Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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A la découverte de la plage au Volcan [LIBRE]
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Ven 16 Mar 2018 - 21:10



A la découverte
de la plage au Volcan


Désormais j’étais apprentie veilleur. Cela n’avait pas été décidé à ma place. Non, je le savais pertinemment : j’avais moi-même fait ce choix alors que j’avais rencontré pour la première fois mon précepteur. Ce dernier me faisait, depuis quelques jours, visiter toutes les frontières de notre territoire. Il était bien des endroits que je n’avais encore jamais vus tant ma mère m’avait interdit d’y aventurer le museau. D’après elle, c’était bien trop dangereux pour une jeune louve impulsive comme moi. Sincèrement, je ne pouvais pas vraiment lui donner tord étant donné qu’en plus j’étais sans défense. Mais, avec l’entrainement que j’étais en train de subir jour après jour, je savais que cela changerait, et ce malgré mon impulsivité. C’est pourquoi, je n’étais que trop heureuse de me voir rapprocher petit à petit de mon but et découvrir de merveilleux paysages. Certainement aurais-je dû rester concentrée et attentive au lieu de chercher à aller découvrir toutes les odeurs et autres nouveautés qui s’offraient à moi. Après tout, sans cela je n’aurais peut-être pas eu la frayeur de ma vie.

Dès le matin, je devais répondre à toute une série de questions destinée à évaluer les connaissances que je devais avoir acquises sans quoi je ne pourrais pas aller à la plage du volcan comme prévu. Sans doute que mon inattention n’était clairement pas passée inaperçue et je savais que je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même. Néanmoins, je réussis la petite épreuve grâce à la logique que je semblais avoir acquis au fil du temps et aux légendes dont j’étais friande. Cela surpris mon enseignant qui décida de m’emmener découvrir cet endroit qui faisait partie de notre territoire sans que personne n’y vive. Il fut même question de chasser en route pour que je puisse apprendre à me débrouiller seule en cas de besoin. Il était clair que mon impatience était la cause de mon manque de technique dans ce domaine, mais on ne pouvait nier que je faisais de mon mieux pour y trouver des solutions et me débrouiller avec les cartes que j’avais.

Comme très souvent, j’évitais le regard de mon précepteur. Je n’avais rien contre lui, mais je voulais éviter de voir son avenir sans y avoir été invitée. Sans parler que je n’avais pas parlé en détail de mes dons, ne serait-ce parce que je ne lui faisais pas totalement confiance. Puis, qui voudrait rester avec une personne pouvant voir un futur qu’on ne voulait peut-être pas ? Non, je préférais nettement qu’il y ait un malentendu par rapport au fait que je ne le regarde pas directement que devoir rester avec une personne qui me déteste. Enfin, ce n’était pas comme si je ne maîtrisais pas un peu mon don, au contraire. Il m’échappait juste par moment, surtout quand la situation était critique, mais sans plus. Cela non plus, je n’en avais pas parlé. Mais, de toute façon, qu’aurait-on pu faire ? C’était à moi de gérer sur ce coup-là.

Vers le début d’après-midi, nous arrivâmes enfin à destination. J’avais le ventre plein d’un petit gibier que j’avais réussis à attraper seule. Bon, j’avais dû en attraper un peu plus d’un pour être rassasiée, soyons honnête, mais au moins j’avais eu le plaisir de ne pas devoir compter sur mon précepteur pour manger. C’était une fierté bien à moi, même si je regrettais mon plat préféré. En tous les cas, grâce à cela, je pus pleinement profiter de la beauté du paysage qui s’offrait à moi. Une plage, immense, qui nous offrait de l’eau qui se mouvait dans des sons extrêmements jolis. En plus, il faisait grand soleil, ce qui était totalement bénéfique pour moi. Je sortis donc des broussailles pour courir sur le sable chaud, le nez au vent, dès que l’enseignant me laissa un moment de liberté, me recommandant la prudence. Je ne sus vraiment ce qu’il fit par la suite, bien trop préoccupée à sentir les rayons du soleil chauffer mon pelage sombre alors que j’avais une soudaine envie d’ouvrir mes ailes blanches. Etait-ce une bonne idée de voler quelques minutes ? Je n’étais pas très entraînée puisque je préférais avoir les quatre pattes au sol, du coup je ne savais pas si c’était très prudent. Après tout, j’étais impulsive, pas suicidaire.

Mon moment de liberté se vit néanmoins troublé par l'arrivée d'un loup derrière moi. Je m'arrêtai donc pour me retourner et voir de qui il s'agissait. Le vent n'étant pas dans la bonne direction, je ne pus deviner s'il venait de mon clan ou non, ce qui était fort dommage puisque cela m'obligea à être sur mes garde...

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Mel'Kir
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Mer 21 Mar 2018 - 18:33


Le sable chaud s’infiltrait entre ses coussinets à chaque pas, glissant sans difficulté le long de ses griffes métalliques. Sur le sable, il était silencieux puisque la matière ne résonnait pas le cliquetis habituels de ses pas.  Il pouvait donc profiter des bruits de la nature qui l’entourait, il entendait clairement les vagues qui venaient s’échouer paresseusement sur le rivage, la brise marine qui soufflait avec force entre les rochers à la limite de la plage et les oiseaux marins qui se disputaient pour les restes de fruits de mer divers qui venaient s’échouer sur le sable. Le loup au pelage marron s’offrit un rare instant de tranquillité, humant l’air salin le regard tourné vers l’horizon. Bien que sa tribu vive dans les montagnes, la mer l’avait toujours fascinée. De part son mouvement constant et ses multiples teintes de bleues, elle avait quelque chose d’attirant et d’effrayant à la fois. Petit il était souvent venu en cet endroit avec sa sœur, à l’époque où la rivalité entre eux n’existait pas encore.

Une odeur inconnue lui parvint au nez, mélangé à celle de la mer il ne pouvait clairement l’identifiée. Un étranger à coup sûr. Quoi qu’il se trouvait en territoire « estival » maintenant que la tribu avait accepté cet étrange voisinage avec ceux, peut-être que cette odeur était la leur. Le guerrier n’était pas totalement contre ces nouveaux voisins, mais il n’appréciait pas énormément que ces derniers se soient imposés en maîtres ici. Il n’était de nature à partager ce qu’il considérait possédait, mais il ne remettait pas en cause les décisions de ses dirigeants et s’y pliait sans un mot. Le loup reprit sa marche sur la plage et son regard fini par trouver le lupin à qui appartenait l’odeur nouvelle. Une petite chose noire avec des ailles. Attendez, des ailes!?! Rares étaient ces dernières parmi la tribu voilà un moment que les naissances n’avaient apporté de tel appendices.

Le Soltien s’approcha, effleurant une roche avec ses griffes métalliques au passage pour signaler son arrivée. Il n’avait aucune raison de dissimulé sa présence, il était en territoire « étrangé » après tout. L’inconnue fit volte-face et le guerrier n’eut d’autre choix que d’admirer la souplesse de cette dernière. Un sourire amusé se dessina sur les babines du grand brun juste avant qu’il prenne la parole.

- Du calme petite chose, si j’avais voulu mettre fin à ta vie cela serait déjà chose faite.
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Mer 21 Mar 2018 - 22:43



A la découverte
de la plage au Volcan


Il semblait que je ne sois pas très menaçante pour le loup qui venait de s’approcher. En même temps, je ne faisais pas vraiment mine de vouloir attaquer, adoptant une posture me permettant de fuir plus facilement. Je ne connaissais pas celui qui me faisait face et, maintenant qu’il était plus proche de moi, son odeur n’était pas celle de ma meute, ce qui me rendait plus nerveuse encore. Sans parler qu’il s’agissait d’un adulte, donc que sa taille était assez imposante par rapport à la mienne. Sa fourrure noire et blanche parsemée de dessins divers que je ne comprenais pas dansait au grès du vent, ses yeux que je pensais bruns de là où j’étais plantés dans les miens, il parla d’une voix calme et grave dans un sourire pour tenter de me rassurer. Apparemment, il n’avait pas l’intention de me faire du mal étant donné que dans le cas contraire je ne serais déjà plus. Ce n’était pas très rassurant puisque cela signifiait sans aucun doute possible qu’il avait l’habitude d’ôter la vie.

Néanmoins, malgré la peur qui tendait mes muscles à un point que je n’avais encore jamais connu à ce point, je me redressais en restant alerte. Nous n’étions pas sur un territoire totalement occupé par mon clan, même si celui-ci nous appartenait. Cela expliquait peut-être la présence de cet inconnu devant moi. Après tout, si je me rappelais un peu des leçons qui m’avaient été apprises, le clan avait tenté de revendiquer comme le leur des territoires comme celui-là et certains avaient été plus durs à obtenir que d’autres. La leçon du jour, cependant, concernait l’histoire du lieu et ce que je devais à tout prix savoir pour protéger les miens. Mon inexpérience m’était détestable !

Gardant mon calme, ne serait-ce parce que je savais pertinemment que paniquer ne m’amènerait nul part et qu’il ne fallait pas que je montre mes états d’âme, je détachai mon regard du sien pour éviter de lire son avenir sans permission. Puis, regardant la mer en tendant l’oreille pour tenter de deviner ses faits et gestes à côté de moi, je lui fis :

- Je vous remercie bien de ne pas en vouloir à ma vie. Pour cela, je tiens à vous prévenir que je ne suis pas venue seule et que je ne sais pas quand on viendra me rejoindre. Je ne voudrais pas qu’un malentendu éclate pour rien.


Avais-je tort de prévenir mon interlocuteur du danger qui l’attendait ? Peut-être… Après tout, il s’agissait du seul moyen de pression qu’il me restait en cas de problème. J’avais cependant gardé de précieux indices sur la personne qui m’accompagnait, laissant même planer le doute du nombre que nous étions. Habile ou non, j’espérais que cette mince protection ne me nuirait pas.

Ne sachant pas trop quelle attitude adopter, je ne sus même pas s’il se faisait de demander son identité ou de décliner la mienne. Je n’aimais pas me sentir aussi vulnérable et impuissante. Après tout, il était clair que si cet adulte plus expérimenté et fort que moi venait à vouloir me kidnapper ou me tuer, je ne pourrais pas faire grand-chose. A part prendre le risque de m’envoler en hurlant pour alerter mon professeur. Dieu que j’avais hâte de grandir… J’espérais que ce genre de situation se ferait rare.

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