Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !


Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Le grand Dénouement [EVENT : TERMINE]
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Nachtgewalt
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Nachtgewalt
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Dim 25 Mar 2018 - 19:49

détails
Le Grand Dénouement
Le Jeu s'achève Ici
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Ʃkaemp はは ™️


Il faisait froid, un froid pénétrant, bien plus qu'il ne devrait. Le printemps avait du retard, même ici en Hiver, et cela était mordant, comme des pointes d'acier enfoncées entre les plumes de Nachtgewalt. Ce dernier observait les dernières lueurs du jour s'éteindre entre les hauts pins enneigés, captant la lumière dans les deux éclats de miroir qui lui servaient d'yeux. Tâche noire dans la neige immaculée, le corbeau n'affichait pas de réelles expressions, plus songeur qu'observateur. A mesure que son pouvoir prenait de l'ampleur, faisant bouillir son sang, rugissant sa joie d'être libéré du jour, Nacht ne pouvait s'empêcher de sentir une pointe d'amertume qu'il ne parvenait pas à expliquer. Un sentiment indescriptible, qu'il n'avait pas ressenti depuis bien des lunes. Il le goûtait, le faisait rouler sur sa langue avec circonspection, mais rien n'y faisait. Ce n'était qu'une sensation volatile, un mot depuis longtemps oublié.

Cela finirait par disparaitre.

Comme d'habitude.

Du bruit derrière lui l'arracha à sa contemplation. C'était un de ses NuitsTernes, Gauner pour être précis. Nacht le fixa quelques instants, puis retrouva son habituel sourire cauchemardesque. L'amertume avait presque disparu.

-Très cher Gauner...Tu as rassemblé les autres, comme convenu ? susurra-t-il.

Sans vraiment écouter sa réponse, Nacht se détourna pour observer à travers les ombres de la nuit une direction que lui seul percevait.

-Il est temps. J'en ai assez de jouer avec eux. Ces maudits Haufen Dung...Ah...Si mes frères me voyaient à présent, ils se moqueraient de ma faiblesse. Mais s'il a bien une chose que je ne supporte pas, c'est bien que l'on me sous-estime...

Et plus pernicieusement, il ajouta :

-...Et que l'on tente de me résister, évidemment.

Nacht gloussa. Derrière lui se faufilaient les ombres grisâtres de ses suiveurs, cette bande de parias, de traitres, d'âmes en peine...Certains pourraient être reniés si leur identité était dévoilée, d'autres auraient un sort bien moins enviable. Le noiraud qui leur servait de chef n'avait que peu de compassion pour eux, ce n'était que des pions. Lui-même n'était pour eux qu'un moyen d'obtenir ce qu'ils voulaient. Leur relation n'avait rien de belle - et pourtant, elle était splendide aux yeux du corbeau.

La beauté n'est pas toujours perceptible aux yeux de ceux qui la cherchent en couleur.

Nacht s'étira indolemment, sa longue queue plumeuse fouettant l'air avec ardeur. D'un bond, il s'élança sur une branche basse d'un pin, puis en gravit quelques autres afin de surplomber son auditoire. Souriant aux côtés de la Lune, sa confidente, il s'exclama alors :

-Mes chers NuitsTernes...! Nous sommes de retour à la case départ ! Près de l'entrée de l'antre de mes ennemis - VOS ennemis -, les LibresLunes. Leur nom et leur existence s'est répandue au sein des clans, par vos faits. Vous avez ruiné leur réputation, vous avez semé le trouble et la peur au sein des territoires. Mais tout n'est pas terminé. Ils sont au plus bas. Il est venu temps d'abattre l'animal blessé.

Gloussant à nouveau, il glissa :

-Ne suis-je pas plein de pitié, finalement ?

Il eut un rire glaçant tandis qu'il redescendait de sa branche, se mettant en marche. Le froid était toujours mordant, mais son âme était ardente. Il avait planifié cela depuis si longtemps...Il voulait voir dans les yeux de ces "héros" obsolètes les dernières flammes de l'espoir s'éteindre.

Tout comme ils avaient éteint ces flammes dans son cœur le jour où Hoffnung était morte.

Il pressa le pas, suivi de près par ses partisans. Autour de lui, à mesure qu'il s'approchait de l'antre des LibresLunes, se faisaient sentir de sombres présences. Ce n'était guère surprenant : Nacht n'avait pas fait de son arrivée en Hiver un secret, et ses ennemis s'étaient trouvés des alliés parmi les loups que le noiraud avait brisé. Mais ils étaient tous si faible - et il était si puissant. Ils n'avaient aucune chance. Peu importe les morts qui tomberaient, qu'ils soient alliés, ennemis, ou dommages collatéraux, Nacht aurait sa revanche.

Il avait toujours ce qu'il voulait.

Sentant la flagrance de la bataille lui parvenir, il se glissa parmi ses rangs.

-Quoiqu'il se passe...déclara-t-il avec un ton presque léger. Vous vous battrez jusqu'au bout. Ce n'est qu'à ce prix que vous aurez ce que je vous ai promis. Et même si certains d'entre vous sont déjà compromis auprès des leurs, suite à la paranoïa que vos actions ont déclenché...

Son regard vagabonda sur quelques uns des siens.

Le masque vert de Samarithin, le cher DreiAugen.

Le masque violet de Lathraios, l'imprudent Heldspieler.

Et le masque rouge de Viehrs, le fourbe Gauner.

Son regard passa ensuite sur la taciturne Göttin, le discret Abglanz, la vive Glühwurmchen, les jaugeant d'un air indéchiffrable.

Son sourire s’agrandit.

-...Je compte sur vous pour détruire, massacrer, broyer tout ce qui vous tombera sous la patte.

Quelqu'un cria.

Et le chaos se répandit sur la forêt enneigée.

*^*

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Seira
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Dim 25 Mar 2018 - 21:53


    Cette année, plus que n’importe qu’elle autre, le printemps était glacé. Autant dans le cœur que l’âme de l’alpha, un vent froid soufflait isolant son être de ses prairies colorés où elle croyait régner. La meute c’était mise en marche dès que le dernier espion fut revenu de sa mission d’éclaireur, confirmant d’une voix réserver la triste vérité que refusait obstinément de croire Seira malgré les preuves accablantes, courant à en perdre allènes en direction du territoire hivernal.

    Pour son peuple, elle avait accepté toutes leurs enquêtes comme étant des actions bien faite, leurs indices comme probables, mais leurs révélations étaient si dures à accepter qu’elle avait choisi de prendre la tête de la patrouille malgré les risques. Aux yeux du clan, elle n’avait pas de dépendants pour prendre sa relèvent, ni de compagnon qui pourrait la relever dans ses fonctions. Il n’y avait que R’hllor, dont le sang avait de valeur pour le clan. Cependant, son esprit était trop loin de ses préoccupations.

    Se glissant sous l’écorce d’un chêne tomber à terre, trainant derrière elle un voile d’éclair bleuté qui maintenait à distance ses protecteurs, l’alpha de la saison nouvelle se ruait à la rencontre des NuitsTernes dont l’acte finale allait se dérouler là où il avait commencé. La blonde sauta sur une pierre, manqua de glisser à cause de la neige qui la recouvrait et tendit l’oreille à la recherche de ses voix d’outre-tombe qui hantait ses nuits. Elle n’entendit rien de plus que le chuchotement du vent qui masquait, en vil complice, les paroles des fripons qui se terraient dans l’obscurité. La pensé de Nachtgewalt lui reviens à l’esprit, lui et sa puissance tirée des ténèbres, mais l’idée de se battre avec le monstre ne la dérangeait moins que ce qu’elle avait appris.

    Un printanier reviens à elle, porteur de nouvelle, la troupe maudite n’était pas loin. Seira fusilla du regard les ombres qui se glissait entre les troncs gris et ne put retenir un instant de plus sa colère. Elle hurla de défi contre cet oiseau de malheurs qui avait corrompue ce qu’elle avait de plus précieux. Les printaniers qui composait ses rangs.

    - Pas de quartier. – cria-t-elle en sautant de son rocher. – Si vous localiser Vierhs, je veux que vous lui arracher son masque et, alors, s'il est vraiment parmi eux je lui réglerai son compte personnellement.

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Laïka
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Laïka
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Dim 25 Mar 2018 - 23:38

C'était la fin. Laïka l'avait senti, Damoclès aussi ; leurs enquêtes s'étaient conclues suite à leur rencontre avec le chef des NuitsTernes, lors d'une rencontre assez ridicule où elle et sa partenaire avaient évité tous les pièges qu'il avait dressés sur leur chemin. Si la situation n'était pas urgente, Laïka aurait peut-être rigolé, blagué sur l'incompétence apparente du corbeau ; mais sa tête était ailleurs. Le jour précédent, son acolyte et elle s'étaient dépêchées en hiver. Là où tout avait commencé, tout finirait ; dans le territoire des glaces, au plein centre de la forêt de brume. Bien que la confrontation ait eu lieu dans la salle du Conseil, ça restait par ici. Et, en y repensant, tout à propos de cet événement se rattachait à la forêt de brume aux yeux de l'apprentie.

C'était ici que les NuitsTernes étaient venus confronter ouvertement la guilde pour la première fois. C'était ici qu'elle avait rencontré sa partenaire, amie avec qui elle était devenue proche au fil de ces histoires ; elles avaient fait la rencontre de trois NuitsTernes à elles deux, sans compter leur dispute presque humoristique avec leur chef.

Et là, la fin approchait. Le dénouement de leur histoire, c'est ici et maintenant qu'on saurait qui partirait la tête haute et qui se traînerait les pattes au sol, les oreilles basses. Les yeux glaciaux de la jeune apprentie étaient fixés vers l'horizon ; en ce moment, elle n'était pas auprès de ses compères LibresLunes, mais elle savait qu'ils étaient tout aussi prêts au combat qu'elle. En fait, tout le monde savait que la troupe de fauteurs de trouble allaient revenir ici ; et tout le monde savait également que les LibreLunes existaient, à présent. Mais peu importe, ce n'était plus qu'une question de secrets. C'était également une question de protéger ceux qui l'avaient aidée lors de son arrivée sur Four Seasons, une question de laisser les loups de toute la contrée vivre en paix sans qu'un groupe d'énergumènes fous de la cervelle ne vienne les attaquer ou en vouloir à leur vie.

Mais, au fil de ces derniers jours, Laïka avait beaucoup apprit ; beaucoup comprit quand au monde qui l'entourait. Tout n'était pas aussi blanc qu'elle le pensait. On lui disait à tout bout de champ que la paix qui régnait sur Four Seasons était fragile, qu'eux, la Guilde d'Outa-Ranos, avaient comme devoir d'agir dans l'ombre et de tout faire pour la préserver. Mais l'adolescente, au fond d'elle, pensait que ces paroles n'étaient que des mots. Au fond d'elle, si elle agissait toujours de façon aussi désintéressée et  Elle venait seulement de comprendre leur signification, bien qu'elle ne soit pas d'accord avec eux. Si on y pensait bien, la paix de Four Seasons ne dépendait pas d'eux. Si cela ne dépendait que de la volonté des LibreLunes à arrêter leurs adversaires, toute cette affaire n'aurait jamais eu lieu. Non, tout dépendait des habitants de Four Seasons ; la preuve était là. Tous ces loups aux motivations obscures, qui attaquaient les autres en l'honneur de leur maître, Nachtgewalt - qui lui aussi devait avoir ses propres motivations.

À vrai dire, en ce moment, la louve se questionnait mentalement sur ses propres motivations et la façon dont les LibreLunes agissaient. Mais, peu importe, elle n'avait pas le temps de penser. Déjà, son esprit était envahi par le stress, rongé par l'appréhension. Avec Damoclès, elles étaient capables de beaucoup ; comme l'avait déjà prouvé leur temps ensemble. Elles avaient récolté plus d'informations et rencontré plus de NuitsTernes individuellement que n'importe qui d'autre. Au point que le corbeau essaie de les arrêter par soi-même, sans relayer la tâche à un de ses subordonnés. Décidée, la louve secoua sa tête, essayant de forcer ses pensées trop fortes, trop bruyantes à la laisser tranquille. Même si la louve avait beaucoup de ses sentiments à clarifier, elle savait déjà que les NuitsTernes étaient en tort de vouloir détruire les LibreLunes, de vouloir les égorger jusqu'au dernier. Elle ne savait pas pourquoi ils avaient pu le mériter. Elle était là depuis un moment, par ici - elle avait vu leur déclin. Ils étaient de moins en moins, pour ne rester plus qu'une dizaine. Leur caste qui, selon ce qu'elle avait entendu, était autrefois grande, forte et influente. Aujourd'hui, elle n'était plus que l'ombre d'elle-même ; ses membres disparaissaient un après l'autre, ils ne formaient plus beaucoup de loups. Même s'ils avaient fait une réunion il y a bien longtemps pour essayer de se redresser, ils n'avaient pas eu un succès fulgurant. À vrai dire, leur situation n'était pas plus stable qu'avant. Laïka ne se voilait pas les yeux. Elle serait limite étonnée de pouvoir passer ses épreuves et réellement devenir une LibreLune, mais ça ne changeait rien. On s'attaquait à sa famille, même si celle-ci était en train de pourrir et de mourir. Elle n'avait pas besoin d'une raison de plus pour se préparer au combat, si ce n'était sa certitude et ses émotions.

Mais là, elle était debout, un air à la fois nostalgique et déterminé au visage, son sourire moqueur totalement effacé pour laisser place à une expression qu'elle n'avait pas souvent. Ses sourcils légèrement vers le bas, ses pupilles regardant au loin, et son aura habituellement provocatrice et rebelle laissait place à un sentiment de calme avant la tempête. Silencieuse, la louve tourna de la tête, regardant son acolyte avec inquiétude. Elle savait qu'elles auraient toutes deux des chances d'y passer, et Laïka ne voulait pas. Elle avait vu leur complicité grandir, et c'était maintenant leur dernier combat ensemble. Que les louves en ressortent victorieuses, ayant combattu leur ennemi commun, ou ayant lutté jusqu'au dernier souffle ; même si elles pouvaient le penser, les deux le savaient. Même si elles pouvaient avoir peur, vouloir partir, éviter la mort douloureuse et insensée... Elles ne partiraient pas. Peu importe ce qui se passait. Et, honnêtement, c'était ce qui lui faisait le plus peur. Laïka n'était pas sûre de ses sentiments, mais elle savait que son ego était trop grand pour accepter la défaite et partir comme une lâche. Sa propre personne, sa propre détermination à gagner la hantait plus que les griffes de ces traîtres, qui se cachaient sous un masque pour apporter destruction et malheur.

Laïka savait que ce moment allait venir, à un moment ou à un autre. C'était sûr que cette situation aurait une apogée, une fin, et elle savait qu'elle allait y prendre part. Jouer un rôle là-dedans, n'était-ce pas ce qu'elle faisait depuis le début ? Mais, au fil de leurs découvertes et de la pensée de la jeune apprentie, plus elle doutait. Elle doutait de son appartenance chez les LibresLunes ; mais ça, ce n'était pas quelque chose de nouveau. Elle ne savait pas non plus si cette organisation devait encore exister pendant longtemps ou si elle aidait seulement un poids à rester plus longtemps accroché à ce monde.

« Damoclès. », commença-t-elle, brisant le silence lourd et ambiant qui régnait.« Contente d'avoir travaillé avec toi. », dit-elle. Le vrai message qu'elle essayait de lui faire passer, elle le faisait avec ses yeux ; on va peut-être y passer, mais on va se battre ensemble. Jusqu'au bout. Même si nos convictions sont ébranlées, même si on a peur, c'est trop tard. Parce que même si la place de la Guilde dans ce monde était discutable et éphémère, ce n'était pas qu'une question de défendre l'organisation. Si Laïka était encore ici pour se battre, ce n'était pas pour ce nom, mais pour ce qu'ils cherchaient - pour rétablir la paix et empêcher ces loups de commettre plus de crimes atroces, et évitables. C'était pour sa famille, pour sa nouvelle maison, pour tous les loups et pour elle-même.

Son regard s'éloigna finalement de celui de sa chère associée pour se retourner vers l'horizon, toujours assise par-terre, attendant l'arrivée de ses adversaires plutôt qu'allant jusqu'à eux. La neige, tout aussi froide que lors de leur première rencontre ici, lui aurait certainement arraché une plainte en temps normal, tout comme le vent qui fouettait sa fourrure et qui faisait voleter sa chevelure rose fraise.

Les jeux allaient être faits, et il ne restait plus qu'à attendre ceux qui lanceraient les dés en premier.
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NuitsTernes
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Lun 26 Mar 2018 - 6:36

Dreistekrone
Résumé.

La bataille finale
Le NuitTerne se tenait face au corbeau, terrifiante créature de la nuit, ses grands yeux blancs luisant tels deux lunes macabres dans l'obscurité de la nuit. La dernière nuit, le dernier combat des NuitsTernes. Dreistekrone regarda autour de lui, ils se tenaient tous la face a la créature. Tous déterminés. Au milieu d'eux se tenait le loup au masque bleu azure, moins assuré que les autres. Le jeu allait prendre fin. Le jeune agent du chaos se tenait en retrait, observant attentivement la scène. Puis la funeste sentence tomba :

- ...je compte sur vous pour détruire, massacrer, broyer tout ce qui vous tombera sous la patte.

Dreistekrone resta immobile, frappé par la soudaine réalité de ce qui pour lui n'était qu'un simple jeu innocent. La réalité venait de le frapper de plein fouet, il était trop tard pour reculer. Mais il ne pouvait pas se battre, il ne voulais pas. Il n'avait jamais voulu ça. La peur commençait à l'envahir, laissant le NuitTerne tremblant face à Nachtgewalt, le manipulateur. Il prenait à présent pleinement conscience du but de ses missions dont l'avait chargé le corbeau. Voler une ou deux fleurs au printemps, des fruits en été et simplement faire du tourisme au printemps, rien de bien méchant en soit ... Mais la finalité de ses actions était là devant lui. La guerre, la destruction, la mort. Et lui, il avait participé à tout ça. La colère et la culpabilité s'emparèrent de tout son être. Nachtgewalt lui avait menti, il s'était laissé manipuler... Si facilement...

Le lupin au masque d'azur se redressa face au corbeaux, et lança de sa faible voix emplie de rage :

- T'es qu'un menteur !

Tremblant, il recula de quelques pas... Il ne pouvait pas se battre, pas rentrer chez lui non plus. Il s'élança à la poursuite des NuitsTernes dans l'espoir de prévenir les LibresLunes.
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Lun 26 Mar 2018 - 14:17

Merci à Yoda, Mufasa et Theoden

Chaque fin est un début.


La neige. Cette sensation si souvent éprouvée sous ses pattes, si souvent ressentie. Il avait marché sa vie entière dans la neige, il était né dans la neige. Pourtant, ce soir, il avait la sensation de tout redécouvrir pour la première fois. Etait-ce parce que la fin était proche ? Etait-ce parce qu'Oropher et lui s'étaient mis d'accord ? Shaman savait. Tout serait différent désormais, bien loin des temps heureux. Le grand gris avait refusé tant d'années de prendre un élève pour une bonne raison. Mentir n'était pas dans ses habitudes et remplir d'espoirs creux la tête d'un jeune n'était pas sa volonté. Il avait laissé faire, Gardien d'une paix qui concernait surtout les siens.
S'il passait la nuit, il changerait ça. Nihima avait raison. A laisser les dynasties régner, le peuple se lasse et les gens n'évoluent plus. Même Maering était vieux, alors que dire de lui même et Oropher.

Oropher a écrit:
Des fossiles nous sommes.

Oroper. Son coeur se réchauffa en entendant la voix de son ami et il eut même un rire qui lui secoua la poitrine. C'était vrai, après tout Shaman était plutôt un amas de zombitude avec toutes ses expériences shamaniques et concernant Oropher... Le grand gris soupira et souffla la bouffée de sa pipe. Son coeur se pinça. Peut être ne reviendrait il jamais se coucher aux côté du fin loup violet. Il savait qu'il avait laissé les siens dans la panade, mais il ne l'avait pas fait pour rien. Cette épreuve, ils en avaient hérité par leur faute, lourde responsabilité. Pourtant, s'ils voulaient un avenir, ils devraient l'affronter, comme un louveteau affronte l'extérieur. Il les guiderait vers un autre chemin, une autre porte. Les Libres Lunes tel que Sternenklarnacht et lui même les avaient connues étaient éteints. Pourtant... Pourtant cette guilde avait un avenir.

Son absence n'avait pas été celle d'un vieillard qui se cache. Non, il avait fait autre chose, il avait préparé l'avenir. Il avait mis Oropher à l'abri, loin, bien loin des territoires des loups, là où la Nature avait tous les droits et les bienfaits. Un endroit d'une beauté sans nom. Un endroit qui allaient permettre aux deux anciens du Conseil d'accomplir leur mission. Cette mission qu'Oropher et lui s'étaient donnés il y a déjà si longtemps, il avait trouvé le moyen de le mettre en oeuvre. Il lui avait suffit d'écouter la nature et la solution avait parut plus évidente que ce qu'il n'avait cru. Ce lieu était si pur, et pour la première fois de sa vie, Shaman avait compris la Paix. Il soupira et espéra qu'il n'était juste pas devenu sénile.

Oropher a écrit:
Quand bien même nous sommes séniles, il suffit de se dire qu'on s'est bien marré.

Le grand loup ne put s'empêcher de rire de façon bruyante. Son rire rocailleux résonna dans la montagne, réveillant les loups qui dormaient peut être encore. Oui... A quoi bon cultiver la peur, quand certains en font leur commerce. Il envoya toute son affection envers l'estropié qui ne serait plus parmis eux. Il eut une vision de champ de fleur, là où il l'avait laissé. Oui, tout irait pour le mieux. L'espoir n'était pas quelque chose de fragile contrairement à ce que Sternenklarnacht pensait. C'étaient la colère et l'avidité, la souffrance d'une perte qui rendaient les corps forts et les esprits faibles. Shaman l'avait vécu lui aussi, presque au même moment que son 'ami'. Il ne le comprenait que trop bien et c'est pourquoi il ne pouvait endiguer la colère de son ancien 'camarade'. Oropher préparait l'avenir, Shaman en serait le bras armé. Il soupira et rangea sa pipe dans ses dreads, changeant d'attitude.

Son ami au ventre blanc lui donna la localisation des autres Libres Lunes et il soupira en comprenant où était Lathairos. Il l'avait un peu su... Il soupira et remettant un masque autrefois oublié, Shaman redevint le Guerrier d'autrefois. Il se lança dans la pente et dans un galop silencieux et invisible sur ce territoire qui l'avait vu naître, il se dirigea selon les indications de Kyo. Oropher ferait le reste.

Ce dit Oropher qui filtrait grandement les informations que Lathairos pouvait recevoir de lui. Cependant, les autres Libres Lunes avaient désormais accès à sa position. Ils n'étaient pas nombreux, mais au moins ils avaient une idée d'où venait l'aveugle ailé. Il était démasqué désormais, et sa révocation de la guilde était en suspens.
Puis le violet, se servant du relais qu'était son ami, localisa la petite louve dorée. Elle doutait. Alors le vieux loup sourit et mobilisa ses forces pour envoyer un message uniquement à cette petite.



Oropher a écrit:
Ne doute pas Laïka. Ta peur, ta colère, ton amour... Tous ces sentiments te mèneront à un lendemain qui chante. Tu vivras pour voir ces jours renaître. Plus que bien d'autres tu es ce que nous aurions toujours du être. Ne doute pas et bats toi pour ce que tu crois juste. A tes intuitions te fier, il faut.



Le loup violet et blanc envoya une dernière info à Laïka et se mit en quête des autres, surveillant son Ami qui était proche du terrain de bataille.


Le grand mâle courrait, sans se fatiguer, d'un bon rythme. Il savait que Sternenklarnacht s'était mis en marche et il fallait qu'il arrive au plus vite près du lieu. Au loin, des lueurs dans la pénombre, des âmes. Des Printaniers pour beaucoup, mais plus loin, d'autres clans. Des Royaux, de simples loups qui venaient demander des comptes. Bien sûr ça pouvait paraître si simple de tuer une poignée de loups. Mais le grand gris savait aussi qu'il suffisait qu'un des sbires réclame un petit souhait anodin comme une plaque de gel pour que tout tourne au cauchemar. Au loin, les Nuits Ternes arrivaient.

"Savent-ils que ton pouvoir est limité Sternenklarnacht... pour ce que tu leur as promis ?"

Il savait quelle direction prendre et il n'hésita pas longtemps. Il bondit dans la poudreuse, libre à eux d'entamer la bataille.


©️ Maeya Fleur de Neige
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Daeron
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Lun 26 Mar 2018 - 21:27


J'viens foutre le caca héhé

Tout le monde

Un vent glacial vint secouer l’échine de la Bête automnale qui, pour une fois, avait cessé de jubiler intérieurement quant à la froideur des lieux. Après tout, le Printemps n’avait jamais été sa saison préférée, ainsi son retard dans le cycle saisonnier était plus que bienvenue. Il se gelait littéralement les pattes, mais peu lui importait ; c’était toujours mieux que de respirer un air qui empestait les arômes floraux en tout genre. Naviguant entre les quelques résineux, Daeron menait derrière lui sa troupe, silencieuse et concentrée. Leurs pas s’enfonçaient de manière rythmée dans la poudreuse, venant rejoindre les pulsations de son cœur. Ah, quelle ironie tout de même ! Jamais ils n’avaient semblés en si parfaite symbiose, alors qu’ils s’apprêtaient pourtant à découvrir celui ou celle qui les avait trahi. Quelle belle union ils formaient, soudés, discrets, solidaires ! Dans d’autres circonstances, Daeron aurait été le meneur le plus fier, cependant, le goût amer de la trahison s’était révélé être plus puissant que celui de la fierté.

Son territoire saccagé, du gibier éventré, puis la nouvelle des Libres Lune, qui s’était répandue comme une traînée de poudre en plein ouragan. Les interrogations qu’il avait dû gérer, les  regards soupçonneux de ses camarades…  En plus d’en vouloir au traître qui avait osé abîmer ses terres, il le rendait aussi responsable du stress et de la pression qu’il avait dû gérer. Bien plus que de simples sabotages, les actions des Nuit-Ternes avaient mis en danger la cohésion de son Clan, son rôle en tant qu’Alpha, la confiance de ses membres qu’il avait durement acquise… Le traître avait profité de sa solitude face à sa hiérarchie vide et cela le rendait malade. C’était si bas, si calculé...Qu’est ce que ce Nachtgewalt avait-il pu bien lui promettre ? Qu’avait-il raté, pourquoi ne s’était-il donc pas montré plus vigilant ?

Des regrets, chaque jours qui passaient devenaient un peu plus lourd à porter. Il aurait pu partager ce poids, mais oh, mince, comme c’est ballot, il n’avait aucun Bêta ! Endosser ses propres pensées seuls, c’était une décision qu’il avait prise et qu’il avait jusqu’à ce jour, parfaitement assumé. Daeron s’était bien gardé de divulguer ses ressentis et ses soupçons au Clan, même à Shura. Il s’était tu, se confectionnant un masque neutre, jouant le rôle de celui qui, à aucun moment, n’avait cherché à accuser quelqu’un. Aux yeux de son Clan il était peut être passé pour un naïf, peu lui importait. Il savait ce qu’il valait. Montrer publiquement du doigt celui qu’il soupçonnait, c’était lui tendre une sacré perche qu’il ne ce serait pas risqué de lancer. L’humiliation qu’impliquait la trahison -plus qu’évidente- d’un de ses camarades était assez lourde à assumer sans qu’en plus il ne soit dans l’obligation de faire une scène  en découvrant l’identité de ce dernier. Ce serait le pompon. Le mâle à la crinière anthracite n’avait donc pipé mot, remarquant mine de rien ceux qui manquaient le plus souvent à l’appel. Longtemps les anciens lui avaient reproché de ne pas assez s'intéresser aux membres de son Clan. A cette pensée l’automnal ne put s’empêcher d’esquisser un faible sourire. S’ils savaient….

Alors que son groupe avançait, plongé dans un mutisme que personne n’osait briser, une voix forte et féminine se fit entendre, suivi d’une forte odeur d’ozone. Les oreilles de Daeron se dressèrent légèrement, faisant tinter les deux boucles qui pendaient à ces dernières. Il entendit certains membres de sa troupe échanger quelques murmures inquiets. Toutefois il ne s’arrêta pas pour autant, désireux de faire comprendre à sa tribu que ce n’était pas le moment de se remettre en question. De toute façon, avec cette pression atmosphérique de plus en plus chargée et l’insupportable odeur florale qui l’accompagnait, il n’y avait pas de doutes possibles quant à l’identité de la louve en question .

A travers la brume, Daeron commençait enfin à distinguer ce qui ressemblait fort à des loups. Brusquement il s’arrêta, et pour la première fois depuis tout le trajet il se retourna pour faire face à ses camarades. Lui qui n’avait cessé de porter son regard vers l’horizon depuis le départ, il affrontait désormais ces visages familiers qui avaient accepté de le suivre vers un combat dont l’issu était encore inconnue. Le visage fermé, jamais il n’avait été aussi sérieux. Il toisait chacun de ses membres, enregistrant leurs expressions, jaugeant leur détermination. Il savait ce pourquoi la plupart étaient là,, aussi il décida de ne pas passer par quatre chemins en leur annonçant sa décision :

Ne vous précipitez pas, ne cherchez pas à débusquer le traitre de l’Automne. Que ce soit par vous ou par quelqu’un d’autre, son identité finira forcément par être révélée. Alors ne gaspillez pas votre temps et vos efforts pour le trouver. ” Il ajouta plus fermement, en voyant les regards surpris et outrés de certains :” C’est un ordre.

Il balade ses iris félines sur les quelques visages renfrognés de certains qui paraissaient lui lancer des éclairs. Daeron se crispa. Il comprenait parfaitement ce qu’ils ressentaient mais ne comprenaient-ils pas qu’il fallait faire passer leurs intérêts après ? Ce n’était pas l’envie qui lui manquait d’aller déchirer le masque de celui ou celle qui lui avait fait vivre un règne de cauchemar. Cependant faire passer leur petit égo d’automnaux au détriment d’une guerre qui menaçait l’équilibre de Four Seasons, ce n’était pas acceptable.

“ - Débusquer le traître n’est pas notre priorité, les Nuit-Ternes cherchent à s’en prendre aux Libre Lunes. Nous devons les protéger. ” lâcha t-il avec encore plus de véhémence. Il n’avait guère pu s’empêcher de penser à Asha, qui au final, n’avait cessé d’occuper ses pensées depuis l’apparition des Nuit-Ternes. Il ignorait totalement dans quel état se trouvait la Belle. De nombreuses fois il avait voulu repartir à sa rencontre, mais son statut d’Alpha le rappelait sans-cesse au galop. Sa Tribu avait du passer avant beaucoup de choses et Dieu savait à quel point il regrettait de ne pas avoir pu mettre Asha dans ses priorités. En tant que Daeron, elle était sa priorité. En tant qu’Alpha, elle ne pouvait plus l’être.

Ses griffes s’enfoncèrent un peu plus dans la mousse enneigée.

Vous avez votre opinion concernant leur utilité, peut-être qu’à vos yeux ils ne méritent pas de protection...Mais je vais être honnête, votre avis leur concernant n'intéresse personne ce soir. Les laisser se faire massacrer reviendrait à accepter la victoire des Nuit-Ternes, chose que nous ne pouvons pas laisser passer. Je pense que nous sommes tous d’accord sur ce point.” Il ferma les yeux quelques instants, avant de reprendre d’un ton plus doux :

Si vous vous sentez en danger, n’hésitez pas à tuer. Nous sommes dotés de morale et de valeurs qui doivent leurs être étrangères, alors s’il vous plaît, tâchez de revenir vivants. ” Il marqua une pause, en ajoutant, les yeux brillants : “En fait, c’est aussi un ordre. Maintenant, allons-y !

Sous son signal, ils se mirent tous à courir vers le lieu de bataille, Daeron en chef de file. Ils déboulèrent devant les Nuit-Ternes, alors que certains Libre-Lunes étaient déjà arrivés.
Daeron huma l’air, faisant discrètement balader ses prunelles dorées sur le peu de lupins présents. Sa Belle ne faisait pas tache dans ce décors de brume cette fois-ci, et il ne savait pas s’il devait être rassuré ou inquiet. Les siens commençaient déjà à engager la bataille avec les quelques Nuit-Ternes, tandis que d’autres partaient vers les Libres Lunes. Restant légèrement en retrait, le semi-lion à la crinière d’argent se permit quelques secondes de réflexion en observant les masqués de son air farouche.

Ses iris bouillonnantes se posèrent alors sur le corbeau le plus craint de Four Seasons et accessoirement, le meneur de toute cette petite mascarade. Il n’en fallut pas plus à Daeron pour déterminer qui serait son adversaire. Rien que le chef lui-même ! S’il arrivait à le mettre hors d’état de nuire, la victoire leur était assurée. Quel intérêt les Nuit-Ternes auraient à continuer le combat s’ils n’avaient plus d’ordres à recevoir ?

Tel un lion ayant repéré sa proie, Daeron s’élança avec fougue et détermination, goûtant à une sensation qu’il n’avait pas ressenti depuis longtemps. Son instinct animal fut brusquement ramené à la surface, alors que ses pupilles rétrécies ne formaient plus qu’un minuscule trait. Ne lâchant plus les orbites lunaires du plumé, la Bête sauvage qu’il était devenu plongea sous les fines pattes avants et difformes de ce qui avait été surement, autrefois un loup. Guidé par ses souvenirs de combats, Daeron se releva brusquement en position verticale, balançant tout son poids et sa force en plein de la mâchoire de Nacht pour le faire basculer en arrière. Il tenta alors de le saisir par le poitrail, alors qu’il s’apprêtait à se relever sur ses pattes arrières, de manière à lui faire perdre l’équilibre et le faire basculer sur le dos.
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Asha
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Nacht











Asha

Le Grand
Dénouement








Asha s'aperçut qu'elle retenait sa respiration, et quand enfin elle exhala, son souffle se condensa en s'envolant vers les cieux étoilés. La dame blanche se savait en retard, mais elle avait préféré la prudence à la vitesse - et elle n'avait pu taire son soulagement quand Quetzalcóatl avait proposé de l'accompagner, après avoir perçu son appréhension sans le moindre jugement, la moindre hésitation. Asha lui jeta un regard de derrière son voile. Le colosse automnal marchait à ses côtés, ses plumes scintillant sous l'astre nocturne, bien plus rapide qu'elle par ses grandes enjambées, mais bien moins agile. Sa présence rassurait la dame blanche. Elle avait confiance en lui, cela dépassait sa forte stature et son aura réconfortante, alors le fait d'avoir un si proche allié à ses côtés en ces heures si sombres la rassurait grandement. Captant son regard, elle se surprit à lui sourire, un sourire plus doux que sa coutumière expression, puis retourna dans l'obscurité de son couvre-chef et de ses boucles blanches.

Cette même obscurité que Nachtgewalt appréciait tant.

Comment cet ancien LibreLune avait pu tomber si bas ? Il n'avait jamais été particulièrement altruiste, mais il était juste autrefois. Du moins, aussi loin qu'Asha se souvienne. Mais peut-être était-il déjà un menteur, à cette période là ? Après tout, sa fille était déjà mourante quand il avait sauvé Asha des griffes de la mort.

La belle dame blanche se reprit, parcourue par un frisson. Ce n'était pas que le froid mordant de l'hiver qui lui faisait cet effet, mais bien l'appréhension. Secouant la tête, ses boucles blanches captant quelques reflets de lune dans ce mouvement, elle déclara alors d'une voix maitrisée :

-Soyez prudent, Quetzalcoatl...Nachtgewalt ne peut certes pas tuer, mais il serait ravi de mutiler et de torturer. Et ses NuitsTernes n'hésiteront pas à terminer le travail.

Elle hésita, puis ajouta pour adoucir ces paroles sinistres :

-Ne prenez pas de risque inutile pour moi, je vous prie...

Sur ces dernières paroles, des éclats de voix lui parvinrent. Elle pressa le pas, consciente malgré tout qu'elle n'avait rien d'une guerrière, mais espérant en son for intérieur pouvoir raisonner  le noir solitaire.

Mais elle avait l'horrible impression de se mentir à elle-même.

Quand elle parvint sur les lieux du combat, son coeur se serra. Les NuitsTernes étaient nombreux, une bonne dizaine, et les LibresLunes présents étaient en moindre proportion. Elle reconnut Laïka, laquelle ne semblait guère effrayée par la situation, près d'une louve tout aussi assurée. Plus loin elle aperçut Shaman, qui s'élançait dans la mêlée avec aisance malgré sa cécité. Il y avait également des loups claniques, certains de hauts rangs comme Seira ou...

...Daeron ?

Asha hoqueta, stupéfaite, en apercevant le mâle acajou se lancer avec ardeur vers Nacht, lequel plissa les yeux d'un air contrarié. Le corbeau n'avait pas l'air très intéressé par l'alpha, son regard étant initialement rivé sur une de ses recrues qui courait à travers vers le camp des LibresLunes, mais avant qu'Asha ne puisse intervenir, Daeron se rua sur Nacht et manqua de le mordre en un mouvement brutal, toutes dents dehors. Son attaque eut l'avantage de faire reculer l'ancien mentor d'Asha, mais ne put aller plus loin car un NuitsTerne au masque jaune s'élança et frappa l'alpha de plein fouet, les deux tombant à la renverse plus loin.

Asha se crispa, l'inquiétude la frappant violemment. Elle était proche de l'alpha automnal, peut-être plus qu'elle ne le reconnaîtrait jamais, et le voir ainsi la rongeait d'un sentiment qu'elle ne s'expliquait pas. Tandis que Nachtgewalt s'éloignait, ayant eu un bref regard méprisant vers l'alpha, la dame blanche accourut vers Daeron, soucieuse de l'aider malgré sa faiblesse. Mais le NuitsTerne lui cria sans même la regarder, comme si il n'en avait pas besoin pour capter sa présence.

-Reste en dehors de ça, LibreLune !

Asha s'immobilisa, et jeta un regard vers Quetzalcoatl, puis vers Nachtgewalt. La LibreLune était faible, trop pour affronter qui ce soit.

Pas le colosse ailé.

-Quetzalcoatl ! Veillez sur Dae-...Votre alpha, je vous prie...lui cria-t-elle en accourant vers Nacht.

Son ton avait été impérieux, doté de son habituelle suavité. Elle n'avait aucun droit de donner un ordre à son ami, mais elle avait confiance en son jugement.

Elle avait confiance en lui, comme elle avait de l'inquiétude pour Daeron.

Pendant ce temps, Nachtgewalt s'était élancé de son pas disgracieux vers son NuitsTerne au masque bleu ayant fuit plus tôt. Tandis qu'Asha se rapprochait, évitant de justesse deux loups qui s'effondraient près d'elle en grognant, elle l'aperçut saisir le NuitsTerne par le col et lui souffler quelques mots à l'oreille dont elle ne perçut que quelques syllabes avec la distance :

"Imbécile...Dreistekrone...Prince hivernal inutile...Assez joué avec toi..."

Le NuitsTerne en question était bien plus petit que les autres, presque comme un adolescent voire un enfant. C'est pourquoi, sans difficulté, Nacht lui arracha son médaillon et son masque, révélant son identité à la vue de tous : celle d'un louveteau au pelage azur et blanc, avec quelques pointes de gris. Toujours avec dédain, le fou au regard lunaire l'envoya violemment valser contre un arbre, sans se préoccuper de ce que la brutalité de l'impact lui ferait. Son regard lunaire passa alors sur Asha qui ralentit, les pupilles rétrécies et les oreilles vers l'arrière. Sous l'impact de la peur et de l'incompréhension que Nacht lui faisaient ressentir, la dame blanche perdait de son habituelle aristocratie. Il y avait quelque chose de tétanisant dans cette sensation d'impuissance, elle qui ne savait se battre et qui pourtant se trouvant au cœur de combattants acharnés.

Nachtgewalt lui sourit, un sourit horrifiant, écœurant de sarcasme. Un sourire qui signifiait "Qu'attends-tu, faible chose ?". Un sourire de pitié.

-Nachtgewalt ! s'exclama Asha, s'approchant malgré tout de lui de son habituel pas élégant. Je...

-Tu ne devrais pas être là, ma douce Lehrling...susurra-t-il sans l'écouter, avec une douceur écœurante. Tu ne sais pas te battre. Tu vas te faire tuer.

-Cela te préoccupe, désormais ? répliqua-t-elle froidement, plissant ses yeux vairons derrière son mince voile noir.

Elle remarqua que Nachtgewalt ne la regardait plus. Il surveillait la bataille, et un des NuitsTernes en particuliers : le masque rouge, qu'Asha savait être Gauner, soupçonné d'être Viehrs.  Reportant son attention sur son ancienne apprentie, le démon noir inclina la tête sur le côté. Il semblait avoir remarqué quelque chose d'intéressant.

-Peut-être...Ou peut-être n'est-ce qu'un nouveau jeu...ronronna-t-il. Mais je ne puis point gaspiller un voeu pour toi. Car vois-tu...

Son sourire devint dément.

-...Je suis très occupé.

Il poussa un hurlement lupin, un hurlement grinçant et strident à la fois qui vrilla les oreilles d'Asha. Tout autour de lui, des gerbes de feu se dégagèrent, semblables à des mains crochues agissant à une vitesse folle, frappant ceux qui essayaient de l'atteindre, mais visant quatre loups en particuliers :

Seira.

Laïka.

Damoclès.

Et Shaman.

Les flammes coururent également vers Asha, mais ne tentèrent pas de l'empoigner, se contentant de la repousser avec quelques étincelles. La dame blanche cligna quelques fois des yeux, éblouie. Quand elle retrouva sa vue, Nacht s'éloignait, titubant très légèrement devant la puissance de l'attaque. Asha comprit alors que Sternenklarnacht était bel et bien mort.

Et qu'elle ne faisait face qu'à sa carcasse agitée par la puissance de la haine et de la vengeance.

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Le Grand Dénouement
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Damoclès sentait l'excitation vibrer dans ses muscles, comme si son corps entier était traversé d'ondes d'énergie. Même la météo glaciale ne parvenait pas à entamer son moral, tandis qu'elle se tenait fièrement aux côtés de son acolyte. Contrairement à l'expression qu'on pouvait lui voir d'habitude, un fin sourire ornait ses babines, les soulevant dans un rictus presque carnassier...

Jamais la solitaire ne s'était sentie aussi impliquée dans un affrontement, et en réalité, elle ne comprenait même pas vraiment pourquoi elle était là. Et dire qu'en venant sur les terres de Four Seasons, elle avait choisi de rester dans la neutralité, tranquillement dans son coin... Les événements en avaient voulu autrement, et elle ne s'en plaignait pas, finalement. La traque qu'elle avait mené avec Laïka l'avait fort divertie, et elle se sentait prête à passer à l'étape suivante.

La grande louve regarda la silhouette crème à côté d'elle, tout aussi posée. Malgré son assurance, on pouvait sentir qu'elle était en proie à de grands questionnements, ce que la rouge pouvait tout à fait comprendre. Parfois, elle était heureuse de ne pas s'infliger ce genre de choses, elle préférait largement agir. Mais elle sentait un pincement au cœur chaque fois qu'elle pensait à cette bataille à venir, à ces risques qu'elles allaient courir toutes les deux... Elle ne permettrait à personne de faire du mal à sa partenaire, encore moins un des empaffés au service d'un corbeau de malheur. Il était grand temps pour celui-ci de tirer sa révérence.

Son sourire se fit plus doux aux paroles de la crème, et elle partit d'un petit rire bref. Elle avait foi en leurs capacités mais surtout en leur bonne étoile, qui les avait tout de même réunies, puis les avait menées sur cette voie, périlleuse, certes, mais où elles avaient partagé de très bons moments.
« Contente également, Laïka. On se retrouve pour le débrief' après la baston. »

L'audacieuse se laissa même aller jusqu'à adresser un clin d’œil à sa comparse, mais les éclats de voix et les bruits de lutte qui montèrent d'entre les arbres la firent se retourner vers leur objectif. Elle ne souriait plus, à présent, elle fixait les silhouettes droit devant elle, déterminée. Rien ne la dévierait de son objectif. Elle attaquerait le mal à la source, forte des entraînements qu'elle s'était imposée ces derniers temps, dans cette seule et unique perspective. Il était temps de mettre en pratique tous ses acquis...
« Ils ont commencé... D'autres loups sont arrivés. Bien, il est temps d'- »

Damoclès n'eut pas le temps de finir sa phrase, ni même de trop comprendre ce qui se passait. Son corps avait réagi bien plus vite que son cerveau, la faisant bondir de côté, le poil hérissé. D'abord ce cri glaçant, immédiatement suivi de formes lumineuses fonçant droit sur elles... La neutre n'avait pas eu besoin d'un examen complet, elle avait ressenti la morsure du feu lorsque celui-ci lui avait frôlé - et un peu entamé - la patte avant. Nul doute sur l'identité de l'agresseur, cette voix ne trompait pas... Mâchoires serrées, la rouge vira vers son acolyte, à terre, et se précipita à sa rescousse.
« Laïka !! » Étouffant les flammes restantes sous ses pas et la neige qu'elle projetait en tout sens, elle se concentra ensuite sur son amie. En un instant, elle constata les dégâts, sérieux, mais ne menaçant pas sa vie. Elle n'en ressentait pas moins une violente colère contre le corbeau ; il allait bouffer ses plumes. Aussi rapidement que possible sans faire plus de mal à la louve crème, la neutre rassembla de la neige sur ses blessures, avant de se redresser. « Refroidis tes brûlures et ça ira mieux... Je pars devant. Il va payer pour ça Laïka, je te le jure. Pour tout. »

La voix était basse et furieuse, les yeux rougeoyants et emplis de fureur. Sans plus attendre, la haute silhouette s'élança, rattrapant les traces des assaillants et se faufilant sur le lieu de bataille. Elle tâcha de tout évaluer d'un seul regard : des printaniers, des automnaux, et là, près de sa cible, une louve au pelage blanc - sans compter plus loin la forme indistincte d'un loup à terre.

Campée sur ses pattes, la sauvage planta son regard de lave sur le corbeau, qui semblait vouloir s'esquiver un peu plus loin. Babines retroussées, elle ne tergiversa pas plus longtemps, fonçant droit sur lui.

« Comme on se retrouve, corbeau... »

Elle mettait toute sa force dans sa course, dans ses longues pattes qui la propulsaient vers le noir, faisant voler des mottes de neige de parts et d'autres. Plus rien n'existait dans son champ de vision, rien que cette ombre mouvante et ses grands yeux laiteux qui approchaient à toute vitesse. Parvenue à sa portée, peu soucieuse du danger qu'une attaque frontale pourrait lui faire courir, Damoclès s'élança, toutes griffes dehors, prête à saisir cette masse de poils et de plumes au passage et à la renverser. Une fois qu'elle l'aurait attrapée, elle se ferait un plaisir de le déchiqueter...
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Outa-Ranos
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Faïryna
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Lun 26 Mar 2018 - 23:54

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Faïryna avançait d'un pas calme mais d'une allure souple et rapide, se maintenant à la hauteur de ses compagnons de Clan. Malgré sa face impassible, on pouvait discerner quelques crispations ainsi qu'un léger froncement de ses sourcils. Elle était tendue même si son long et doux pelage camouflait ce trait mental ressortissant sur son physique, ma foi assez bien. Elle était concentrée sur tout ce qui se trouvait alentours, les oreilles allant de-ci de-là discrètement, captant les sons, la truffe reniflant parfois les effluves brumeuses du lieu qui étaient diluées avec celles des nombreux loups présents. Et pourtant, malgré cette petite dose de stress à l'origine de toute l'adrénaline qui coulait à flots dans son corps, elle domptait superbement son sang-froid, tout comme ses camarades, sa famille. Ses yeux parfois glissaient vers les uns, et puis vers les autres, mais ils se fixaient surtout sur le chemin qui s'offrait devant elle, prenant garde au terrain quelque peu vicieux par ses racines et autres désagréments. Il faut dire qu'elle ne s'entend pas très bien avec ces dernières qui l'avaient déjà fait plus d'une fois trébucher lors de l'exploration des nouvelles terres. Notamment quand elle a rencontré de nouveau Lathraios, sur ces territoires inconnus.
Elle sentit des vagues de papillons se distiller dans tout ses atomes à son évocation. Elle se reprit, les écartant. Ce n'est pas le moment de jouer la louve amoureuse. Y'a d'autres choses autrement plus importantes à faire.
La louve multicolore soupira intérieurement, la gorge un peu serrée, sentant le stress remonter de nouveau, mais pas avec d'aussi bons effets que l'adrénaline causée par l'approche du combat. Ses instincts de tueuse démangeaient déjà ses crocs et ses griffes s'imaginaient déjà découper dans les pelages les formes mortelles qui feront de liquides vermeils qu'ils se propagent. Elle eut un frisson. Elle se promit d'éviter de tuer autant qu'elle le pourrait. Elle ne se le permettra que si un des siens est dans une posture très risquée, ou qu'elle-même l'est dangereusement. Elle se contentera d'assommer, d'étourdir, d'user de la ruse, afin de mieux déstabiliser les adversaires face à qui ils auront à faire. Mais là n'est pas la raison de ce nouveau stress, de cette sorte d'angoisse acerbe. Elle avait entendu les rumeurs sur les véritables identités des Nuit-ternes. Mais... Lathraios ? Nuit-terne ?! Elle ne compte pas accorder de crédit à ces histoires sans fondements ou preuves valables. Mais il lui semblait tellement impossible que ce loup pacifiste et avide de paix choisisse la voie de la destruction. Non, elle le refusait. Catégoriquement.
L'image du mâle ailé se superposa à la vision du chemin tortueux recouvert d'une neige aussi glaçante que l'air, en écho à ses pensées. Non. Définitivement non. Impossible. Hors de question.
Une boule mauvaise se forma dans son estomac, lui coupant de peu le souffle.
Calme. Respire. Tout va bien. Rien de ces rumeurs n'est vrai. Pourquoi t'en faire ?

De toute façon, on verra qui avait raison. Car c'est l'heure, le moment fatidique, la seconde précédant ce qui précipite tout. L'automnale expira longuement, reprenant son attitude tranquille mais prudente.
Et Daeron parla, comme un chef avant de partir avec ses soldats sur le terrain de la guerre. Image qui est malheureusement assez proche de la réalité.
Une lueur de détermination brilla dans ses yeux émeraudes. Elle servira son Clan du mieux qu'elle le pourra, quitte à en crever. Et de toute façon, après le crime qu'elle a commis autrefois, elle ne mériterait même plus de vivre encore. Alors autant profiter de ses éventuels derniers instants, en tant que vaillante et fière louve de Clan, fidèle, loyale et guerrière. Sans être une bourrin non plus. Son rôle agit malgré tout avec délicatesse.
C'est ce qu'elle pensait. Mais sur un champ de bataille, les vérités changent bien souvent, et avec elles la façon de voir la vie.
Les siens se séparèrent en deux groupes, un vers la quête visant à protéger les Libre-Lunes, l'autre à attaquer leurs adversaires, les Nuit-Ternes, tandis que dévalaient des loups d'autres Clans dans cette mêlée. Faïryna fait partie du deuxième groupe.
Elle avisa une des silhouettes masquées dans sa course silencieuse, vive, pleine d'une aura froide, une aura comme auréolée de mort. Elle avait pris au hasard un des Nuit-Ternes comme cible. Et elle ne le lâcherait pas de si-tôt. Elle allait devoir l'immobiliser pour l'empêcher de faire des dégâts.

Elle sauta sur son dos et d'un mouvement efficace le retourna et le plaqua durement au sol, le regard illuminé d'un éclat farouche et l'allure fougueuse. Elle appuyait de tout son poids sur le corps de l'autre, une patte sur sa gorge. Pris dans l'élan, ses crocs s'approchèrent instinctivement, comme attirés par la jugulaire du lupin, prêts à mordre fatalement son cou. Elle parvint à se retenir. Ne pas tuer. Immobiliser.
La neige volait autour, ainsi que des touffes de poils arrachés. C'était comme une danse de crocs, de griffes et de pelages dans la forêt hivernale. L'air pourtant froid semblait réchauffé par l'excitation des batailleurs.
Ses babines aux dents dévoilés s'approchèrent d'une des oreilles du sbire de Nachtgewalt ce corbeau de malheur.

- Bouge mon petit Heldspieler et je tranche net le fil de ta vie.  , chuchota-t-elle d'une voix menaçante et froide. Son souffle se transformait en une buée transportant son odeur à la fois fleurie et automnale, souffle rendu tiède par le bouillonnement de ses muscles exacerbés par l'activité de l'endroit.

Elle avait reconnu le Heldspieler à son masque violet, en ayant entendu parler comme de ses autres collègues galeux. La lumière agressive de ses prunelles vertes se plantait dans les mirettes du loup. Oh qu'elle haïssait ces canidés de venir mettre en l'air la paix qui s'était enfin à peu près installée avec autant de peine. Comment pouvaient-ils ? Comment osaient-ils ?
La jeune Tueuse était furieuse au fond de son âme. Enfin les estivaux avaient de nouveau quelques terres pour y vivre sans trop de souci, le calme s'installant presque de nouveau, et voilà des clowns dont le maquillage était un masque foireux et qui viennent jouer aux troubles-fêtes ! Et l'autre corbeau là. Oh, elle l'avait déjà croisé. Peut-être aurait-elle dû tenter de le tuer lors de cette rencontre. Ca aurait évité tout ce remue-ménage.
Elle pensait cela très fort tout en avisant des bouffées de chaleur plus loin, explosives de flammes ardentes. Ses yeux s'écarquillèrent un peu. Oh non, j'espère qu'il n'y a pas de blessés ! Elle reporta son attention sur le mâle, refusant de se laisser stupidement distraire. Elle pouvait éviter les blessés en empêchant les fouteurs de trouble de se déplacer. Or elle en tenait un. Quelle belle aubaine. Elle ne comptait pas la lâcher. Son visage prit une expression déterminée, illuminé par la volonté.
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Laïka
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Mar 27 Mar 2018 - 2:52

Alors que son regard était fixé vers l'horizon, Laïka entendit une voix dans sa tête, une voix qu'elle avait déjà entendu. Bien sûr, elle réussit à identifier Oropher, membre du Conseil, qui la rassurait. Non. Ce n'était pas le temps de douter, ni d'hésiter.

Ses convictions. Elle en avait, et c'était le temps de les suivre. L'apprentie ne tolérait pas la violence gratuite, la vengeance. D'une certaine façon, sa détermination était hypocrite, car elle était elle aussi prône à la rancune et facile à irriter. Mais, en ce moment, elle avait réussi à se convaincre qu'elle ne regretterait pas ce qu'elle s'apprêtait à faire, qu'elle y laisse la vie ou pas. C'était trop tard pour rebrousser chemin - aux côtés de Damoclès, elle se battrait jusqu'à son dernier souffle. Le sourire qu'elle lui offrait réussit à la rassurer, et ses mots furent pour elle une promesse. On va survivre toutes les deux, et on va se retrouver après.

Elles n'eurent pas le temps de continuer leur conversation que des hurlements purent se faire entendre au loin, les NuitsTernes, les clans, c'était comme si tout le monde était arrivé en même temps. Ça ne prit que quelques secondes pour que les hostilités commencent, hein ? Mais la louve crème eut à peine le temps de se tourner vers sa partenaire, ses yeux pleins de conviction, que quelque chose la propulsa vers l'arrière. Au début, surprise, l'apprentie ne ressentait rien d'autre que les battements forts de son cœur dans sa poitrine. Ses yeux étaient ronds comme des soucoupes et elle ne sentait rien pendant un moment - avant qu'une douleur aiguë ne vienne brûler sa peau, tordre ses nerfs. Surprise et choquée, Laïka fut comme tétanisée. Elle ne réussit même pas à se plaindre de la douleur ou à se rouler dans la neige pour rafraîchir sa brûlure - même si elle ne savait pas que les projectiles qui l'avaient atteintes étaient en vérité du feu, ça brûlait, ça brûlait tellement -

Et cette sensation abominable qui envahissait soudainement son corps, sans même prévenir, se calma pour laisser place à une sensation de froid rassurante. Sortant de sa stase temporaire, la jeune LibreLune leva de la tête pour voir Damoclès, qui avait déposé de la neige sur ses blessures. Elle comprit ensuite à moitié ce que la solitaire au regard de braise lui disait avant qu'elle ne détale, très certainement à la poursuite du coupable. Ne part pas mais -

Mais elle souffla. La douleur était encore présente, bien que beaucoup moins piquante et puissante qu'avant, et elle savait que sa belle fourrure avait certainement brûlé. Et peut-être qu'on pouvait même voir un peu de chair, en dessous de tout ça. Ça lui avait fait atrocement mal sur le coup, beaucoup plus que n'importe quoi d'autre auparavant. À vrai dire, elle venait à peine de se rendre compte que le combat avait commencé que quelque chose l'avait prise par surprise lors de sa conversation avec Damoclès. C'était peut-être la dernière fois qu'elle pourraient parler ensemble et ce qui aurait pu être leurs derniers mots avait été gâché par l'attaque du Corbeau. C'était lui qui avait tiré les dés en premier, mais même si elle avait perdu l'avantage, Laïka n'avait pas dit son dernier mot. Alors que son alliée avait détalé aussi tôt, la louve crème était restée sur place, se laissant récupérer de l'attaque. Elle respira, ses yeux fermés et son esprit beaucoup plus alerte qu'avant. L'adrénaline avant déjà commencé à couler dans ses veines, lui donnant une énergie et une attention qu'elle avait rarement. Ses blessures étaient encore douloureuses, mais ce flux d'énergie lui permettaient de lui porter une attention moindre. Même si c'était sérieux, elle le savait depuis le début - elle ne battrait pas en retraite. Ce n'était pas que ce n'était pas son genre, car l'adolescente ne manquait aucune chance de ne pas faire face à ses problèmes habituellement. Les actions de ses ennemis contredisaient toutes les valeurs auxquelles elle tenait. Depuis qu'elle était arrivée ici, elle n'agissait pas comme un ange.

Depuis toujours, en fait. Elle se souvenait de ses jours en laboratoire, et elle n'était pas mieux. Elle avait toujours été une personne sarcastique, provocatrice, qui refusait qu'on la prenne de haut et qui suivait ses propres lois. Mais elle avait changé, grâce aux LibresLunes. Kuma, Asha, Shaman, Oropher... Tout le monde. Elle avait compris l'importance de ce monde, de la paix qu'elle semblait incapable de garder autour d'elle-même. Elle n'était pas sage, ni intelligente, ni bonne avec les mots. Levant ses yeux, regardant l'endroit où le combat se déroulait, son expression paniquée, surprise et perdue se transforma. Ses sourcils se froncèrent en un rictus déterminé et ses iris froids, pour la première fois, étaient plus brûlants que des flammes. Elle se força à avancer, ignorant la douleur de ses muscles et la tension de son corps, qui était prêt au combat.

Laïka n'était pas une grande fan de baston. Elle en avait fait sa part, lors de son arrivée sur Four Seasons, mais le passage du temps semblait avoir un peu calmé ses ardeurs. Chose ironique à dire, vu que l'apprentie était dotée d'une flamme en elle, une détermination à protéger les siens et ses idéaux qu'elle avait rarement ressentie avant. (Puis, c'était difficile de ne pas être en feu quand on avait passé autant de temps avec une louve aussi tête brûlée que Damoclès, pour sûr.)

Un pas. Désormais en confiance, en expira une dernière fois avant de se lancer, courant vers le champ de bataille. Malgré ses blessures, malgré ses doutes de tout à l'heure, son ego, sa peur. Elle ferait tout pour qu'elle, Damoclès, les LibresLunes, reviennent de ce combat en un morceau. C'était leur combat final. C'était un jeu -

Non, ce n'était pas un jeu. C'était un show, un show dont ils étaient les vedettes. Et elle ferait tout pour avoir sa place sous l'éclairage.

Elle y était, le terrain utilisé pour leur dernière bagarre. Elle vit beaucoup, beaucoup de loups. Des automnaux, des printaniers, elle sentait plusieurs odeurs inconnues - mais pas celle de l'été. Peu intéressée, elle vit cependant Shaman au loin, tout comme Asha, qui semblait être proche du Corbeau. Et encore, Damoclès semblait se charger de lui - en fait, beaucoup semblaient vouloir tacler le problème à sa source. Mais Laïka savait que si tout le monde se concentrait sur une seule cible, personne ne se chargerait des autres et ils en profiteraient pour les prendre par surprise. Elle chercha donc un certain loup du regard - un NuitTerne particulier. Un qu'elle finit par trouver bien assez vite.

Elle avait des comptes à rendre à Abglanz.

« Comme on se retrouve. », dit-elle sèchement.

Elle s'approcha de lui, l'air moins menaçant et provocateur que lors de leur premier tête-à-tête, mais ayant dans les yeux une lueur presque intimidatrice. Son corps était partiellement roussi, mais elle avait l'air plus forte qu'avant - elle l'était, en fait. Elle s'était trouvée, elle avait trouvé sa motivation, ce qui la guidait à se battre jusqu'au bout. Son contact visuel dura lorsqu'elle s'approcha de lui, commençant à lui tourner autour comme lors de leur première discussion, comme un chasseur attendant que sa proie ne fasse une erreur. Depuis le début, tout disait qu'il ne voulait pas se battre - tout disait qu'il aurait voulu fuir au lieu de la voir. Mais, cette fois, il ne pouvait plus déguerpir. Au centre de ce champ de bataille, il n'y avait plus aucune option si ce n'était d'accepter d'avoir à blesser.

Ce masque orange qui la narguait. Elle voulait être celle qui lui enlevait. Seulement après ça, elle irait voir le Corbeau. Elle avait ce devoir envers elle-même à accomplir avant. Une victoire à avoir, c'était tout ce qui lui fallait. Si elle ne pouvait pas encore aller affronter l'origine de tous leurs maux, ce n'était pas seulement parce qu'elle était blessée ; c'était aussi parce qu'elle était frustrée. Frustrée de les avoir laissé fuir une fois, une envie presque affamante de démasquer ceux qui l'avaient narguée encore et encore. Se concentrant encore plus, elle s'élança vers son ennemi, ses sensations à moitié brouillées par l'adrénaline et les pattes en avant, prêtes à plaquer son ennemi. Ensuite, si tout allait bien, elle pourrait lui attraper un membre avec sa queue métallique, le tenir de ses quatre pattes et lui arracher son masque avec ses dents - mais elle ne savait pas ce qui pourrait réellement se passer. Peu importe, elle était dans le feu de l'action, et elle avait bien l'intention de laisser son public sans voix à la fin de sa représentation.
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Outa-Ranos
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LE GRAND DENOUEMENT
Aquila non capit muscas
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Le printemps s'était rassemblé. Une foule, un peuple uni et soudé, qui avançait comme un seul être, la même lueur dans le regard. Un peuple qui avait été trahi par deux de ses membres, qui avaient laissé une surprise glaciale et une sourde envie de vengeance. Mais de ceux qui avaient souffert de cette trahison, Seira devait être celle que la réalité blessait plus que tout. Qui pouvait imaginer que son conseiller s'éloignerait de son propre clan pour rejoindre une bande de clowns anarchistes ? Lui et Samarithin allaient répondre de leurs actes. Chaque clan devait avoir un renégat en son sein, tous étaient concernés par ce qu'il se passait, ainsi tous allaient se rassembler ensemble pour lutter contre la même menace. Le soldat marchait dans la poudreuse avec ses compagnons, son regard glacé fixé sur leur objectif et en même temps sur la chevelure blonde de leur meneuse. Seira, celle qui les avait soulevés après la disparition de Jayden. Celle qui avait pris la décision de prendre le pouvoir sans rien demander à personne, et qui n'aurait probablement jamais pu prendre meilleure décision. Elle avait toute la confiance du loup au pelage sombre, et ce dernier se promit de toujours garder un regard sur elle. Pour ne pas que sa vie soit mise en péril. Pour ne pas voir la lueur du printemps disparaître avec elle.  L'alpha majestueuse monta sur un rocher et dut mettre toute sa haine et tout le défi possible dans son cri adressé au meneur des troupes ennemies. En descendant, elle adressa ces paroles à ses compagnons.

- Pas de quartier. Si vous localisez Vierhs, je veux que vous lui arrachiez son masque et, alors, s'il est vraiment parmi eux je lui réglerai son compte personnellement.

La bataille était de ces choses qui faisait gonfler ses veines, battre son cœur et réveillait son esprit de combattant. Il retrouvait ses sensations disparues depuis ces temps de paix interminables et tout son corps ne réclamait qu'une chose. Le combat. Le soldat sentit une vague de vitalité le submerger et s'il avait été dénué de bon sens, il se serait déjà lancé dans la bataille à corps perdu. Mais il n'était pas seul, il avait des personnes à aider, d'autres à protéger. Après un tel affront, ils devaient rester plus unis que jamais. Les silhouettes ennemies étaient visibles entre les arbres, celles des autres clans aussi. Simple assemblée réunie par la force du destin poussé par cet ennemi féroce, tous avaient le même but, mettre fin à tout ceci.  Kérès n’accorda aucune attention aux autres loups qui étaient présents. Ses yeux étaient focalisés sur la créature couverte de plumes qui avait orchestré tout ce chaos. Ainsi, c’était cet imbécile de solitaire qui venait se reposer en territoire printanier qui était à la tête de cette bande de gêneurs ? Il aurait dû le laisser se dessécher au soleil lorsqu’il en avait eu l’occasion. Avec un cri guerrier, tous se jetèrent dans la bataille. Certains visaient directement l’instigateur de cette attaque envers les librelunes et de ce désordre sur tous les territoires. D’autres, les yeux brûlant de rage, préféraient s’attaquer à leurs frères de clan les ayant trahis pour des raisons obscures. Le soldat avisa Gauner aux côtés de Nachtgewalt, et ses yeux se plissèrent. Peu importe les raisons qui l’avaient poussé à trahir son clan, tous essaieront de le capturer pour le mettre face à son jugement. En attendant, le mâle au pelage sombre s’élança lui aussi vers l’odieuse créature plumée, bien décidé à ne pas le laisser continuer son œuvre.

Alors que le combat faisait rage, l’ennemi hurla et aussitôt des gerbes de feu frappèrent ceux qui tentaient de l’affronter. Seira faisait partie des personnes touchées par l’attaque. Kérès s’élança au devant. Il n’avait pas le temps de constater l’étendue des dégâts, n’avait pas vu si l’attaque l’avait réellement touchée et n’y connaissait pas grand-chose, toutefois il s’enquit de l’état de son alpha.

- Seira ! Tout va bien ?

Son attention se focalisa de nouveau sur la créature sombre et un sourire narquois naquit sur son visage. Voici donc à quoi ressemblait cette pitoyable loque de nuit. Effectivement, il y avait un faussé immense entre l’être misérable et mielleux, effrayé à l’idée d’être en contact avec les rayons du soleil qu’il avait rencontré et le monstre puissant et rempli de haine qui s’offrait aujourd’hui à ses yeux. Bandant ses muscles et se tapissant un léger instant au sol, le soldat prit son élan et se jeta lui aussi à l'assaut du solitaire.

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Outa-Ranos
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Pour la défendre Elle
Pv les méchants


Le colosse n'avait pu se résoudre à rester aveugle à ces événements qui se déroulaient en ces terres qu'il chérissait tant. Plus encore, il avait trouvé en la Dame Blanche qu'il suivait sa raison et la source de toute la dévotion qui pouvaient l'habiter. Ainsi, le grand Quetzal n'avait su rester insensible à ce silencieux appel qu'exerçait le devoir sur son être, et c'était en ces termes qu'il n'avait pas un instant hésité à offrir sa vie et son âme à celle qui désormais le guidait sur une voie qu'il n'avait jamais soupçonnée. Dans l'obscurité qui les englobait, dans le silence pesant qui présageait la plus effroyable des tempêtes, il demeurait en retrait, aux aguets, ses yeux si doux, si tendres, posés sur le délicat chapeau rouge qui, comme un phare, lui ouvrait le chemin. Du regard carmin et ébène, voilé d'un rideau aussi élégant que leur propriétaire, la Belle parvint à lui tirer le sourire empreint d'affection de celui dont le coeur est si pur qu'il ne saurait ni trahir ni faiblir. Il avait espoir, et comme résolution de garder intacte cette louve qui avait su faire de lui le gardien de ses rêves et de ses périples, car il possédait désormais quelque chose sur quoi veiller qui dépassait son entendement et gardait son coeur fébrile et chaleureux.

Il sentait battre en lui une angoisse légère, toutefois. Les héros étaient bien beaux, à désirer vengeance et bataille, mais lui n'en était peut être pas un. Il ne voulait pas de tout cela mais ne s'y pliait que parce qu'il savait que c'était là l'unique solution. Son Alpha serait peut être présent, ses camarades jetés dans les flammes du combat, et il ne voulait guère voir ces petits loups, ces guerriers d'à peine la taille d'un chiot à ses yeux, s'y risquer seuls. Alors, offrant à Asha ce sourire timide qu'elle connaissait bien, et penchant légèrement la tête de côté comme pour s'incliner devant elle, il annonça d'une voix chantante malgré la situation:

-Ma Dame, il n'y a guère de choses que je ne sois prêt à risquer pour avoir le bonheur de vous savoir saine et sauve... Je ne crains pas la mort, ni la douleur, si elles doivent être vécues pour une cause juste.

Ses oreilles se redressèrent à l'entente des voix qui s'élevaient, plus loin parmi les arbres, et il ne put que suivre ce chapeau rouge tandis qu'il se dirigeait vers le coeur même des ténèbres. Arriver sur le lieu du carnage lui hérissa le poil sur l'échine. Il s'attendait, se doutait que tout ne pouvait être simple et s'arranger en quelques minutes, quelques paroles, mais constater combien de NuitsTernes, de LibreLunes, de loups de Clans s'étaient rués vers la Guerre, cela lui faisait tout drôle. Daeron. Seira. Ainsi les cœurs mêmes des Clans s'étaient engagés. Il sentit la surprise d'Asha mais pour autant n'en dit rien. Ce n'était ni le moment, ni l'endroit pour cela, et s'ils s'en tiraient tous deux vivants, alors peut-être lui poserait-il ces questions qu'elle venait de faire naître.

Alors qu'il contemplait avec peine le début des hostilités, la voix impérieuse de celle qu'il gardait sous son aile lui parvint, et il redressa l'échine comme si elle avait eu un quelconque effet sur lui. Quittant son air de jeune loup, il sentit ses babines se retrousser sur ses crocs qui n'avaient d'égale que sa taille, et il ne se fit pas prier pour s'exécuter, comme le bras armé d'une reine, quittant un instant le rôle de bouclier pour endosser celui de l'épée qui frapperait pour Elle qui avait su trouver grâce en son coeur. Lâchant un grondement de colère qui roula dans sa poitrine large, il sentit se dresser chaque poil sur son échine et sa nuque, et ses yeux noyés d'encre n'auraient su se montrer plus intimidants qu'à cet instant.

Il s'élança, et s'il ne possédait pas la rapidité de ces loups qu'il regardait de haut, il fallait voir combien une telle masse pouvait se révéler effroyable une fois lancée. Puisque Asha le lui avait demandé, et puisque son âme appartenait à ce mâle acajou qui se faisait assaillir, il se devait de faire tout son possible pour les conserver entiers. Là où tous ne cherchaient que vengeance et mort, le grand Quetzal ne désirait que la sécurité des êtres chers. Déployant ses larges ailes, comme un paon, paraissait d'autant plus large, véritable montagne de couleurs dont les crocs luisaient à la faible lumière, il s'abattit sur le Masque Jaune qui s'en prenait à son Alpha.

Des flammes dansèrent, le prenant par surprise alors qu'il se retrouvait mêlé à cette lutte qui ne le concernait pas de prime abord. Mais dans que Daeron était sauf, rien ne lui importait plus. Cependant, quand bien même il se soit plié à la volonté de la Dame Blanche, le géant ne put cesser de veiller sur elle a la dérobée, bénissant sa grandeur tant qu'il la haïssait, pour l'unique raison qu'il se savait capable de résister un moment, et encore un autre, toujours dans cette seule optique qui justifiait sa présence en ces lieux. Il resterait là à prêter patte forte à son Alpha tant qu'elle serait capable de se passer de son aide, ou qu'il la jugerait en bonne posture. Il n'attaquait peut être pas, car il restait un être docile et d'une grande bonté, mais il suffisait de voir la puissance de ses pattes et de sa mâchoire pour comprendre que passer entre elles et sa Prunelle ne serait guère une idée intelligente. L'œil du cyclone, en somme, et le premier écart conduirait à la perte. Mais le fait était qu'il jouait son rôle à merveille, à savoir celui du protecteur, et non du tueur. Pourtant, il fut bien vite forcé, lui aussi, de faire parler ses crocs avant tout le reste. Il délaissa son attitude défensive pour se saisir directement de celui qui tourmentait le Lion Automnal.

La Guerre n'était rien à ses yeux, car il n'était là qu'au nom de son amie, par elle, pour elle, et rien d'autre n'avait d'importance en ces lieux. S'il se devait de souiller son âme en ce but, c'était alors un risque qu'il prendrait sans hésiter.

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Outa-Ranos
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    Elle s’était ruer, au milieu de ses frères et sœurs d’armes, vers la clairière désolé qui servirait de champs de bataille. Daeron l’avait devancé, mais cela l’importait peu. Au centre de la place, trônait le maitre de la nuit, sale charognard déplumé, et le masque rouge à ses côtés. C’est lui qu’elle visait, le poil hérissé parcouru d’éclair bleuté, et dont elle voulait voir le masque tomber. Seira ne voulait pas croire un seul instant que ce qu’on disait était vrai, elle ne pouvait pas croire que toute la confiance qu’elle avait placer en Vierhs était vaine et que, comme beaucoup d’autre, cet abandonne signifierai que son cœur de cristal serait un peu plus ébrécher.

    Les printaniers se dispersèrent comme une gerbe d’acide sur ses ennemis. Certains cernèrent les NuitsTernes fuyant, d’autre engagèrent le combat, beaucoup vinrent roder autour de Naghtwalt qui fut désigné comme la cible principale à ce macabre ballet, mais Seira n’avait d’yeux que pour Gäuner sur lequel elle fonçait. Cependant, il ne lui fallut qu’un instant pour croisé le regard lunaire du corbeau braquer sur elle et déjà il fut trop tard pour qu’elle esquiva cette main démoniaque, sort des enfers, qui la frappa de plein fouet.

    Ce ne fut pas tant le coup, bien que puissant et brûlant, qui lui fit le plus de mal, mais c’est que ce membre crochue la propulsa contre un rocher qui amortie sa chute à coup de multiple coté geler. Seira eut son poil brûler d’un côté et les côtes labourés de l’autre. Un mince filet de sang coula de ses lèvres tandis que son esprit embrumer se remettait du choc, elle essaya de se relever malgré ses membres tremblant.

    - Seira ! Tout va bien ?

    Secouant la tête, dont les derniers filaments azurs se perdait dans l’air, Seira croisa le regard de Kérès dont la posture ferme et la voix forte lui permet de revenir à la réalité.

    - Ça va, ce n’est qu’une égratignure.

    Un éraflement dont elle cracha un molard de sang sur le côté avant de retourner au combat malgré ses pattes tremblantes. Elle ne pouvait pas mourir, elle n’avait pas le droit, mais elle voulait être certaine de ce que tout le monde affirmait. Elle inspira profondément l’air glaciale de l’hiver qui lui brûla la trancher, lui piqua les yeux et ignora de toutes ses forces cette douleur lancinante qui lui serrait le ventre. Sa récente mise bas n’était pas son corps à se remettre de ce coup.

    Puissant dans toutes ses ressources et ses lointains enseignements de soldat qu’elle avait suivi, Seira se faufila tel un renard entre les combattants pour se rapprocher de son but, bien qu’encore trop sonner pour se remettre à charger le pouvoir électrique qui palpitait en elle, rien ne pouvait l’empêcher de sauté droit sur le masque rouge les crocs en avant.

    - Enlève … ce … masque !


[HRP: Comme Laika à répondu, je me suis permise de répondre à mon tour
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Outa-Ranos
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Mar 27 Mar 2018 - 19:02

La Confrontation Finale

Event



Elle avait accouru dès qu’elle avait pu, partant avant le lupin bleu qui régnait à ses côtés. Nachtgewalt marchait sur leurs terres, guidant ses sombres suivants jusqu’à la bataille qu’il avait préparée soigneusement. L’hiver s’était montré bien trop absent durant ces dernières semaines, mais, ça, la noireaude ne l’avait compris que trop tard. A présent ils étaient là, à leurs portes. A présent ils se présentaient face à l’hiver, sonnant les tambours de guerre, et la louve sombre ne pouvait fermer les yeux.
Alors, pour la deuxième fois de sa vie, elle se lançait dans la bataille.
Il ne s’agissait plus d’Oxymore et du printemps, elle n’était plus la petite nourrice apeurée face au champ de bataille. Non, à présent elle était Alpha, elle devait se montrer forte, pour ces loups qui la suivaient, pour Akasan qui, telle une ombre, devait sûrement se cacher parmi eux… Il ne s’agissait plus de liberté, mais bien de survie. La victoire des NuitsTernes signifiait trop pour qu’ils se permettent de perdre la batailler et pourtant… Et pourtant, rien ne garantissait leur victoire. Le sentiment pesant de trahison, la méfiance constante au sein même du clan… Tout semblait peser contre eux.
L’hivernale mit un moment avant de constater que, dans son emportement, elle avait semé ses soldats, trop inquiète de voir l’avancée du combat. Tournant la tête, elle les observa émerger de la brume avant de repartir. Ils ne pouvaient pas se permettre de perdre plus de temps, chaque seconde serait cruciale dans cette affrontement.
La meute des glaces ne tarda pas à entendre les bruits des affrontement. Le champ de bataille se dessinait face à eux, comme une scène venue d’un autre monde. Ainsi, ils pouvaient voir le combat qui s’était engagé, cruel, dans la forêt de brume. Nacht était fort, la noireaude n’en avait nul doute et son cœur s’emballait à l’idée que les siens allaient devoir l’affronter. Mais ils avaient un avantage, ces terres étaient les leurs. Tout, de la neige qui recouvrait le sol au nuage qui surplombait leurs tête pouvait leur être allié. Glycenne pris un instant pour observer les loups déjà présents. Elle ne fut pas surprise de trouver l’Alpha printanière, dont les terres avaient été particulièrement touchées par les NuitsTernes, mais la présence de Daeron l’impressionnait un peu plus.
Se tournant vers les membres de l’hiver, elle redressa la tête en désignant les combats qui se déroulaient tout près d’eux.
Ne tuez que si nécessaire. Je souhaiterais juger comme il se doit les traîtres qui se trouveraient dans nos rang, et il ne nous appartient pas de condamner les membres des autres meutes. Ne mettez cependant pas vos vies en danger pour cela, je compte sur vous pour protéger les membres des clans et les LibreLunes avant toute chose.


Son ton était froid, pareil à son œil glacé qui parcourait ses rangs alors que son œil doré brûlait d’une flamme qu’elle ne parvenait à contenir. Sur un signal de tête, elle indiqua aux autres de rentrer dans la batailles. Ils n’allaient quand même pas laisser les autres tout faire sur leurs propres terres ! Quels mauvais hôtes ils faisaient…
La noireaude s’élança à son tour, prête à rentrer dans le premier NuitTerne qui lui passerait sous la patte. Elle ne savait où donner de la tête, les combats éclatant un peu partout. Nacht… Il était juste en face d’elle, c’était lui qu’elle allait viser. Daeron avait visiblement eu la même idée, sans succès apparent, mais la scène qui suivit fut bien plus importante aux yeux de l’Alpha hivernale. Nacht s’était détaché de lui, implacable, et s’était dirigé vers l’un de ses NuitTerne. A la vue du pelage azuré, le cœur de Glycenne se serra. Ce ne pouvait pas être lui, c’était impossible… elle l’interdisait...
Pourtant, elle ne pu que constater la dure réalité lorsque le Corbeau lui ôta son masque. C’était un cauchemar… La réelle bataille n’avait pas encore lieu, c’était impossible… La petite louve noire se sentit défaillir et, sans qu’elle s’en fut rendue compte, un hurlement de rage sortit de sa gueule, la tempête se déchaînait autour d’elle alors qu’elle observait le corps minuscule de son fils projeté comme une poupée de chiffon. Il avait fallut qu’il pose ses sales pattes corrompues sur lui, qu’il lui retourne l’esprit au point de le retourner contre ses propres parents. Ce n’était qu’un enfant !
Le regard brûlant de l’Alpha se détacha de Liam pour se poser sur le corbeau. C’était elle, qui allait l’avoir. Elle ne pouvait se permettre d’être une mère en ce moment même, elle ne pouvait laisser son clan gérer seul et, pourtant, elle embrasait de faire payer celui qui avait osé toucher à son fils. Elle s’élança vers le corps bleuté, non sans garder du coin de l’œil l’emplumé noir. Il fallait qu’il aille bien, il fallait qu’il reste en vie, ou elle ne répondrait plus de rien quand au sort de ceux qui se dresseraient sur son chemin vers le Corbeau.
Elle plongea son museau tâché de blanc dans le pelage azuré de son fils. Elle ne pourrait sûrement pas le garder auprès d’elle par la suite, le clan ne l’accepterait pas… Mais ce n’était qu’un enfant ! Elle qui avait eu si peur durant si longtemps de ne pas aimer ses propres enfants… Elle se redressa, son regard se posant sur les combats avant que son museau ne se lève vers le ciel. La neige ne tarda pas à tomber. De petits flocons timides se transformant rapidement en une tempête opaque, venant réduire un peu plus la visibilité de la forêt de brume. Un avantage pour ses hivernaux, une gêne pour les disciples de l’affreux Nachtgewalt.
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Mar 27 Mar 2018 - 20:55


❧ Ceux qui désirent la guerre


L’aveugle ébranla doucement sa carcasse, un rictus placide et grave dessiné sur les babines.

-Quoiqu'il se passe... Vous vous battrez jusqu'au bout. Ce n'est qu'à ce prix que vous aurez ce que je vous ai promis. Et même si certains d'entre vous sont déjà compromis auprès des leurs, suite à la paranoïa que vos actions ont déclenchée...

Il laissa ses muscles stabiliser sa silhouette élancée et musculeuse. Il arqua doucement un sourcil désapprobateur.

Il n’avait pas signé ce maudit contrat pour de telles effusions de sang. Quant bien même il avait à bon escient -enfin cela est relatif- utilisé cet anonymat qui lui était accordé pour commettre quelques méfaits qui lui vaudraient en temps normal de graves représailles, il ne s’était pas risqué à faucher la vie de quelque lupin. Cela ne faisait guère partie des préceptes qu’il s’était imposé. Et son allégeance à ce détestable corbeau n’en avait ébranlé aucun. Toutefois, il avait pu mener son enquête personnelle sur cette guilde, ou secte comme il préférait l’appeler, et ce qu’il y avait trouvé le laissait perplexe. Désormais, il doutait du bien fondé de ses agissements. Mais il avait un contrat à honorer. Et une contrepartie à recevoir.

-Tu as ma fidelité Sieur Corbeau. Comme convenu… Je ne regrette pas les choix que j’ai fait.

Il lui faudrait payer le prix des erreurs qu’il avait commises. Si erreur il y avait eu.

La mélopée des griffes sur le sol devenait plus entraînante tandis que le frémissement de la bataille qui approche hérissait les poils de sa nuque. Des silhouettes se découpaient d’une toile de fond obscure, des automnaux, parfois des Libre-lunes. Des libre Lunes.

Il avait juré de disperser cette guilde de malheur et il le ferait.

L’attaque de la l’automnale le fit basculer en arrière, malgré son application à rester solidement sur ses appuis. Sur le champ de bataille, il ne connaissait plus personne. Il resta muet, une expression résolument neutre imprimée sur son faciès. Soudain, ses hanches basculèrent, projetant la tueuse avec une sourde délicatesse sur le côté. Il ne comptait pas blesser inutilement un loup clanique innocent.

Sans lui jeter un regard, il partit à l’assaut. L’agitation régnait partout, envahissant ses sens. Il repéra des formes mouvantes qui se jetaient sur Nacht.

Cet odieux personnage avait une dette envers lui. Dette qu'il n'honorerait pas une fois évincé.

Un geste viscéral le jeta en avant, à l’assaut d’un mâle à la carrure massive de combattant rompu aux combats, tout comme lui. A l’odeur, printanier, sans aucun doute. Il lui jeta un violent coup d’épaule et cracha :

-J’éviterais de commettre une telle erreur si j’étais toi. D’une voix qui trahissait son agacement croissant quant à cette monstrueuse foutaise qu’était cette guerre à ses yeux.

Sa tête tourna lentement vars la silhouette de l'alpha hivernale et d'un gosse. DreisteKrone. Une bouffée de rage l'étouffa, émanant de sa gorge et perçant à travers ses mots.

-On s'attaque aux gosses maintenant ? Quel courage. Siffla t'il, la voix se perdant dans un grondement sourd à l'égard du gourou.

Quelque chose en lui s'était révolté. Il avait enfermé, tué une partie de ses conviction en devenant NuitTerne. Mais des choses le révoltaient toujours... Immanquablement.

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Viehrs
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Viehrs
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Mar 27 Mar 2018 - 22:51

Viehrs ft. ALL ♥️

CHAOS ORGANISÉ & TRAGÉDIE CLASSIQUE

CHAOS ORGANISÉ & TRAGÉDIE CLASSIQUE


Le temps était venu. Peut-être un peu trop vite même ; mais aussi inévitablement que les saisons passent, l’heure de la confrontation se rapprochait à grands pas. Aux côtés du ténébreux corbeau était la silhouette enveloppée dans son manteau sombre, qui regardait la plaine encore déserte d’un air grave et plus sérieux qu’à l’accoutumée. Le vent avait balayé son capuchon et faisait virevolter sans plus aucun secret les longues boucles blanches de sa chevelure. Ils étaient tous alignés, là, éblouis un instant par le coucher de soleil qui laissa vite place à la nuit noire ; chacun recouvert de leur masque, ils attendaient les ordres du corbeau qui ne se fit pas prier. Autour de son cou, une chainette argentée disparaissait dans son pelage et elle…..Elle ? Comment ça « Elle » ? Ah ! La rédactrice de ces lignes vous présente ses excuses : c’est qu’à force, on prendrait presque goût à en faire une femelle. Cependant, il n’y a guère lieu de se travestir plus longtemps. Reprenons donc. Cela avait été bien drôle, de laisser parler cette féminité qu’il enfouissait au plus profond de lui comme un secret, en tâchant de ne pas s’offusquer qu’on l’appelle « ma Dame », mais aujourd’hui toutes ses petites fourberies disparaissaient derrière la fin qu’elles avaient toujours servie : aider Nachtgewalt a obtenir sa vengeance. ( Et obtenir par la suite le prix qu’on lui avait promis.).

Viehrs était plus silencieux qu’il ne l’avait jamais été. Nachtgewalt sonna de son cri strident le début d’une bataille sans merci et l’albinos lui jeta, avant qu’il ne soit trop tard, un regard rempli d’éloquence, une sorte de menace mélancolique, à la fois suave et froide ; et le chaos se déchaîna sans qu’on puisse plus l’arrêter. De nombreux visages, certains beaucoup plus familiers que d’autres, apparurent des ténèbres pour se jeter griffes et crocs devant dans le combat. Des membres de chaque clan étaient présents et menés par leur Leader en personne.  Il ne fallut que quelques instants pour que tous soient aux prises avec le corbeau lui-même ou avec l’un de ses sbires. Il faillit, d’ailleurs, rigoler de bon cœur en voyant le valeureux alpha de l’automne, Daeron, se faire intercepter par Göttin alors qu’il s’élançait à l’attaque de Nachtgewalt. L’hermaphrodite, qui n’était pas belliqueux, resta d’abord en retrait. Il pouvait voir d’ici des éclats de sang tâcher la neige. Son pragmatisme ( et sa lâcheté sans honneur) lui dictait de fuir mais son avidité et la perspective du pouvoir entre ses griffes le poussait à rester. Le poids de ses poignards coincés dans son harnais était particulièrement rassurant. Même dans l’adversité la plus totale, Viehrs conservait une dignité désagréable, insupportable même ; une supériorité muette qui dissimulait ses émotions les plus fortes. Avait-il peur ? Etait-il en colère ? Voulait-il rire ? Il n’aurait pu en être certain. De sa position surélevée, il regardait la haine et la déception faire rage en contrebas. Il y avait là une déchirure profonde qui s’était inscrite dans chacun des clans. Des trahisons qui réveillaient d’anciennes cicatrices et en laissaient de nouvelles, ineffaçables.  Un chaos qui faisait soupirer ceux qui savaient que la paix de Four Seasons avait été trop courte. Tout cela, Viehrs était incapable de le comprendre. C’est à peine si, derrière son masque rouge,  son regard n’était pas teinté de confusion. Il essayait de considérer l’ampleur des crimes qu’il avait pu commettre. Le printanier, qui n’en serait bientôt plus un, était incapable d’apprécier la gravité des maux qu’il avait causé. Comme il est difficile de voir au-delà de son intérêt propre.

Les iris glacés de Seira le tirèrent de sa contemplation passive. L’alpha semblait déborder d’une fureur terrible qui rendait son air sévère plus intimidant que jamais. Un frisson parcourut l’échine du Conseiller du printemps. Il n’avait guère envie de mourir maintenant, pas avant d’avoir pu réclamer son dû. L’albinos se défit de son manteau pour mieux laisser la neige dissimuler sa présence et rejoint calmement la mêlée, sans courir, sans hurler. Viehrs n’était pas un combattant, pas non plus un leader. Non, Viehrs était cette présence dans l’ombre qui fait des dégâts sans qu’on s’aperçoive qu’il tirait les ficelles en coulisse depuis le début. Il ne se battait pas, il assassinait uniquement. Son attention, d’ailleurs, se porta rapidement sur la louve à la chevelure flamboyante qu’était Damoclès. Son sourire sembla lui revenir et il voulut aller saluer avec la plus grande courtoisie ( et ses poignards) sa jeune et érudite élève d’un soir. Il n’en eut pas le temps.

L’inconvénient, du fait qu’il ne soit pas un guerrier, c’est que ses sens apaisés par l’odeur de l’encens ne réagissaient pas toujours aussi rapidement qu’il l’aurait souhaité. Viehrs eut à peine le temps de se retourner pour voir la chevelure dorée de Seira qui lui fondait dessus en hurlant de rage :

«  Enlève…Ce..Masque »

Ses prunelles s’écarquillèrent et il voulut faire un mouvement souple pour l’esquiver, mais il s’y était prit bien trop tard et l’attaque de l’alpha semblait revigorée par sa colère envers le futur ex-printanier. Les crocs et les griffes de la louve noire se heurtèrent à son masque qui se brisa et vola en éclat, dévoilant une identité qui n’avait plus besoin de l’être. Le choc était violent, tellement que Viehrs fut terrassé et roula au sol. Entre son menton et son oreille, se dessinait une profonde estafilade infligée par les crocs de l’Alpha du printemps. Sonné par le choc, la douleur et la vue de son sang se déversant dans la neige, le si élégant Viehrs se sentit défaillir. Il était presque complètement au sol, mais restait soutenu par ses pattes avant. Sa tête était inclinée vers le sol, sa gueule entrouverte et ses pupilles dilatées par un sentiment nouveau de colère et de terreur.

Tout est blanc. Une perte de conscience ? Non, c’est probablement parce qu’il regarde la neige à ses pattes. Pourtant tout lui semble lointain. Il n’est plus au même endroit. Ce n’est pas la même neige qui est déposée sur le sol. D’ailleurs, ce n’est pas le même sol. Un souvenir ? Une hallucination ? Le premier semble plus probable. C’est même certain. Un loup albinos, beaucoup plus jeune qu’il ne l’est à présent, est tenu au sol par un immense loup gris et blanc au regard borgne. Viehrs avait encore des légères tâches de rousseur à cette époque, qui mouchetaient son museau. Il a beau se débattre, la prise du loup gris ne se desserre pas. Face à lui, une louve complètement noire le regarde, ses beaux yeux verts embués de larmes qui tracent des petits sillons dans son pelage. Le loup gris s’adresse à elle, dans un éclat de rire méprisant : « Tu vois, Eileen, la déloyauté et la déception, c’est une affaire de famille ! »

Viehrs revint enfin à lui après une absence de quelques secondes qui aurait pu lui coûter la vie. Son sang coulait toujours de sa blessure, mais la douleur était déjà sourde. Ses muscles tremblaient. Il ne respirait pas très bien. Il releva son regard vers Seira et lui adressa son magnifique, son éternel, son éclatant sourire. C’était elle qui était la plus grande menace pour lui. S’il y a une seule chose qu’il comprenait, ou du moins qu’il voyait, c’était la douleur qui tordait le visage de la louve. Elle voudrait sa peau et Viehrs la connaissait assez pour savoir qu’il n’aurait pu l’amadouer pour échapper à sa vengeance. Il savait qu’elle savait qu’en le tuant, elle tuerait tous les secrets qu’il aurait pu dévoiler sur sa personne. Et Viehrs, dont on est désormais sûr qu’il n’a aucun scrupule, n’en aurait pas plus à se servir de ce qu’il savait, comme il l’avait toujours fait.   De sa voix douce et calme, au moins en apparence, il lança avec hypocrisie et sarcasme :

« Allons, quel est ce bellicisme ? Je l’aurais docilement enlevé si tu me l’avais demandé avec politesse, ma Reine. »

Sa vue était de plus en plus obstruée par une tempête de neige qui semblait avoir surgi de nulle part. Les flocons de neige étaient si épais désormais qu’il peinait presque à voir Seira, à quelques mètres de lui. Viehrs ne savait quel loup de quel camp avait lancé cette tempête, mais il lui faisait là un beau cadeau. Ses idées se remirent enfin en place et, profitant de la tempête, l’albinos fit demi-tour et s’enfuit, sans aucune honte. La confrontation ne l’intéressait pas et « l’honneur du combat », il n’en avait rien à foutre. Sa blessure le faisait souffrir atrocement, mais Viehrs se fit violence pour continuer à galoper hors d’atteinte de la fureur vengeresse de son Alpha. Son visage était parfaitement découvert désormais, mais il ne le remarquait pas vraiment. Il n’avait plus son masque, mais la pierre rouge accrochée autour de son cou brillait toujours de milles-éclats.

Instinctivement, Viehrs se rapprocha de Nachtgewalt qui était toujours assailli de toutes parts par des ennemis. Et l’une de ces assaillantes était parfaitement connue du traître du printemps. L’albinos avait encore eu l’occasion de déguerpir, mais il se figura qu’il aurait été bien embêté si l’on avait tué celui qui devait encore tenir sa promesse à son égard. Ne servant que son intérêt le plus égoïste, Viehrs toisa de son regard rouge Damoclès, qui s’était jetée sur le corbeau. L’attaque de Seira et la douleur de sa blessure réveillaient en lui une pulsion sanguine plus venue d’un agacement que d’une véritable volonté meurtrière. Bandant ses muscles, l’albinos se tapit dans la poudreuse et s’approcha des assaillants de Nachtgewalt, dissimulé par la blancheur de la neige et la tempête. Entre ses crocs, il avait saisi un de ses poignards dont la lame noire contrastait avec la clarté de son pelage. Il aurait pu mordre, mais enfin, cela aurait été moins efficace et Viehrs détestait le goût du sang. L’hermaphrodite se concentra pour ne pas laisser sa souffrance le retenir et, d’un élégant bond, s’élança dans le dos de Damoclès avec la ferme intension d’y planter sa lame assassine afin de contrer l'attaque portée à Nachtgewalt.

Avec triomphe devant sa réussite, il s'exclama de sa voix chantante :

« Alors, ma jeune et effrontée élève, on ne me remet pas au point de ne pas venir saluer sa maîtresse ? »

 


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Outa-Ranos
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Mar 27 Mar 2018 - 22:51

Le membre 'Viehrs' a effectué l'action suivante : Lancé de dés


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Mer 28 Mar 2018 - 17:28

Mon lancer de dés est pas passé hmm 8')
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Outa-Ranos
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Mer 28 Mar 2018 - 17:28

Le membre 'Lathraíos' a effectué l'action suivante : Lancé de dés


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