➤ Pouvoirs :
Dansent, dansent les tiges d’épines
Sous le regard calme de la rouquine
Et puissent vos douleurs partir loin
Car de vous elles prendront soinVee possède un pouvoir de guérison des plus singuliers. Elle est capable, en se concentrant suffisamment de faire apparaître de longues tiges de ronces. Le processus d’invocation est simple, il suffit à la rouquine d’imaginer les lianes hérissées de piquant de manière très claire dans son esprit, tout en fixant un point du sol pour que jaillissent les plantes. Cela prend tout de même un certain temps et demande une concentration maximale, ce qui signifie qu’elle ne peut rien faire d’autre. Si ces ronces apparaissent comme menaçantes au premier abord, elles n’ont pour vocation que de prodiguer des soins. Elles se gorgent de l’énergie qui se trouve tout autour, celle du soleil, du vent ou encore de la foudre en cas d’orage. Elles peuvent également se servir directement à la source, dans l’énergie de Vee' il faut que la louve soit très vigilante dans ce cas de figure, car l’épuisement ou bien la mort ne sont jamais loin.
Une fois les plantes suffisamment chargées en énergie, il suffit à la guérisseuse de les guider vers ses patients, pour qu’elles s’enroulent autour de ce dernier. Là encore, par d’inquiétude, les épines n’entreront pas suffisamment en contact avec le blessé pour que cela lui cause du tort. Tant que le loup reste en contact avec les plantes, ses capacités de guérison s’en trouveront améliorées. Bien entendu, ce pouvoir ne suffit pas à la femelle pour guérir correctement ses camarades, et elle le couple à une connaissance des plantes médicinale laissée par sa grand-mère.
Ce pouvoir possède également une limite, il est impossible pour la femelle de maintenir plus de trois lianes simultanément, elles sont donc « réservées » aux blessures graves ou particulièrement longues à cicatriser proprement et correctement. Il n’a également aucune capacité offensive, car incapable de blesser ou de faire du mal de part sa nature.
Feuille morte rougeoyante devenant
Papillon délicat et éphémère;
EnvolLe second pouvoir de la femelle, en rapport avec sa saison n’a pas grande utilité. La rouquine arrive à transformer les feuilles mortes en papillons de même couleur, qui meurent généralement au bout de quelques heures. Cela lui provoque une dépense minime d’énergie, ce qui fait qu’elle est souvent entourée d’un nuage d’insecte aux grandes ailes lorsqu’elle se balade. Ces jolis papillons sont sa marque de fabrique, et elle s’en sert autant pour divertir ses patients, que pour prévenir de son arrivée, surveiller ses arrières ou pour faire passer des messages. Si vous voyez un jour une nuée de lépidoptère tourner autour de votre museau avant de vous indiquer une direction, c’est que la louve a besoin d’une aide quelconque ou qu’elle tient à vous indiquer quelque chose.
➤ Physique :
Vous voyez cette louve, celle qui s’étire paresseusement au soleil. Non ? Et bien approchez-vous. Toujours pas ? Mais si, observez un peu mieux, faites un effort à la fin ! Oui je parle bien de la femelle de petite taille au pelage semblable à celui d’un renard. Vous feriez mieux de gommer vite ce sourire moqueur – un coup de patte sur le bout du museau est si vite arrivé- malgré ce que laisser penser son apparence juvénile, ce n’est plus une adolescente et encore moins une enfant. Ne tombez pas dans le piège de cette apparence fragile, de cette corpulence svelte et discrète et de ces membres fuselé, car si ces muscles ne sont pas semblables à ceux formé pour la chasse, le combat et autre réjouissance de canidé, la rusée vous en fera des vertes et des pas mûres.
Elle est amusante à regarder n’est ce pas . Avec sa démarche fière et sûre d’elle. Les couleurs de son épaisse fourrure se marient agréablement avec celles des feuilles mortes et des arbres environnants, car si son oreille droite, son museau, son poitrail, son ventre, l’extrémité de sa queue et de ses pattes sont d’un blanc pur qui brille sous les rayons de l’astre lorsque celui-ci daigne faire profiter de sa chaleur le territoire de l’automne ; le reste de son pelage arbore lui, une jolie couleur fauve. En effet, pour la femelle, pas de couleurs extravagantes ou chatoyantes, pas d’ailes immenses ouvrant des territoires enviés, pas non plus de cornes ou autre signe particulier qui la ferait sortir de l’ordinaire. Non rien de tout cela, mais si vous saviez comme elle s’en moque, vous en seriez amusé.
D’ailleurs, vous voilà à rire tout(e) seul(e), parce qu’elle est bien rigolote cette demi-portion de Loup, à balancer sa queue au rythme de ses pas. Il semblerait qu'elle vous ai entendu -la discrétion n’est pas votre fort il semblerait- et elle vous toise de toute la force de son regard. Et parlons-en, de ce regard. Il fait oublier tout le reste, sa taille un brin ridicule – il faut l’admettre- ainsi la banalité de sa robe. Ses prunelles sont d’une teinte limpide, immaculée, d’un bleu délavé semblable à la couleur du ciel un matin après l’orage. Il est hypnotique ce regard, et il tranche avec son apparence d’adolescente. Les poils qui entourent ses yeux, d’une couleur porcelaine, paraissent si doux au toucher et donne l’impression de se perdre dans un paysage hivernal. Vous secouez la tête pour reprendre vos esprits, parce que, nom d’une fesse de mite, ce ne sont que deux bêtes iris après tout, et elle rigole, dévoilant des canines que vous n’aimeriez pas avoir plantées dans n’importe laquelle partie de votre corps, vous lance un clin d’œil, et repart, de sa démarche confiante et aérienne.
- Image :
➤ Caractère :
Ceux qui s’occupent de leur prochain sont d’une nature discrète et calme, et doué d’une profonde empathie. D’empathie et de calme, Veedya ne manque pas, mais pour la nature discrète et réservée il faudra repasser. Dire que la louve est sure d’elle serait un euphémisme, sa confiance en elle atteinte des limites que peu imaginent. Elle n’hésitera jamais à répondre à une personne plus haut placée qu’elle si elle le songe nécessaire. Sa franchise en fait quelqu’un d’insupportable dans certaines situations, mais vous pouvez être sûr qu’elle n’enrobera jamais la vérité pour vous caresser dans le sens du poil.
Perpétuellement joyeuse et de bonne humeur, il faudra vous lever tôt pour la vexer, d’autant plus qu’elle adore faire partir ceux qui tentent de l’énerver au quart de tour avant de s’éclipser et de les laisser ruminer leur colère. Car Vee adore se moquer des autres, de manière pas toujours gentille, mais il faut savoir qu’elle se moque également d’elle-même.
La seule fois où elle paraît sérieuse et qu’elle délaisse blagues et clin d’œil espiègle, c’est lorsqu’elle soigne. Son attitude change de manière si radicale qu’on pourrait croire voir une autre louve.
➤ Histoire :Veedya dort, mais son sommeil paraît agité. Parfois, elle est heureuse et détendue, d'autres fois ses pattes remuent frénétiquement et un grondement monte de sa gorge.
Venez, approchez-vous un peu, laissez- moi vous ouvrir la porte sur les songes de ses souvenirs.
Il fait beau aujourd’hui. Les rayons du soleil brillent par intermittence entre les branches. Les feuilles mortes volent en tout sens sous les foulées de la fratrie. Elle est devant, mais sa sœur la talonne de très près. Son frère, elle l’a perdu de vue il y quelques secondes, mais ça n'étonnerait pas plus que ça qu’il ait abandonné, fainéant comme il est. Elle lance un hurlement réjoui vers le ciel quand elle sent une masse lui tomber sur le dos. Sous le choc, elle roule sur elle-même avec son agresseur. Ses babines se retroussent et elle est prête à mordre quand elle aperçoit la tache blanche en forme de losange sur la poitrine de son agresseur.
_ Jhi ! Ce n'est pas du jeu ! Proteste-t-elle avant de l’envoyer plus loin d’un coup de patte.
Il éclate de rire avant de se relever et de s’ébrouer, pratiquement en même temps qu’elle.
- Tu aurais vu ta tête Vee, ça valait le coup ! Lance sa sœur qui arrive en trottinant.
- Même si j’avais fait une sale tête, tu l’aurais pas vue, t’était derrière ! Répond-elle, espiègle, en lui tirant la langue.
Ils rigolent à nouveau tous les trois, sous le regard attendri de leur mère qui se tient couchée, un peu plus loin sous les arbres. Veedya, Aegwen et Jhiram. Ses trois fiertés. Les deux sœurs tiennent de leur père avec leurs couleurs rousse et blanche et leurs yeux bleus, bien que ceux de Vee soient nettement plus clairs, et sont le négatif l’une de l’autre, sur le point physique uniquement. Jhiram lui ressemble, tout en noir, en brun et en blanc agencé de façon complexe sur une fourrure lustrée.
Adrénaline qui embrase son sang. Course effrénée à travers les bois. Excitation due à l’effort. Jhiram et Aegwen sont devenu des chasseurs aujourd’hui. Forcément, avec leur musculature imposante, et la même carrure que leurs parents. Mais elle, ce n’est pas ce qu’elle veut. Et même si c’était ce qu’elle voulait, on lui a bien fait comprendre qu’elle ne pourrait jamais le faire. Mais ce n’est pas dans sa nature de prêter attention à ceux qui se moquent de sa taille, sa famille l’aime et elle aime sa famille, et à ses yeux, il n’y a rien de plus important que cette certitude simple.
Ses ronces peuvent aider, elle l’a expérimenté. Et malgré tout, aider ses camarades, c’est une chose qu’elle aime beaucoup. Sa grand-mère avait raison finalement, ce sera elle, la guérisseuse de la famille.
➤ RP d'exemple (pour connaître ton niveau) : Solvaris avait une manière bien à elle de marcher. Elle posait toujours ses pieds délicatement sur le sol -comme si il s’était s’agit d’un voile de soie qu’elle ne doive surtout pas déchirer- quand elle ne se déplaçait pas sur la pointe de ses orteils. Cela lui donnait une démarche légère -différente de celle, si particulière des Marchombres, qui semblent perpétuellement sur le point de s’envoler- presque dansante. Quand elle évoluait dans les foules, elle le faisait avec l’habitude de ceux accoutumé à les traverser aisément sans heurter la moindre épaule, sauf intentionnellement.
Le plus drôle, quand on prenait le temps de l’observer quelques minutes, c’était sa manière de regarder le monde qui l’entourait. Ses yeux courait en tous sens, se posant sur tout ce qui s’imposait à son regard. Son esprit semblait tourner aussi vite qu’un cheval au galop derrière ces deux prunelles fière, analysant tout ce qui passait à sa portée.
Malheureusement pour l’adolescente, elle possédait le sixième sens d’une crevette des sables et s’attirait souvent les foudres des gens qu’elle perturbait. Mais elle n’y pouvait rien et cela donnait la plupart du temps des situations coquasses.
Ses longs cheveux bruns lui caressaient le dos au fur et à mesure de ses pas. Le soleil venait d’être englouti par les eaux calmes du lac qui s’étendait dans son dos, et la nuit refermait sa sombre main sur la ville. Les pieds nus, elle déambulait dans les rues animée de la ville. Partout s’ouvraient les tavernes et une ambiance festive prenait place, lentement mais sûrement. La longue tunique crème qu’elle portait ce soir là tranchait avec la couleur cuivrée de sa peau, et dissimulait les tatouages qui se dessinaient sur son flanc. Encore une fois, elle peinait à rester en place. La seule envie qui l’habitait la poussait à courir, à escalader, à danser. L’énergie coulait dans ses veines, brûlante et pressante, et était la raison de son escapade hors du bateau en cette nuit.
Elle bifurqua à droite, et se retrouva soudain seule. Aucun passant n’empruntait celle ruelle. À la lumière des torches, elle distingua, appuyé contre l’un des murs, une bande de jeune. Elle ralentit son allure pour les observer à son aise. Plus âge qu’elle, et nettement plus grand. Le plus petit d’entre eux lui mangeait une tête. Aucun d’eux ne portait d’arme, du moins de ce qu’elle apercevait. Pas très nombreux, six tout au plus et étrangement peu menaçant. Un sourire lui étira les lèvres tandis que son cœur augmentait le rythme de ses pulsations. Nullement impressionnée, elle continua son chemin jusqu’à se retrouver à quelques centimètre d’eux. Prévisibles, les remarques grivoises ne tardèrent pas à lui parvenir aux oreilles. Pas vexée pour un sous, elle leur envoya sur le même ton une série de remarque bien senties qui surprirent cette charmante bande de joyeux lurons. Ses lèvres agrandirent le sourire qui ornait déjà son visage. Les insultes était monnaie courante chez les marins du navire, même si la plupart évitait de les prononcer en présence de son capitaine de père Ils quittèrent l’appui du mur pour lui faire face, et l’empêchèrent soudain de distinguer l’extrémité de la ruelle. Celui qui semblait mener la troupe s’avança vers elle jusqu’à se trouver à moins d’un mètre de la jeune Navigatrice. Ses cheveux blonds sales tombèrent devant ses yeux bruns tandis qu’il baissa le regard pour le planter dans celui de la brune.
« On verra si tu fais encore la farouche après avoir rencontré de vrais hommes » lança-t’il tout en posant l’une des mains sur son épaule droite.
« Il y en à d’autre que vous ? » répondit-t elle en faisant mine de se dresser sur la pointe des pieds pour regarder derrière lui. Sans même lui laisser le temps de comprendre, elle enchaîna : « Tu ferais quand même mieux de retirer ta sale paluche ou tu ne pourra plus prétendre longtemps à la qualité d’homme. Et quant à cette proposition fort charmante, je me permet de décliner. En effet, si je me réfère à ton odeur corporelle, plus proche d’un Raïs que d’un humain si tu veux mon humble avis, votre hygiène doit être au point mort. »
Les bras croisée sur la poitrine, elle attendit les réactions du petit groupe, devenu l’animation principale de sa soirée. Réactions qui ne se firent pas attendre. Les mâchoires se serrèrent, de même que les poings, et elle se dégagea en grimaçant du leader qui venait de refermer sa poigne sur son épaule. Quand l’un deux tira une lame au clair, elle décida qu’il était temps pour elle de déguerpir, et tourna les talons sans oublier de leur adresser un dernier geste obscène. Le bruit d’une cavalcade lui confirma qu’il s’était lancée à sa poursuite, et un grand éclat de rire lui échappa avant de s’envoler vers la voûte céleste piquée d’étoiles. Cette soirée s’annonçait définitivement amusante.
Souffle saccadé. Cœur battant. Adrénaline mesurée qui enflamme le sang. Joie mal placée due à une proximité relative du danger. Ses pieds soulèvent de léger nuage de poussière a chaque impact sur le sol en terre battue. Le vent généré par la course fait gonfler sa tunique de coton, et voler sa chevelure. Ses bras s’ouvrent et se placent de part et d’autre de son corps, comme deux ailes déployée. Des bribes de conversations accompagnée pour certaine de musiques arrivent à ses oreilles, avant de repartir alors qu’elle avance toujours un peu plus, maintenant une distance de sécurité avec ses poursuivants. Ses yeux avisent des fûts de chênes, un peu plus loin. Ils forment un escalier parfait jusqu’au toit, subtile invitation à l’escalade. Elle n’hésite pas une seconde, et fonce. Pour se rapprocher un peu plus du ciel.
Les mains posée sur les cuisses, le corps penché en avant, Sol’ reprenait son souffle. Elle avait finalement fini par semer la bande de rigolo qui lui courait après, même si cela s’était avéré plus difficile que prévu. Quand son cœur eu repris un rythme normal et que sa poitrine cessa de se soulever à la vitesse des vagues un jour de tempête, elle se redressa et offrit son visage à la caresse délicate de la lumière froide et pure de la Lune.
En contrebas, la vie continuait son cours tranquille. Le chant des ivrognes montait à ses oreilles, plus tenu au fur et à mesure qu’elle continuait son ascension. La grimpe aux murs, bien différente de celle au haubans, offrait également une félicité complète. Si les prises était moins évidentes, elles était bien plus assurée, sûrement du au fait que les pierres ne dansait pas sous le vent. Son esprit s’échappe une nouvelle fois tandis que ses membres continuent leurs mouvements mécanique. Demain, « La Perle Grise » quittera le port d’Al-Chen pour continuer sa route le long du Pollimage. Son désir de liberté gonflait dans sa poitrine, mais se retrouvait toujours prisonnier de l’autorité de ses parents. Du haut de ses 16 ans, elle était encore sous la responsabilité de ces dernier, et malgré la confiance qu’ils avaient en leur aîné, rien n’indiquait qu’il la laisserait quitter le pont de sitôt. Il faut dire que sa capacité et son envie de s’enfoncer dans les ennuis n’était pas pour rassurer ses géniteurs. Elle secoua la tête si fort que ses cheveux volèrent. Le temps des rêverie était passé, la nuit était claire et tendait ses bras mystérieux dans sa direction.
D’un bond elle atteignit le haut du monument qu’elle escaladait. Un soupir d’aise lui échappa. La proximité avec les limites de ce monde n’était pas pour lui déplaire.
Elle ne remarqua pas tout de suite la silhouette solitaire qui occupait l’endroit. Ce fut une respiration plus forte que les autres qui attira son attention, et manqua de la faire sursauter. Un nouveau sourire éclaira son visage elle claironna un « Bonsoir ! » enjoué, heureuse d’avoir trouvé un compagnon nocturne, sans se rendre du possible dérangement qu’elle occasionnait.
Elle croisa les mains dans son dos, inclina la tête sur le côté et plissa les yeux pour tenter de distinguer les traits de celui ou celle qui lui faisait face. Trait cachés par un capuchon qui maintenait un visage dans l’ombre.
➤ Codes du règlement :
Lulu les a mangés au p'tit dej
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