Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

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Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
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Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 

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Maman, j'ai fait un cauchemar. (Ft. Glycenne)
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Ven 6 Jan 2017 - 17:41



Rubis somnolait quand une petite secousse lui fit ouvrir paresseusement les yeux. Une épaisse brume grisâtes envahit son champ de vision et des bruits de pas discrets se firent entendre. Le voile gris qui s'élevait devant la petite lui procura un grand calme. Elle se sentait ballottée, au bout d'un moment elle comprit qu'une chose la portait. Rubis ne s'affola pas, son porteur dégageait une odeur familière et une chaleur rassurante. Et puis pourquoi avoir peur ? Tant qu'elle n'était pas seule tout allait bien. Elle se rendormit l'esprit tranquille.

Ce fut l'arrêt brusque de la marche sans bruit qui réveilla la tricolore. Ses yeux aux belles teintes chaudes souvinrent pour de bon, cette fois. Combien de temps avait-elle dormi ? Mais comment le savoir ? Dans cet énorme nuage de brume tout lui semblait identique. Un faible vent soufflait, amenant à la truffe de la jeune des senteurs glacées, elle éternua en un petit cris aigu, elle n'était pas habitué à de basses températures. En scrutant plus attentivement l'espace étranger autour d'elle, elle discerna des formes tortueuses, aux teintes ténébreuses. Ses touches d'ébène dans un univers de gris, où sol et ciel se mélangent, ne lui inspiraient pas confiance. La chaleur calme de son porteur la rassura quelque peu, il reprit sa marche, plus rapidement et moins discrètement cette fois. Rubis aurait préféré se rendormir, quand on dort nos problèmes s'envolent pour laisser place à nos rêves et c'est ce qu'elle voulait, encore un peu rêver.

Mais le rythme de la marche s'était accéléré, les formes peu rassurantes défilaient un peu plus rapidement, même si Il semblait faire attention à elle, Rubis était dans une position inconfortable. La marche se transforma rapidement en course. Le souffle glacé du vent courait sur son pelage tricolore, la fessant frissonné, le souffle chaud du mâle qui la portait la réchauffa quelque peu. Il devait surement tenait par la peau du cou. Rubis ne pouvait dormir dans ses conditions et une odeur inconnue lui titillait la truffe.

Un bruit lointain retenti dans les oreilles du bébé, un cri, elle ne comprit pas, elle aurait bien voulu : il fut suivi  d'un grognement de mécontentement de celui qui la portait. Une des formes noires se rapprochait dangereusement, enfin le mâle s'en rapprochait. Rubis prit peur, elle aimait pas ça ! La course s'arrêta, à son grand désespoir, à deux pas de la chose noire. Ses pattes, qui durant tout le trajet, avaient pendues dans le vide, touchaient enfin le sol. Il était de même couleur que le ciel, quoi que un peu plus clair, quand ses membres entèrent en contacte avec, il s'avéra être froid. Elle s'enfonçait dans le sol ! Heureusement, seul ses petites pattes disparaissaient dans la surface grise claire et froide. Quand elle releva la tête, pour la première fois elle aperçut celui qui la portait depuis qu'elle avait quitté cet endroit sombre. Il était grand très grand, ou soit c'était Rubis qui était très petite. Il était à contre-jour et la louvette ne put distinguer ses traits, pour ne pas l'aider, le brouillard se fit plus épais. Une de ces énormes choses noires étaient à côté d'elle, la louvette poussa un petit gémissement de terreur, qui fut gratifié par un mouvement de tête de la part du géant .Quand il regarda à droite, il eut un mouvement d'hésitation, regarda longtemps la louvette et il se leva. Il reprit sa course, slalomant entre les arbres, il était rapide. La douce chaleur qui rassurait la jeune disparut, laissant Rubis seule avec le froid qui semblait venir de la surface blanche et la chose noire tortueuse. Maintenant elle était seule et elle avait peur. Ne sachant que faire la louvette s'enroula sur elle-même, tout en poussant des cris plaintifs. Des bruits de course se rapprochaient, rapidement, un aboiement retentit. Puis le temps sembla s'arrêter, devant elle passa un escadron composé de trois loups. Ils l'impressionnèrent ; leurs pelages de différents coloris ondulaient au gré du léger vent froids, leurs griffes scintillèrent et leurs crocs étaient découverts. Leurs yeux étaient éclairés par une lueur qu'elle ne connaissait pas. Ils avaient l'air déterminés avec un but à atteindre, dans leur sillage une longue traitée de neige battue. Ils disparurent de son champ de vision, la laissant les yeux écarquillé.

Soudain le temps s'accéléra. Et pourquoi courraient-ils tous ? Que se passait-il ?  Un cri, court mais strident. Non, plusieurs cris, plus long, le dernier sembla prendre un éternité. Que se passait-il ? Un quatrième loup arriva, sa cadence calme différait des ses trois compagnons, il la regarda, elle tremblait. Il appela ses congénères qui revinrent rapidement, essoufflés. Où était le loup qui essayait de leur échapper ? Leurs regards étaient habités par une curiosité méfiante.

-Qui es-tu ? Demanda le dernier venu. Devant ces loups elle ne se sentait pas de taille à mentir.

-Je sais pas... Mais je m'appelle Rubis.. . Sa voix aigue tremblait. Puis tout deviens noir. Sans comprendre comment la petite rouvrit les yeux dans une tanière, réchauffée par les loups qui y dormaient. Elle cligna plusieurs fois des yeux. Parmi les boules de fourrures assez petites, elle identifia la plus grande, bien qu'elle aborde un pelage charbon. Slalomant entre ses compagnons endormis, la louvette se dirigea vers la louve, elle semblait dormir profondément. La tricolore la secoua un peu, pendant ce temps un petite larme coula de son œil caché par son épaisse chevelure blanche et noire. Un petit gémissement se fit entendre dans la tanière, rappelant à Rubis qu'elle ne doit pas réveiller ses compagnons. La louve se réveilla enfin, et regarda la petite d'un œil endormis, elle n'y prêta pas attention et alla se réfugier près d'elle.

-Maman, j'ai fait un cauchemar. Sa voix aigue tremblait. Le fait qu'elle est instinctivement appelée sa nourrice Maman, ne l'étonnait pas ni ne dérangeait la tricolore: le louve noire à la grossesse avancée l'avait recueilli comme son propre enfant et la petite lui en était reconnaissante. Maintenant, elle voulait du réconfort, après ce cauchemar, qui à son gout était trop réel pour être le fruit de son imagination pourtant débordante !  

Maman, j'ai fait un cauchemar.(Ft.Glycenne)
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Lun 29 Mai 2017 - 18:29

Come and dream in my paws...

Feat Rubis



Les tanières communes avaient adopté le calme de la nuit, le silence feutré du sommeil troublé seulement par quelques respirations rauques. Elle aimait cela. Elle appréciait ce silence et ce calme qui lui permettaient de se retrouver seule avec elle-même tout en étant entourée de dizaines de corps familiers. Elle se sentait rassurée, entourée des souffles et de la vie des autres, réchauffée par les petits corps des louveteaux qui se réfugiaient contre elle. L'une d'entre elles semblait agitée, sûrement prise dans un cauchemar dont elle ne parvenait à s'extirper. La noireaude lui donna un coup de langue sur la tête pour la calmer un peu avant de redresser le cou, observant les corps assoupis qui l'entouraient.
Son frère était absent, sûrement en vadrouille quelque part, passant ses nerfs sur quelque inconnu pour évacuer la frustration de l’annonce. Elle lui avait dit, il était à présent au courant de sa relation avec le solitaire azuré. Elle avait trouvé, sans savoir trop comment, la force de lui annoncer sa situation. Il ne l’acceptait pas, la tolérait tout au plus, mais c’était au moins cela. Il n’avait pas massacré son compagnon sous le coup de la colère, le plus dur était passé. Elle était libre, à présent, de penser à autre chose. Libre de ne rien craindre de ces petites vies qui grandissaient dans son ventre tendu. Cela l'angoissait un peu. Elle s'était toujours occupé de louveteaux, les traitants et les acceptant comme ses propres enfants, mais ils n'était jamais venus d'elle. Serait-elle capable de les accepter ? Et s'ils ressemblaient à Goriar ou, pire, à Sarkan ? Non. Elle ne devait pas y penser. Elle aimerait ces enfants, car ils seraient le fruit de son amour avec le loup azuré.
Elle bailla soudain, se rendant compte avec étonnement qu'elle était en réalité épuisée. Elle posa sa tête sur ses pattes après un dernier coup de langue à la petite boule de poils roux qui ne cessait de s'agiter et ferma les yeux.

Elle n'était pas endormie depuis bien longtemps que des pattes minuscules la secouèrent pour la réveiller. Elle eut quelques difficultés à ouvrir les yeux et dû cligner quelque fois des paupières avant de comprendre ce qui lui arrivait.
- Maman, j'ai fait un cauchemar.


La louve noire bailla à s'en décrocher la mâchoire avant d'attirer la louvette contre son cou et de poser le museau sur son dos. Entre deux coups de langue réconfortants, elle demanda de sa voix rassurante.
- Tu veux bien me raconter ce que tu as vu ? C'est toujours rassurant de raconter ses peurs. Et peut-être pourrions nous le transformer en autre chose, quelque chose de rassurant ou d'amusant, pour que tu n'aies plus peur, au moins pour cette nuit.


Le sourire qui transparaissait dans sa voix suffisait en général à rassurer les autres, mais elle appréciait beaucoup la petite Rubis et elle voulait la voir retrouver son entrain et sa bonne humeur habituelle.
- Si on ne trouve rien pour tourner ton cauchemar au ridicule et te rassurer, je te raconterai une histoire. D'accord ?

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Dim 4 Juin 2017 - 14:25



La Glycenne s'était enfin réveillée, émergeant d'un sommeil trop court et ne tarda pas a bailler, silencieusement, évitant de sortir les autres habitants de la tanière de leur inactivité. La nourrice attira contre elle la petite, près de son ventre tout rond. Une langue douce et attentionnée vint rassurer la boule de poils effrayée et encore tremblante. La respiration de Rubis s'était quelque peu calmé, mais une deuxième larme était apparue. Les agréables coups de langues avaient pris fin, donnant le relais à des paroles, toutes aussi affectueuses.


-Tu veux bien me raconter ce que tu as vu ? C'est toujours rassurant de raconter ses peurs. Et peut être pourrions nous le transformer en quelque chose de rassurant ou d'amusant, pour que tu n'ai plus peur, au moins pour cette nuit. Rubis renifla bruyamment, oubliant ses camarades endormis et  ravalant ses larmes devant la gentillesse de la toute noire. C'était pas la première fois que la tricolore fessait un rêve désagréable, mais celui là était le plus marquant. "Raconter ses peurs" ? Pour quoi faire ? Rubis ne comprenais pas. Si on les racontes on ne fait pas aussi peur aux autres ? C'est comme les maladies, non ? Ca se transmet et ça se guérit, il parait. Mais comme Glycenne disait que ça pourrait devenir amusant et drôle, "pourquoi pas ? " pensa la rousse en oubliant ses précédentes réflexions. Et puis, elle ne voulais plus avoir peur. De ses grands yeux, aux teintes chaudes, elle fixa ceux de la future maman, doré et bleu, attendant la suite.

-Si on ne trouve rien pour tourner ton cauchemar au ridicule et de te rassurer, je te raconterai une histoire. Elle essuya ses joues humides dans le pelage tiède et sombre de la nourrice.  D'accord ? La petite hocha la tête, elle adorait les histoires donc elle était partante. Elle croisa ses petites pattes et posa son museau dessus, prête à raconter et espérant que les léchouilles reprennent.   

-Alors, au début, partout c'était gris et un loup me portait. Je passait mon temps à m'endormir et me réveiller, y avait des gros trucs noirs un peu partout. Mais sur le sol y avait de la neige. Elle avait dit ses paroles d'une traite, par la suite elle calma la cadence de ses mots. Le loup, il m'as laissée avec l'un de ses trucs noirs. Et puis y a d'autres loups qui l'on suivit. Et ils sont revenu pour me demander qui j'était. La bébé était pas bonne oratrice, mais laissa quand même une occasion à la maman adoptive de s'exprimer. C'était un comble pour elle qui a la manie de monopoliser la parole.


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Ven 14 Juil 2017 - 14:51

La tricolore s'agita légèrement contre la louve charbon, sûrement hésitante face à la requête de cette dernière. Raconter un cauchemar pouvait en effet se révéler compliqué, les mots réveillant alors les peurs ressenties lors de cette expérience, mais se confier, au long terme, les faisait disparaître. C'était donc, en quelque sorte, un mal pour un bien. Elle laissa donc à la petite le temps de trouver ses mots, l'encourageant en l'entourant de son épaisse queue d'ébène.
-Alors, au début, partout c'était gris et un loup me portait. Je passais mon temps à m'endormir et me réveiller, y avait des gros trucs noirs un peu partout. Mais sur le sol y avait de la neige.

La voix de la petite n'était pas très assurée, à juste titre. Glycenne se rapprocha donc d'elle, recommençant à lui lécher doucement la tête dans le but de l'apaiser. Lorsque la rouge reprit la parole, il lui sembla que son débit s'était calmé, et que cette dernière faisait des efforts pour refouler sa peur.
- Le loup, il m'a laissée avec l'un de ces trucs noirs. Et puis y a d'autres loups qui l'ont suivit. Et ils sont revenus pour me demander qui j'étais.

Le silence s'installa suite à ces mots, la louvette attendant le réconfort promis et tant espéré. Elle n'obtint pour seule réponse, tout d'abord, qu'une langue râpeuse qui s'obstinait à parcourir son dos. La noire cherchait, fouillant les méandres même les plus profonds de son imagination pour trouver un moyen de transformer ce mauvais rêve.
Soudain, elle se redressa, effrayant sûrement l'enfant qui se reposait contre elle. Elle tenait quelque chose, bien que ce ne fut pas fameux.
- Le sol était couvert de neige n'est-ce pas? C'est que cela devait sûrement se passer en hiver. Dans ce cas, si tu remplaçais mentalement les protagonistes de ton rêve?

Elle se tut, laissant à Rubis le temps d'assimiler ce qu'elle venait de dire. Cela pouvait sembler étrange de vouloir déformer un rêve, mais c'était plus agréable de le transformer en quelque chose d'autre que de conserver la forme déplaisante de base, et c'était sur cela que se basait la stratégie de la noire.
Confiante, elle sourit à l'enfant, l'invitant à lui accorder la sienne.
- Ferme les yeux et essaie d'imaginer, de visualiser. Ce n'est plus un inconnu qui te porte, mais moi. La poudreuse à recouvert le sol depuis peu, et crisse doucement à chacun de nos pas, nous accompagnant dans notre progression. Tu aperçois des formes sombres aux loin, tu ne sais pas réellement ce qu'elles sont mais tu sens une certaine curiosité à ton égard.

Etablissant une courte pause, la future maman frôla de son museau la tête de sa protégée, établissant un nouveau contact censé la réconforter.
- Nous approchons, et les silhouettes se dessinent alors. De jeunes loups du clan, venus exprès pour toi fêter ta venue. As-tu toujours si peur?
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Valkyon
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Mer 2 Mai 2018 - 17:57

Up ?
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Mer 2 Mai 2018 - 18:01

Oulala désolé je n'avais pas vu ta réponse *O* je répond le plus vite possible ^^
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Jeu 3 Mai 2018 - 18:15



Le silence était tombé sur la tanière somnolente. La réaction de la jeune nourrice pris un moment à venir, la tricolore se douta que cette dernière réfléchissait comment elle pourrait "tourner au ridicule" son cauchemar. Le réconfort vins sous la forme de la langue de Glycenne sur son dos aux teintes charbon. L'adolescente se détendit. "C'est agréable", elle ferma ses grands yeux. La chaleur de sa mère adoptive l'empli, de même que la sensation de bien-être. Celle la même qui l'habitait depuis ses premiers jours. Un mouvement subit, sortit Rubis de sa tranquillité retrouvée. Les coups de langues affectueux s'arrêtaient. Etonnée, elle leva les yeux. Ils croisèrent le regard azur et doré, habité d'une douceur sans limite.  

- Le sol était couvert de neige n'est-ce pas? C'est que cela devait sûrement se passer en hiver. Dans ce cas, si tu remplaçais mentalement les protagonistes de ton rêve?La future maman fit une pause. La jeune fixant toujours cette dernière, pencha sa tête à sa manière d'un louveteau, elle se questionnait sur le sens du mot "protagoniste". Peut être que c'était le nom qu'elle avait décidé de donner aux formes noires. "Protagoniste "répéta-t-elle dans sa tête, jusqu'à ce qu'elle l'ai retenu.

-Ferme les yeux et essaie d'imaginer, de visualiser. Ce n'est plus un inconnu qui te porte, mais moi.La tricolore s'exécuta. Bien qu'elle devenait trop lourde pour que la nourrice la porte, elle visualisait bien la scène. Lorsqu'elle était bébé, on la portait quand elle était trop fatiguée pour rentrer d'elle même a la caverne .La poudreuse à recouvert le sol depuis peu, et crisse doucement à chacun de nos pas, nous accompagnant dans notre progression. Tu aperçois des formes sombres aux loin, tu ne sais pas réellement ce qu'elles sont mais tu sens une certaine curiosité à ton égard. Le crissement de la neige sous ses pattes, voilà un bruit qu'elle connaissait depuis toujours. L'apprentie ne trouva aucun mal à imaginer les "protagonistes". Glycenne s'était trompée, la jeune ne ressentait pas de curiosité envers les "protagonistes", juste de la peur. Mais peut être que tourner le cauchemar en ridicule expliquait la petite modification.

- Nous approchons, et les silhouettes se dessinent alors. De jeunes loups du clan, venus exprès pour toi fêter ta venue. As-tu toujours si peur? La tricolore, toujours les yeux bien clos, s'imagina le visage chaleureux de Harikeen, celui rieur de Saoirse et celui un petit peu grognon de Goriar. Et bien entendu celui de Layla. Cette vision lui réchauffa le cœur, elle ouvrit les yeux et balaya la tanière assoupie. Ses occupants y étaient un peu a l'étroit, mais ce n'est pas déplaisant d'être proche des louveteaux.

-Blue elle pouvait déjà sortir de la pouponnière ? C'était qui l'alpha à l'époque, je m'en souvient plus Pour la jeune, la scène que la noire lui avait fait imaginé s'était passée il y a longtemps. Lorsque elle avait été découverte sur ses terres de glace et de poudreuse...

Maman, j'ai fait un cauchemar.(Ft.Glycenne)

Voilà j'espère que ça te plaît ^^
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