Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

- Il semblerait que non… Qui es-tu ?

Son interlocuteur devait vachement avoir confiance en lui, du moins, c'est ce qu'il se ressentait lorsqu'il parler où à sa simple allure. La tête relevé, le regard direct et confiant. Tout son contraire, lui qui était limite aplatit comme s'il chercher à s'enfoncer dans le sol, et son regard à lui, était fuyant. Seijii ne préférait pas répondre. Qu'allait-il lui arriver maintenant ? il avait surement la possibilité de fuir, mais, quelque chose le retenait. Les ronces peut être ? L'Automnal se débattu sans vivacité, sans aucune dynamique. En réalité ce loup lui rappeler son Meilleur Ami, qui lui, était "victime" d'un excès de confiance en lui, et Seijii avait toujours le chic pour être l'objet de ces types de loups. Mais cela ne le déranger pas le moins du monde, car ils dégageaient de tels auras que Seijii arrivait à avoir une meilleur estime de lui en compagnie des loups confiant. Il leurs devaient de fières chandelles, c'était toujours ses loups là qui venait à son "secours". Né fils unique Seijii s'ennuyait souvent louveteau, et il avait toujours été la bête de noir des groupes. Même s'il était l'objet d'un seul loup, même si le loup en question se moquer de lui, il s'en fichait pas mal, car il bénéficier d'une protection à plus ou moins long terme, et puis à force, il en faisait des amis. Le loup brun leva les yeux au ciel et lança, une pointe d’ironie dans la voix

-Besoin d’aide peut-être ?


Seijii ne su comment le prendre. Oui, il avait vraiment besoin d'aide. Mais les mots ne sortait pas aussi facilement de sa bouche. Le Soldat ne voulait pas avoir de tremblement dans le timbre de sa voix. Il voulait lui aussi paraître confiant, même si tout laissait à désirer chez lui. En guise de réponse, il s'approcha du loup, pour lui faire comprendre qu'effectivement, il avait grand besoin d'aide, les épines étaient resté accroché à sa fourrure brun-gris, et certaine roche à sa mèche blonde l'empêchant de bouger la tête. Quel plaie, il allait devoir se recoiffer après, lui qui avait mis des heures à la faire devenir parfaite, pour qu'on le remarque un peu, lui qui était si souvent délaisser depuis l'exil de son meilleur ami...

Seijii s'agrippa tant bien que mal à la fourrure épaisse de Kérès, il fut surpris par ses muscles développer et avait une forte envie de rester dans ses épaules qui lui semblait protectrice. Il parvint à le libérer de ce buisson épineux. Le Soldat Automnal trottina difficilement près d'une petit flaque, il poussa un petit hurlement de terreur en regardant son visage et ne pu s'empêcher de penser "Oh non ! Je suis défiguré !" Il retira vite les épines de son corps en gesticulant nerveusement comme une femelle après avoir mis bas. Et quand vint l'heure de retirer le reste des épines de sa mèche blonde soigneusement "peignée" se fut, le drame.
Lorsqu'il est eu toute retirer entre deux coups de hurlement et quelque larme, il pris un instant pour se re pouponné. Il devait prendre soin de lui comme il aimait le faire chaque jour. Pas par narcissisme, mais par propreté, d'ailleurs, il ferai bien une petite séance de toilettage à Kérès, mais le soldat printanier ne serai sans doute pas d'accord.


- Ça va ?


Il sursauta. Il ne s'attendait pas à ce que son interlocuteur se montre altruiste et bienveillant avec lui. Cela lui réchauffa le cœur. Et fallait avouer, Seijii le trouver plutôt craquant. Non bon ok, très mignon, viril, sur de lui, et son petit piercing à l'arcade sourcilière lui donnait un côté bad wolf, que Seijii raffoler. Pour ne pas le frustré et pour se faire accepter et bien voir -s'il voulait avoir une chance de le pêcho- il devait lui répondre, sans déguiser sa pensée.


- Oui, grâce à toi, merci.


Tout en baissant les yeux, intimider, Seijii sourit tout en rougissant légèrement. Il espérait sans faire un ami, même si les amitiés inter-clan étaient mal vu, et qu'ils détestaient le clan du printemps, et tout ces facteurs qui faisaient que c'était pratiquement impossible, pourtant, Seijii, lui, y croyait.

- Bah, c'est rien.

Son ton lui parut supérieur, mais cela ne dérangea pas Seijii. Il regardait ses pattes ne sachant que faire à présent. Pourquoi était-il autant attiré par les bad-wolf ? Les loups avec une confiance en eux surdimensionné et une estime de soi hors norme. Peut être parce que c'était le contraire chez lui ? L'Automnal devait se retenir de le charmer. Même si l'envie ne lui marquer pas. Le printanier avait fière allure, et l'espace d'un instant Seijii aurait voulut lui ressemblait. Son interlocuteur brisa le silence :

- Comment tu t'appelles ?

Quel excellente question, Seijii aurait bien voulut connaître le nom du Printanier lui aussi. Mais la timidité l'envahi aussi soudainement qu'un volcan en éruption. Rougissant de plus en plus, il ne répondit pas du tac au tac à la question. Il avala bruyamment sa salive avant de se rendre compte qu'il se rendait ridicule et ouvrit étroitement sa gueule pour ne laisser qu'un anodin tas de décibel en sortir :

- Sei-Seijii

Quel triple arriéré ! Non seulement il avait bégayer comme une pauvre cloche, mais il n'avait pas osé lui retourner la question. Mais il n'était pas vraiment à l'écoute de ses désirs. Du moins, il ne les mettaient pas en application.
Seijii resta semi courber comme une femmelette. Regardant ses bracelets fuchsia pour passer le temps, ou ajuster correctement sa mèche blonde. N'osant pas regardait le beau mâle face à lui, il pria intérieurement pour qu'il lui pose d'autre question où bien qu'il le laisse tranquille, où encore mieux, qu'ils sympathisent un peu...

Seijii remarqua que son interlocuteur faisait de son possible pour paraître plus détendu, l'automnal apprécia ce geste.

- Moi c'est Kérès. fit-il simplement.

Ses paroles furent suivit d'un immense sourire. Seijii ne su dire s'il était forcer, hypocrite ou juste sincère, mais peut importe, ce loup là, ne sembla pas le rejeter. Cette idée lui faisait tellement plaisir, mais elle ne fut qu'une illusion lorsqu'il remarqua que Kérès s'amusa à le dévisager de haut en bas lorsqu'il le voyait en train de tripoter ses bracelets. Il aimait surement pas la couleur. Baissant les yeux Seijii tenta de ne pas affronter son regard. Kérès prit de nouveau la parole en souriant.

- Allons, redresses-toi un peu. On dirait un vieux recroquevillé sur lui-même. Tu n'as pas l'air d'avoir confiance en toi.

Cette remarque le piqua, mais il ne pu s'empêcher de penser qu'il avait plus que raison. Il obéit sans mot dire, et fixa toujours un point fixe, le sol, ou bien parfois ses pattes. Pas très impressionnant pour un soldat. Oui, il n'avait pas confiance en lui, et, en plus de cela, il voulait sans cesse se faire apprécier, se rendant ridicule parfois rien que pour obtenir la sympathie des autres loups à son égard. Bon à présent que répondre ? Kérès en aurait peut être marre de parler dans le vide sans obtenir de réponse de sa part, et Seijii ne voulait pas se faire détester. Il fallait qu'il trouve quelque chose et vite...

- Euh...oui.

Répondit-il simplement. Même s'il savait que le Printanier n'avait guère besoin de son approbation. Au moins, il avait déjà osé hausser un peu le ton pour que Kérès puisse le comprendre sans tendre l'oreille. Seijii tenta de le regarder un peu, sans pour autant le fixer dans les yeux. Le naif soldat éprouva déjà une certaine sympathie à son égard. Il en vint même à espérer que Kérès ressente la même chose que lui. Mais c'était stupide, il venait à peine de se rencontrer.

- Mhh. Quel rang as-tu dans ton clan ? lui demanda t-il.

Tout ses questions le mettait franchement mal à l'aise. Qu'est-ce-que Kérès espérait obtenir de lui ? Son interlocuteur était si grand, si fort, si sur de lui, pourquoi perdait-il son temps avec un gringalet froussard comme lui ? Le Printanier était-il simplement amical ? Seijii n'était pas très perspicace, il se doutait de certaine chose, seulement si elle lui sauter vraiment au yeux. Là ce ne fut pas le cas. Son coeur lui disait que ce loup était sympathique et qu'il avait besoin d'affection, sa raison lui disait que Kérès était un manipulateur et que Seijii était la parfaite proie de ce prédateur arrogant.

La question maintenant était "Dois-je lui mentir pour me préserver ou lui dire la vérité ?" Seijii était un très mauvais comédien, et mentir n'était pas son fort. Il n'aimait tout simplement pas ce principale là. Soudain Seijii observa attentivement Kérès, il était entrain de faire pousser une belle fleur à ses pattes. Puis, il passa sa patte au travers et l'Automnal en fut de suite impressionné, quel jolie pouvoir ! Un fois que son interlocuteur avait fini de jouer avec ses illusions, il toisa durement Seijii, pour dire, son regard glacé cloué le Soldat sur place. Ce loup avait tellement de talent ! Impressionnable, sûr de lui, fier, pouvant créer des illusions et tout ! Lui, tout ce qu'il savait faire c'était faire souffler le vent ou bien écouter des petits animaux parler, si il n'avait pas eu de pouvoir, il n'aurait pas était exceptionnel, alors que Kérès lui, quoi qu'il faisait ou quoi qu'il disse, il était parfait... Si seulement Seijii pouvait lui ressemblait. Il en rêvait intérieurement.

- Ton pouvoir est génial ! Répondit-il sous le regard pressant du Printanier

Bien sur son élan d’enthousiasme n'avait pas répondu à la question de Kérès. Sauf que cette fois-ci c'est Seijii qui voulait lui poser des questions. Il regarda chaleureusement le canidé et s'approcha de lui, la mine suppliante :

- Kérès t'es tellement exceptionnel ! Tu pourrais m'apprendre à être comme toi si te plaîîîîîîît, en échange, je ferais ce que tu me demanderas !

Docile et patient, Seijii savait comment exécuter les désirs des autres, jadis il l'avait fait pendant plusieurs lunes à son Meilleur Ami en échange de sa protection et de son amitié. Bien que ce soit étrange pour certain, Seijii avait besoin d'un dominant qui lui dicte ce qu'il avait à faire en échange d'une preuve sincère d'amitié ou bien d'amour.

Kérès lui parut perplexe, comme s'il cherchait quoi répondre. Pourtant Seijii ne tient pas compte puisque son interlocuteur répondu presque aussitôt avec une telle aisance encore une fois :

- Mmh, d'accord, je veux bien essayer de t'apprendre deux trois trucs. Il continua d'un ton mielleux. Mais dit moi... Tout se passe bien chez toi ?

L'Automnal était touché par cette minuscule marque d'affection, pourtant, pour des raisons qui lui étaient inconnu, il ne souhaitait pas répondre à sa question. Non pas par fierté, mais juste parce que Kérès n'avait pas à se soucier de lui. Le devoir du Soldat marron-gris était de faire en sorte que son nouvel ami ai ses moindres petits désirs, aussi capricieux soient ils de combler. Être généreux et aux petits soins de ses amis lui procurer une sensation d'euphorie, bien qu'il ne faisait pas ses actions dans son intérêt personnel. Il était heureux à partir du moment où ses camarades l'étaient.

Le ton radoucit du Printanier le rendait encore plus charmant aux yeux de l'Automnal qui ne voulait plus le quitter. Un loup aussi gentil et attentionné que lui devait avoir une tonne d'admirateur dans son Clan.

- Alors, par quoi on commence ?

Le coeur de Seijii fit un bond dans sa poitrine. Kérès lui laissait le choix ? A lui ? Son "invitation" le gêna, il n'avait pas pour habitude de solliciter les autres sur ce qu'il souhaitait faire. En réalité, le petit loup ne savait pas par quoi inaugurer cet entraînement. Les yeux rivés sur le sol, le Soldat tremblait légèrement, maudissant son indécision. Peut-être que Kérès pourrait commencer par cela ? Lui inculquer certaines de ses valeurs. Lui apprendre à avoir confiance en lui, savoir se décider, faire preuve de confiance et d'éloquence en public. Et un tas d'autres choses encore. Cependant, Seijii ne voulait en rien altérer ses valeurs morales. Malgré tout, modifier quelques-uns de ses traits de caractère ou de ses capacités physiques pouvait être plaisant.

C'est d'un ton oscillant et presque inaudible que l'Automnal répondit :

- Je... Je suis touché par ta gentillesse à mon égard. J'ai.. J'aimerais que tu m'apprennes à avoir confiance en moi, si te plait...

Il laissa sa patte faire des ronds sans la poudreuse, comme s'il était gêné de faire une requête de cette importance. L'envie de prendre son interlocuteur et de le serrer dans ses pattes étaient omniprésente dans son esprit, pourtant, il ne céda pas à ce besoin tyrannique qu'il essayait de satisfaire. Kérès pourrait le rejeter s'il n'était pas tactile, et Seijii ne voulait pas que son nouvel ami l'exclu de sa vie.

Le silence pesa dans la clairière. Seijii n'osait à peine respirer de peur de perturber les pensées profondes de son interlocuteur. Quand Kérès releva la tête, le soldat se tapissa un peu plus dans la poudreuse.

- Bien bien bien. Parfait. Au moins on a trouvé.

Un large sourire qui l'attendrit s'afficha dans la commissure de ses lèvres. Ses prunelles aussi profondes que l'océan rivé sur lui, lui fit baisser immédiatement le sien, mais ses oreilles ne baissèrent pas la garde. Décidément, quoi qu'il pouvait dire ou faire, le printanier était toujours au sommum de la perfection.

Première chose à faire : être fier de ce qu'on est et de ce qu'on fait.

L'automnal réfléchit un instant. La fierté n'était pas totalement un défaut, juste un sentiment qui précède à un succès après la conduite d'un projet, d'une action, ayant exigé des efforts pour surmonter des difficultés. Mais si ce projet ou cette action n'avait pas abouti malgré les efforts ? Fallait-il quand même en être fier ? Pour Seijii le chemin comptait plus que le résultat lui-même. Il n'avait jamais tenu satisfaction personnelle de ses actes. Quand son baptême de soldat avait été prononcé, le loup à la mèche en or n'avait jamais eu de réactions semblables à ses camarades, pour lui cet événement faisait partit d'un rituel normal de sa vie. Et puis, de toute évidence, Seijii avait toujours été convaincu qu'il ne méritait pas ce titre qu'on lui avait accordé. Son meilleur ami, quant à lui, s'en était vanté pendant au moins quatre levers de soleil. Devrait-il adopter un tel comportement ? Est-ce que Kérès attendait de lui ? L'automnal avala sa salive et inclina la tête, signe de respect, en direction de son interlocuteur :

- D'accord. Co-comment est-ce que je dois faire ?

s'enquit-il finalement. L'automnal redressa la tête et remua doucement la queue en signe de décontraction mais, aussi sa joie. Il avait une foi total envers son nouvel ami. Il savait qu'il arrivait à lui redonner confiance en lui et comme pour confirmer ses pensées, un petit flocon de neige vint se déposer aussi délicatement sur le bout de sa truffe...

En voyant son interlocuteur se crisper devant lui, Seijii baissa les oreilles en pensant qu'il avait été stupide de lui solliciter son aide dans l'apprentissage de l'estime de soi. Toutefois, il s’efforça à assimiler rapidement les dires de son ami, afin de ne pas froisser son ego.

- Hrrm. Rien de bien compliqué. Ce que tu as obtenu ? Tu l'as mérité. Tu as durement travaillé pour ce faire ? Encore mieux. Les autres te marchent sur les pattes, te rabaissent à chaque fois que tu te montres à leur vue ? Simple jalousie de leur part. Se sous-estimer ne fait pas avancer les choses. Les autres n'ont aucune importance. On peut même être fier d'inspirer ce sentiment à ces derniers. Leur jalousie, leurs moqueries imbéciles ne font que prouver la valeur de tes actes. Si ce n'est pas le cas, c'est qu'ils sont trop stupides pour y comprendre quoi que ce soit. Enfin, c'est mon point de vue.

Qui serait jaloux d'un mâle famélique, sans talent, sans mérite et dont le pouvoir est aussi inutile que la saison printanière ? Même cette dernière était une étape féconde à la régénération de la végétation. Le jeune soldat qui n'avait tout simplement aucune jugeote se laissait guider par les autres, n'osant pas les contredire. Seijii regardait Kérès sans saisir le sens exact de ses paroles, il en était tout simplement incapable. L'interrompre dans son discours était aussi inconcevable pour lui, que d'en émettre un. S'il lui disait qu'il avait changé d'avis, le printanier ne voudra plus jamais lui adresser la parole et il aurait perdu un bon ami.

- Ce qui nous mène à la deuxième étape : se comparer à soi-même plutôt qu'aux autres.

Kérès croyait en ses propres paroles, il semblait même vivre son monologue comme un véritable manuscrit dont il en était l'auteur. Et même si Seijii l'enviait, il ressentait plus d'amour propre, pour autrui que pour lui-même. Et si sa petite fierté personnelle reposait uniquement sur les actes et la façon d'être de ses interlocuteurs ? En y réfléchissant bien, le lupus à la robe brune n'entraînait que des relations positives avec des personnalités hautaines et égoïstes. A croire que ses relations à sens unique lui procurer un certain plaisir dont il se délectait de chaque bouché.

- Oui Kérès, apprend moi.

Couina l'automnal sans toutefois, le vouloir vraiment...