Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
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Merveilles en terres étrangères. [Ft. Ombre]
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Dim 1 Avr 2018 - 17:01

Les cauchemars avaient hantés ma nuit, me forçant à m'éveiller en sursaut, victime du monstre qui poursuivait chacun de mes rêves depuis le jour où j'avais été séparé des miens. J'avais essayé de trouver un remède dans les vastes terres où j'avais échoué mais cela n'avais rien fais ; alors une idée m'était apparus. Ces terres, je les avaient déjà exploré de font en comble mais il y en avait d'autres, j'en étais sûre. J'avais donc entamé une excursion au plus loin des Terres Inoccupées. Le premier changement que j'avais sentit durant ma course maladroite pour échapper à mon démon était cette odeur. Quelque chose d'entêtant, de profond et de nouveau. Ma curiosité reprenait lentement le dessus, ça je ne l'avais jamais senti, c'était fort, cela me donner une nouvelle vigueur. Je ne courait plus par peur à présent.

Le second changement fut visuel, les vastes plaines laissèrent place à une lignée de géants immenses au delà desquels d'autres géants verticaux s'étendaient tels les membres d'une armée gigantesque. Ce spectacle me coupa le souffle et m'imposa un certain respect, mon allure ralentit pour adopter un pas prudent. Éclairé par la lune le tableau aurait pû paraître effrayant mais la peur n'eut pas le temps de me gagner. Sous mes pattes le sol venait de changer radicalement. Le sol de douces brindilles venait de laisser place à un parterre de feuilles humides. Le bruit de froissement produit par mon avancée m’amusa durant les premières minutes ; j'entrepris une course folle entre les géants, plus du tout effrayé par cet environnement nouveau. Il n'y avait plus que des mystères pour moi.

Lorsqu'une feuille dégringola sur mon museau je m'arrêtais avec affolement, levant de grands yeux inquiets vers les cimes. Les géants étaient-ils malades ? Où peut-être voulaient-ils jouer ? Une autre feuille tomba lentement vers le sol, mais avant même qu'elle ne le touche je l'avais attrapé entre mes pattes. Mon chemin se poursuivit ainsi, plus loin encore.

Bientôt la géants se firent plus espacés tandis qu'ici et là apparaissait de nombreux blocs de rock, petits ou grands. Il n'y eut plus de feuille pour poursuivre mon jeu aussi fis-je une pose pour retrouver mon souffle. Un gazouillement courroucé se fit entendre à quelques mètres de là. Intrigué, je me relevais pour en chercher la source. Ce fut plutôt elle qui me trouva. Une petite chose ailée avec des plumes comme les miennes mais qui n'avait rien à voir avec moi. En pleine nuit il m'étais bien difficile de voir de quelle couleur elle était mais je n'en vit soudain plus grande importance.

-Coucou Volant, tu veux jouer ?

Je fis un pas tandis que la chose faisait plusieurs bonds sautillants plus loin, inquiété par mes mouvements. Je ne tiltais pas que cette réaction n'était en rien un jeu pour elle. Je bondis, elle s'envola vers un rocher à ma droite. Je n'hésitais pas, un mouvement balancier de la queue, une impulsion, un claquement d'aile géante et j'étais perché maladroitement sur le rock à moins de vingt mètres du sol. Le Volant n'était bien entendu déjà plus là, mais plus affolant encore, il semblait plus furieux et agressif encore. Ce dernier piqua vers mes oreilles dans de stridents piaillements, me forçant à chercher un autre endroit où passer. Le rocher donnait sur un muret branlant dont la pente s'élevait en douceur tandis que devant moi se trouvait un nid dans lequel reposer de fragiles œufs.

-Mince...

Les attaques du volant qui défendait son futur se faisaient plus impérieuses et m’obligèrent à choisir le muret. Je n'avais aucune envie de détruire ses œufs, ils m'avaient rappelés un vague souvenir brouillé au fond de ma mémoire. Cette chose avait à voir avec eux mais je ne savais plus ce que c'était. Le Volant cessa ses assauts lorsqu'il jugea que la distance entre moi et son nid fut suffisante. Je pus alors m'asseoir au bout du mur pour observer les œufs. Qu'est-ce que j'oubliais ? C'était important mais je ne m'en souvenait pas. Mon estomac se rappela à moi, les souvenirs pouvaient attendre mais pas la faim. Le mur se poursuivait pour s'achever brutalement plus loin, ne laissant plus guère le choix que de sauter sur les gravas formant d'étrange pile distante d'un bond chacune, leur hauteur diminuant pour redonner accès au sol. Je me sentais pataud, mes bonds n'étaient pas assurés, loin de là. Les pierres suintantes d'humidité me faisaient glisser à chaque réception, pourtant je trouvais cela amusant. Le dernier saut se solda cependant par un échec cuisant. Les épaules relâchées, mon poids reporté sur l'arrière, je bondis... du moins cela aurait dû être un bond mais ce n'en fut pas un. Mes membres antérieurs glissèrent, m'envoyant valser tête la première en bas du pilier.

Le noir vint puis je vis trente-six chandelles avant que le monde ne cesse de tourner. Des larmes de douleur roulèrent le long de mes joues avant que je ne puisse les essuyer. Ma tête me faisait mal, mes ailes aussi, la gauche plus que l'autre mais ça n'avait pas l'air casser, j'avais dû atterrir dessus. Un odeur me chatouilla le museau, qui chassa les larmes. Je ne connaissait pas ça, c’était ferreux et terreux, étrange. Le nez à ras le sol, je me laissais guider vers la source du fumet. C'était rond et marron, sur une tige blanche et ça semblait fragile (champignon du nom de cèpe). Peut-être que ça se mangeait ? Si c'était le cas, il y en avait plein ! (5 étant ce que le loupio considèrent comme une montagne xD) J'attrapais un chapeau entre mes crocs, je m'attendais à devoir tirer comme un beau diable mais il se décrocha sans peine. Je mastiquais prudemment ma trouvaille, n'y trouvant rien de désagréable avant d'avaler le tout. Le goût de terre me dérangeait un peu, mais si cela se mangeait c'était parfait. J'approchais le museau d'une autre forme plus étrange, longue sur pieds avec un drôle de chapeau tacheté. (Vous savez, ces petite chose rouges et blanche héhé). Celui-là devait être encore meilleurs.
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Mar 3 Avr 2018 - 16:42


Merveilles en terres étrangères
Ombre rencontre Arknologuïa

Le veilleur commençait à regretter d’avoir accepté de remplacer son collègue pour la patrouille nocturne. En temps normal, le géant ne faisait pas cette patrouille, puisque son corps brillait dans le noir. Une belle façon de dire « Hé! Regardez! Je suis ici! » et de permettre à tout le monde de l’éviter. Cependant, un veilleur qui brille dans le noir était mieux que pas de veilleur du tout. Ainsi, il avait donné son accord pour prendre la place du veilleur qui faisait normalement les rondes nocturnes et qui ne pouvait pas cette nuit-là. Mais peut-être que ce n’avait pas été une bonne idée.

Habitué qu’il était à dormir la nuit et à être éveillé de jour, Ombre avait eu énormément de mal à se reposer, malgré les tentatives de faire des siestes dans la journée pour être certain d’être en forme à la tomber du soleil sous l’horizon. Cela n’avait pas du tout fonctionner. Il se sentait plus fatigué que jamais, il avait un peu mal au crâne et il n’y voyait pas grand-chose dans tout ce noir, malgré son corps qui émettait de la lumière. Un envahisseur n’aurait absolument aucun problème à passer sous son nez sans se faire repérer. Quelle idée avait-il eue de dire oui? Il était trop tard, cependant, il s’attelait donc à la tâche avec autant de sérieux qu’il en était capable. Scrutant les ténèbres, attentif au moindre mouvement et d’un orange plus vif que jamais (comme si le orange allait passer inaperçu dans le noir), le géant parcourait la forêt, quand il entendit un bruit.

On aurait dit le bruit de gravas et de quelqu’un qui tombait en couinant de douleur. Le son provenait de la direction générale du vieux temple de Bandï. C’était peut-être un Automnal qui jouait les explorateurs nocturnes et qui s’était blessé? Si c’était le cas, il ou elle aurait peut-être besoin d’aide pour se rendre jusqu’au guérisseur. C’était aussi une partie du travail de veilleur, une partie à laquelle le géant excellait, vu sa taille qui lui permettait de porter facilement les autres. Ou alors c’était un intrus qui avait tenté de la contourner et qui avait chuté, et devait donc être arrêté. Sans perdre de temps, et sans essayer de masquer sa présence (ce qui aurait été difficile vu le fait qu’il produisant une lumière orange très voyante), il s’élança vers la source du bruit.

C’est avec surprise qu’il vit… louveteau? Non, c’était un adolescent. Une adolescente? Non, non, c’était bien un mâle. Et sans odeur. Un solitaire. Il arborait lui aussi de grandes ailes qui, au contraire de l’Automnal, devaient lui permettre de voler. Il était aussi… c’était difficile à dire en fait quelles couleurs recouvraient le corps de l’adolescent, avec la teinte orangée et les ombres qui déformaient la perception du veilleur, mais il y en avait plusieurs, ça il le savait. D’ailleurs, le solitaire, aussi surprenant que cela puisse être, semblait ne pas l’avoir remarqué. Vraiment? Malgré la lumière? Malgré le sol qui tremblait sous ses pas? En plus il dévorait un champignon? Ce loup était… intéressant? Étrange, au moins. D’ailleurs, le petit savait-il reconnaître les champignons qui étaient nocifs? Visiblement non, vu comment il se léchait les babines et s’apprêtait à se jeter sur un champignon que même malgré la lumière orangée qu’il dégageait, le géant voyait très bien qu’il était d’un rouge vif qui aurait dû mettre la puce à l’oreille du petit.

« Si j’étais toi, je mangerais pas celui-là. Ne t’a-t-on pas appris que plus les couleurs sont vives, plus le champignon est mortel? Un énorme loup comme moi s’en tirerait avec des maux d’estomacs et des vomissements, mais toi… tu risques ta vie si tu l’avales. Enfin… fais comme tu veux… mais je t’aurai prévenu. »

Ce n’était peut-être pas la meilleure façon de parler à un enfant… le géant regretta d’avoir prononcé ces paroles. Le petit était affamé, en plus d’avoir chuté de l’une des colonnes. D’ailleurs, qu’avait-il tenté de faire? Avait-il essayé de s’envoler? Bien sûr, Ombre ne pouvait pas amener un solitaire au guérisseur. De toute façon, la blessure ne semblait pas si grave, puisque le petit ne pleurait pas et semblait même plutôt content de manger… ces immondes champignons… Bon, ce petit était très étrange et semblait manquer de l’éducation de base, mais ce n’était pas une raison de le maltraiter.

« Si tu as faim, petit, je peux t’attraper un lapin, de quoi absorber quelques protéines pour aider ton corps à se remettre de la chute. Et… je te déconseille vraiment les champignons, si tu ne sais pas dire lesquels sont dangereux et lesquels ne le sont pas. »

Ombre déconseillait les champignons tout court. Ils goûtaient la terre, leur texture était écoeurante et en plus ils laissaient une sensation très étrange dans les intestins, malaisante et incommodante. Non, les champignons, c’était pas une bonne idée. Surtout pas pour un loup en pleine croissance qui venait de se blesser. Le veilleur attendit donc la réponse en réfléchissant au meilleur endroit à proximité pour trouver un lapin. Ce ne serait pas si difficile. Il faudrait qu’il pense à éteindre son corps, par contre, sinon les rongeurs le verraient venir et s’enfuiraient. Stupide lumière… la nuit n’était vraiment pas son truc, finalement…

©️Maeya Fleur de Neige

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Ven 6 Avr 2018 - 10:41

« Si j’étais toi, je mangerais pas celui-là. »

Le voix qui retentit derrière moi me glaça et me fit faire un quart de tour sur moi-même. La lumière que je voyais enfin et qui tombait sur moi, dévoilant une énorme portion du sol alentour, fit battre mon cœur à tour rompre. Ramassé au sol, mes membres refusaient de bouger face à la forme immense face à moi. Alors même ici, il y en avait... Des monstres... La masse faite d'ombres et de lumières orangées ne présageait rien de bon, elle était plus imposante que les loups que j'avais croisé jusque là ! Cette constatation me terrifia avant que les paroles de l'être de noirceur éclatante ne parviennent lentement à traverser le voile de mon être en panique. J'en avais subitement oublié mon casse-croûte, une boule bloquant la salive dans ma gueule.

« Ne t’a-t-on pas appris que plus les couleurs sont vives, plus le champignon est mortel? Un énorme loup comme moi s’en tirerait avec des maux d’estomacs et des vomissements, mais toi… tu risques ta vie si tu l’avales. Enfin… fais comme tu veux… mais je t’aurai prévenu. »

-M...mortel ?! Le mot prit soudain tout son sens et je m'éloignais vivement de cette chose qui avait bien failli se retrouver dans mon estomac, mile douleur à présent à l'esprit. C...comment ?

Les paroles pleines de remontrances de la forme provoquèrent de désagréables picotements à mes yeux qui, lentement, se voilaient de larmes. Réaction de ma peur soudaine et de mon absence de connaissances de ce monde étrange. Personne n'avait eu le temps de m'apprendre tout ça. Madame Asha, il fallait que je repense aux paroles de Madame Asha. Je me forçais à me calmer, une larme dégringola mais elle ne fut pas suivit par d'autre. Je reniflais bruyamment avant de me redresser, tremblant.

-Ils ont pas eu le temps...

Puis je fronçais les sourcils, un champignon ? C'est quoi un... Ohhhh... je regardais avec curiosité les drôles de bols sur tige, alors c'est comme ça que ça s'appelait ! J'observais d'un œil nouveau l'ombre gigantesque en penchant la tête avec une mine pensive. Je n'arrivais pas à voir le nouveau venu avec toute cette lumière orange. Ces tracés de feu cependant accaparaient toute mon attention, je ne pouvais en détacher mon regard rougeoyant devenu soudain plus lumineux, emplis de curiosité. Tant que ça ne me sautais pas dessus je n'avais pas à avoir peur. Une chose me démangeait, la curiosité me rongeais, les larmes étaient déjà oubliés.


« Si tu as faim, petit, je peux t’attraper un lapin, de quoi absorber quelques protéines pour aider ton corps à se remettre de la chute. Et… je te déconseille vraiment les champignons, si tu ne sais pas dire lesquels sont dangereux et lesquels ne le sont pas. »


A cette proposition des plus inattendu, mon estomac gronda sourdement, me signifiant clairement « les champignons c'est bien, la viande c'est mieux ». A quand remontais d'ailleurs mon dernier repas ? Les champignons n'était pas compté dans cet historique des plus long. Ma mine se fit pensive. Juste avant de dormir me semblait-il mais c'était un tout petit truc couinant. A vraiment y repenser, je n'avais pas eu de très gros repas depuis longtemps et mon corps me le rappelait souvant. Il allait falloir que je sois un peu plus sérieux, si cela était possible bien sûre. Arg... Je rentrais un peu la tête dans les épaules. Alors comme ça l'être immense m'avait entendu tomber, je pris un air ennuyé avant de répondre d'une traite.

-A manger ? Tu pourrais vraiment ? Ce serait fabuleux, et promis, je vais plus toucher aux trucs rouges ou avec d'autre couleurs bizarre... et je vais plus toucher aux choses quand il fait noir ; déclarais-je avec une honnêteté à toute épreuve.

L'attention du géant tourné ailleurs, j'en profitais pour avancer plus près, encore plus près. Ma langue pointait hors de ma gueule, signe d'intense concentration face à cette masse qui aiguisé ma curiosité insatiable. Maintenant que je me trouvais plus près je distinguais un peu mieux celui qui m'avais fait peur, sa lumière de feu ne m'aveuglait plus autant. Je reniflais un peu, mes grands yeux pétillant chassant chaque détails. Une odeur de loup me rasséréna, au moins n'avais-je pas affaire à un monstre. Mais alors, c'était quoi cette lumière ?J'étais à présent assez proche du loups à l'odeur quelque peu étrange, suffisamment pour poser une patte sur une des marques lumineuses. Ce que je fis, bien évidement, la notion d'espace vital ? Qu'est-ce que c'est ? Pas de douleur, rien. J'étais surpris, la mine incrédule que je tournais vers l'autre valait mile fois ma face terrifié quelques minutes plus tôt.

-T'es quoi toi ? T'as une odeur comme moi mais elle est bizarre et ta lumière aussi, j'ai jamais vue personne faire ça. Ça fait mal ? Tu fais comment ?

Puis j’entraperçus deux masses sombres dans le dos du loup, deux choses que je connaissais fort bien et qui valurent toute mon attention et ma vénération... Et qui soulevèrent de nombreuses questions dans ma petite tête. Je n'eus cependant pas l'occasion d'en poser une seule que le géant bougeait déjà.
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Ven 6 Avr 2018 - 15:37


Merveilles en terres étrangères
Ombre rencontre Arknologuïa

Le petit avait des réactions très étranges. Il enchainait les émotions, ce que son corps démontrait très bien. En fait, Ombre se demandait s’il n’avait pas plutôt un louveteau souffrant de gigantisme, en face de lui, et non un adolescent. C’était possible… lui-même avait dû avoir l’air d’un ado quand il était petit. Seulement, il était solitaire, et sa seule autre référence avait été son frère de portée, qui avait toujours été plus petit que lui, peu importe le moment. Il n’avait jamais pu se comparer à d’autres loupiots et à des adolescents. Sa première réponse était d’ailleurs une réponse très… louveteau-esque… dans son manque de précision et dans sa généralisation abusive. Quoi que le veilleur devait lui accorder un point : la nuit, le petit était supposé dormir, pas toucher à des trucs!

Tandis que le jeune mâle ailé s’approchait très doucement en reniflant, visiblement en train d’essayer de déterminer ce qu’était le géant, ce dernier resta immobile, le laissa approcher. Il aimait bien voir des petits confiants qui osaient l’approcher. Quoi que celui-ci semblait plus inconscient que confiant… Il laissa quand même le solitaire poser sa patte sur l’un de ses marquages, ce qui sembla l’émerveiller. C’était l’effet normal qu’il avait sur les gamins. Ils avaient un peu peur au début, puis ils étaient émerveillés. Celui-là ne faisait pas exception à la règle. Il avait aussi eu l’air surpris. À quoi s’était-il attendu? À ce que ça le brûle, comme du feu? Bon, dans la noirceur, ses marquages pouvaient avoir l’air d’être en feu, en particulier lorsqu’ils étaient orange. D’ailleurs, l’orange avait déjà commencé à disparaître, remplacé progressivement pas un jaune doré. Ombre ne pouvait pas s’empêcher de penser que le petit était mignon.

« T’es quoi toi? T’as une odeur comme moi mais elle est bizarre et ta lumière aussi, j’ai jamais vu personne faire ça. Ça fait mal? Tu fais comment? »

Ombre émit un rire doux et amusé à ces questions. Que pouvait bien s’être imaginé le loupiot pour avoir de telles idées? Croyait-il vraiment que l’Automnal était en feu?

« Tu sais quoi, petit? Je vais te ramener à manger et on pourra discuter pendant que tu te remplis le ventre. Attends-moi sagement ici, je serai de retour dans quelques minutes. »

S’il donnait une réponse aux questions que le petit avait posées maintenant, ce dernier en poserait d’autres et au final il n’aurait jamais sa pitance. Le veilleur allait donc lui ramener à manger avant de se permettre de répondre. Il se mit donc en route tout de suite. Sûrement l’adolescent allait comprendre ce que « attends-moi ici » voulait dire. Il faudrait d’ailleurs qu’il pense à lui demander son nom, et aussi à se présenter.

©️Maeya Fleur de Neige


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Sam 7 Avr 2018 - 13:18

« Tu sais quoi, petit? Je vais te ramener à manger et on pourra discuter pendant que tu te remplis le ventre. Attends-moi sagement ici, je serai de retour dans quelques minutes.»


Je hochais la tête, le géant n'avait pas à s'inquiéter, je n'allais pas bouger d'un pouce, j'allais rester là, attendant sagement. Rien ne pourrait me faire bouger, même pas un de ses trucs couinant et poilu, même pas un volant. Non rien ! Même pas ce truc qui venait de sauter juste là à droite... Ma bouille déterminée et inébranlable vola en éclat, remplacée par un intérêt insaisissable. Une sauteuse ?! Trois pas trottinant m’amenèrent devant la drôle de chose. Ça ce n'était pas une sauteuse ! Du moins pas ce que j'avais appelé comme ça ! Une grimace dégoûtée remplaça mon air curieux.

-Beurk, mais t'es quoi toi ? T'es pas une sauteuse...

La chose était plus grosse, beaucoup plus grosse. Et elle semblait couverte d'humidité, avec une peau qui me donnait des frissons de dégoût. L'idée de la toucher s'estompa de suite, tout comme celle de voir si c'était comestible. Double beurk ! Je la reniflais de loin, de très, très, très loin même. Humidité, décomposions et eau pas fraîche. Mon estomac gronda, mais cela n'avait rien à voir avec la faim, presque sûre que j'avais pris une teinte verdâtre. Quelque chose vola sur mon museau, détournant mon attention de la chose à l'aspect gluant. De fines ailes battirent doucement, le corps de la chose était plus poilu que ceux que j'avais vue avec Madame Asha, et elle semblait plus terne aussi. « Papillon... » Les yeux plein d'étoiles, je soufflais faiblement pour faire partir la belle créature qui alla se poser au sol.

Curieux, je m'accroupis, sage à nouveau grâce à la jolie bestiole. J'adorais regarder les déplacements mal aisé des papillons, leurs ailes à eux aussi semblaient dérangeantes. Je vis l'horrible sauteuse visqueuse faire un nouveau bond vers moi. Je m'écartais en hâte, n'ayant aucune envie qu'elle me touche. Ce qui suivit restera gravé dans ma mémoire. La chose immonde ouvrit grand la bouche, un appendice bondit droit sur le papillon, qui disparut dans la gueule de la bête. La mine horrifié, la gueule ouverte sous le choc je restais figé avant que la colère ne me gagne.

-Méchante sauteuse ! M'exclamais-je en bondissant sur la bestiole prise, soudain, de panique. Craches le papillon ! Craches !

Le carpeau glissa entre mes assauts avant de s'enfuir sans que je le vois. Quand j'arrêtais enfin mon cirque il n'y avait plus rien et des larmes coulaient sur mon visage devant la cruauté de la sauteuse. Une si fragile créature, il avait suffit qu'il ne fasse pas attention pour que le papillon disparaisse. Là seulement, je cessais de courir ici où là. Le géant n'aurait plus de mal à me retrouver tant je n'avais plus envie de bouger. Puis quelque chose se posa sur mon oreille. Ça chatouillait, j'agitais l'oreille droite pour voir voleter un autre papillon. Un sourire illumina ma face humide alors que j'entendais les pas du géant. Cette fois-ci je ne pouvais les rater.
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Mar 10 Avr 2018 - 15:21


Merveilles en terres étrangères
Ombre rencontre Arknologuïa

La nuit, c’était facile de trouver du gibier, puisqu’il dormait. Il suffisait de savoir déjà où se trouvait les tanières ou d’avoir un nez assez fin pour les sentir même sous terre. Ombre avait une bonne connaissance de la région et un nez plutôt performant, alors il eu rapidement un petit lièvre entre les crocs. Ce n’était peut-être pas le plus fastueux des repas, mais ça calmerait la faim du petit. L’Automnal retourna donc vers le temple en trottinant. Il ne fut pas vraiment surpris de voir que le petit avait bougé. Ils ne tenaient pas en place, ces gamins… Au moins il n’était pas allé très loin. Il avait dû suivre un papillon, à voir son émerveillement devant l’un d’eux.

Étrangement, le veilleur attendit patiemment que le solitaire le remarque, pour ne pas l’effrayer mais aussi pour ne pas effrayer le papillon. Cette fois-ci, il ne fallut pas longtemps pour que l’adolescent se retourne vers lui, cependant. Il devait porter attention au bruit de pas immanquable du géant. Ombre déposa donc le lièvre devant le jeune loup. Il s’assit ensuite devant lui. Il avait promis des réponses à ce petit, et le moment était venu de les lui donner. Déjà, il fallait commencer par des présentations. Le veilleur avait le temps, puisque le solitaire était en train de se régaler et que, vu l’avidité avec laquelle il mangeait, il ne l’interromprait pas.

« Alors, alors… Je m’appelle Ombre, petit, je suis un veilleur du clan de l’Automne. Il se trouve que je fais du gigantisme, c’est pour ça que je suis si gros. Quant à mon odeur, elle ressemble parce que je suis aussi un loup, je ne suis pas un monstre, même si j’en ai l’air. Elle est un peu différente parce que tu es un solitaire, un sans-clan. Moi, j’ai un clan, alors mon odeur est teintée par cette petite touche commune à tous les membres du clan. »

Malgré son repas, le jeune loup avait semblé captivé par les paroles du veilleur. Plus il y pensait, et plus on dirait un louveteau qui venait à peine de naître mais qui avait la taille d’un adolescent. Peut-être que ce petit était aussi un géant? Ou alors il avait vécu dans une grotte où il n’y avait absolument rien jusqu’à atteindre ce stade de son développement, et tout était entièrement nouveau pour lui, dépassant son imagination limitée. Ce devait plutôt être ça… car si ça avait été un louveteau géant, il aurait l’air d’un louveteau… les proportions n’étaient pas les mêmes, il aurait été un peu plus enrobé, des petites pattes un peu plus courtes. Non, ce n’était pas un louveteau. Et Ombre lui devait encore quelques réponses.

« Cette lumière, petit, elle est là depuis que je suis né. Je crois qu’il s’agit d’un pouvoir, puisque mon frère de portée n’est pas comme ça, ni mes parents. Et ce n’est que de la lumière, tu sais, ce n’est pas du feu… alors non, ça ne me fait pas mal. Quant au comment, eh bien ce n’est pas moi qui décide, je ne fais rien en fait… ça se fait tout seul. »

Très certainement que le petit solitaire aurait d’autres questions. Un gamin a toujours des questions. Cependant, l’Automnal en avait une, d’abord, à lui poser. Ce n’était pas qu’il n’aimait pas l’appeler « petit », mais il ne voulait pas non plus l’indigner ou qu’il sente Ombre comme était méprisant, à cause de cette appellation. Il fallait donc qu’il lui demande son nom.

« Avant de poser tes prochaines questions, petit, dis-moi : as-tu un nom? »

©️Maeya Fleur de Neige


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Mar 24 Avr 2018 - 21:06

Je vit sa grande masse obscurcir d'avantage les ténèbres devant moi, cette fois-ci je n'avais pas peur car je pouvais sentir qu'il s'agissait de l'imposant géant. Mon nez me le confirmais, odeur que je n'avais sentis qu'une fois mais qui, déjà, était assimilé à un amis. Étrange comme mes sens me guidait sans faillir. Sans l'odeur j'aurais été à nouveau pris de panique. Plus que l'odeur du loup, celle du sang et de la proie arrivèrent à moi, supplantant le reste et éveillant à grands cris mon ventre. Je ne m'y étais pas attendu et baissais les yeux. « A croire que les champignon ne nourrisse pas vue que j'ai encore tellement faim. » Le papillon terne s'envola de mon oreille à l'approche du géant. Au moins celui là ne se ferais pas manger ! J'avais sentis d'étrange vibration à l'approche du loup adulte et celle-ci se reproduisirent lorsque ce géant s'approcha pour déposer devant moi le fruit de sa chasse nocturne. Je fixait l'adulte de mes yeux rougeoyant brillant de reconnaissance... avant de m'intéresser à la proie. Je me mit en devoir de reconnaître l'odeur de celle-ci, j'avais déjà vue certaine de ces créatures sans pouvoir en attraper. J'inspirais profondément, yeux fermé durant un instant. Là, maintenant je l'avais reconnu, je rouvris les yeux et entreprit de dépecer mon repas. Au moins maintenant pouvais-je me débrouiller pour cela. J'avalais plusieurs bouchée avec rapidité avant de me dire qu'il valait sans doute mieux en profiter, je ne savais pas quand serais mon prochain repas. Je déglutis pour entreprendre de mâcher plus lentement quand le géant pris la parole.

« Alors, alors… Je m’appelle Ombre, petit, je suis un veilleur du clan de l’Automne. Il se trouve que je fais du gigantisme, c’est pour ça que je suis si gros. Quant à mon odeur, elle ressemble parce que je suis aussi un loup, je ne suis pas un monstre, même si j’en ai l’air. Elle est un peu différente parce que tu es un solitaire, un sans-clan. Moi, j’ai un clan, alors mon odeur est teintée par cette petite touche commune à tous les membres du clan. »

Ombre, j'avalais avant de sourire, ce nom collait bien au géant. Par contre le reste me laissa perplexe, que voulait donc dire le loup par veilleur ? Et quel était donc ce clan ? Je n'avais pas entendu parler de cela et rien dans mes souvenirs ne faisaient référence à cela. J'arrêtais mon repas un instant pour réfléchir aux parole du loup d'automne. Alors voilà pourquoi son odeur était étrange, et qui soudain me laissait un sentiment de solitude que je refrénais après un air plus triste. Alors ce loup n'était pas seul dans ce soit-disant clan. Ce deavit donc être comme une famille, comme cette famille que j'avais eu et dont les visage semblait s'effacer un peu plus chaque jours pour ne laisser que des voix. Et soudain, l'objet que j'avais eus en ma possession à mon arrivée me manqua. Je me secouais pour chasser l’absence et me concentrer sur autre chose, les réponse à toutes mes questions.

« Cette lumière, petit, elle est là depuis que je suis né. Je crois qu’il s’agit d’un pouvoir, puisque mon frère de portée n’est pas comme ça, ni mes parents. Et ce n’est que de la lumière, tu sais, ce n’est pas du feu… alors non, ça ne me fait pas mal. Quant au comment, eh bien ce n’est pas moi qui décide, je ne fais rien en fait… ça se fait tout seul. »

Un pouvoir ? Je ne faisais pas de tel chose moi ? Est-ce que je pouvais aussi faire ça ou quelque chose d'approchant ? À cette question, je n'avais aucune réponse, je n'avais rien réussit à faire d'approchant alors comment savoir ? Alors que je prenais une autre bouchée une idée vint éclairer mes pensées. Peut-être Ombre pourrait-il m'aider à comprendre cela ou alors... Mais avant que je n'ai le temps de répondre ce dernier intervint pour couper cours à mes interrogations. Cela me valut d'arrêter de mastiquer pour prendre une mine bougonne.

« Avant de poser tes prochaines questions, petit, dis-moi : as-tu un nom? »

Je déglutis pour ensuite inspirer à fond, autant me plier à la demande de l'adulte, j'aurais sûrement le temps de poser mes questions après. Et puis, le géant avait choisis de me donner son nom, je pouvais bien faire de même.

-Oui, il n'est pas aussi simple que le tiens mais... moi c'est Arknologuïa ; finis-je.

Mais dans ma tête c'était une autre voix qui le prononcé et non la mienne, une voix douce, chaleureuse et aimante. Pour cacher l'émotion soudaine qui me gagna je m'acharnais sur mon repas avec une argne anormale de ma part. Quand il fut finis j'avais regagnais le contrôle de mes sentiments. Le calme à nouveau là, je soupirais avec contentement, repus. Mon enthousiasme revint avec mon estomac plein.

-Tu peux m'appeler Ark si tu veux, mais c'est.. je laissais en suspends ce que j'allais dire. Alors, ma première question est la suivante ; poursuivis-je avec des étoile dans les yeux en fixant les formes sombre dans le dos du loup. Tu as des ailes toi aussi, tu es le premier que je vois qui me ressemble un peu, tu dors aussi dans des grotte ? Et tu peux voler ? Tu peux m’apprendre ?

J'étais resté bien droit, chaque muscle frémissant, l'appendice reptilien me servant de queue s'agitant avec énergie. J'attendais impatiemment la réponse du géant.
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Jeu 10 Mai 2018 - 1:31


Merveilles en terres étrangères
Ombre rencontre Arknologuïa

Le géant constata une fois de plus à quel point les réactions de son interlocuteur étaient enfantines. Pas dans le sens qu’elles démontraient de l’immaturité, mais plutôt dans le sens qu’il ne semblait pas savoir grand-chose malgré ses années de vie et qu’il ne savait pas non plus se contrôler, comme le démontraient son expression faciale changeante si facilement ainsi que la hargne avec laquelle il dévora son repas afin de se débarrasser de n’importe quelle sensation désagréable l’ayant assaillit lorsque l’Automnal lui avait demandé son nom. C’était comme si pendant toute son enfance le petit avait vécu caché dans une grotte de laquelle il n’était jamais sorti et dans laquelle il n’avait parlé à personne. Comme si, en réalité, il n’avait jamais eu l’occasion de découvrir quoi que ce soit, de poser des questions, d’avoir des réponses.

Considérant de plus en plus le petit comme un louveteau mais plus vieux qu’il devrait l’être, Ombre posa ses grosses fesses de géant sur le sol. Il sentait que les quelques questions que lui avait posées Arknologuïa ne seraient pas suffisantes pour assouvir sa curiosité et qu’ils discuteraient tous les deux pendant un bon moment. Enfin, pas vraiment une discussion, plutôt un interrogatoire, mais le veilleur pouvait bien s’y soumettre, ne serait-ce que pour le bien du solitaire qui avait failli s’empoisonner aux champignons moins d’une heure plus tôt. Et comme il s’y attendait, les questions fusèrent dès que le repas du louveteau fut terminé.

« Tu peux m’appeler Ark si tu veux, mais c’est… Alors, ma première question est la suivante : tu as des ailes, toi aussi, tu es le premier que je vois qui me ressemble un peu, tu dors aussi dans des grottes? Et tu peux voler? Tu peux m’apprendre? »

Ark… on dirait une onomatopée de dégoût qui signifie à quel point une chose nous écœure. Le géant comprenait très bien le désir de ne pas terminer la phrase qu’il était sur le point de prononcer qu’avait semblé manifester le petit. Il avait aussi mentionné dormir dans des grottes? L’hypothèse de l’isolement forcé pour les premières années de sa vie n’était peut-être pas aussi farfelue qu’elle avait semblé, finalement… Dans tous les cas, ces questions qui semblaient dénuée d’une certaine logique et trop calquées sur l’expérience personnelle, sans le raisonnement et l’objectivité rationnelle ramenaient une fois de plus à cette impression d’avoir en face de lui un simple gamin. C’est donc avec patience et sans montrer ne serait-ce qu’une once du très léger malaise qui s’était emparé de lui à la mention de voler, teintant d’une lueur bleutée le blanc de sa lumière corporelle qui avait auparavant repris une teinte neutre.

« Je ne dors pas dans une grotte. La plupart du temps, je dors dans une tanière à peine assez grande pour me permettre d’y entrer et de m’y rouler en boule, creusée au pied d’un arbre. Bien que ça ressemble à une mini grotte, ce n’est pas pareil du tout. »

Ombre eut tout de même une légère hésitation avant de répondre aux autres questions. Il trouvait ridicule le fait d’avoir des ailes qui ne lui permettaient pas de voler, ce que plusieurs loups ignoraient, surtout les ennemis. Cela pouvait lui permettre de les intimider et leur dissuader de s’envoler eux-mêmes s’ils possédaient des ailes, de peur qu’il puisse les rattraper, justement. S’ils savaient que s’envoler était la meilleure solution, les mettant hors de portée de lui tout comme de son pouvoir… mais ce gamin était curieux et semblait gentil, alors il pouvait bien lui dire. Surtout qu’il serait bien incapable de lui apprendre à voler puisque lui-même ne savait pas comment!

« Pour ce qui est de mes ailes… eh bien… comment dire, c’est que… c’est un petit secret, alors si je te le dis, il faudra que ça reste entre nous. Peux-tu garder mon secret, Arknologuïa? »

Dès que le léger trouble d’avoir entendu son nom prononcé fut passé et qu’il eut hoché frénétiquement la tête pour signaler qu’il garderait le secret, le petit solitaire eu droit à un regard de connivence de la part de l’Automnal. Ce dernier s’approche tout doucement et lui murmura à l’oreille : « Mes ailes ne me permettent pas de voler, car je suis trop lourd pour elles, avec mon gros corps de géant. » Ensuite quoi, le veilleur lui offrit un sourire navré en reprenant sa position assise et son ton de voix normal.

« Je ne peux donc pas t’apprendre à voler… je suis désolé… »

©️Maeya Fleur de Neige



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