Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
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Une chanson douce [PV Samarithin]
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Ven 30 Déc 2016 - 17:51


Elendë avait prit une journée complète de repos pour aller chercher son compagnon printanier au point de rendez-vous habituel : la plage aux mouettes. Ils ne se l'étaient pas vraiment dit, mais ce lieu les ramener à leurs rencontres, un peu spécial. Cette plage apaisait la nourrice, car le bruit des vagues sur le sable était quelque chose de doux et violent à la fois. Mais cet hiver était rude, et le vent qui lui volait dans les poils depuis plus de trente minutes le frigorifiait. Il se demandait si Samarithin viendrait réellement, car après tout, ils ne s'étaient pas vu depuis l'épisode terrifiant d'halloween. Debout, ses lourdes pattes d'ours tapant le sable gelé, Elendë poussa un petit soupir d'exaspération. Samarithin avait eu des coups durs, il le savait, et lui avait toujours été là pour lui, et maintenant qu'il y pensait, il n'avait jamais ressentit autant d'amour pour une seule personne. Un petit sourire se figea sur son visage ; cette amitié était forte, il le savait. C'était peut être même un peu exceptionnel, car il savait que les clans ne s'appréciaient pas tellement entre eux.

Pris au dépourvu, Elendë décida de s'en aller. Cela faisait presque plus d'une heure qu'il attendait sur la plage, et le vent n'était pas vraiment clément avec lui. Il secoua son gros pelage, faisant tomber quelques flocons. Il regarda le ciel et remarqua que celui-çi s'était tenté de gris. L'été lui manquait cruellement, en cet instant. Même si l'hiver était tout aussi coriace chez lui, le soleil pointait quand même plus souvent son nez, et puis la tanière des nourrices étaient amménagée afin que tout le monde ai chaud (surtout les plus petits). Le loup doré (ayant pris des teintes plus beiges que doré maintenant qu'on est en hiver) escalada la falaise, le vent lui fouettant le visage deux fois plus fort que sur la plage. Il faillit trébucher et reprit son équilibre afin de ne pas tomber dans le vide. Il sauta sur le rebord de la falaise, haletant. Ses yeux turquoises tournèrent dans tout les sens, cherchant une quelconque personne. Mais aucune ombre à l'horizon. Elendë poussa un énième soupir. Est ce que le fjord d'Arandur était loin d'ici ? Il avait besoin de se reposer, et plusieurs "amis" à lui avait conseillé cet endroit.

Marchant d'un pas trainant, il traina sa carcasse congelé jusqu'au fjord. Arrivé au bord, il vit quelqu'un. Intrigué, il se cacha derrière une "fougère" - en pensant que cela allait le cacher, genre - au cas où ce soit un ennemi. Il leva la truffe, renifla longuement. Oups, le vent lui mit les larmes aux yeux et il ouvrit la gueule. Il éternua d'une telle force qu'il cru qu'il avait fait trembler la terre. Il renifla, s'essuya la truffe avec sa grosse patte velue et observa le personnage prêt du lac. Il était persuadé qu'il l'avait entendu. Il décida donc de sortir de sa cachette et de s'approcher un peu, s'excusant platement :

- Euh, excusez-moi, j'essayais d'être un peu discret, mais je crois que je suis enruhmé.
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Lun 16 Jan 2017 - 13:08

Chacun de ses pas le guidaient encore plus loin sur la pente qu'il avait entreprit de gravir malgré lui, faisant se balancer le maudit collier qui pendait à son cou. Il savait qu'il ne pouvait plus rien à sa situation à part une chose, une chose à laquelle il ne voulait pourtant pas penser en l'instant. Il ne se sentait pas le cœur à rester sur les terres de son clan alors il avait laissé le vent guider ses pas vers une zone plus propice à son état d'esprit actuel. Il gravissait donc la pente qui le mènerait au sommet de la forme rocheuse qui dominait cette région reculée. Il ne savait pas ce qu'il cherchait en ce lieu, à vrai dire, il ne savait plus trop que faire depuis cet événement, il ne se sentait plus aussi sur de lui, plus aussi fort. Quand il parvint enfin au sommet de la pente il prit un profonde inspiration avant de contempler la surface plate qui lui faisait face et qui s'arrêtait sur le vide. Les vents froid lui cinglaient le corps, le glaçant avec autant d'efficacité que s'il s'était jeté dans les eaux noires d'un lac hivernal. Sa résolution n'était pourtant pas entamer et ses pas le guidèrent avec plus d'assurance vers le bord de la falaise où il s'installa afin de pouvoir perdre son regard dans le fjord qu'il contemplait à présent dans toute sa splendeur.

-Pourquoi être monter ici ? Je ne trouverais pas les réponses que je cherche en restant là à ne rien faire ; maugréa pour lui-même le printanier.

Il baissa le regard sur ce qui causait à présent ses tourments, le médaillon du noiraud. Il sentait son étrange pouvoir, son attraction sur sa part de noirceur. C'était comme la chaleur chatouillant les bourgeons des arbres pour les forcer à s'ouvrir ; sauf qu'ici, cette énergie exacerbait les sens de la chose qui vivait en lui, il pouvait la sentir tourner en rond dans son esprit. Attendant l'instant où elle pourrait s'évader. Il allait saisir l'objet quand il remarqua les tremblements de sa patte à moitié levée. Pour la première fois depuis une éternité il avait peur, il pouvait sentir son cœur se serrer à la simple idée de perdre ce qu'il avait trouvé ici. Un souvenir lui revint, il avait eut peur en une autre occasion, lors d'Halloween, cela l'avait chamboulé plus qu'il ne voulait se l'admettre, il savait bien que les prémices des sentiments qu'il sentait encore en lui ne serait pas vue d'un bon œil par les autres. Mais pouvait-il seulement refuser cela ? Il n'avait jamais encore éprouvé cela auparavant, et la présence d'Elendë lui manquait, de cela il ne pourrait jamais se cacher. Il n'était pas retourné à la plage depuis, il avait en quelque sorte peur de ce qui pourrait se passer. Ici au moins, il n'y avait que le vent glacé venu de l'océan portant avec lui les cris de quelque mouette lointaine. Reposant sa patte au sol, il ne se rendit pas compte que ses griffes s’enfonçaient dans le sol, se crispant plus que de raison. Après seulement de longues minutes et une pattes tétanisée, il décida de forcer son corps crisper par le stress à se détendre.

Alors, assis face au vide, Samarithin fit-il la seule et unique chose que quelqu'un avait bien voulut lui apprendre. Il ferma les yeux pour se concentrer sur une image lointaine, un endroit où il parvint à se détacher de son corps, de ses problèmes. Ses muscles se délièrent un à un au rythme de ses poumons se remplissant et se vidant. Il aurait presque cru entendre l'estival lui réitérer ses conseils comme s'il s'était trouvé à ses côtés. Enfin un sourire naquit aux babines du printanier, même la chose en lui semblait avoir cessé ses mouvements, comme dans l'attente d'une action quelconque. Ou peut-être l'avait-il chassé en agissant ainsi ? Le tout étant que, lorsqu'il rouvrit son œil à la pupille étrange, il perçut une seconde présence. Son ouïe capta le léger crissement des graviers et de la terre, ainsi que le froissement de la végétation avant de le voir, ou plutôt de l'entendre, ce son tonitruant si caractéristique qu'il lui tira un sourire. Une odeur estivale bien trop familière atteignit ses narines gelées. Il ne se retourna pas tout de suite cependant, quelque chose en lui semblait ne pas souhaiter qu'il bougea, Elendë verrait assurément que quelque chose avait changé. « Mais je ne peux plus garder cela pour moi, il est peut-être le seul autre lupin à qui je peux confier ça. » Et comme s'il avait sentit qu'il tombait sans doute mal, l'imposant loup se décida à sortir de sa cachette.

« Euh, excusez-moi, j'essayais d'être un peu discret, mais je crois que je suis enruhmé. »

Ses paroles firent naître un nouveau sourire chez Samarithin, au moins ici, il ne pourrait être vue ou entendu de quiconque. Il ne pouvait pas non plus se voiler la face, il ne voulait pas que son compagnon reparte en pensant qu'il dérangeait quelqu'un. Alors il décida de prendre son courage à deux mains, se redressant il fit face à l'estival, avançant même d'un pas incertain vers lui avant de s'arrêter et de se racler la gorge, sa patte tétanisé était encore quelque peu engourdit. Il avait aussi l'impression que se maudit pendentif pesait plus que de raison à son cou en cet instant.

-Il faut dire que tu n'as jamais vraiment supporté le froid, mon imposant ami ; déclara-t-il avec toujours le même sourire, bien qu'un peu incertain. Quant à la discrétion, je ne pense pas que ce soit ton fort non plus mais bon, cet endroit était trop silencieux de toute façon ; il manquait cruellement de la chaleur fort appréciable de l'été.

Ses dernières paroles le surprirent lui-même, cela été sortit tout seul, avec un naturel qui le perturba un peu. Où était donc passé son détachement habituel ? Son air neutre et tout ce qui l'accompagnait ? « A croire que tu n'en avais pas ! » D'un seul coups, il se sentit bien minuscule face à l'estival que le froid ne cesserait jamais de tourmenter, son cerveau semblait s'embrouiller de plus en plus, à croire qu'il se ramollissait avec le temps.
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Sam 18 Mar 2017 - 13:51

L'hésitation de Samarithin sauta immédiatement aux yeux de l'estivale. Comment ne pas le remarquer, lui qui était si observateur ? Il avait avancer d'un pas, un unique pas, qui faisait que maintenant, ils se retrouvaient face à face. Peut-être Elendë aurait-il sourit, si le printanier n'avait pas parut si perturbée. Peut-être aurait-il lancer une petite pique ; mais pas aujourd'hui. Il sentait quelque chose de changer chez son compagnon, et il n'aurait su dire quoi. Elendë se releva doucement, s'approcha à son tour d'un pas, puis s'arrêta. Devait-il le réconforter tout de suite ou attendre que Samarithin lui en donne le signal ? Son attitude n'avait rien d'habituel - et Dieu sait à quel point il avait apprit à reconnaître ce genre d'attitude chez le printanier. C'est en l'observant de plus prêt qu'il se rendit compte du pendentif autour de son cou. Les oreilles de l'ours blond s'affaissèrent : qu'était-ce encore que ce machin ? Il plissa les yeux et envoya un regard interrogateur à son ami, qui detourna la question.

-Il faut dire que tu n'as jamais vraiment supporté le froid, mon imposant ami.

Il souriait, cet imbécile. Elendë voyait cependant très clair dans son jeu, et ne lui sourit pas en retour. Le monstre était-il revenu ? et si oui, quelle victime avait-il bien pu faire pour que Samarithin sente le besoin d'abandonner leur rendez-vous mensuel, et venir s'isoler aussi loin ? Elendë n'hésitait plus, à présent, il avanca encore vers son ami, jusqu'à ce retrouver à quelques centimètres de lui. Le loup d'or sentait encore plus l'hésitation de son compagnon pritanier.

- Quant à la discrétion, je ne pense pas que ce soit ton fort non plus mais bon, cet endroit était trop silencieux de toute façon ; il manquait cruellement de la chaleur fort appréciable de l'été.

Sans pouvoir plus se retenir, Elendë sourit tendrement à son ami et balança la tête sur le côté. Debout face à son ami, l'estival surplombait le printanier. Il ne dit mot et posa la patte sur l'épaule sur celle de Samarithin, toujours en souriant doucement. Ses prunelles turquoises s'étaient teintés d'un voile d'inquiètude qu'il aurait aimer refouler. Il poussa un petit soupir et dit lentement :

- Sans vouloir t'offenser, mon très cher, ce genre de jeu malicieux ne cache pas ton état, bien que ce soit notre façon peu habituelle de nous dire bonjour.

Il était franc. Il l'avait toujours été avec lui, et cela ne changerais jamais. Ca avait été quelque chose entre eux, qui dés le départ, avait plu à Elendë. Ces piques et ces remarques jamais blessantes, qui s'étaient instaurées comme si ils avaient été amis depuis l'enfance. Les yeux d'Elendë se posèrent derrière Samarithin ; sur le lac, plus précisément. Il se mit à avancer vers lui, confiant. Il s'assit devant son reflet et le regarda sans le voir. L'eau était d'un noir à vous glacer le sang, outre le fait qu'il faisait plutôt frisquer dans le coin. Il s'apperçut alors d'un morceau de buisson accroché à sa fourrure, et rit. Sans se retourner, il dit :

- C'est donc cela qui te dérangeais ? Ce morceau de branche dans ma fourrure de roi ?

Il se tordit le cou en quatre pour tenter de l'enlever, non sans mal. Une fois décroché, il la balança le plus loin possible sur le lac, d'un seul mouvement de tête. Il la vit flotter un instant à la surface, puis disparaitre dans les bas fond du lac. Cela lui rappelait à quel point tout était fragile, dans la vie. Tout apparaissait et disparaissait en un instant, selon le bon vouloir de la vie. Il ferma les yeux et inspira profondément. Mauvaise idée, cependant, car il éternua une nouvelle fois. Reniflant, il essuya son museau de sa grosse patte velue.

- Comment va-tu, mon ami ?

Cette question était destinée à la maladie, mais il savait très bien que Samarithin y répondrait, et c'est tout ce qu'il voulait ; savoir comment allait réellement le printanier hésitant qu'il voyait derrière lui.
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Mer 6 Déc 2017 - 17:35

L'autre s'était avancé vers lui avec une assurance déconcertante et il ne souriait pas d'un poil. La tension s'accumula au creux de son estomac, il pouvait sentir le souffle de l'estival, plonger son regard dans l'océan turquoise apaisant qu'étaient devenu les deux fentes qui le fixaient sans faillir. Troublé, Samarithin avait bien sentit le regard posé sur son étrange et maudit cailloux qui se balançait contre son poitrail. La question resta en suspend entre eux, le printanier ne parvenant à garder un masque neutre qu'avec de nombreuses difficultés. Il ne se rendit compte qu'il avait cessé de respirer que lorsque Elendë finit par faire éclore un sourire sur son énorme face poilu. Ce fut une profonde expiration qui lui échappa et qui allégea un peu son humeur ; lui qui se sentait bien minuscule face à ce géant. En lui, la chose sembla remuer en réponse, comme si elle s'était montrée soudain plus attentive à cet étrange face à face. « A-t-il oublié ? » Il n'aurait su dire si la question venait de lui ou de sa part obscure. Ses tergiversations furent interrompu par la patte énorme qui se posa sur lui, ses oreilles se rabattant avec incertitude devant se contact. Cela lui faisait toujours étrange, surtout avec une telle proximité. Il avait toujours peur que les choses ne dérapent. Malgré cela, l'assurance de ce loup d'un autre clan envers un étranger l'étonnerait toujours, personne n'osait jamais l'approcher de trop près ; sauf les gamins bien sûr, mais il fallait leur excuser leur naïveté et leur confiance aveugle. Ses émotions se stabilisèrent enfin et il put à nouveau afficher une mine moins inquiète malgré le regard de son vis à vis.

- Sans vouloir t'offenser, mon très cher, ce genre de jeu malicieux ne cache pas ton état, bien que ce soit notre façon peu habituelle de nous dire bonjour.

Alors comme ça il avait été bien pire qu'un livre ouvert ? Le printanier se rembrunit un peu, se retenant de prendre un air ennuyé qui ne lui aurait sans doute pas convenu. Samarithin n'était cependant pas étonné par l'esprit observateur de son compagnon, il avait toujours était ainsi, et cela lui donnait bien du fil à retordre. Il doutait cependant de parvenir à cacher un jour ses états d'âme à ce géant au pelage de sable. La patte se retira et la masse imposante s'écarta de lui pour faire face à l'étendu d'eau derrière lui.

-Et toi, tu es bien trop observateur pour ton propre bien, il va falloir que je devienne moins transparent à tes yeux... pour ma propre santé mentale j'entends, sinon je risque de finir six pieds sous terre à cause de tes maudites manières de rustres.

Il ne pensait pourtant pas que des manières rustiques puissent le vaincre de quelques manières que ce soit et un sourire fleurit à ses babines pour disparaître tout aussi vite. Car il fallait bien que la discussion à suivre ait lieu. Il n'aurait pas penser pouvoir un jour discuter aussi familièrement avec autrui, il fallait bien avouer que c'était plaisant.

- C'est donc cela qui te dérangeais ? Ce morceau de branche dans ma fourrure de roi ?

Il faillit s'étouffer en entendant les dire de cet imposant idiot en train de se mirer dans l'eau du lac. « Quel grande andouille, il n'a rien trouvé de mieux ? » Il secoua la tête de droite à gauche en signe de dépit total, il y aurait eut un arbre, peut être se serait-il servit de celui-ci pour achever son pauvre cerveau martyrisé par ce terrible géant. Mais contre toute attente il se tourna lentement vers l'estival, il avait potentiellement envie de lui envoyé une bonne tape entres les oreilles. Un soupir franchit de nouveau le barrage de ses lèvres tandis qu'il se tournait pour s'installer à côté de la présence massive du lupin. Il observa là-dites branche disparaître sous les eaux noires, l'hésitation toujours présente en lui. La question attendu vint avec facilité. Son œil parcourut la surface des flots, lui procurant la vue rassurante d'une chose qui ne vieillissait guère.

-La réponse ne va pas vraiment dans le sens qui nous serait plaisant j'en ai peur. Le lupin printanier marqua un pause avant de reprendre d'une voix grave. Il s'est encore manifesté, plus longtemps que d'habitude, et... Je crois que je commence lentement à me dire que ces pertes de contrôles risque de très mal terminé mon ami. Il s'est passé quelque chose là-bas, quand j'étais enfermé en moi.

Un frisson glacial le parcourut tandis que revenait l’écho des paroles du neutre à l'aspect monstrueux, quel pouvait bien être la motivation de cet être ? D'une patte il frotta son cou à l'emplacement où passait le cordon de l'amulette en forme de lune, il sentait presque une sensation de brûlure tout en sachant qu'il n'en était rien. Il ne pouvait pas tout révéler sans mettre cet individu en danger. Surtout à présent qu'il savait qu'il tenait réellement à une personne.

-J'ai comme un très mauvais pré-sentiment tu sais. Je me suis bien fais piéger Elendë, et je doute fort de parvenir à me dépêtrer de ce traquenard là. Il n'a rien de physique, de tangible. J'ai du mal à l'admettre mais, mon être est glacé de peur ; alors il n'y a qu'une chose que je ne cesse de tourner en boucle dans ma tête. Personne ne doit être blessé par mes choix, je vais laisser les miens derrière moi. Il y a trop de variable que je ne parvint pas à déterminer pour que je mette les autres en dangers.

Que pouvait-il dire d'autre et que devait-il taire ? Bon sang ! Il n'aurait pu y avoir pire événement pour lui en l'instant. Il avait enfin énoncé sa décision avec clarté, restait juste à espérer que tout se passa pour le mieux même s'il craignait la réaction de son compagnon du moment. Il ne voyait pas comment dire les choses s'il voulait lui éviter toute implication, il n'y avait nul doute que cette personne ne laisserait interférer quiconque voulant faire échouer son plan. Cette maudite amulette le laissait pieds et poings liés.
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