Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !


Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Herrade, retour au bercail
Herrade
Alpha
Herrade
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Jeu 5 Jan 2017 - 20:50

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Herrade

Printanière  -  ♀


Herrade [é - r - a - d]
Tout juste adolescente
Aspirante tueuse... voire peut-être bourreau

Cherche encore son attirance sexuelle ~



♆ Pouvoirs : Son pouvoir inné de communiquer avec la gent arachnide ne semble pas connaître d'amélioration ; y a-t-il seulement quelque chose à améliorer ? Elle le pratique toujours couramment et ne se lasse pas de se promener avec de beaux spécimens en évidence.

En ce qui concerne les filets pourris, l'entraînement finit par payer, puisqu'elle peut dorénavant en générer depuis de faibles quantités de végétaux - toujours selon le schéma "petits végétaux = petits filets" - et qu'elle maîtrise bien mieux leur destination. Il ne lui reste plus qu'à travailler l'endurance pour en créer toujours plus, et des plus gros et plus solides si elle a une jungle luxuriante sous la patte.


♆ Physique :
Bien, nous voilà au passage intéressant ! Inutile de reparler de ses couleurs, celles-ci ne changent guère, si ce n'est que son impressionnante touffe blanche ne fait que gagner en épaisseur et en longueur, la parant d'un véritable panache dont elle est aussi fière qu'un coq de sa crête.
Ce qui a changé, en revanche, c'est sa carrure : terminé la petite morveuse qui se glissait partout et pouvait passer facilement inaperçue - si elle fermait son clapet en tout cas. Avec la fulgurante poussée de croissance de l'adolescence et son lot d'entraînements quotidiens, la fille de Rage a gagné en taille et en muscle, si bien qu'elle atteint presque la moyenne normale. En hauteur, du moins. Son corps est quant à lui bien plus marqué par sa musculature que celui des camarades de son âge, mais sa silhouette garde néanmoins un certain élancement qui maintient un peu de féminité. Adulte, il est possible que cette louve soit toute en longueur et gagne presque un côté sexy, mais rien n'est joué.
Toujours plus satisfaite d'elle-même, il n'est pas rare de voir la demoiselle crâner avec son corps de "machine de guerre" - comme dirait Lukhe *bisou sur toi* - et défier quiconque croise son regard.
Autant dire que papa est très fier.

Herrade (adolescente) :


♆ Caractère :
Pour être parfaitement honnête, on ne peut pas dire qu'il y ait de grands changements de ce côté... Herrade est toujours aussi têtue, boudeuse, intempestive et débordante d'énergie. Peut-être juste un brin plus mature, mais toujours aussi motivée et une langue bien pendue. Avec sa nouvelle force, il se peut aussi qu'elle soit encore plus taquine - voire moqueuse - et qu'elle hésite de moins en moins à remballer qui que ce soit d'un rugissement.
Exception faite, bien évidemment, des élus qui ont la chance de faire partie de la hiérarchie : en grandissant, l'aspirante tueuse - qui rêve de devenir bourreau pour appliquer la justice printanière - montre un respect infini envers ceux qui la dirigent, et se montrera toujours obéissante et disciplinée, même si elle n'apprécie pas son supérieur.
Malgré son côté enfantin déjanté encore bien présent, notre héroïne développe un sens de la rigueur qui n'est pas sans étonner son paternel, et qui fait d'elle une apprentie douée, désireuse d'en apprendre toujours plus, et chose heureuse ! un peu plus facile à amadouer. Elle commence à développer son côté "justicier sans pitié" et ne manque jamais une occasion de rappeler les règles printanières ; c'est ce qui nourrit son rêve d'être bourreau, malgré sa réputation de "petite gamine" qui lui colle à la peau. L'application de la justice dans toute sa splendeur ! Elle s'est promis, une fois son apprentissage terminé, d'en parler à l'Alpha, Jayden, qu'elle respecte comme personne.

Après, le temps ne fait pas non plus de miracles, Herrade reste colérique, impatiente, têtue et hargneuse. On peut pas tout avoir.


♆ Histoire :
Il n'y a pas encore grand-chose à raconter sur la vie d'Herrade, puisqu'il ne s'est pas passé d'événements très marquants dans sa jeune vie, et qu'il serait trop long de s'étaler sur les multiples bêtises dont elle est l'auteur. Son enfance a été mouvementée, mais surtout pour le reste du clan en fait, et elle a souvent eu son géniteur sur les talons pour la rappeler à l'ordre et faire preuve d'autorité. Non pas qu'elle ait été stupide ou mauvais enfant... Juste, elle avait un appétit débordant pour les farces et l'aventure.

C'est cette dernière qui lui a fait franchir les frontières printanières à la rencontre du bon peuple fourseasonnien : en terres solitaires, mais aussi dans les territoires des clans, dans lesquels elle a déjà pu se frotter à tout un panel de caractères divers et variés. Ces rencontres ont parfois forgé son expérience, ou sont restées gravées en elle comme de belles rencontres.

Une chose est sûre : maintenant qu'elle est ado, elle va encore moins se priver pour aller fureter partout.


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Herrade
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Lun 5 Mar 2018 - 20:41

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Herrade
Printanière

Tête d'Herrade

Herrade [é - r - a - d]
Jeune adulte
Printanière
Future bourreau
Hétérosexuelle


(WARNING c'est un peu long)
(Je suis même pas désolée)
(Yolo)

♆ Histoire :

Territoire du Printemps, il y a de ça un moment.

« Hé, tu te rappelles d'Herrade ? »
– Qui ?
– Herrade. La fille de Rage. La sœur de Vice. La naine là.
– Aaaah oui, cette enquiquineuse ! Un peu si j'm'en rappelle... Ça fait une paie que je l'ai pas vue tiens, qu'est-ce qu'elle devient ?
– J'sais pas justement. D'après c'que j'ai entendu dire, elle a disparu depuis au moins un mois.


***
Un mois plus tôt

Ces derniers temps, Rage la sentait de plus en plus. Une présence malveillante qui rôdait, toujours cachée dans l'ombre, où qu'il aille. Même le printemps ne lui semblait plus sûr, alors que cette foutue contrée des petites fleurs était devenue sa maison, l'endroit où il se sentait bien, qu'il n'aurait jamais voulu quitter. Mais voilà, le temps était venu de revenir sur cette décision, de laisser ce vieux rêve retomber en poussière, et de reprendre la route. Une dernière fois.
Le temps... Il ne l'avait pas épargné, celui-là. Personne ne ressort vainqueur de ce combat, pas vrai ? Mais dans le cas de l'ancien soldat (l'Ancien tout court, comme certains gamins mal élevés osaient l'appeler), la lutte était bien plus rude. Il avait parfois l'impression d'avoir déjà perdu la guerre, sans avoir poussé son dernier souffle. Il sentait la pourriture se développer dans son organisme, lui volant sa vie petit à petit, le précipitant vers la fin... Mais il était habitué à ça, ce n'était pas quelque chose de dérangeant pour lui, plutôt le paiement de sa dette pour avoir usé de son pouvoir toute sa vie. On pouvait dire que la nature suivait son cycle, mais dans son cas il était un peu accéléré. Et malgré ça, malgré cette apparente sérénité face à la mort, le printanier ne se sentait pas à l'aise. Ses vieux jours étaient de plus en plus durs à porter, ses articulations de plus en plus grinçantes et fragiles, ses plaies plus facilement infectées, son poil rêche, terne et blanchi par endroits... Du moins là où il ne pelait pas. Vraiment, se voir si décrépi était la pire des tortures pour un loup qui avait toujours avidement croqué dans la pomme de sa vie. Mais il l'acceptait, parce que c'était dans le cours des choses.
Ce qu'il n'acceptait pas, c'était que les fantômes de son passé viennent perturber ce fameux cours, lui mettre un terme, ou pire, intervenir dans ceux de sa progéniture... Il ne saurait tolérer qu'on touche à ses enfants, qu'on touche à son clan, son âme. Et lorsqu'il devint évident que l'ennemi était prêt à frapper, Rage le prit de vitesse.
Herrade venait de lui souhaiter une bonne nuit. Comme cette gamine grandissait vite... Son frère aussi, bien sûr, et le vieux loup était content de voir la tournure qu'il prenait - il en rigolait bien en tout cas - mais c'était différent pour sa fille. Elle qui était si petite et si hargneuse bébé... Bon, elle était toujours aussi hargneuse, cette espèce de teigne, mais elle s'épanouissait à vue d’œil ! Plus grande, plus musclée, elle prenait totalement sa vie d'adolescente en patte et voir ça gonflait d'orgueil le palpitant usé de son paternel. Il regrettait de ne pas pouvoir dire à ses enfants comme il les aimait. Il était incapable de trouver les mots justes, le bon moment, les gestes appropriés... Après tout, dans sa vie de mercenaire bourru, il n'avait eu que de rares occasions pour s'entraîner à ce genre de choses. Il s'en mordait les pattes, à présent ; il aurait aimé leur donné une explication, un adieu correct. Trop tard, trop tard, le temps est une boucle et elle ne s'arrêtera pas pour sa gueule cassée.
Une fois certains que ses proches voisins étaient endormis, l'ex-soldat se leva, usant de tout son savoir-faire et de son expérience pour ne pas produire un son. La tâche était devenue vraiment ardue, avec le vieillissement de son corps et de ses muscles, mais il fut rassuré de voir qu'il en était toujours capable. Pour la dernière fois, sûrement, mais c'était toujours ça de pris. Sans un bruit, la haute silhouette se fondit hors de l'espace dortoir des printaniers, et il s'enfonça dans la forêt.
Il sentait que ses ennemis n'étaient pas loin, qu'ils le surveillaient attentivement, le suivant à distance. Mais il respectèrent sa volonté et le laissèrent s'éloigner du territoire des fleurs, franchir les terres inoccupées, s'éloignant toujours plus, assemblée silencieuse conduisant le condamné à l'exécution. Car c'est bien de cela qu'il s'agissait : le passé venait réclamer ses dettes, avec les intérêts. Rage était heureux d'avoir pu jouir de nombreuses années d'une vie tranquille, allant jusqu'à chasser de ses pensées ce qui l'avait forgé, se sentant quelqu'un d'autre ; il en était presque arrivé à oublier que tout ceci n'était qu'un leurre, qu'il se voilait superbement la face, et qu'il serait rattrapé lorsque l'heure serait venue.
Une grande plaine, aride et accidentée, l'accueillit à la pointe du jour. Le grand loup vert stoppa, se tenant immobile dans les premières lueurs de l'aube. Le ciel de cette journée de printemps était totalement dégagé, et la température commençait à remonter après un long et pénible hiver. Mais intérieurement, le soldat sentait le froid avide et glouton de la mort, qui ne tarderait pas à le happer tout entier. Qu'il en soit ainsi, marmonna-t-il entre ses dents. Mais pas sans combattre.
Rage fit volte-face pour regarder ses adversaires. Il avait le souffle court et les muscles raidis de sa longue marche, mais n'en montra rien. Droit et fière, il jaugeait les jeunes recrues venues accomplir la basse besogne, expédiées par un monstre sanguinaire qui aurait dû casser sa pipe bien avant lui. Les iris dorés scrutèrent l'ennemi avec patience et beaucoup de calme, attendant le premier mouvement. Celui-ci arriva de la droite, et fut bientôt suivi par les trois autres silhouettes. Tandis que commençait cette danse tant de fois exécutée du combat, le printanier esquissa son rictus moqueur. Eh bien, quatre adversaires pour venir faucher sa vieillesse ; à croire que Rasp avait mis les grands moyens pour être certain de voir son fils disparaître.

***

Il fallut plusieurs jours au printemps pour se rendre compte de l'absence du loup vert ; suite à son retrait des activités du clan à cause de certaines douleurs, qui l'empêchaient d'enseigner correctement aux jeunes l'art de la guerre, et vu qu'il n'occupait plus de place importante au sein de la hiérarchie depuis l'avènement de Seira, le vieux roublard s'était fait discret dans la meute, ce qui expliquait plus facilement le délai avant la découverte de sa disparition. Seule ses enfants s'en étaient inquiétés, demandant à droite et à gauche si on ne l'avait pas aperçu. Pour Herrade, cette nouvelle tombait comme l'apocalypse : la fin du monde tel qu'elle l'avait toujours connu, rassurant et confortable, dans le giron d'un géniteur au poil rêche mais au cœur tendre. L'activité ne manquait pas au printemps, sa formation de soldate et son entraînement lui prenaient beaucoup de temps, mais dès qu'elle avait un peu de temps libre, elle s'empressait d'aller fureter un peu partout pour dénicher des indices.
Ce n'est que quelques jours plus tard, et complètement par hasard, qu'elle tomba sur une petite touffe de poils prise dans les branchages d'un buisson rachitique, en pleine forêt. Son cœur ne fit qu'un bond : il n'existait qu'un loup laissant traîner derrière lui une longue queue aux poils sales et de cette couleur vert argenté ternie par les ans. Rage était passé par ici... Quand ? Elle ne pouvait pas le dire, mais vu la manière dont son appendice touffu avait laissé des traces de son passage, il ne se dirigeait pas vers le printemps. Au contraire, il semblait même partir vers les terres solitaires...
Que faire ? La jeune soldate était en proie au doute. Prévenir son instructeur ? La hiérarchie ? Suivre la piste ? Une bien triste réalité lui apparut dans toute sa cruauté : Rage n'était plus utile au clan. Il était vieux, fourbu, et même s'il était encore autonome, il n'apportait pas de plus-value. Ce qui expliquait aussi le manque d'enthousiasme des recherches menées pour le retrouver, et certaines réponses qu'on lui avait faites. Comment pouvait-elle croire que son père était parti pour mourir à l'insu de tous, seul et délaissé ? C'est vrai qu'il n'était pas au mieux de sa forme ces derniers temps, mais il ne lui avait jamais rien caché de son état, et n'avait jamais prétendu craindre la mort, ou la faiblesse dans laquelle le plongeraient ses derniers instants. Il n'avait pas peur de mourir naturellement devant sa progéniture. Pourquoi aurait-il fui, lâchement, pour aller crever dans son coin ? Ça n'avait aucun sens.
De toute façon, c'était le seul indice dont elle disposait, alors soit elle le rapportait immédiatement, soit elle se lançait à sa recherche de son côté.
Ce qu'elle fit en filant sur la piste de son paternel à grandes foulées.

***
De nouveau au Printemps, presque un an plus tard

De nombreux mois passèrent avant qu'on ne la vit reparaître, plus grande, plus mature, plus amaigrie. Blessée, aussi, bien qu'elle ne le montre pas. Sa blessure était intérieure, et chaque jour qui passait la faisait saigner un peu moins. Pour elle, le temps serait la meilleure des guérisons. Si cette escapade fut édifiante, elle renforça d'autant plus la loyauté de la jeune soldate pour son clan, et une fois qu'elle eut repris du poil de la bête, Herrade ne ménagea aucun effort pour prouver sa valeur à sa patrie. Elle semblait curieusement assagie, un peu plus pensive et mélancolique. Certains qui l'avaient connue vive et turbulente lui voyaient parfois un air absent, murée dans un long silence. Une attitude que seuls ceux qui portent le deuil peuvent réellement comprendre.



♆ Physique :
Depuis les moqueries essuyées par sa petite taille lorsqu'elle était louveteau, Herrade a beaucoup changé. Comme si son passage à l'âge adulte avait enfin fait réagir sa croissance et invoqué les gènes de géant de son paternel ; ainsi, la demoiselle dispose à présent d'une taille tout à fait correcte, même un poil plus haute que les femelles de son âge. Il se peut qu'elle pousse encore un peu une fois pleinement adulte. Ce qui impressionne encore davantage, c'est la silhouette presque robuste de la jeune louve : non pas que son squelette soit très épais de base, mais l'entraînement a toujours fait partie intégrante de la vie d'Herrade, et elle ne s'est pas arrêtée lors de ses longs mois d'absence. Au contraire, elle a même redoublé d'efforts, cherchant à aller toujours plus loin, toujours plus haut. Malgré son âge encore tendre et son manque d'expérience, la printanière fait une redoutable combattante et la fierté des instructeurs des soldats. Elle ne rechigne jamais devant aucune tâche, tout est bon pour travailler sa force et son endurance.
Ses muscles ressortent bien sur son corps sec et son pelage gris pâle, tirant sur le vert, d'autant qu'elle a tendance à avoir le poil très court, même pendant l'hiver. Les marques d'apparence tribales formant des araignées soulignent son allure de guerrière, ornant ses pattes avant, son dos, ses genoux, traçant des cercles derrière ses oreilles et contournant sa queue, et décorant son visage d'un masque accentuant son regard acéré. Ces formes ont tout de peintures de guerre et la jeune les arbore fièrement, avec gravité presque ; ce sont les marques de son combat et de sa volonté de toujours donner le meilleur d'elle-même. Sur ses doigts et ses pattes arrière, cette même couleur vient chausser notre soldate de gants et de chaussettes sombres.
Dans la couleur vert foncée qui encadre ses yeux s'ouvrent deux iris aux couleurs éclatantes, apportant un peu de vie dans ces gris aux teintes ternes : une belle couleur d'or, qui vient se mélanger à du rose clair en son milieu, subtil mélange des gènes paternels et maternels.
Personne n'a oublié la crinière folle de la fille de Rage, cette impressionnante masse blanche qui semblait ne jamais vouloir s'arrêter de pousser, et dans le désordre s'il-vous-plaît. Herrade n'a guère envie de s'en séparer, et plutôt que de les couper, elle a fait appel a ses amies araignées pour l'aider à la dompter ; celle-ci lui ont tissé des sortes d'atébas avec leur fil très fin mais résistant, du coup ça donne l'impression que la belle arbore des dreads. Mais au final, qu'importe le nom qu'on leur donne, elle aime bien trop ce look pour s'en séparer, et se satisfait de conserver sa couleur blanche sur le sommet de son crâne et dans sa nuque. Il est à noter qu'elle en prend davantage soin que lors de ses jeunes années. Un toupet du même blanc éclatant se dresse fièrement au bout de sa queue. Rage lui a révélé que sa propre mère possédait ces mêmes attributs immaculés, et cette révélation plus que toute autre chose pousse la printanière a s'occuper d'elle-même et de son pelage. Le simple fait de partager la couleur des griffes de feu son père la remplit d'une fierté immense, et entretient le souvenir du paternel chéri.


Image :


♆ Caractère :
Le Rage bagarreur et mauvais qui avait sillonné Four Seasons dans ses jeunes années s'était assagi une fois la grande guerre passée, et son appartenance au printemps de plus en plus forte. Comme son père, suite à l'épreuve, la demoiselle en sort plus forte, mais aussi plus sage. On connaissait Herrade comme une gamine au fort caractère, à la langue pendue et avec une véritable tête de cochon quand tout n'allait pas comme elle voulait. La jeune louve revenue des confins du monde n'est plus cette petite teigne agaçante qui cherchait les embrouilles avec tout le monde, mais elle a conservé un peu de son âme d'enfant, et surtout sa volonté de fer.
Certes, dans les premiers mois de son deuil, elle paraît bien silencieuse, triste et solitaire, mais n'apprécie pas rester dans cet état ; elle ne s'autorise à céder au chagrin qu'à de rares moments, où elle est certaine d'être tranquille. Le reste du temps, elle s'occupe, elle s'active, on a l'impression de la voir partout après tant d'absence, la soldate se plie en quatre pour le camp et outrepasse régulièrement ses fonctions pour ne jamais se trouver sans rien faire. Agir lui vide la tête, et si c'est pour le clan, alors c'est utile, donc autant en profiter.
Voilà quelque chose qui a gagné en ampleur à la suite de son petit voyage : sa loyauté envers le printemps. Plus que jamais décidé à servir son clan, Herrade est entièrement dévouée à sa cause et fait tout pour se faire bien voir. Ce n'est même pas par crânerie ou pour lécher des bottes, malgré ce qu'en disent certains jaloux ; elle fait ça par pur désir d'être utile, de servir à quelque chose, pour appartenir légitimement à la meute. C'est en quelque sorte devenu sa raison d'être.
Elle a bien dû faire des concessions pour en arriver là, et bride donc ses anciennes taquineries et blagues mauvaises, qui de toute façon ne l'amusent plus vraiment. Elle les réserve exclusivement à Vice, puisqu'il faut bien que quelqu'un en profite quand même, mais ne se montre plus belliqueuse à tout va pour le simple plaisir d'enquiquiner le monde. Sortie de l'enfance et enfin mature, elle cherche au contraire à gagner l'estime de ses pairs et à montrer son sérieux. Personne n'y aurait jamais cru si on avait annoncé ça dans sa jeunesse...
Bien entendu, malgré les épreuves, le naturel d'Herrade reste inchangé. Elle peut bien travailler son caractère pour le rendre plus accommodant, elle a toujours ses travers : têtue, intempestive, parfois impatiente, et d'une franchise sans bornes (pour le meilleur et pour le pire). Comme tout le monde, la belle a parfois ses moments de colère, de doute, de bouderie, mais ils sont plus mesurés, et elle pardonne plus facilement. Enfin, ça dépend pour qui, elle a la rancune tenace quand même...
Son amour pour la justice demeure inchangé, et dans son application, la soldate se montre sans pitié. Que l'on soit faible ou fort, si l'on a tort, on doit forcément payer. Elle rêve de pouvoir devenir bourreau et d'être au cœur même du respect de la loi, exécutrice des décisions de son Alpha, sans ciller.
C'est grâce à sa volonté d'aller de l'avant qu'Herrade a pu se remettre de la perte de son père, et une fois son chagrin consumé, elle retrouvera ce qui faisait d'elle une gamine assez drôle : des éclats de voix, un rire gras, quelques piques et un enthousiasme à toute épreuve. En gros, elle sera toujours aussi hyperactive, mais un peu plus souriante, ce qui ne gâche rien. Elle ne souhaite pas rester abattue éternellement et plutôt retrouver sa condition de battante pleine de vie (dans la joie ou la colère).
Elle est fidèle à ses principes et souhaite tenir la promesse faite à son père : veiller sur le printemps, quoi qu'il arrive. Une motivation de plus à devenir bourreau et éliminer consciensieusement tout ennemi du clan, et arrêter quiconque pourrait nuire à sa prospérité.



♆ Pouvoirs : Les motifs arachnéens sur les pattes avant et le dos d'Herrade constituent un indice de taille par rapport à son premier pouvoir. En effet, la louve est capable d'entrer en communication avec les araignées : son pouvoir n'influence nullement leur comportement, elle ne peut pas les contrôler, seulement leur parler. Aussi, si elle a besoin de l'aide d'une araignée, elle devra la convaincre de l'aider.
Fascinée par ces bestioles, elle n'a en général aucun mal à susciter leur confiance et obtenir ce qu'elle souhaite, mais elle n'en demande jamais trop, et le résultat dépend de toute façon du bon vouloir - et de la capacité - de la bête à huit pattes. Il n'est pas rare de la voir se trimballer avec un ou deux spécimens quelque part sur le corps. Si vous prêtez attention, lorsqu'elle s'adresse à ses insectes favoris, vous pourrez voir les babines d'Herrade remuer rapidement et l'entendre émettre de petits sifflements. Elle n'a aucune conscience de maîtriser un autre langage, elle à l'impression de parler normalement, et sera d'ailleurs incapable d'émettre un de ces sons si elle ne s'adresse pas à une araignée.

Son deuxième pouvoir, lié à sa saison, est très symbolique : il se fonde sur les fibres végétales qui entourent la demoiselle (herbe, écorce, feuille, mousse...). Herrade peut les transformer en lianes, formant des sortes de filets, qui sont en réalité proches de toiles d'araignées. Afin de tisser ses « fils », son pouvoir fait passer l'élément végétal au stade de putréfaction, et elle peut alors en user comme elle souhaite. Par exemple, elle fixe des brins d'herbes, ils se flétrissent à vue d’œil, et elle peut alors construire ses toiles.
La jeune louve peut contrôler l'état de putréfaction, rendant son outil collant ou puant selon l'effet désiré sur sa proie. Elle peut ainsi capturer de petits animaux, les immobilisant le temps qu'elle s'en saisisse, ou peut s'en servir pour déstabiliser l'ennemi. Avec les entraînements intensifs qu'elle a suivi, ses filets peuvent jaillir de nulle part pour surprendre ses cibles à tout moment, sans lui demander trop d'énergie.
Elle peut ainsi en créer de tout végétal à sa portée, mais la fabrication sera plus coûteuse selon son désir de créer un filet plus solide, ou bien à partir d'une matière première plus résistante. Elle est aussi en mesure de contrôler le calibre des lianes qui tissent ses toiles, mais des fils épais lui demanderont de même plus d'efforts. La jeune soldate a toute une panoplie de toiles à sa disposition, aussi ses potentiels adversaires ne sont jamais à l'abri de quelques désagréables surprises.
Pour utiliser ce pouvoir, il est impératif qu'Herrade maintienne un contact visuel avec le végétal jusqu'à la formation du filet ; si celle-ci se fait de plus en plus rapidement, elle doit cependant prendre garde à ne pas perdre de vue son combat ou l'ennemi trop longtemps.
La jeune soldate ne peut pas vraiment manipuler ses fils, les faire bouger comme bon lui semble. Leur mouvement dépend plutôt de l'impulsion qu'elle donne aux végétaux lorsqu'elle les transforme, aussi tout ce qu'elle peut faire c'est ouvrir/déployer et fermer/rabattre ses toiles sur ses cibles. Elle privilégie à l'heure actuelle les fils fins mais résistants, qui lui permettent de stopper la course en s'emmêlant dans les pattes de sa victime.


♆ RP d'exemple :
Suivre une piste vieille de plusieurs jours n'était pas de tout repos, surtout quand les indices de passage étaient si peu nombreux. Herrade devait produire de sérieux efforts pour ne pas céder à la panique tant elle craignait de perdre la trace de son père. Elle devait le retrouver, le revoir encore une fois ; elle ne pourrait jamais se contenter d'une disparition sans adieu, sans derniers mots. Plus encore que de le perdre, elle avait peur de se le voir arraché de sa vie sans explications. Voilà un moment qu'elle avait quitté les terres printanières, même celles connues comme solitaires. Elle ne prenait presque pas de repos, dans l'urgence de ne pas perdre les dernières odeurs, et ne s'alimentait que peu, avec ce qu'elle trouvait sur sa route. La fatigue gagnait sur son organisme, mais elle refusait de s'avouer vaincue. Enfin, après s'être égarée à de nombreuses reprises, et avoir dévié de son but tout autant de fois, la présence de son père se fit plus forte. Mais sur ses traces, la jeune louve en discernait d'autres, et elle accéléra la cadence pour atteindre son objectif.

Elle n'était pas prête au spectacle qui s'offrit à sa vue en émergeant des bois, et elle ne l'oublierait certainement jamais dans ses futurs cauchemars. Elle prit à peine garde au paysage vide et désolé, survola seulement les trois cadavres étalés à ses pattes. Tout ce qu'elle remarqua fut le corps de Rage, couché au loin.

La gorge serrée, Herrade bondit, toute sensation de fatigue envolée et remplacée par la peur sauvage de la mort d'un être cher. Elle priait tout un tas de divinités et d'idoles dont elle avait entendu le nom mais ne connaissait rien, si cela pouvait ramener son géniteur auprès d'elle. Mais cette prière intérieure ne fut pas nécessaire, comme elle le constata bien vite lorsqu'elle fut aux côtés de Rage. Un furtif espoir naquit dans son cœur, mais fut bientôt ravagé par la vision des dégâts sur le corps de l'ancien soldat. Sa survie avec de telles blessures tenait surtout du miracle, d'autant que plusieurs jours s'étaient écoulés depuis le combat, elle pouvait le voir aux croûtes de sang séché disséminées sur le pelage verdâtre. Immédiatement, ses yeux s'embuèrent, et elle lécha le vieux museau, ce qui eut pour effet de réveiller son géniteur. Une boule dans la gorge, elle se contenta de plonger son regard dans le sien, trouble, et ils se fixèrent en silence quelques instants. Puis le vieux loup esquissa un sourire.

« Herrade... c'est bien toi... Tu m'as retrouvé. » dit-il d'une voix sèche et grinçante, avant d'être secoué d'une toux râpeuse. Sa fille, peinée de le voir en un tel état, se redressa pour chercher un point d'eau afin de la soulager, mais la patte de Rage se posa sur la sienne et il secoua lentement la tête. « Inutile, te donne pas... cette peine. Ce s'ra pas long. Je tiendrai bien jusque là. »

Elle ne comprenait pas où il voulait en venir, mais l'émotion lui interdisait de prononcer le moindre mot. Obéissant aux injonctions paternelles, elle vint se coucher en face de lui, qu'ils puissent se regarder sans que le printanier n'ait à bouger la tête. Il y eut à nouveau un silence qu'elle n'osait pas briser, devinant que son père voulait lui parler. Elle finit par percuter qu'une fois qu'il aurait fini, ce serait terminé, elle serait seule... Ravalant ses larmes qui menaçaient de déborder, elle se montra attentive, attendant patiemment qu'il réunisse les forces nécessaires pour entamer la palabre. Ce qu'il fit après avoir fermé quelques instants les yeux, déglutissant le peu de salive qu'il pouvait encore produire.

« J'ai jamais parlé d'ça à personne. Mon passé... Mon histoire... Qui ça pourrait intéresser ? Y'a que Myosotis qui m'a demandé, une fois. » Il ricana à nouveau, en souvenir du bon vieux temps avec l'ancienne Alpha. « Et j'lui avait même pas raconté. J'en ai jamais été fier... Mais j'voudrais que tu saches... Que Vice sache aussi. Qui sait, ça pourrait vous retomber dessus... »

Herrade arqua un sourcil, sa curiosité furieusement piquée. Jamais Rage n'avait abordé ce chapitre avec elle, ne lui parlant que de sa mère en de rares occasions, mais il s'apprêtait à présent à lui raconter un passé encore plus ancien... Et sûrement bien plus sombre. La jeunette se rapprocha, rampant sur quelques centimètres pour ne rien louper, et son expression attentive devait être amusante puisqu'elle arracha un nouveau rire au blessé, qui persistait à sourire malgré son état.

« Ça a rien d'un conte de fées... J'vais résumer du mieux qu'je peux, j'aime pas revenir là-bas. » Il soupira, portant son regard au loin, et Herrade put y lire autant d'amertume qu'un peu de colère. « Tu sais que j'suis pas né ici. Nan, je suis né loin, très loin de ce p'tit coin calme, et même la guerre ou les conflits qui surviennent parfois ici sont rien à côté de Discordia..
– Discordia..?
– Ouaip gamine, un nom qu't'as jamais entendu, hein ? Normal, c'est un lieu de mort. Une ville abandonnée, laissée à l'état sauvage par des monstres incapables de contrôler leurs inventions nauséabondes. Y'avait presque plus rien là-bas... Sauf des prédateurs. Des charognards, des carnassiers, de vraies bêtes sans pitié. C'tait la loi du plus fort en vigueur, et les chiens s'en sortaient pas mal... Surtout un, qui s'était hissé en haut d'la pyramide, parce qu'il était fort et vicieux, et surtout insensible. Rasp. Mon père. »


Herrade fit les yeux ronds, abasourdie. Elle n'avait aucune notion de la famille au-delà de son propre géniteur, et cette révélation la choquait, d'autant qu'elle avait perçu la haine dans le ton de l'ancien soldat. Le sourire de celui-ci se fit plus amer lorsqu'il vit l'expression de sa fille.

« Ouais, père, un bien grand mot pour lui. Il s'est contenté de saillir ma mère pour produire un rejeton digne de lui, voilà tout. » La jeune louve grimaça à cette idée bassement matérielle et dénuée d'affection, puis remarqua l'air mélancolique qui se peignait sur les traits fatigués du vert. « Ma mère... seule once de douceur dans ce monde de brutes. Elle n'y a survécu que parce qu'elle était d'une beauté à couper le souffle... Mais elle y a péri parce qu'elle était bien trop gentille. Et il n'a pas attendu longtemps pour ça. » Un profond soupir, puis il reprit, d'une voix plus dure. « Quatre mois avec elle, c'était suffisant pour l'aimer de tout mon être. Pour l'adorer. Elle me protégeait, me consolait, me donnait de l'amour... malgré les violentes colères de Rasp, qui ne voulait pas m'élever comme ça. »

A entendre tant d'émotions dans la voix de son père, Herrade commençait à se dire qu'il n'était pas si mal en point, lorsqu'une nouvelle toux lui déchira les poumons, et qu'un peu de sang coula de sa babine. Se redressant à nouveau, la jeune louve afficha un air déterminé.

« Tu vas t'épuiser à parler la gorge sèche, je vais te chercher de l'eau !
– Herrade NON ! »


Elle qui esquissait déjà un mouvement s'immobilisa, choquée. C'était la première fois que son père se faisait aussi impérieux, et la force de son ton la força à reposer sa patte au sol. Elle lut une sorte de supplique dans le regard de son père et en fut bouleversée, son cœur cognant douloureusement dans sa poitrine.

« S'il te plaît, on a pas l'temps pour ça. » Voyant sa fille se réinstaller docilement, mais toujours avec un air effaré - et presque apeuré - il se radoucit. Gardant le silence le temps de récupérer un peu de salive, il reprit plus bas, la voix éraillée. « Tu dois comprendre... la vie à Discordia, c'était le combat, le sang, la mort. Rasp régnait sur un royaume impitoyable, et pour entraîner ses troupes, il les faisait se battre entre elles pour ne garder que les meilleurs. Ça faisait aussi sa réputation, et ça le rendait... intouchable. Mais ça correspondait tellement à l'atmosphère morbide des lieux qu'il était adulé, respecté comme chef de guerre. Et parce que personne ne pouvait le battre. » Un rictus dur d'une joie sauvage plissa les babines du printanier, et un éclair passa dans ses prunelles dorées. « Il venait toujours plus de clebs, de loups et autres canidés avides de sang et de chair à déchirer, ses troupes grossissaient. Partout on ne sentait que la haine, on vivait dedans, tout l'temps. C'est là-dedans qu'il voulait me plonger, qu'il voulait me voir grandir. Il m'a entraîné, malmené, puni, blessé jour après jour pendant plusieurs années... Les premières fois, Anya, ma mère, pouvait me réconforter, me soigner. Mais quand il s'en est aperçu, il l'a tuée, sous mes yeux. Pour me rendre fort, qu'il disait... Je n'avais pas droit aux sentiments bons et dérisoires, je devais être implacable, une machine à tuer. » A présent, un réel feu dansait dans les yeux du soldat, plongé dans ses souvenirs. « Depuis ce jour, ma haine envers lui n'a fait que grandir, chaque fois qu'il trouait ma peau, chaque fois qu'il m'humiliait, qu'il me faisait combattre ses chiens de garde... Il voulait que je dépasse mes limites, que je sois le plus fort, le plus grand. Je ne sais pas si j'aurais été capable de le rendre vraiment fier un jour ; je ne sais pas si lui était capable d'éprouver de la fierté, ou quoi qu'ce soit d'autre que cette foutue soif de sang. Mais un jour, il m'a poussé trop loin, et j'ai complètement déraillé. »

Rage se tut un instant, et ce qu'il ne dit pas, Herrade le lut dans ses yeux. Une folle détermination, une violence indescriptible, mais aucun regret. Le temps qu'il se remette à parler, la jeune louve ne pouvait qu'imaginer dans un frisson l'horreur qu'avait été la vie de son père à Discordia.

« Lui qui se pensait intouchable et qui fondait tant d'espoir dans sa descendance, il l'a pas vu venir... Un bon coup d'patte bien placé, et je lacérais son visage ignoble, enfonçant profondément mes griffes dans sa chair d'enfoiré. Bien sûr, la surprise a été de courte durée, et il a riposté. » Tournant légèrement la tête, le printanier exhiba sa babine balafrée. « C'est la seule qui soit encore visible... Les autres étaient superficielles et ont disparu. Ça fait ma petite fierté, tu sais. Le grand chef n'était pas si intouchable que ça... » Un petit rire amer, et il reposa sa tête sur le sol, expirant doucement. Levant un peu les yeux, Herrade vit que les blessures sur son poitrail se remettaient à saigner, mais il eut un geste impatient de la patte. « T'occupes pas d'ça. J'ai eu une chance incroyable ce jour-là, mais j'ai payé le prix fort pour sortir de cet enfer ; j'ai pris beaucoup de vies. Mais jamais j'l'ai regretté. C'était la seule voie possible si je voulais découvrir autre chose, et grâce à Anya, je savais qu'il y avait autre chose, quelque chose de mieux. »

Les yeux dorés se firent rêveurs à nouveau, et la jeune louve chercha désespérément le regard de son père pour s'y accrocher, refusant de le voir partir. Avec ce qui lui sembla un grand effort, il sembla revenir au présent, et sourit faiblement.

« Je savais que je paierais pour ça un jour. Ils connaissent rien à la famille là-bas, mais ils ont des lois du sang, du clan... On touche pas au chef, c'est sacré. Et on tue pas hors des combats. Ils ont mis du temps à me retrouver, mais ça devait bien arriver, et je suis content que ce soit que main'nant. En plus, il m'a envoyé quatre petits merdeux, infoutus de faire le travail proprement... » ll ricana à nouveau, puis toussa plus fort. Un peu plus de sang s'échappa de sa gueule cette fois, et Herrade posa doucement une patte sur sa joue.
« Tu devrais te reposer un peu...
– J'ai presque fini, gamine, t'en fais pas. »
Oh si elle s'en faisait, mais ne voulait pas gâcher ses derniers instants, alors elle sourit bravement malgré ses yeux plein de larmes et hocha lentement la tête. « T'sais, je me considère comme chanceux. J'ai mal commencé dans la vie, mais grâce à plein d'gens sur Four Seasons, j'ai pu connaître de belles choses... Le destin a été généreux, j'ai eu de belles années pour découvrir la vraie vie d'un clan, la famille, l'amour... » Étonnant comme en cet instant, alors qu'il pensait être incapable de formuler ses sentiments les plus profonds, tout semblait lui venir comme si ç'avait toujours été écrit dans son cœur, attendant le bon moment pour apparaître. Essuyant d'un geste faible mais délicat les larmes qui roulaient sur les joues de sa fille, le vieux combattant esquissa un sourire las, mais empreint de tendresse.

« Herrade... ton frère et toi, vous êtes les plus belles choses qui me soient arrivées au cours de c'te longue existence... J'ai toujours remercié le destin d'avoir mis Acédie, votre mère, sur ma route, et je le bénis encore plus de votre arrivée. Grâce à vous, je me sens enfin libre, et mon âme est bien plus légère. » L'ancien soldat déglutit avec difficulté, la gorge étreinte par la souffrance de ses blessures et l'émotion. Sa fille n'en mènait pas large, elle avait l'impression que son âme était en train de s'écouler hors de son corps à travers ses larmes. « J'vous aime, les p'tits loups. De tout mon vieux cœur pourri... Et ça c'est quequ'chose qui changera jamais. »

L'adolescente regardait ce visage abîmé qu'elle connaissait si bien, qu'elle avait toujours vu, qu'elle aimait dans toutes ses expressions et facettes, et voyait la lumière de la vie s'éteindre petit à petit dans les prunelles dorées. Son cœur était serré si fort dans sa poitrine qu'elle avait envie de déchirer ses chairs afin d'apaiser sa souffrance, de ne plus se sentir compressée par le chagrin. Alors qu'elle pensait le dernier instant venu et qu'elle parvenait à peine à articuler le nom de son père, une étincelle brilla dans les yeux de celui-ci.

« Her- Herrade.. ! » Il tenta de se relever, mais l'effort lui arracha une nouvelle quinte de toux, et le sang coula plus dense à travers ses babines serrées. Alors que la jeune louve tâchait de soutenir sa tête pour le soulager, il posa sa grosse patte sur la sienne et la pressa fermement. « Non, ne bouge plus, écoute... Le printemps... Je suis reconnaissant à ce clan de m'avoir recueilli. J'y ai passé mes plus belles années, et j'ai fait la rencontre de loups formidables là-bas, tu le sais. J'avais une dette envers eux... Après ma fuite de Discordia, ils m'ont recueilli, guéri, accepté malgré mon passé et mes débuts houleux dans leur meute... Au final, j'ai oublié que je restais par obligation, je m'y suis senti chez moi. J'avoue, j'avoue... » il eut un petit rire sec, et un peu de sang s'échappa entre ses crocs, maculant la patte de sa fille en larmes. « ... après la grande guerre, j'ai eu envie d'partir en automne. C'était chouette là-bas aussi... Mais j'ai pas pu. C'est... c'était le printemps ma maison. Et j'regrette pas une seconde d'y être resté. Chérie... Vous avez pas de dettes, toi et ton frère, vous êtes libres. Tout c'que j'demande... tout c'que j'vous souhaite... c'est de trouver vous aussi votre place dans une grande famille. De vous battre pour c'qui vous semble juste et bon, ou pour c'qui vous semble mauvais et vicieux si c'est c'que vous préférez, qu'importe ! » Les quintes de toux se rapprochaient de plus en plus, lui laissant peu de répit. Le vieux guerrier reposa sa tête au sol, apaisé malgré le feu dans ses poumons. « J'veux juste que vous soyez heureux, maint'nant et toujours, là où vous l'aurez choisi. Et si vous restez au printemps, qu'vous soyez toujours au top pour eux, parce que c'est une bonne meute. »

Rage ferma les yeux, et un sanglot s'échappa de la gorge de sa fille, qui vint enlacer cette vieille tête qu'elle aimait tant de ses deux pattes. Elle le sentait s'affaiblir d'instant en instant, son vieux palpitant épuisé par ses derniers efforts pour témoigner de son amour à sa progéniture. Se laissant aller aux pleurs, elle enfouit son museau dans les poils de l'échine meurtrie par son dernier combat, les épaules soulevées par des sanglots silencieux. La pulsation s'amenuisait, elle l'écoutait attentivement, attendant le moment fatidique où le silence prendrait sa place... Mais au lieu de décroître, il gagna bientôt en ampleur. Muette, la jeune louve tendit l'oreille, croyant à un nouveau miracle... C'est alors qu'elle remarqua que le son arrivait derrière elle.

Et elle réalisa son erreur.

Il n'y avait que trois corps lorsqu'elle était arrivée, pour quatre assaillants. Et si le dernier... Envahie par l'horreur, Herrade fut sur pattes en un éclair, les joues encore baignées de larmes, la vision pas très claire. Elle ne distingua l'ombre qui fondait sur elle qu'au dernier moment, et déjà l'assaillant envoyait son coup, visant sa gorge, prêt à lacérer la chair. Mais elle n'était pas n'importe qui : Herrade, fille de Rage, même au pire de son état, n'allait pas se laisser terrasser par le premier venu. En un instant, l'adolescente passa en mode combat, et esquiva de peu un coup fatal. Elle sentit une puissante douleur sur sa joue tandis qu'elle roulait sur le côté et se redressait ; à présent, un sang chaud suivait le sillon de ses larmes et gouttait au le sol en fleurs cramoisies. Elle n'y prêta aucune attention, dardant son regard sur l'ennemi.

Un jeune chien-loup se tenait juste au-dessus de son père, menaçant. Après un rapide examen, Herrade devina qu'il était de ceux qui avaient attaqué Rage ; ses nombreuses blessures, encore fraîches, en attestaient. Qu'avait-il fait ces derniers jours ? Elle l'ignorait, et peu lui importait. Ses babines se plissèrent et elle gronda doucement. Au moindre mouvement visant à achever son géniteur, elle ne ferait qu'une bouchée de ce bâtard.

***

Damas regardait l'invitée surprise avec agacement et une pointe de surprise. Rien n'allait droit depuis qu'il était parti avec ses trois compagnons pour accomplir cette mission ; retrouver Rage, d'abord, ne fut pas simple, malgré les indications claires sur son apparence. A croire que le vieux fils de Rasp s'était fait discret depuis ses derniers déboires... Mais il en fallait plus pour décourager les fidèles soldats du Borgne. Ils avaient été entraînés à ça toute leur vie, après tout. Pourtant, aucun combat remporté dans l'arène de Discordia ne les avait réellement préparé à l'affrontement avec le monstre vert. Était-ce l'adrénaline des derniers instants qui lui avait donné autant de force ? A le voir, jamais le croisé ne lui aurait donné son âge. Et il n'avait a priori rien oublié de l'art de la lutte au corps à corps. Damas et les autres s'étaient jetés sur lui comme sur une proie facile, et l'avait chèrement regretté.

Le vieux ne s'était pas laissé faire et leur avait donné du fil à retordre ; mais jamais ils n'auraient cru payer un si lourd tribut par leur inconcience. Lorsque le premier soldat tomba mort, presque décapité, il y eut comme un temps d'arrêt. Les babines gouttant de sang frais, un rictus aussi mauvais que son regard assassin, Rage leur faisait face, son endurance à peine entamée. Le fidèle chien du Borgne avait serré les mâchoires, hargneux. Il ne laisserait pas ce déchet ternir sa réputation, et il ramènerait au chef la nouvelle de sa mort, comme promis. Le deuxième chien trouva la mort bêtement, en voulant jouer cavalier seul. Le printanier le reçut dignement et ne mit pas longtemps à le déchiqueter. Profitant de l'ouverture, les deux derniers adversaires bondirent, et la danse reprit à trois.

Le dernier compagnon de Damas périt en servant de bouclier à ce dernier ; il ne regrettait absolument pas son geste, puisqu'il lui avait permis de gagner quelques précieuses secondes pour sauver sa peau, et accessoirement il lui permettrait de revenir en héros solitaire à Discordia. Il s'en servit ensuite pour faire diversion, et attaqua sans relâche sa cible, le harassant de tout côtés. S'il ne pouvait lui infliger une blessure fatale, il le viderait de son sang, mais ce corniaud tomberait raide mort, il le fallait !

L'aube pointait à nouveau sur le terrain de combat, et les deux adversaires se faisaient face. Tous deux étaient exténués, ruisselants de sueur et de sang. Le leur, celui de l'autre, ils ne savaient plus trop. Damas sentait ses muscles trembler sous sa peau, et des crampes le tirailler de partout. Il usait ses dernières ressources, et si le vert ne clamsait pas... A ce moment, Rage faiblit, chancela, puis s'écrasa sur le côté, restant immobile, le souffle coupé. Une feinte ? Le croisé n'en avait aucune idée. A voir comme les côtes du vieux se soulevaient rapidement et avec peine, il était vraiment au bout du rouleau... Pourtant il semblait sourire, de cette vieille grimace qu'il avait arboré tout au long du combat. Museau froncé, le chien fidèle cracha au sol, avant de se retourner. Il était fourbu, et l'ensemble de son corps était douloureux. Que l'autre crève comme un rat tout seul, que son agonie soit longue et douloureuse, il l'avait bien mérité... Il ne serait pas achevé comme un brave, jamais Damas ne le permettrait. Lui allait trouver une source à laquelle reprendre des forces, et il reviendrait constater le travail des charognards dans quelques jours.

***

Et voilà que quelques jours plus tard, il était déçu. Si on ne pouvait même plus compter sur les vautours ou les insectes, où allait le monde ? Ce vieux débris de Rage respirait encore, et voilà en plus qu'une gamine venait lui prêter assistance. Impensable. Intolérable. Damas ne laisserait pas ça arriver. La gosse avait beau hérisser le poil, elle semblait bien inoffensive, et il ne se gêna pas pour afficher ouvertement son mépris, la toisant de haut.

« C'est pas un endroit pour les enfants, ici. Tu ferais mieux de rentrer chez ta mère, morveuse. J'ai du travail. »

Affichant un sourire mauvais, le bâtard leva une patte, décidé à terminer son œuvre. Son regard se reporta sur la future dépouille de Rage, qui ne respirait déjà presque plus. Le fait de l'achever dégoûtait le fidèle du Borgne, mais il aimait mieux ça que perdre encore du temps à le veiller jusqu'à son dernier soupir. S'il faisait ça bien, il pouvait au moins lui assurer un départ dans la douleur. Dans sa bêtise et son arrogance, la spectatrice imprévue lui était totalement sorti de l'esprit, à croire que les enseignements reçus à Discordia n'étaient vraiment pas à la hauteur de sa prétention.

Outrée par le ton condescendant qu'elle avait dû essuyer - en plus du "morveuse" et autre "enfants" - Herrade avait rapidement compris l'objectif du nouveau venu. Il pensait finir le travail. Mais elle vivante, ça n'arriverait pas. Elle fondit sur son adversaire avec la vitesse et la précision d'un oiseau de proie ; si Rage avait pu la voir faire, nul doute qu'il en aurait été fier. Damas avait plus de force qu'elle, mais il ne s'attendait pas à ce qu'elle attaque de front, et le poids de son assaillante le fit chavirer. Profitant de cette fenêtre, l'adolescente bondit à nouveau, attrapant l'oreille du bâtard et le tirant à elle, l'éloignant de son père chéri. Malgré sa résistance, il dut accepter à contrecœur qu'elle avait beaucoup plus de force que ce qu'il pensait, et qu'il s'était trompé sur son compte. Encore une fois. Le Borgne ne pardonnerait pas toutes ces erreurs. Tirant d'un coup sec vers l'arrière, et abandonnant un morceau de chair dans la gueule de cette imprudente écervelée, Damas grogna, se dressant de toute sa hauteur, mettant fièrement en avant sa carrure et les nombreuses cicatrices qui le couturaient de toutes parts.

« Tu fais pas le poids, gamine, alors arrête ton petit manège ou..
– T'approches PAS de mon PÈRE !! »


Le chien fut choqué, à la fois du ton agressif et du lien de parenté. Son regard oscilla entre la carcasse de Rage et cet avorton en face de lui, remonté comme un fauve. Une blague ? Non, elle semblait sérieuse. Et il est vrai qu'elle avait un peu les mêmes couleurs. Et puis ces yeux... voilà qui achevait de le convaincre. Quelle horreur. Comment quelqu'un avait pu se laisser embobiner par ce monstre, jusqu'à... Dégoûtant. Méprisant, Damas releva le menton. C'était du tout cuit, pour lui ; après tout, ce n'était pas pour rien si Rasp l'avait envoyé lui à la tête des autres molosses pour achever son fils. Il était l'un des plus forts, et il ne laisserait pas une demi-portion lui dicter sa conduite...

« Ton père, hein... Hin hin. T'es bien mignonne, mon chou, c'est touchant ton amour dévoué pour ton vieux papa... Puisque tu l'aimes tant, tu n'as qu'à crever avec lui... »

Il se permit un petit rire dédaigneux pour finaliser sa tirade théâtrale, mais grand mal lui en prit ; il aurait mieux fait de se concentrer sur l'effet de ses paroles sur son ennemie. Herrade voyait rouge face à tant de mépris, et elle se sentait cruellement blessée par les propos insensibles du cabot. Sans plus attendre, elle attaqua de nouveau, gratifiant l'insolent de quelques balafres sur son museau de menteur. Une part d'elle était presque étonnée de la facilité avec laquelle elle pouvait l'atteindre, puis elle comprit comme il devait la sous-estimer, et alors elle ne fut plus que rage et se battit de toutes ses forces.

Les deux en vinrent à la lutte rapprochée, griffant et mordant les poils sans parvenir à s'éloigner l'un de l'autre. Grâce à sa taille et son agilité, Herrade ne s'en sortait pas trop mal face à un adversaire déjà blessé et moins rapide ; mais Damas avait l'expérience pour lui, et quelques jours de repos dont l'adolescente n'avait pas pu profiter. L'issue du combat était incertaine.

L'apprentie soldate n'avait jamais tué de sa vie, mais ce jour-là tomba sa première victime. Damas, un air choqué plaqué sur la face, avait touché du bout de la patte la large entaille cerclant de rouge sa gorge, puis il s'était écroulé. Les lueurs du jour mourant baignaient de rouge l'atmosphère, clôturant une journée où le sang avait beaucoup coulé, mais pour la dernière fois, si telle était la volonté des dieux. Cette plaine ne devrait pas être à nouveau la scène d'une tuerie, maintenant que la plupart des acteurs avaient poussé leur dernier souffle. De nombreuses éraflures s'étalaient sur tout le corps de la jeune printanière, la plupart peu profondes. Seule la blessure sous son œil droit lui laisserait une marque de cette journée maudite, comme un mauvais souvenir qui resurgirait chaque fois qu'elle l'apercevrait dans son reflet. Mais qu'importe, à présent qu'elle avait triomphé de son adversaire, cette cicatrice serait aussi le symbole de sa victoire, à l'instar de celles qu'arborait fièrement son père !

Gorgée d'adrénaline, elle réalisa qu'elle l'avait oublié, concentré à venir à bout de son combat et à survivre. Combien de temps s'était écoulé depuis qu'elle avait quitté son chevet ? Elle était incapable de le dire, mais cela faisait sûrement beaucoup trop. Elle se berça d'illusions un instant, mais lorsqu'elle se retourna, Rage avait déjà poussé son dernier soupir, son éternel rictus sur les babines. Alors, elle poussa un long hurlement et se laissa tomber sur le sol.



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♆ Tu te plais ici ? J'adore ( ͡° ͜ʖ ͡°) Je vous donnerai des cookies pour chaque minute passée sur cette longue fiche ;w; ♥


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Viehrs
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Mar 6 Mar 2018 - 13:05

Aaaah *0* J'avais déjà exprimé ma joie sur la CB mais AGAIN JE SUIS TROP CONTENTE DE REVOIR CETTE PETITE %D ( plus si petite que ça du coup hihihihi )
J'étais préparée mentalement mais argh, la mort de Rage était à la fois tragique et épique e,ue C'est une légende du printemps qui s'en va e,_e

ANYWAY Herrade avait déjà la classe alors avec des dreads elle roxe du poney B))) *lève ses deux pouces*
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Daeron
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Mar 6 Mar 2018 - 14:21

J'ai versé la petite larmichette sur ton rp d'exemple..arghhh e,_e . En tout cas je suis contente de revoir Herrade et son design absolument badass !
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Herrade
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Herrade
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Mar 6 Mar 2018 - 20:55

http://runedraconis.deviantart.com/
Aaaaah des larmes j'en ai versé sur cette fiche également, c'était dur de me séparer de mon gros vert, mais il fallait bien que ça arrive.
Anyway, j'ai rajouté l'image !
Et je m'en vais mp Seira pour proposer mes services de bourreau o/
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Asmodia
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Mer 7 Mar 2018 - 9:33

Heureuse de la revoir parmi nous *^* Je n'ai pas encore tout lu (le courage et moi ne sommes pas copains ces temps-ci xD), mais rien que l'histoire déjà *µ*
Héhé Asmo finie "amie" avec le frère d'Herrade, elles se croiseront peut être :')
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Seira
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Seira
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Mer 7 Mar 2018 - 9:58

Seira ne voit aucune objection à ce qu'elle obtienne ce poste o/
Et ceci à également été dit par MP ♥️
Hâte de revoir la Miss Green en jeu ** Elle m'a grave manquer.
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Herrade
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Mer 7 Mar 2018 - 20:09

http://runedraconis.deviantart.com/

Asmo : ce serait avec grand plaisir qu'Herrade rencontrerait Asmo o/
Seira : merci dame Alpha ! Elle m'avait beaucoup manqué aussi, j'ai hâte de lui faire parcourir Fesse à nouveau c:
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