Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !


Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

 :: HORS-JEU :: Archives Neutre Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Fille des Glaces, entends-tu le doux chant des flocons ? [feat. Volta]
Akasan
Nobody
Akasan
Espèce : Hybride loup/chien
PUF * : Kasaight, Aran/Kil
Masculin
Messages : 277
Date d'inscription : 24/01/2015
Âge : 20
Ta localisation réelle : Quelque part... Voire même derrière toi

Identité du personnage
Spécialité:
Total des PNs: 0 PN
Mer 7 Déc 2016 - 16:23



Son of snow


L'hiver était revenu. Les dernières feuilles s'en étaient allées. Les dernières fleurs s'étaient éteintes. Le vent chantait à nouveau.
Il l'avait entendu. Chaque murmure de la brise, chaque sursaut de sa mélopée dans l'air léger. Ses bras gelés avaient caressé son épaisse toison, l'éveillant à ce monde de glace et de froid. Ce monde qui était sien.
L'hiver était revenu.
Ses prunelles de glace sondèrent l'obscurité de la caverne. Seul le léger souffle de la brise matinale osait encore s'aventurer derrière l'épais rideau de végétaux émergeant de la roche. Relevant, délicatement, dans un faible mouvement, son museau immaculé, le loup bleu inspira profondément. Les senteurs hivernales du Fjord pénétrèrent ses narines, déposant en lui la fraîcheur matinale. Quelques rayons légers transpercèrent la frontière de feuilles et effleurèrent ses poils indigo. Dans un infime mouvement, Akasan se redressa. S’ébrouant délicatement, il s’étira longuement. Se levant finalement, le solitaire lança un regard autour de lui. Seul le souffle discret de l’ombre charbon trahissait encore la légère part de vie qui l’animait alors Le lupin azur la contempla un instant. Même dans l’ombre de l’aube, au plus profond de la nuit, il lui semblait que l’hivernale rayonnait. Chaque trait de son visage, le moindre éclat de ses yeux, suffisait à raviver la frêle flamme brûlant encore en son coeur. Un doux sourire caressa ses babines. Effleurant la truffe de sa Belle d’un léger mouvement, le neutre déposa une douce caresse sur son front. S’éloignant de quelques pas, il jeta une dernière fois l’étincelle de ses yeux sur son délicat visage. Murmurant quelques mots, le loup bleu s’extirpa de son repaire et se livra aux bras de l’aube.
Les imposants monts du Fjord se dressaient, tranchant le ciel écarlate en un dessin compliqué. Sifflant entre les hautes branches d’un sapin isolé, le souffle du vent valsa un instant sur la surface gelée du lac.
Cette voix, immortelle mélopée, résonna dans l’âme du solitaire d’azur. Cet ami, qu’il avait maintes fois défié, cet ami, qu’il avait combattu sans jamais le vaincre. Cet ami était là. Il l’accueillait à nouveau, dans sa danse fébrile du captif libéré. Il le saluait, tel ce guerrier qu’il n’avait jamais été. Répondant à son insaisissable appel, Akasan lança sa voix sauvage dans l’air léger. Il était cet animal, cette furie des glaces, cédant à son instinct primitif. Il était cet être, qui lutterait, jusqu’à la déchéance de son corps, jusqu’à l’extinction totale de son âme, pour cette beauté immortelle de la vie s’éveillant. Il était, il serait, cet incontestable chevalier de l’espoir, ce défenseur payant l’affront de l’impudent par son sang. Il avait juré sur ce qu’il était, promis sur ce qu’il aimait. Son âme ne pouvait faillir. Il avait gravé ce pacte au plus profond de son coeur, au sein de ces cicatrices qui le rongeaient, qui le dévoraient. Il pouvait abattre ces affreuses chimères cauchemardesques qui hantait les ombres de ce monde. Il pouvait vaincre ces sbires de haine et d’angoisse. Il pouvait dissiper, à son tour, les monstres de son passé, les dragons de son histoire. Il était devenu maître de son propre être.
Ses pattes blanches effleurèrent le terrain desséché du Fjord. S’aventurant sur les berges du Fjord, Akasan inspira profondément. L’air pur des montagnes semblait couler jusqu’à lui, lourd poids des glaciers prisonniers de cette mer immortelle de givre depuis des milliers d’années. Chaque senteur de l’aube, chaque pépiement d’un oiseau égaré, parvenait au loup bleu en ce parfum. Offrant à son corps l’énergie matinale qui l’avait éveillé chaque matin, le loup bleu lapa quelques gorgées d’eau glaciale, au sein d’un creux fondu dans la surface étincelante du lac. S’éloignant ensuite, à pas feutrés, il prit la direction des Terres Abondantes. L’handicap de sa compagne l’avait condamné à chasser seul, alors que s’ouvraient, dans la simple valse des saisons, les portes de l’hiver. Après maintes explorations, le solitaire reconnaissait la fertilité de la Plaine d’Idromède, et semblait avoir perçut là un terrain de chasse idéal.
Trottinant, en un rythme régulier, le solitaire d’azur prit alors conscience d’un changement. Dans ces bois qu’il avait, maintes fois, parcouru, en quête d’un gibier quelconque, dans ces plaines, où il s’était élancé, jouissant de la liberté qui était sienne, sur le flanc de ses montagnes abruptes, qu’il avait défié, dans ses plus grandes folies, le silence régnait. Pas un mot, pas un murmure. Le vent s’était tut, emportant avec lui les délicats chants volatils des oiseaux de l’hiver. Mais, dans son subconscient, une simple pensée traversa l’esprit du loup bleu. Etait-ce silence hivernal qu’il comprenait alors ? Une certitude ardente l’enveloppa alors, l’affichant à l’effroyable vérité. Un coeur, un deuxième coeur, vibrant à l’unisson du principal, s’était éteint. Un coeur, immortel spectateur de ses actes, qui avait bercé ses nuits de doutes, avait chassé ses cauchemars les plus cruels. Elle était une amie qu’il ne pouvait oublier. Elle avait été là, quand même les flocons l’avaient exilé. Elle avait été ce témoin de sa solitude, et l’en avait tiré. Elle ne vivait pas. Elle ne pouvait connaître le goût véritable de l’existence. Pourtant, elle avait sût se pencher sur le misérable être qu’elle était. Son nom était Sword. Sword, l’épée de feu, Sword, l’épée d’argent. Sword, la soeur de glace. Cette deuxième âme, qui illuminait ses songes. Le solitaire des glaces n’avait jamais été seul. Elle lui signifiait sa présence, au plus profond de son coeur. Mais cette éternelle âme bavarde s’était tue, aussi brutalement que le chant fébrile des oiseaux.
« Sword ? »
Qu’était devenu cette voix insondable ? Qu’était devenu ce murmure léger de l’arme conversant avec son maître ? Il ne subsistait rien de ce deuxième coeur ancré sur celui du lupin indigo. Cherchant à percer le voile de silence qui étouffait l’épée, Akasan l’appela une nouvelle fois. Le silence, l’effroyable silence, semblait l’avoir dévoré, dévoilant son angoisse soudaine. Il ne voulait la perdre. Il ne pouvait la perdre. Elle avait été là. Toujours. Partout. Il ne voulait la quitter.
« Sword ! »
Sa voix resta suspendue dans l’air, arrachant la plaine à la mélopée du vent. Quelques larmes d’argent germèrent, sous les prunelles de givre du neutre. Un instant, il lui sembla percevoir l’éveil de l’épée. Cependant, une nouvelle senteur brisa cet espoir dans lequel il s’était placé. Orientant ses oreilles d’acier vers l’ouest, le loup bleu tenta d’identifier ce nouveau parfum. Si l’hiver avait envahi le domaine du vent, il lui semblait que l’un de ses sbires se présentait à lui. Et l’énervement fiévreux qui semblait saturer l’air aux côtés de la silhouette bleu pâle ne semblait présager une potentielle entente. Réduisant ses prunelles à une mince fente, Akasan laissa la brise saisir sa toison d’azur.
L’hiver était revenu.

© By Halloween sur Never-Utopia

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Dim 5 Fév 2017 - 16:33

Volta ouvrit ses beaux yeux bicolores, encore embuées par un sommeil mérité. L'ado avait fait la folle avec la belle Elyna durant toute la journée précédente. Aussitôt rentrée des terres estivales, la bleu avait foncée dans le Lac Gelé, pour se débarrasser de toute la boue qu'elle avait reçue de la part de son amie. Bien que le liquide sale avait séché, elle n'eut aucun mal à s'en débarrasser. Même après être sorti des eaux froides, le pelage bleu portait toujours les senteurs peu délicates du marais estival. L'adolescente était allée, sans plus attendre, en direction des tanières avec la ferme intention de se réfugier en les bras de Morphée. Le sommeil n'avait pas tardé à venir, dès qu'elle s'était roulée en boule ses paupières tombèrent sur sa vision grisâtre des parois de la grotte.

S'éveillant de sa longue inertie, la bleu étira les membres musclés à leur limites un léger frisson glacé courra le long de son dos. Lorsqu'elle se redressa, l'ado remarqua enfin la boule de poil écarlate, qui avait trouvé refuge à côté de la tricolore. Ses yeux aux teintes de flammes étaient clos, la petite dormait d'un sommeil profond. Un soupir discret franchit les babines de la bleu " Et Glycenne, elle sert à quoi ?", après tout c'était le rôle des nourrices de garder les petits hors des pattes des plus grands. C'était que Rubis, rien de grave mais qui dit que la prochaine fois ce ne serait pas les frères ou la sœur de la bleu qui échapperons à la garde de la femelle noir ? Or ils étaient bien les dernier que Volta voulait croiser.
La femelle se leva en douceur et quitta sa tanière s'engouffrant dans les galeries creusée, laissant la petite rouge à son sort. Une fois dehors, elle laissa ses pas la guider dans l'univers de neige qui était le sien. Bien meilleur que ses marais chauds et sales des estivaux.  L'hivernale était bien consciente qu'elle devait s'entrainer, cela ferait bientôt deux jours qu'elle n'avait pas faite de course folle sur les dunes blanches ou de nage ardue dans des flots glacés. Mais elle n'avait pas envie, elle qui croyais que l'air froid la stimulerai. Les pattes encore légèrement douloureuses des efforts de la veille, la conduirent hors des terres hivernales. L'ado quittait très souvent ses temps si sa terre natale, peut être son envie de voir du nouveau ? Ces temps si elle n'était que peu présente au près des membres de l'hiver, mais d'un autre coté se fessait des connaissances ailleurs. Il parait que plus on a d'alliés, mieux c'est et qui sait peut être ses loups lui serons utiles un jour. Bien que pensant cela, si la bleu croisait le chemin d'un être souhaitant se mettre en travers de son chemin elle réglerait cela à sa façon, celle des griffes et des crocs.

Elle s'arrêta et leva la tête vers le ciel. Le soleil levant éclairait les cieux d'une forte couleur écarlate, teinte qui fit penser à la louvette qui maintenant devait s'être réveillée. La femelle promena son regard sur les glaciers nageant dans le givre. La brise qui au début s'était faite  , se calma, jusqu'à devenir inexistant. Plus aucun bruit n'arrivait aux oreilles bleu foncée de Volta. Il lui semblait que la nature, elle même, retenait son souffle. L'ado n'osa bouger.

-Sword ? L'appel lointain fit, bien qu'il soit peu fort, sursauter la femelle. Elle regarda autour d'elle cherchant l'âme qui avait émis ses paroles. Personne.

-Sword ! Sa curiosité piqué, l'hivernale se dirigea vers la source du bruit. Ses pas dans la poudreuse étaient silencieux, sa respiration seule se fessait à présent entendre dans cet univers glacé. Qui avait bien pu troubler sa calme promenade ? D'un saut agile, elle grimpa un rocher de pierre blanche. Là elle vu, l'être qui l'avait dérangé. Ils se dévisagèrent un moment, le vent se fit sentir, fessant onduler la tresse blanche et bleu de Volta. Elle fronça les sourcils, elle décida d'engager la parole.

-Qui êtres vous ? Qui est "Sword" ? Si elle vouvoyait le male indigo, ce n'était non pas par politesse, mais surtout pour mettre de la distance entre eux. Une brise glacée porta à sa truffe une senteur plus que familière, elle l'avait sentie ce matin même au réveil, sur le pelage de la rouge. Cette louve qui n'avait pas jouée son rôle en laissant Rubis gambader seule. La seule nourrice de l'hiver. L'ado plissa ses yeux d'or et d'azur. Glycenne. Bien qu'une infinité de questions affluaient, elle garda son calme, bien que bouillonnante à l'intérieur. Et quel est l'hivernale que vous venez que croiser ?

Un sourire désagréable se dessina sur les lèvres de Volta, "Je me demande comment il va m'expliquer ça." pensa-t-elle avec satisfaction.

TITRE Perso et Perso
Revenir en haut Aller en bas
Akasan
Nobody
Akasan
Espèce : Hybride loup/chien
PUF * : Kasaight, Aran/Kil
Masculin
Messages : 277
Date d'inscription : 24/01/2015
Âge : 20
Ta localisation réelle : Quelque part... Voire même derrière toi

Identité du personnage
Spécialité:
Total des PNs: 0 PN
Dim 2 Avr 2017 - 0:24



Lorsque feu et glace se rencontrent


Le silence. Il avait saisit son être, lui opposant l'impassible reflet de ce qu'il s'était refusé à voir. La flamme, l'ardente fureur d'une colère muette. Il la lisait dans son regard acéré. Le froid brasier de sa rage illuminait ses prunelles, frappant de ses glaciales flèches le misérable adversaire qui avait osé attiser sa haine.
La solide silhouette de givre se dressait, immobile figure dans la tourmente de l’hiver. Glacial miroir de sa Tribu, elle le toisait, lui accordant cette fureur qui l’avait guidée à lui. Il n’avait su connaître son nom; elle ignorait le sien. Mais cette unique étincelle, cette flamme qui dévorait le regard de l’inconnue, traduisait déjà ses actes à venir. Le vagabond connaissait la faute dont il était l’auteur. L’unique affront qui lui avait été donné d’infliger. Il avait bravé son regard de braise. Il avait défié la guerrière, la fière. Il l’avait défiée, lui, le misérable, le vagabond.
Il s’était opposé à la fureur de l’Hiver.
Echo cristallin, brisant l’insondable silence qui les opprimait, la voix de l’inconnue lui parvint.
-Qui êtres vous ? Qui est "Sword" ?
Il ne lui répondit pas. Elle n’avait que faire de son nom; il le savait. Sa seule existence ne lui importait probablement déjà plus. Il n’était qu’une ombre parmi les ombres, un individu parmi les autres. Ceux dont tous ignoraient le nom, et l’ignoreraient toujours. Le lupin bleu savoura longuement l’étreinte de la brise sur son pelage, guettant un geste de la part de l’hivernale. Elle le toisa un instant, avant de siffler à nouveau.
-Et quel est l'hivernale que vous venez que croiser ?
Le lupin bleu ne put contenir le sourire amusé qui se dessina sur ses lèvres. La fureur qui peignait les mots de l’hivernale trahissait son agacement. Elle le haïssait sans même le connaître. Pour ce qu’il était et ce qu’il n’avait jamais été.
Ses prunelles de givre se plantèrent dans le brasier de son regard. Elle le toisait, retenant l’ardeur qui lui intimait de le déchiqueter. Fière conquérante d’un monde qui n’était pas sien, elle le défiait sur une terre dont elle n’avait su être reine. Akasan la fixa longuement, tentant patiemment de déchiffrer la fureur aveugle qui noyait le soleil gelé de ses yeux. Ses oreilles se dressèrent lorsqu’il lui lui sembla percevoir quelle motivation animait le regard de l’hivernale.
Elle souhaitait lutter pour l’écraser. Pour contempler sa misérable personne s’incliner à ses pattes. Pour le dominer, lui ressasser qu’il était faible. Peu lui importait la vie. Peu lui importait la mort. Elle combattait dans le simple espoir de triompher d’ennemis déjà vaincus. Ses pattes s’étaient autrefois entachées d’un sang qu’elle n’avait fait couler. Ses actes étaient miroir des crimes d’un autre. Elle semblait héroïne des glaces, justicière de l’hiver. Qui aurait pu croire, sous son masque de bienfaitrice, qu’elle terrassait la veuve et l’orphelin, laissant triompher ses uniques ambitions ?
Le loup bleu releva la tête, bravant ce brasier de gel qui l’oppressait. Il avait été un chevalier déchu; elle paraissait sous le voile d’une guerrière vouée à la justice. Il savait pertinemment ce qu’elle souhaitait, ce qu’elle guettait de sa part.
La funeste ronde en laquelle il avait pénétré le piégerait. Mais peu lui importait. Elle souhaitait jouer ? Très bien. Il savait jouer.
Akasan fit un pas, sans l’ombre d’une hésitation. Le sourire qui fendait son museau s’élargit, laissant paraître son amusement. il ouvrit la gueule, savourant un moment la glaciale brise de la plaine. Lorsque l’instant lui parut adéquat, il sourit de plus belle et, dardant ses prunelles sur l’hivernale, laissa les mots s’échapper.
-Salutations, dame hivernale.
Appuyant ses paroles par les gestes, il inclina délicatement la tête.
-Il m’avait paru qu’un hivernal n’ignorait point la politesse; mais peut-être suis-je trop ignorant des coutumes claniques pour ainsi me prononcer ?
S’il ne souhaitait véritablement la déchaîner, le lupin prenait un malin plaisir à rire de son agacement.
-Pardonnez mon impertinence, gente demoiselle, mais ne surestimez pas votre pouvoir en ces lieux. Ce royaume n’est point vôtre; et si votre puissance se doit d’être redoutée en vos terres, ma personne vous est aujourd’hui égale.
L’éclat qui animait ses yeux s’assombrit indistinctement.
-Mon nom ne vous sera d’aucune utilité. Songez vous véritablement qu’il vous dévoilera ma personne ? Quand à Sword…
La lame lui parut étrangement lourde sur son dos.
-Peu importe vraiment. Vous n’avez nul besoin d’apprendre ce que vous tâcherez d’oublier au plus tôt. Sachez cependant que vous apprendrez à la connaître si certains événements venaient à se produire…
Impassible, le solitaire masquait la moindre de ses pensées, laissant transparaître dans sa voix une multitude d’intonations destinées à piéger son adversaire. Avançant à nouveau, le neutre adopta une posture plus sereine.
-Il m’aurait semblé qu’une guerrière telle que vous aurait reconnu son odeur. Je devine sans mal que son existence ne vous est pas inconnue.
Un sourire fendit à nouveau son museau immaculé.
-Pensiez vous être seule à pouvoir ainsi afficher vos capacités ? Votre fourrure porte, tout comme moi, des traces de sa présence.
Ses prunelles se réduisirent davantage.
-Je suis surpris de votre ignorance. Vous qui semblez savoir tant de choses; du moins, plus que moi.
Se redressant à nouveau, le ton qu’il employa se fit plus glacial encore.
-Pensez vous triompher de ma personne en vous permettant ainsi de me questionner sur des sujets qui vous importunent déjà ? Votre sang n’est pas source de votre valeur, hivernale. Je sais plus de choses que vous ne croyez le penser. Et vous qui placez vos certitudes dans l’espoir que vos crocs vous suffiront, vous vous trompez. Ce n’est pas ainsi que vous m’écraserez.
Il s’assit alors, apaisant l’éclat de ses iris.
-Vous savez parfaitement qui elle est. Et si vous êtes, un temps soi peu lucide, vous saurez saisir la réponse à vos interrogations.

© By Halloween sur Never-Utopia

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Sam 8 Juil 2017 - 19:31


L'inconnu ne répondait pas. Toujours pas. Volta n'était pas de ses louves patientes. Une question posée de sa bouche méritait réponse instantanée. Pourquoi ce loup en avait-il décidé autrement ? Son sourire arrogant s'effaça sans bruit. En parallèle impatience et ressentiment démangeaient les membres entrainé de la fière hivernale.


-Salutations, dame hivernale.L'inconnu inclina la tête, en une fictive politesse .Il m’avait paru qu’un hivernal n’ignorait point la politesse; mais peut-être suis-je trop ignorant des coutumes claniques pour ainsi me prononcer ? Pour la louve tricolore, ses manières dans les très rares occasions où elles les utilisaient n'étaient que feintes. Fessant croire à l'interlocuteur, un faux respect. Respect et attention, même simulés, que ne méritait pas sa rencontre. Le mâle n'employait ses formules de politesse que pour rejeter cette image grossière que se fessait Volta de la plupart des lupins errants. Mais également pour la mettre dans l'embarras, cette conclusion fit brûler dans ses prunelles bicolores, le feu de la rancœur. Bien trop souvent allumé. De quel droit insultait-il l'hiver ?



-Pardonnez mon impertinence, gente demoiselle, mais ne surestimez pas votre pouvoir en ces lieux. Ce royaume n’est point vôtre; et si votre puissance se doit d’être redoutée en vos terres, ma personne vous est aujourd’hui égale. Pourquoi formuler des excuses lorsque l'on y croit pas soit même ? Il qualifiait son propre comportement d'impertinent. Il avait juste, car voilà ce qu'il était. La lueur des yeux de banquise appartenant à cet arrogant, qui était devenue insupportable à belle, s'assombrirent. Tel une menace imminente. Mon nom ne vous sera d’aucune utilité. Songez vous véritablement qu’il vous dévoilera ma personne ? Quand à Sword… La femelle avait eue l'espoir de voir le regard du loup chanceler. Mais il ne lui donna pas se plaisir.Peu importe vraiment. Vous n’avez nul besoin d’apprendre ce que vous tâcherez d’oublier au plus tôt. Sachez cependant que vous apprendrez à la connaître si certains événements venaient à se produire…Il avait raison, elle se fichait parfaitement de qui cela pouvait bien être. Mais la fière hivernale ne se l'avouerait jamais. D'après le solitaire, ce "Sword" pouvait être dangereux. Menace fictive ou réelle ? Bonne question. À laquelle elle n'avait point de réponse. C'était une mise en garde, pas la première et peut être pas la dernière. De son côté, son interlocuteur semblait serein, dans une quiète position que rien ne semblait pouvoir perturber. La demoiselle s'y essaya, voulant placer mot. Le grossier ne lui en laissa pas le temps.



-Il m’aurait semblé qu’une guerrière telle que vous aurait reconnu son odeur. Je devine sans mal que son existence ne vous est pas inconnue. La bleue serra les dents tendis qu'un sourire fendit le museau du mâle.Pensiez vous être seule à pouvoir ainsi afficher vos capacités ? Votre fourrure porte, tout comme moi, des traces de sa présence.Son regard d'acier semblait la transpercer. Un sentiment désagréable se répercuta dans tout l'être de l'adolescente.



-Je suis surpris de votre ignorance. Vous qui semblez savoir tant de choses; du moins, plus que moi. Au son de ce ton plus froid que les glaciers, les griffes de Volta s'enfoncèrent sans bruit dans le sol. Le visage crispé par les sentiments négatifs qui affluaient. Il se moquait d'elle, l'hivernale en était sure.


-Pensez vous triompher de ma personne en vous permettant ainsi de me questionner sur des sujets qui vous importunent déjà ? Votre sang n’est pas source de votre valeur, hivernale. Je sais plus de choses que vous ne croyez le penser. Et vous qui placez vos certitudes dans l’espoir que vos crocs vous
suffiront, vous vous trompez. Ce n’est pas ainsi que vous m’écraserez.
Perdue. C'était le mot. Ne comprenant les paroles du grossier passé à mystérieux. Sa queue fouetta d'un mouvement sauvage la pure neige, muette spectatrice de se monologue soupçonneux.  



-Vous savez parfaitement qui elle est. Et si vous êtes, un temps soi peu lucide, vous saurez saisir la réponse à vos interrogations.Volta avait perdu patience, énervée et une lueur de remise en question pouvait éclaircir son sentir à tous moment maintenant. Mais elle repoussa cet éclat de toutes ses forces. Un grondement sourd résonna entre ses crocs, indiquant se chaos interne et présagent une tempête.



-Assez ! D'un geste, elle s'était levée et avait provoqué une explosion de neige d'un puissant coup de patte dans la surface blanche. Tu ne parles pour ne rien dire ! Ses yeux lançaient des éclairs à ce fou. Ton but est de me rabaisser moi et mon clan ! L'hivernale avait mise de côté cette intention de mettre de la distance entre eux sous le coup de la colère. Si tu veux te battre, je suis là ! Glycenne me dira d'elle-même ce qui vous a réunis s'il le faut. Ses oreilles s'étaient plaquée contre sa nuque. L'incompréhension avait engendré énervement et inconsciemment peur qu'elle change. Parce que elle se sentait bien comme ça, avec cette vision des choses. L'adolescente se sent à sa place. Alors la proposition de régler cela par les coups, avait faite surface. Les combats physiques lui réussissent mieux que les batailles par la paroles. Pourquoi un tel chaos pouvait se passer au profond de son être sans que l'autre ne bouge. "Qu'il fasse quelques chose ! Qu'il s'énerve ! Un duel, ça au moins nous mètrerait d'accord.".

Pourquoi diable était-elle venue ici ?

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: