Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
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Salutations, monsieur l'ours ! [ Veedya et Quetzal ]
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Sam 7 Jan 2017 - 9:52

Virevoltent les feuilles, déplacée par le vent frais qui ébouriffe sa fourrure. Volent de manière désordonnée les insectes né de l’automne. Exultent son corps et son esprit.

Le soleil peinait à pointer ses rayons chaleureux à travers l’épaisse couverture nuageuse qui avait élu domicile dans le ciel automnal. Un vent froid soufflait, et la vie suivait son cours tranquille chez les loups de la saison. Un matin comme les autres en somme.
Tache rousse et blanche apparaissant par intermittence sous les branches nues des arbres, Veedya s’en donnait à cœur joie. La guérisseuse s’était levée d’humeur enfantine en ce jour, et elle laissait libre son énergie débordante. Qu’elle soit à la poursuite de ses papillons, entrain de faire des cabrioles et toutes autres activités d’ordinaire réservée au loupiots, elle le faisait avec un sourire jusqu’au oreilles tout en laissant échapper de grands éclats de rire. On croyait voir un jeune loup qui découvrait les grands espaces pour la première fois. La réalité n’était pas bien différente, la jeune femelle avait passé les derniers jours dans sa tanière à préparer ses réserves médicinales et profitait pleinement de sa sortie. Son cœur battait à tout rompre sous son poitrail fourni, et elle se sentait plus vivante que jamais. Bien évidemment elle s’était éloignée des tanières communes pour éviter d’être aperçu par ses camarades. Malgré son évidente confiance en elle, il lui serait difficile d’expliquer pourquoi elle fonçait sous les arbres, comme poursuivie par une affreuse créature, avec un tel air béat. Ses pattes la menèrent vers les bordures du territoire, toujours dans sa course effrénée, ses pattes fuselée frappant le sol à intervalle régulier, ses yeux clairs plissé par la joie. Tout à son amusement, elle ne remarqua que trop tard la racine qui serpentait sur le sol, et s'emmella les membres avant de rouler sur le sol, cul par dessus tête. Elle termina sa roulade un brin ridicule sur le dos avant d’éclater une nouvelle fois de rire, un long rire clair et frais qui s’envola vers le ciel.
Elle aurait pu rester de longues heures sur le dos à regarder passer le temps, si elle n’avait remarqué la présence d’un lupin quelques mètres à côté d’elle.
Enfin, lupin, tout restait à prouver. Il était immense, bien plus grand qu’elle ce qui n’était pas un exploit en soi, mais également bien plus grand que tout ceux qu’elle connaissait. Si encore il n’avait été qu’une grande asperge, mais cela aurait été bien trop simple. Non il était aussi une masse de muscles aux épaules incroyablement large, munies de deux ailes effroyablement aussi démesurée. Son épaisse collerette, moins imposante que celle du lion qui leur tenait lieu d’Alpha, possédait les même couleurs que le reste de sa fourrure, à savoir du blanc, du rouge et du bleu glacier. Elle distingua également derrière ses cuisses puissante, une longue queue de même couleurs, elle aussi dans des proportions bien trop grande. Pour parfaire le tout, deux paires de cornes azur ornait son crâne. Elle se redressa avant de s’ébrouer pour retrouver une contenance. Avec un peu de chance, ce mastodonte ne l’avait pas entendue rire comme une démente à la suite d’une roulade ridicule.
Il fallait se lever tôt pour couper la chique à la femelle, et il semblait qu’il avait réussi son coup, sans le vouloir tout du moins. Enfin, presque. Sa petite taille, d’ordinaire pas si dérangeante, était un réel handicap si elle voulait croiser le regard du loup. Elle avisa un rocher, tout près, sur lequel elle bondi pour se retrouver à une taille raisonnable pour engager la conversation. Les iris divergent ne la dérangèrent qu’un bref moment, les yeux étranges semblant faire légion chez les automnaux.
« Tu n’a rien vu n’est pas ? » l’interrogea t’elle avec un air rieur dans les prunelles. Elle priait pour que la réponse soit celle qu’elle attendait, sinon elle se demandait bien de quelle manière elle devrait le faire taire. Elle agita les oreilles avant d’ajouter : «  Je m’appelle Veedya. Et toi, monsieur l’ours, quel est ton nom ? »
Les quelques réserves qu’elle avait disparurent quand ses insectes partirent tournoyer autour des pattes de son camarade, ce qui expliquait qu’ elle n’ai pu s’empêcher d’ajouter un petit surnom, mais le ton était amical, son irrémédiable envie de lancer des piques moqueuses refrénée par la corpulence du loup. Un brin puéril, elle le savait, mais que voulez vous, on ne se refait pas. Elle lui adressa un clin d’œil avant d’enrouler sa queue autour de ses pattes.
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Quetzalcoatl
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Quetzalcoatl
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Ven 13 Jan 2017 - 17:13

Hey, dame renarde!



ft. Veedya





Le vent était frais contre sa truffe. Il était tôt. La chaleur n'était même pas encore née des rayons du soleil, et la terre encore froide et humide de la nuit passée était idéale pour trahir la présence du grand mâle. Ses coussinets s'enfonçaient doucement dans l'humus, laissant de belles empreintes où l'on discernait même la pointe de ses griffes. Ce fait n'inquiétait pas celui qui semait derrière lui tout un chemin de pas. Il était chez lui, après tout, et Veilleur de surcroît. Sa présence en ces lieux était tout à fait normale, et dissuaderait peut être quiconque de pénétrer sur les terres chères à son cœur.

Quetzal n'était pas réellement du matin, mais était en revanche d'une humeur toujours aussi amicale. Il lui était impossible d'être bougon, et ce peu importe la difficulté qu'il ressentait à sortir de sa tanière. Le pelage ébouriffé, dans l'espoir de se tenir un peu plus chaud par cet hiver mordant, il effectuait sa patrouille habituelle. Et tellement ennuyeuse... Non! Pas d'ennui, juste un travail à effectuer! Ce n'était pas le moment de se laisser aller à rêvasser, et pourtant l'énorme loup en mourait d'envie. Le temps ne l'aidait pas à se concentrer. L'astre solaire commençait à pointer à travers les arbres, les rayons frappant enfin son poil sombre. D'ici peu, il espérait ne plus avoir à supporter le froid, mais plutôt à apprécier une chaleur diffuse mais bien présente.

Il se prit à penser à tout autre chose que la frontière, suivant des yeux le vol des feuilles mortes, envieux de leur liberté de s'élever et disparaître là, si haut dans les cieux. Ses ailes s'étirèrent paresseusement, les plumes frétillantes, mais il ne put que continuer à marcher avec une frustration depuis longtemps ancrée dans son cœur. Ce n'était pas aujourd'hui encore qu'il pourrait profiter des joies des cieux... Alors, revenant à son parcours si souvent emprunté, il lâcha un profond soupir et laissa retomber ses lourdes plumes contre ses flancs.

Il secoua la tête en se rendant compte de l'humeur morose qui l'avait envahi sans crier gare. Relevant la tête, bombant le buste, il laissa un grand sourire prendre place sur ses babines, et lâcha un franc: "Belle journée, belle balade, et on sourit! dans une tentative de se remettre du baume au cœur avant de continuer. Voilà que le Quetzal avait repris depuis quelques minutes sa randonnée, si on pouvait la nommer ainsi, lorsqu'un boucan monumental le fit sursauter. Comble du ridicule, malgré sa taille imposante, sa queue vint se loger entre ses pattes alors que, plus pris au dépourvu qu'effrayé, il regardait débouler quelque chose. Un quelque chose orangé qui, roulant, boulant, se fendit en un rire clair et agréable.

Quetzal se remit à respirer, et son sourire devint sincère. Une camarade, c'était toujours plaisant d'en croiser. Alors qu'elle riait, il s'approcha lentement, la tête penchée. Couchée sur le dos, elle exposait un pelage duveteux, neigeux, qui soulignait élégamment son museau, son ventre, et de magnifiques yeux dont la couleur évoquant les cieux manqua de le faire frémir. Elle avait finit par se rendre compte de sa présence, et l'ailé resta un moment à la détailler, tout comme elle ne se gênait pas de le faire. Une fois debout, celle qui aurait pu s'apparenter à une renarde, s'ébroua. Elle lui paraissait minuscule, à lui, le géant. En revanche, la vivacité avec laquelle elle bondit sur une pierre le laissa un instant décontenancé alors qu'il voyait ces si belles prunelles se river dans les siennes.

-Tu n’a rien vu n’est pas ? 

À entendre son ton, le sourire du Veilleur devint plus grand encore. L'air malicieux de la femelle fut bien vite rejoint par le sien. Elle lui paraissait sympathique, bien que les apparences puissent vite être trompeuses. Relevant les oreilles sur son crâne, Quetzal répondit d'un ton empreint d'amusement.

-Moi? Aurais-je seulement dû voit quelque chose, en dehors des feuilles orangées virevoltants dans les parages? Il est évident que je n'ai rien vu sortant de l'ordinaire...

À voir son sourire en coin, les feuilles que l'ailé avait vu tournoyer n'étaient pas forcément celles auxquelles on pouvait s'attendre. Les oreilles de la femelle remuait, et lui fit machinalement de même, ce qui pouvait être aussi ridicule qu'adorable pour quelqu'un ayant une masse pareille.

-Je m’appelle Veedya. Et toi, monsieur l’ours, quel est ton nom ? 

Une moue légère prit le museau du plus grand. Un ours? Lui un ours? Était-il donc aussi imposant pour mériter ce surnom? La voyant assise, il en fit de même, avec certes moins de grâce. Ainsi, elle aurait peut être même pu le dépasser, si seulement il ne s'était pas tenu aussi droit. Malgré son air une seconde offensé, un beau et grand sourire revint très vite. Elle n'était pas méchante, après tout! Elle devait dire ça pour plaisanter. Il les reconnaissait vite, ceux qui se moquaient de lui.

-Je suis Quetzalcoatl. Mais appelle moi Quetzal, belle dame renarde...

Par prudence, il avait ajouté ce flatteur adjectif devant le surnom qu'il lui avait attribué. Il ne connaissait pas Veedya. Ce genre de remarques ne lui plaisait peut être pas? Qu'en savait-il! Il ne voulait pas froisser quelqu'un qu'il venait seulement de rencontrer. Les papillons voletant autour de ses pattes finirent par attirer sa curiosité, et c'est avec une délicatesse presque étrange qu'il en recueillit un sur le bout d'une griffe bleutée pour pouvoir l'observer de plus près.

-Ils sont de ton œuvre, ces petits? Je ne crois pas en avoir déjà vu de pareils...

Lâchant un souffle pour permettre à l'insecte de s'envoler, il reposa ses yeux vairons sur la femelle qui trônait sur le rocher. Elle promettait de rendre sa journée plus intéressante, et ce peu importait comment. Elle était tombée à pic, c'était certain.

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