Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

V'hallys est un louveteau très éveillé pour son âge, aussi bien actif physiquement qu'intellectuellement. Il veut tout savoir et déteste être en position d'infériorité sur le sujet : si quelqu'un sait quelque chose qu'il ignore, il fera tout pour savoir ce que c'est ! Il en connaît un rayon sur tout un tas de domaines, les autres louveteaux auront donc tôt fait de le traiter d'intello – cela ne le dérangera pas pour autant, son imposante musculature lui permettant de se faire respecter un minimum. En plus du savoir et de la connaissance, V'hallys aime avoir raison, et surtout, il aime le prouver. Les débats, ça le connaît : il sera toujours aux premières loges pour y participer, voire pour en déclencher ! Et si ça peut finir en bagarre, c'est tant mieux : après débattre, V'hallys aime se battre ! Rien de tel qu'un petit duel, qu'il est pratiquement sûr de remporter, pour terminer en beauté un débat.
S'il a une chance d'étaler ses connaissances pour se faire mousser auprès de ses camarades, il le fera. Sa voix, plutôt grave et portante pour son âge, lui permettra de se faire entendre facilement. Mais rassurez-vous, V'hallys n'est pas pour autant une tête à claque absolue, il aime aussi enseigner aux autres ce qu'il sait... À condition qu'on le lui demande poliment. Cela dit, rien n'assure qu'il saura se montrer pédagogue : V'hallys est plutôt du genre à dire une fois et à ne pas répéter ! De la même manière, il ne tolérera pas facilement les erreurs, et aura tôt fait de reprocher le moindre faux pas à quiconque.
Au niveau des amitiés, V'hallys se lie facilement, mais se délie tout aussi rapidement : une trahison et c'est fini ! L'amitié, pour lui, c'est tout ou rien. Et les amis qui sauront lui témoigner fidélité, malgré les épreuves de la vie, en seront récompensés : tout attaché à son honneur qu'il est, V'hallys ne laissera pas tomber ceux qui le suivent fidèlement, et saura même les gratifier de cadeaux dont lui seul a le secret. Son physique avantageux lui permettant d'obtenir facilement ce qu'il désire – notamment auprès des demoiselles – V'hallys se retrouvera parfois en position d'entremetteur afin de remercier un ami... D'ailleurs, parlons-en, des demoiselles : si V'hallys n'y est pas insensible, il trouve pourtant l'obsession de certains de ses camarades masculins vraiment déplacée. Gentleman ? Absolument pas : il a pour les filles une sorte d'indifférence que certains trouveraient méprisante, mais il n'en est rien : V'hallys n'est pas un vrai macho, mais n'ayant jamais eu l'occasion de croiser une fille aimant débattre ou jouer à la bagarre, il les juge dénuées d'intérêt... Sauf quand il s'agit d'user de son charme sur l'une d'elles pour organiser un rencard à un ami. Notre louveteau n'a d'ailleurs jamais remis en question ces pratiques, n'y voyant rien de dégradant, mais voyant plutôt l'aspect pratique – et divertissant – de la chose.
En parlant d'amour... V'hallys mettra du temps à se questionner là-dessus, les filles ne l'intéressant pas. Il aura bien parfois quelques coups de coeur, mais il ne tombera jamais amoureux : son désir, déclenché par la blondeur d'une loupiote ou par son pelage soyeux, se contentera d'être charnel et enfantin. Le désir amoureux s'éveillera plus tard, vers l'adolescence, et uniquement envers les mâles : si sa grande culture permettra à V'hallys de ne pas avoir de préjugés sur ce qu'il découvrira être son homosexualité, il sera parfois confronté à des loups le méprisant à cause de ses désirs. Il n'en tirera aucun traumatisme, notamment grâce à sa confiance en soi étonnamment développée, mais se trouvera meurtri devant l'amour à sens unique qu'il éprouvera parfois pour un bel adolescent.
Revenons au jeune V'hallys tel qu'il est actuellement : bagarreur, séduisant et intellectuel. Beaucoup de qualités réunies si tôt en un petit loup, qui seraient presque suffisante pour nous faire croire qu'il est parfait, mais ne vous y trompez pas : V'hallys a ses défauts. Il déteste avoir tort, évidemment, et se montre souvent frimeur – cela dit, peu le lui reprocheront, tant il est charismatique. Son plus gros défaut réside en son orgueil, ou ce qu'il préfère appeler "son honneur". Pour ne pas devoir avouer avoir commis une erreur, V'hallys préférera souvent s'entêter, quitte à s'engager sur une pente dangereuse, défendant corps et âme son opinion et ses actes, même lorsqu'il sera évident qu'il avait tort ; il tentera dans le futur d'y remédier, mais la notion de "raison" ou "tort" ayant une place chère dans son coeur, ce sera là une tâche très difficile pour lui. En revanche, et c'est peut-être pour lui une bonne nouvelle, V'hallys déteste mentir : ce sera là sa seule limite lorsqu'il s'agira de se confesser. Malgré tout, notre jeune prince printanier apprend auprès de sa mère à manier le mensonge : à grande dose, il découvrira qu'il est néfaste et toxique, mais à petite dose, il peut maintenir un clan en vie et dynamique. V'hallys apprendra donc les secrets du pouvoir, les obligations, ainsi que les décisions parfois dures à prendre. À l'image de sa mère, l'exercice du pouvoir ne le passionnera jamais, il le verra plus comme un devoir – là encore, comme sa mère.
Quant à la relation qu'il entretient avec cette dernière, si elle est des plus ambiguës – d'aucun dirait "tordues" – elle n'est pour autant pas dénuée d'amour, ou du moins d'affection. Myosotis voit en son fils aîné un digne héritier, et sans doute a-t-elle raison.

◇ Peau de serpent
Souvenez-vous de Myosotis, la mère de V'hallys. Souvenez-vous d'elle. Souvenez-vous de ses crocs, particulièrement pointus, deux en particulier. Ne vous rappelaient-ils rien ? Il s'agissait de crocs de serpents, crachant du poison. V'hallys n'a pas hérité de ses crocs, mais il a hérité d'une autre caractéristique de ces reptiles : une peau de serpent. Ces écailles recouvrent son corps à volonté, totalement ou seulement en partie. Leur intérêt ? La protection non négligeable qu'elles représentent. Elles sont en effet bien plus dures que des écailles normales, et on pourrait donc facilement les comparer à une armure naturelle contre les coups. Toutefois, V'hallys se doit de prendre garde à ces écailles, car toute blessure — écailles arrachées, par exemple — demeure, même une fois sa peau normale retrouvée.

◇ De ronces et de sang
Le second don de V'hallys est quant à lui offensif. Il le tient sans doute aussi de sa mère, qui pouvait faire pousser de la végétation dangereuse. V'hallys, lui, a le don de faire pousser des ronces... Mais pas n'importe où. Ces ronces doivent pousser à partir d'un corps chaud, un corps de loup. Elles trouvent leur force et leur vigueur dans le sang d'un canidé, puisant dans ses forces pour pousser. En plus du coup en sang que ces ronces nécessitent, le fils de l'Alpha paye lui aussi un prix, et pas des moindres : à chaque fois qu'il fait pousser des ronces, une coupure apparait sur son corps. Elle demeure jusqu'à ce que les ronces meurent. V'hallys n'aime pas ce don, qu'il trouve morbide et perverti. Pourtant, lui est le premier à l'utiliser, notamment avec son collier de ronces. De fait, il a en permanence une blessure ouverte, qui saigne, se situant sur son épaule... et cette blessure est en forme de fleur. Hasard ou génétique, elle fait étonnement penser aux fleurs que Myosotis arbore sur son épaule gauche.
   

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Beau, grand, stature élégante et musculature développée : V'hallys est d'une beauté sans équivalent. Son pelage soyeux, d'un mauve pâle, reflète les rayons du soleil en journée, et ceux de la lune la nuit. Ses poils sont courts, mais cela n'enlève rien à son charme. Il porte ses cheveux à une longueur moyenne ; nul ne saurait exactement leur attribuer une couleur. Tantôt d'un violet si sombre qu'il en aurait l'air brun, tantôt d'un violine presque rouge : ses cheveux sont à eux seuls une œuvre d'art, et monsieur n'en est pas peu fier ! Ses yeux et ses cheveux sont d'ailleurs sa plus grande fierté. Il est en revanche plus attristé par la marque qu'il porte sur son poitrail, celle représentant des ronces grignotant sa peau : elles lui rappellent beaucoup trop ce don qui le dégoûte.

V'hallys est le premier enfant de Myosotis, l'Alpha printanière qui succéda à Moune. De fait, sa naissance fit de lui le probable - puis certain - héritier du clan. Myosotis porta tout de suite à cet enfant une affection particulière, qu'elle montra pourtant rarement, au grand étonnement de tout le monde - sa mère ayant été des plus affectueuses, tout un chacun s'attendait à ce que Myosotis dorlote ses enfants ! Mais il n'en fut rien et l'Alpha alla même jusqu'à abandonner le fruit de son amour passagère avec un LibreLune à d'autres clans. V'hallys ignore l'existence de ces enfants maudits et il n'en saura sans doute jamais rien. Pour lui, seuls R'hllor et Cersei partagent son sang. En parlant de son frère et de sa sœur, il est à préciser que bien que faits de la même chair, V'hallys se sent on ne peut plus éloigné d'eux. Ils grandiront de fait relativement séparés, V'hallys préférant s'entourer d'amis choisis par ses bons soins. Il ne se l'avouera probablement jamais, mais s'il est si distant avec R'hllor et Cersei, c'est parce qu'il les craint et ne les comprend pas.