Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Fils de rien et de personne, Maering était de ceux qui devaient vivre une vie normale dans un clan saisonnier lambda avec des parents classiques. Il est né avec une petite femelle dont il a depuis longtemps oublier le visage, mais pas le nom : Kaysa.

A vrai dire, il se moque de ce qu’elle est devenue, car ses parents l’ont perdu un matin de printemps et malgré leurs nombreuses recherches ils n’ont pu remettre la patte sur leur petite fille qui était tombé dans un trou à rat empestant le cadavre et la moisissure. Maering était trop jeune pour se souvenir de ce jour-là, il venait à peine de commencer à gambader quand sa sœur à disparu. Elle sentait encore le lait et la terre fraiche quand il l’a perdu de vue. Alors, il a grandi sans elle, avec des parents aimant et attentif à chaque désir de leurs fils adoré.

Mais l’appel de la forêt, de la liberté même, était trop forte et elle l’entraina loin de ses parents surprotecteur un soir d’hiver il y a bien longtemps. Ce soir-là, s’aventurant dans une grotte sombre de laquelle s’échappait un long ronflement, Maering découvrit un énorme ours hivernant. Sa curiosité et sa jeunesse l’incita à s’approcher de l’ursidé endormit, mais un faux pas fit glisser une pierre qui éveilla en sursauté le vieil animal. Maering, terrifier, ne se rendit pas compte immédiatement du désastre qu’il avait provoqué. La montagne de muscle et de poil se réveilla, se leva d’un seul mouvement et hurla en la direction du louveteau qui avait eu le malheur de briser sa torpeur.

Maering fit alors volte-face et détala à toute jambes à travers la forêt printanière poursuivit pas un ours en colère. Il sentait son souffle haut dans sa nuque quand son père bondit des fourrés et s’attaqua à l’ursidé. Cependant, malgré la fougue qu’il déploya pour protéger son fils, un coup de griffe de l’animal mit une trêve à cette lutte perdu d’avance. Devant les yeux du petit louveteau, s’étendait le corps pris de convulsion de son père. Tout c’était passé très vite, Maering n’avait pas bien compris ce qu’il était passé, mais qu’il est vu ou non la finalité était la même. Il avait provoqué la mort de son père en réveillant un ours endormit et maintenant cela allait être son tour. Les larmes coulaient de ses yeux alors qu’il regardait les yeux dorés du monstre s’approcher de lui, lever sa patte et soudain tomber au sol ride mort.

Les yeux de l’enfant s’écarquiller d’incompréhension, quand il releva les yeux il vit se dessiné sortant d’une brume magique les traits d’un grand loup noir au dos couvert d’étoiles. Derrière lui, se trouvait deux autres loups qu’il n’avait jamais vu, mais peut lui important, c’était le grand loup noir qui s’approchait de lui en souriant et, malgré ses yeux rouges sangs qui le terrifiait, il voyait dans son sourire une bienveillance et une gentillesse rare.

- Tout va bien ? – Lui demanda-t-il, mais Maering était tellement sous le choc qu’il ne put répondre. – Tout ira bien désormais, ne t’inquiète pas.

Il lui donna une petite lèche sur le front avant de s’en retourner dans les brumes aux bords desquels ses compagnons l’attendaient. Ce jour-là, le petit Maering eut le choix : Celui de retourné auprès de sa mère et de vivre cette petite vie tranquille ou suivre cette ombre mystérieuse et vivre une vie qui ne lui était pas destiné. Son choix fut rapide. Il bondit sur ses pattes, jeta un dernier regard aux corps sans vie de son père étendu contre une souche d’arbre et suivit ses sauveurs dans les brumes.

Il découvrit les LibresLunes, un clan de légende dont le but ne fut d’autre que le maintien de la paix. Trop jeune pour prendre directement un entrainement rigoureux, il fut confié à Oropher, à l’époque jeune membre du clan ne pouvait participer aux patrouilles et aux recherches d’informations à côté d’une patte folle. Passionner par ce nouveau monde dans lequel il était rentré, Maering donna tout ce qu’il avait et suivit docilement les conseils d’Oropher pour devenir un bon LibreLune. Quand son entrainement commença réellement, ce fut en même temps que l’annonce d’un grand désastre.

Maering se doutait que quelques choses n’allaient pas, mais il se concentrait sur son entrainement physique et mental. Alors qu’au printemps où il était né se dressait désormais le diable dans toute sa splendeur, Oxymore avait pris les rênes du clan en corrompant le cœur fragile de l’alpha actuelle, Moune. Quand le jeune gris eut appris ce qui se tramait, si ne put se résoudre à ne pas rendre visite à celle qui lui avait donné la vie et ceux malgré le vœu qu’il avait fait d’oublier sa famille d’antan. Il la retrouva dans la clairière où, jadis, il avait disparue. Elle pleurait ce jour-là, le regard baisser sur un petit rosier blanc en lieu et place du corps sans vie de son amant. Il l’appela doucement, elle sursauté et ses yeux incrédule se posèrent sur son petit qu’elle n’avait pas vu depuis plusieurs mois et qu’elle croyait perdu à jamais. Elle cria de bonheur en se ruant sur lui. La louve le serra contre elle et le couvrit de doux baisé. Son fils lui expliqua alors ce qu’il était devenu, ce qu’il allait être, elle ne le crus tout d’abord pas car les LibresLunes n’avaient, pour elle, jamais été que des légendes pour s’endormir le soir, mais devant l’écart de sincérité qui brillait dans les yeux de son fils elle finit par le croire.

Le jeune loup gris l’avetit du danger à venir, d’Oxymore dont il fallait se méfier, mais sa mère secoua la tête lourdement, comme résigné par ce qu’il se passait, et déclara.

- On ne peut plus rien faire Maering, le mal est déjà bien implanté en ses terres. Plus rien ne pourra le faire changer.

Maering se sentie nauséeux, comment le mal pouvait-il être encore au sein du printemps alors que les LibresLunes étaient là pour l’empêcher de prendre lieu et place de la quiétude FourSeason. Il désira faire quelques choses, mais la guerre approchant les apprenties furent cantoné à la base où ils durent suivirent leurs entrainements. On ne put gagner plus longtemps à ses enfants que la guerre ne pourrait être évité et ceux malgré les nombreuses réunions qui eurent lieu. Maering fut frustré de ne pas pouvoir aider les siens à rétablir la paix, alors quand lui et ses camarades furent confiné dans la grande demeure de pierre il choisit de s’enfuir pour rejoindre les adultes. Il espérait de tout cœur qu’il utiliserait ce grand pouvoir qu’il avait par plusieurs fois vu ou côtoyer entassant près de la source, mais quand il arriva sur les lieux de la bataille il ne vit que du sang et des larmes.
On aurait dit qu’un fléau venue tout droit de l’enfer avait ravagé ses terres jadis porteuse d’espoir. La terre battue était imbibé de tellement de sang qu’elle ne pouvait plus en contenir et les nombreux visages figés par la mort terrifièrent le jeune enfant qui, au milieu des montagnes de cadavres, découvrit le corps sans vie de sa mère. Le Mal avait été vaincue, mais à quel prix ?

Maering songea que, si les LibresLunes avaient ne serait-ce qu’osé intervenir quand ils avaient vu Oxymore arriver, tout aurait pu être évité. Mais ils n’avaient rien fait. Il se rendit compte que ses rêves n’avait été qu’une suite de mascarades. De la peine de Maering naquit une haine sans pareil envers les LibresLunes qui n’avaient rien fait pour éviter ce massacre. Il leur reprochait la disparition de sa mère, des rêves vains et surtout leurs inactivités. Son but changea dès lors, il ne désirait plus seulement devenir un guerrier de légende dont la Lune était le seul maitre, mais il désirait anéantir ceux qui lui avaient vendu un idéal qu’ils ne respectaient pas.

Maering s’entraîna corps et âme et passa l’examen des LibresLunes avec une facilité déconcertante. De la dernière génération des LibresLunes, il fut le plus doué, mais également le plus jeune. On l’apprécie, on le félicite, tous sont fiers de voir dans leurs rangs un jeune avec autant de vivacité d’esprit. Oropher lui-même est très fier de lui offrir sa place au conseil, espérant sans doute qu’il ferait avancer les choses, heureux le jeune loup accepta avec humilité. Cependant, cela ne fut que le début de la mise en place de son plan : Un jour, s’était-il promis, les LibresLunes n’existeront plus et leurs pouvoirs me reviendra. Dès lors, je serais le seul vrai héro de ses terres.