Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
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Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Quand je repense à vous... Je ne ressens plus rien. [PV Neith]
Anouk
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Dim 19 Avr 2015 - 14:16

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Quand je repense à vous... Je ne ressens plus rienShame on me



Je suis là. Le regards plongé dans le vide. Aucune pensée ne me traverse. Et c'est à peine si je respire. Mes yeux sont portés au loin, cherchant un signe, un mouvement, quelque chose. Ce silence, cette ambiance apaisante. La lumière peinant à traverser l'épais mur de brume. Je ne me suis jamais sentie aussi bien, aussi tranquille, depuis ce fameux jour. J'en oublie presque ma douleur, physique, et morale.

Me tenant, toute voutée, devant ce lac, depuis ce qui me semble être des heures. Vadrouillant à droite, à gauche, depuis déjà sûrement quelques semaines. Attendant je ne sais quel évènement céleste qui me permettra enfin de dire à mes parents ce que je n'ai pu leur dire avant. Car d'après ce qui se raconte, ce lieu, "magique", est en mesure de faire apparaitre, pour un temps dunné,  les esprits des âmes mortes au combat. Qu'elles aient été du "bon" côté, comme du "mauvais" côté. Certes, je nous placerais, mes parents et moi, du bon côté, mais ce n'est pas l'avis de tout le monde. Et selon ce tout le monde, mes parents méritaient le destin qu'ils ont eu. Et je les ferais tous payer pour avoir ne serait-ce que pensé ça...

Et pourtant, j'attends là, depuis bien trop longtemps, quelque chose qui n'arrive pas, et qui ne semblera jamais arriver. L'espoir que j'avais, disparait petit à petit, m'entrainant davantage dans des tréfonds chaotiques. Me laissant sombrer dans la tristesse et le désarroi. Je ne sais que faire. Est-ce un bon gros mensonge? Ou bien, ne veulent ils peut être pas venir me voir. Ils doivent être si déçus par mon comportement. Je ne suis même pas venue à leur secours. Je n'ai rien fait pour empêcher ce massacre. Je ne suis me suis même pas occupée de leurs dépouillent. J'ai été si lâche. Si stupide. Anouk pauvre conne que tu es.

Je m'approche davantage de la surface. Cherchant de nouveau quelque chose. Mais il n'y a rien, rien à part ce brouillard, et un reflet de moi même à peine visible. Je donne un coup sec de la patte dans l'eau, envoyant valdinguer quelques gouttes. Geste inutile, mais qui, durant un instant, me fait du bien, pour ensuite laisser place à la douleur articulaire et musculaire que j'avais pourtant oublié.

J'attends un instant que les ondes s'apaisent, et regarde une nouvelle fois dans l'eau. Je suis si sale. Si laide. Je suis devenue si pathétique... Je m'inspecte de toute part. Des coupures, plus ou moins infectées. Des plaies purulentes. Des croutes de sang, mais aussi de boue. Un poil si tâché, qu'on ne distingue même plus mes couleurs. Et c'est peu dire, mes côtes saillantes sont à peine visibles tant il y a de crasse sur mon corps. Une atroce douleur me coupe le souffle, des crampes d'estomac, encore et toujours. Il faut que je trouve à manger. Voire même un soigneur. Vous rendez vous compte à quoi j'en suis réduis. Devoir m'abaisser à me faire soigner par quelqu'un d'autre. Pourtant, je n'ai pas le choix, sinon, je pourrais y laisser une patte, ou même la vie.
Je me sens faible. Pas au point de ne plus pouvoir bouger. Mais si on m'attaquait... La bataille serait de courte durée...

Je frissonne rien qu'à l'idée d'y penser. La fière Anouk... Regardez ce que je suis devenue, une merde oui. J'ai tellement honte de moi même. Je donne un nouveau coup sur le sol, m'égratignant au passage.

Et idiote en plus...

Je me relève. Rien ne sert d'attendre ici, rien de viendra de toute façon, et il est urgent que je me mette quelque chose sous la dent.

Lentement, je fais demi tour. Boitant à moitié. Au loin, une silhouette se dessine dans le brouillard. Je me jette dans les fourrées, retenant un crie de douleur entre mes dents. J'espère simplement que il ou elle ne m'a pas vu...


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Neith
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Dim 26 Avr 2015 - 1:35


Comme une ombre dans la brume

Feat Anouk



HRP:

Ce n’est pas la première fois qu’elle vient ici, cette belle solitaire aux allures félines. C’est toujours aussi brumeux par ici d’ailleurs. On ne peut pas vraiment se fier à ses yeux et l’odorat est brouillé souvent par toute cette humidité ambiante mais cela importe peux. Car la belle ne fait que peu attention où elle pose ses pattes fines. Elle se contente de errer et de vagabonder. Mais elle n’est pour une fois pas présente à l’ici et maintenant. La belle tigresse marche simplement, le pas lent semblant mesuré. Sa démarche est chaloupée, elle ondule doucement sans un bruit fendant la brume sans y prêter plus d’attention. Ses oreilles sont dressées vers l’avant mais elle ne prête absolument aucune attention aux bruits environnants. Seul le rythme régulier de ses pas arrive à percer les nuages dans lesquels elle se trouve maintenant.

Ces nuages ne sont que le reflet de ses propres pensés, hantées par ce passé qui l’a pourtant forgé et qui fait partit de tout ce qu’elle aujourd’hui. Elle revoit sans cesse le corps de sont père mort affamé pour qu’elle même puisse vivre. Elle s’en souviendra même toute sa vie. Et fera de son mieux pour honorer cette mémoire en vivant pleinement sa vie. Elle ne revoit pas l’image de sa mère mais elle se souvient de sa voix douce et elle aime alors penser que s’était une personne douce qui aurait mérité de vivre plus longtemps. Que voulez vous la vie en avait décider ainsi. Et elle est bien cruelle cela est un fait.

Un soupir traverse les lèvres de la petite femelle. Ses pas l’arrêtent. Elle se tient là immobile, encore un peu perdue dans ses pensées. Le temps passe et le voile sur ses yeux enfin se lève. La lumière dans ses prunelles dorées revient doucement. Et elle jette un regard étonné autour d’elle. Elle met un petit temps à réaliser où elle est. Mais un fin sourire étire ses babines quand elle comprend. Ce lieu était si adapté à la situation. Enfin il ne faut pas trop non plus s’attarder sur ces vieilles pensées ça a des tendances à rendre triste et mélancolique voire pire. Après tout elle est là pour profiter de la vie pour cette mémoire qu’elle veux honorer. La belle ce secoue alors avec vigueur pour se redonner un peu de courage.

C’est alors qu’un bruit survient non loin. La blanche tourne vivement la tête. C’est le bruit de l’eau que l’on vient de frapper. Oui il n’y a que peu de doute. Un éclaboussement ou un geste d’énervement ou simplement un jeu ? Elle n’a pas les réponses mais cela la pousse à aller voir de plus près de quoi il retourne. Elle l’aperçoit non loin une silhouette sombre et bien terne penchée vers le liquide lisse de l’eau. Elle se regarde ? Peut-être bien ou peut être pas. Neith s’approche encore de l’inconnue. Elle la voie et la distingue tout doucement. Elle à l’air bien mal en point. La solitaire s’arrête et observe un cour instant sa congénère. Elle lui rappelle un petit peu Mychat en un sens mais elle à l’aire en encore plus mauvais état. Néanmoins elle préfère rester là sans trop déranger cette pauvre âme en peine.

Elle semble attendre quelque chose ou quelqu’un ou peut être n’attend elle que la mort. En tout cas elle semble bien tourmentée aux yeux de la tigresse. Qui ne bouge toujours pas pour le moment. Respectant ces moment de solitude et de retour sur soit. Mais le corps décharné semble se reprendre et se redresse. L’ombre se tourne vers elle et l’apercevant prend peur et se cache. La blanche se redresse alors elle aussi avec un sourire doux sur le museau. Elle s’approche encore et prononce ces mots

« Tu n’as rien à craindre de moi tu sais… Mais il me semble que tu aies besoin d’aide. Tu es dans un sale état dis moi… »


Elle espère ne pas effrayer l’inconnu d’avantage. Ce genre de personne la touche toujours et elle a envie de les aider comme elle a put le faire pour Mychat en quelque sorte. Ces gens là si désespérés sont un peu comme des enfants au fond. Ils ont besoin qu’on les guide un peu, qu’on les aide à retrouver le début d’un nouveau chemin. Et La tigresse aimait à s’occuper d’eux aussi parce qu’elle aimait les voir s’en sortir comme elle même avait pu s’en sortir mais sans aide. Elle se rassit alors tranquillement et attendit une quelconque réaction suite à cette entrée en scène.




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Anouk
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Lun 27 Avr 2015 - 17:51

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Quand je repense à vous... Je ne ressens plus rienShame on me



Je n'ai pas besoin de l'observer bien longtemps pour comprendre qu'il ou elle m'a déjà repairé, peut être même depuis un bon moment. Je me sens bête, si faible, et si vulnérable. Je n'aime vraiment pas cette impression...
Elle avance à allure normale vers moi, pour s'arrêter à une distance correcte.

-Tu n’as rien à craindre de moi tu sais… Mais il me semble que tu aies besoin d’aide. Tu es dans un sale état dis moi…

C'est ce qu'ils disent tous, et ensuite, ils vous sautent dessus. Ils vous font tous croire qu'ils vous seront loyaux jusqu'à leur mort. Mais ce ne sont que des paroles. Des mensonges, qui sont prononcés de telle façon qu'on se laisse facilement avoir. Les yeux brillants d'espoir et de pouvoir. Je peux revoir ces étoiles dans le regard de mes parents. La veille de leur tragique fin d'ailleurs. Je hais les gens. Les printaniers, et tout les autres. Je n'ai jamais accordé d'importance à quiconque. Ni même ma confiance. Et aujourd'hui, je sais pourquoi. On ne peut se fier à personne. Ils vous plantent tous des couteaux dans le dos.

Je me relève étant donné que je ne suis en fait pas du tout cachée, et qu'en plus, cette position me fait atrocement mal. Je dévisage -je tente en tout cas- de dévisager la louve. Le brouillard rend la tâche difficile, d'autant plus que l'étrangère est habillée d'un superbe pelage blanc, zébré par endroit par des sortes de rayures blanches.
Elle a des yeux d'or, pas aussi beaux que les miens bien entendu, mais tout de même jolis. Ils sont cachés par une longue mèche blanche aux bouts rouges. Ses grandes oreilles se terminent comme celles des lynx.
La louve possède tout un attirail d'accessoires, de bling-bling inutiles selon moi.

Un vent léger se lève, balayant le mur épais de brume entre nous deux. Je la vois mieux, ce qui me rend un peu plus confiante.
Et en effet, elle ne semble pas me vouloir du mal. Du moins, toute son attitude semble indiquer que c'est le cas. Elle me sourit légèrement, la tête penchée en avant, le regard doux. Cependant, je décèle une once de pitié dans ses yeux. Un frissons traverse mon échine, de la pitié... Voilà ce que j'inspire. Ma mère serait si déçue de moi, et mon père encore plus. Tout deux si fière. Pourtant, lorsqu'on voit comment ils ont terminés, on se dit qu'il vaut mieux parfois se faire tout petit, non?

- Tout le monde n'est pas comme toi tu sais. Dans mon état, il vaut mieux se cacher que de tenir tête et se battre.

Je réfléchis un instant au reste de sa phrase. Je ne sais pas si je dois accepter son aide. Peut être cela n'est-ce qu'un jeu. Peut être qu'elle sait qui je suis, et qu'elle va m'emmener je ne sais où pour me livrer à je ne sais qui... Je suis parano. Tu entends Anouk, tu deviens folle, aussi folle que tes défunts parents!

Je m'approche, et manque de me faire un croche patte moi même. Non, vraiment, je ne suis pas en bonne état, et il faut vraiment que je me repose dans un endroit sûr, avec, pourquoi pas, un peu de nourriture. A ce stade, je me sens totalement incapable de chasser, et même une pauvre petite souris se jouerait de moi.

" Et comment comptes-tu me venir en aide? Regardes comme je suis pitoyable. Je pense sérieusement qu'il n'y a plus rien à faire de ma vieille carcasse."

Jouant sur l'aspect mélo-dramatique, j'en rajoute par un fin sourire de détresse. J'ai toujours été mauvaise comédienne, mais j'ai absolument besoin de soins, et il ne faut surtout pas qu'on me reconnaisse. Anouk n'est pas associé à gentille et agréable, ni même à faible et peureuse. Dans la peau d'une pauvre petite louve, personne ne pourras deviner qui je suis vraiment...

Il faudrait aussi que je me trouve un pseudonyme... Si on me demande... Je serais... Je ne sais pas... Livy? Ca me semble bien, simple, efficace.
Je plonge mes yeux dans celle de la louve, attendant une quelconque réaction, prête -plus ou moins- à prendre mes pattes à mon cou.

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Neith
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Mar 5 Mai 2015 - 17:09


Ne te dénigre pas tant tu vaut mieux que ça

Feat Anouk

Pendant un temps il ne se passe rien. Seul le silence est la réponse qu’elle obtient face à l’inconnue toujours dissimulée dans les buissons. La tigresse continue alors d’attendre avec indifférence tout en balayant l’air de sa queue féline. Un courant d’air s’engouffre dans ses poils touffus lui apportant un peu de fraicheur. Le temps passe lentement, la belle regarde droit devant elle et commence à se demander si cela sert réellement à quelque chose d’attendre plus longtemps. Son regard se terni alors un peu et reprend son air complètement blasé qui l’accompagne si souvent. Elle s’apprête alors à s’éloigner lorsque finalement un mouvement la coupe dans son élan.

La patte encore en l’air son visage se tourne vers celle qui se dévoile finalement surement sous l’un de ses plus mauvais jours. La blanche la regarde non pas avec pitié mais avec une indifférence tintée de bienveillance. Elle ne dit rien ce n’est plus à elle de prendre la parole maintenant alors elle attend de nouveau reposant sa patte au sol et s’approchant encore un peu pour dévisager l’âme en peine plus en détails. Son pelage et tellement crasseux que la blanche ne distingue pas vraiment les détail de son pelage. Elle ne voit alors que ses yeux d’or similaire aux siens et sa chevelure si colorée. En temps normal cette louve devait être superbe… Encore une fois Neith se demande ce qui a bien pu lui arriver mais attend patiemment.

Les deux louves se dévisagent encore en silence Lorsque les premiers mots de l’inconnu s’envole enfin dans l’air humide et parviennent jusqu’aux oreilles de la blanche. Ce qu’elle entend est légitime mais elle n’a jamais prétendu être comme elle. Enfin elle hoche simplement la tête pour marquer qu’elle trouve cette remarque assez juste. Puis elle laisse l’autre louve continuer. Elle semble d’ailleurs encore réfléchir à ce qu’elle va dire mais Neith n’est pas pressée et lui laisse tout le temps qu’elle veut pour répondre ou reprendre la parole. Elle la voit qui approche manquant de tomber à nouveau. La solitaire esquisse un bref mouvement dans le but de la soutenir mais elle n’en a pas besoin. Et des mots s’élèvent à nouveau jusqu'à ses oreilles.

La belle ne dit d’abord rien et repose son regard sur celle qui est dans le besoin désolée part tant de dénigrement de soit. Enfin elle aussi avait dut passer par une phase un peu similaire dans son souvenir. Et sans relever ni l’arrogance ni rien d’autre elle répondit calmement à sa congénère.

«Et bien pour commencer je peux t’aider à atteindre un endroit plus approprié pour te reposer. Je peux même te porter un peu s’il le faut. Je suis peut être petite mais j’ai de la ressource tu sais. Ensuite je pourrais t’apporter à manger pour que tu reprennes des forces. Tu pourra dormir même je resterait a tes coté si tu le souhaite et une fois que tu aura pus faire tout cela tu pourra par tes propres moyen aller te laver et au moins nettoyer tes plaies. Je ne suis pas guérisseuse mais je connais quelques bases si jamais cela peut aider également »


Sur ces mots elle fit une petite pause et plongea vraiment son regard dans celui de l’autre et ajouta

« Mais si tu ne veux pas de mon aide et te laisser mourir tu n’as qu’a me le dire et je partirai … Quand à ce que tu penses cela est ton problème mais tu devrais d’avantage croire en toi … »





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Anouk
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Lun 25 Mai 2015 - 18:50

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Quand je repense à vous... Je ne ressens plus rienShame on me



Elle me regarde encore un instant, silencieuse, le regard apaisant.
Non, vraiment, je ne pense pas que j'ai à la craindre. Elle ne semble ni mauvaise, ni à deux doigts de me sauter à la gorge. Cependant, étant moi, et étant donc toujours sur la défensive, je ne baisse pas ma garde.

- Et bien pour commencer je peux t’aider à atteindre un endroit plus approprié pour te reposer. Je peux même te porter un peu s’il le faut. Je suis peut être petite mais j’ai de la ressource tu sais. Ensuite je pourrai t’apporter à manger pour que tu reprennes des forces. Tu pourras dormir même, je resterai à tes cotés si tu le souhaites et une fois que tu auras pu faire tout cela tu pourras par tes propres moyens aller te laver et au moins nettoyer tes plaies. Je ne suis pas guérisseuse mais je connais quelques bases si jamais cela peut aider également.

Je ne peux m'empêcher d'éprouver un fort sentiment de bien être. Les gens ne sont pas bons envers moi en général. Au contraire, ils sont méfiants, ils n'éprouvent que du dégouts, de la haine. Et cette louve débarque, et arrive à me faire me sentir bien.
D'un côté, elle ne sait pas du tout qui je suis, et je soupçonne que si je lui donne mon identité, elle deviendra vite comme tout les autres.
D'un côté, c'est un peu ma faute aussi, je n'ai jamais étais très bonne avec eux. Ni polie, ni gentille, ni quoi que ce soit.
En même temps, à quoi bon être aimable? Ça ne mène nul part. Ou a sa propre perte en tout cas.

Je me focalise de nouveau sur les paroles de la louve, et rien que d'avoir émit l'hypothèse de manger quelque chose... J'en ai l'eau à la bouche, et l'estomac qui crie famine. Il faut absolument que je me mette quelque chose sous la dent, ou je risque tout bonnement de tomber dans les vapes. Déjà, je commence à me sentir faible. Pattes, ne me lâchez pas...

Il faut que je me montre plus agréable, je tente d'arracher un sourire à ma bouche. C'est dur. En fait, je me rend compte que je ne sais pas vraiment faire. Les seuls sourires que j'ai eu fait étaient dans le genre carnassiers ou moqueurs, et ce n'est vraiment pas la même chose.

En tout cas, il ne semble pas si mal réussit, car la louve me répond par un petit retroussement des babines, et un plissement des yeux. C'est étrange, cette sensation de rendre quelqu'un heureux, satisfait... Je frissonne légèrement, ça me répugne en fait, rien que de pensais que je pourrais être ce que je déteste le plus au monde.
Comment peut on se faire respecter lorsque l'on inspire pas la peur? Si quelqu'un sait, qu'il me donne son secret.
De toute façon, à bien y réfléchir, je n'ai plus aucun rang et plus aucun clan, alors, à qui pourrais-je susciter un tant soit peu de respect ou de supériorité...

- Mais si tu ne veux pas de mon aide et te laisser mourir tu n’as qu’à me le dire et je partirai … Quant à ce que tu penses cela est ton problème mais tu devrais davantage croire en toi…

Pour qui elle se prend à me dire ça, elle n'a pas à me donner de conseils ou de je ne sais quoi dans le genre. Je manque d'ouvrir ma grande gueule, et me ressaisit avant, avec l'espoir de ne pas avoir eu d'expressions faciales qui aient pu me trahir... Parfois Anouk, tu es impulsive, et vraiment idiote. Je m'en donnerais des baffes. Bref, osef.

Nous nous regardons encore un court instant. Décidément, les silences sont de la partie aujourd'hui.
Elle attend un signe, quelque chose qui lui permettra de savoir si elle peut partir maintenant, seule, ou avec le boulet que je suis.

Mais il commence à se faire tard, et la température tend à baisser de plus en plus. A cette vitesse, je finirai morte congelée.
Je m'approche doucement d'elle, de façon à ce qu'elle comprenne que j'accepte sa proposition.

"Hé bien, tu as sans doute raison, je me pose beaucoup trop de question. Mais tu comprends, quand on est solitaire depuis aussi longtemps que moi, on apprend à se méfier davantage des gens..."

Je marque une pose, mais continue d'avancer. Elle aussi s'est positionnée à mon côté droit, et entame la marche. Je ne sais pas où nous nous rendons, mais elle semble connaitre le chemin par cœur. Je lui emboite donc le pas.

"Au fait, comment as-tu dis que tu t'appelais?"


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Neith
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Lun 5 Oct 2015 - 2:51

Désolé pour ce temps monumental de réponse^^'


Jeune effrontée...

Feat Anouk

L’inconnue semble toujours aussi méfiante, apeurée ou haineuse Neith ne saurait trop dire en réalité. En tout cas elle hésite longuement…  Mais étrangement elle semble s’apaiser et se relâcher quelque peut. IL y a pourtant toujours des réticences la solitaire le sait elle le sent. Peut-être qu’elle n’a simplement pas l’habitude qu’on s’occupe d’elle on qu’on lui accorde un minimum d’attention. Tout cela ne sont que des suppositions. La tigresse continue d’attendre alors patiemment le regard vide est tournée droit devant.

La louve blessée esquisse alors finalement un mouvement ou du moins elle essaye de se remuer un peu ou d’esquisser un sourire peut-être mais dans son état la belle blanche ne fait face qu’a une drôle de grimace. Pourtant cela est un signe encourageant aux yeux de la fille des neiges qui repose son regard sur la souffrante et lui répond par un sourire fin. Un  courant d’air plus frais annonce la tombée de la nuit, la blanche lève un instant alors son regard vers le ciel et inspire un bon bol d’air ignorant les états d’âmes qui avaient pu traverser sa congénère dans le besoin. Il semble pourtant qu’elle se soit décidée puisqu’elle entend un mouvement qui approche et des paroles encore bien faible mais visiblement résignée. C’est déjà ça se dit alors la blanche… Les paroles que l’inconnue à prononcé lui arrache un léger ricanement et elle rétorque alors à cette jeune écervelée les mots suivant :

« Ne crois tu pas que je sais depuis plus longtemps ce qu’est la vie d’une solitaire ? Depuis surement plus longtemps que toit même. Je ne sais que trop bien me méfier du monde et m’en jouer. Mais il faut aussi rester ouvert et accepter ce qu’il nous vient. Il y a toujours à moyen de s’en sortir et si le destin ou quoi que ce soit t’a mis sur mon chemin aujourd’hui  il doit y avoir une raison. Il ne tenait qu’à toi de saisir l’opportunité de survivre. Et je pense que tu viens de le faire… »

Sa voix était calme peut-être un peu sarcastique au départ mais le reste de sa tirade avait repris un ton neutre qui énonçait de simples faits. Elle se tait alors et accompagne la jeune femelle en la laissant s’appuyer contre elle se disant que cette jeune dame à encore beaucoup à apprendre. Mais ce n’est pas à elle d’en décider quoi qu’il en soit. De cette façon elle la guide à son rythme vers une grotte quelle connaît un peu plus loin  et bien à l’écart de la berge du lac. Elle lui demande alors en chemin son nom  et elle lui répond aussi simplement.

« Je ne l’avais pas dis… Je me nomme Neith et toi quel est ton nom ? »

Cette marche dure quelques temps  mais elles arrivent finalement à ce petit refuge bien pratique et plus chaleureux que se lac noir et ténébreux qu’elles viennent de quitter.
Neith laisse alors sa congénère s’étendre à son aise. Elle attend qu’elle soit bien installée, s’ébroue légèrement et repose son regard sur elle. Elle n’attend pas plus longtemps pour repartir à la chasse. Car c’est un besoin urgent  à son avis. Mais avant de partir de nouveau elle adresse ces mots à l’inconnue


« Je te laisse là un instant. Je vais te chercher à manger, repose toi pendant ce temps, je fais au plus vite …»

Elle tourne alors les talons et met ses sens à l’affut elle sais qu’il y a de nombreux petit gibier dans le coin et quoi de mieux que la nuit tomber pour débusquer quelques proie juteuse pour sa nouvelle protégée hein ?




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Anouk
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Jeu 8 Oct 2015 - 20:40

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Quand je repense à vous... Je ne ressens plus rienShame on me



Les secondes semblent être des minutes, et plus elles passent, plus je vois ma question s'échapper loin d'ici. Comme si j'avais parlé dans le vide.
Peut être l'ai-je blessé? Je ne sais pas, mais j'attends, regardant droit devant, et m'adossant toujours autant contre elle.

L'air se rafraichi de plus en plus, mais cependant, le brouillard se désépaissi au fur et à mesure que nous nous éloignons de l'étendue d'eau.

-Je ne l’avais pas dis… Je me nomme Neith et toi quel est ton nom ?

Plus j'entends sa voix, et plus je me sens rassurée. Je ne sais pas pourquoi. Il y a comme une pointe d'antipathie, de distance. Un je ne sais trop quoi qui me laisse penser qu'elle préfèrerait être autre part en cet instant. Et le fait qu'elle me dénigre... Je ne sais pas justement, je dirais que j'aime bien ça. Dans le sens où elle semble se ficher de moi, qu'elle ne cherche pas spécialement à en savoir davantage, qu'elle ne semble pas non plus vouloir être vraiment mon amie.
J'imagine que c'est ce que je préfère chez les gens. Je ne suis pas là pour être aimée. Pas là pour me faire des amis. Et cette louve... Elle m'intrigue. Non pas que je m’intéresse à elle. Mais cette froideur dans sa voix, sa façon d'agir. Elle renvoie un air fort, et en ce moment même, je me sens faible. Faible à un point tel que je m'en donnerais des baffes.

Ne passons pas d'hargneuse à guimauve, ce n'est pas ce que l'ont m'a apprit...

Essoufflée de tant de réflexions, ainsi que par la marche, j'arrive à peine à chuchoter ne serait-ce que le début de mon "pseudo-nom"

"Li... L... Livy! Mon nom est Livy"

Je n'aime pas spécialement Livy. En fait, j'aurais préféré lui dire mon véritable prénom, mais je ne pense pas que cela soit une très bonne idée. Je n'aime pas non plus me faire passer pour quelqu'un d'autre. Je ne crois pas avoir été un jour très forte en ce qui concerne jouer la comédie.
En effet, étant petite, je ne mentais jamais à mes parents. Du moins, les seules fois où je le faisais, papa ou maman le devinaient immédiatement... Du coup, c'était Storm qui s'en occupait.

Bref, elle hoche la tête, avant de concentrer son attention sur ce qui semble être une grotte, ou un refuge en bois, je ne serais trop dire. Il fait sombre, et la végétation semble avoir envahi totalement les lieux. L'humidité reste pesante, et je me mets de nouveau à greloter. Je renifle encore une fois. C'est sûr et certain, je couvre un bon gros rhume.

-Je te laisse là un instant. Je vais te chercher à manger, repose toi pendant ce temps, je fais au plus vite …

J’acquiesce, et me laisse tomber doucement sur le sol. Je suis exténuée, et je sens que le sommeil me guète. Du repos, c'est exactement ce qu'il me faut. Cela va faire... Je ne sais même plus à vrai dire, de quand date la dernière fois que j'ai eu une vraie nuit, avec plus de 4h de sommeil. Mes journées sont éreintantes, et mes nuits tout autant, voire plus. Ne presque pas dormir m'épuise davantage. Et avoir le ventre vide... Me réveiller chaque matin avec cette crampe insoutenable.

Ma vie d'avant était si belle, si parfaite. Tout m'était servit sur un plateau d'argent. Et maintenant, je me traine dans la boue, à la recherche d'un morceau de racine, ou d'une petite souris à me mettre sous la dent. Je suis si pitoyable, si incapable.

Je lève le museau, il fait si noir dehors. Qui sait ce qui se cache dans la pénombre. Peut être la louve a t-elle deviné qui je suis. Peut être est elle allée chercher quelques printaniers...
Non, tu es parano ma pauvre Anouk. A aucun moment elle n'a semblé m'avoir reconnu. Aucun signes trahissant son expression si neutre.

De toute façon, même si c'était le cas, je crois que je ne pourrai rien y faire. Je ne sens plus mes pattes, et tout mon corps me fait atrocement souffrir. Je n'ai plus aucune force.
Je cache le bout de mon visage sous mes coussinets, et ferme les yeux. Il faut que je dorme. Malgré le danger qui rode peut être, malgré les crampes à l'estomac, malgré le noir...

°Anouk?... Anouk!
Lève toi, il est l'heure. Ton père t'attends dehors, tu te rappelles que tu apprends à chasser aujourd'hui? Ne sois pas en retard, c'est important tu sais! Ton père a rarement le temps pour toi, alors profites-en!°


J'ouvre les yeux, doucement. Comment est-ce possible, ma mère est morte...?
Et alors, ma gorge se resserre, et je bondis de quelques mètres en arrière.
Dans la pénombre de ma grotte, les murs sont tapis de sang, de tripes. Une odeur atroce flotte dans l'air, nauséabonde, à vous retourner les boyaux. Je me relève. Je me sens petites, comme lorsque je n'avais qu'à peine quelques mois.

Je manque de tomber, trébuchant sur quelque chose que je n'arrive pas à identifier de suite. C'est mou, et encore chaud. Un liquide visqueux en coule... Je suis soudain prise de vertige et l'envie de vomir se fait sentir.

Là, devant moi, se trouvent les cadavres de mon père, ma mère, et mon frère. De la bouillie devrais-je plus tôt dire... Les larmes me montent aux yeux, et je prend alors mes pattes à mon cou. Il faut je sorte de là. Ce n'est pas possible, ça ne peut être qu'un mauvais rêve.
Et alors que je m'apprête à sortir de la grotte, quelque chose m'agrippe.

Je pousse un hurlement, et me retrouve face à la louve blanche.
Le lieu a changé, il n'y a plus de sang, plus de corps, plus rien, sauf elle et moi.

Je me sens transpirante, et nauséeuse.
Dans sa gueule, un petit lapin, pas plus grand qu'un merle. De nouveau, mon estomac hurle à l'aide. Et c'est à peine si il n'y a pas de la bave qui se met à couler le long de mes babines.



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Neith
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Mar 12 Jan 2016 - 9:47

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Un peu de chasse dans la brume

Feat Anouk

L’inconnue lui souffle un nom de présentation.  C’est un joli nom mais bizarrement Neith devine que ce n’est pas son vrai nom. Tout depuis le début chez cette personne inspirerait d’ailleurs la méfiance à n’importe qui. Pourtant elle lui apporte son aide. La tigresse s’étonne de savoir que même dans un tel état la blessée ait pu pensée à offrir un autre nom que le sien. C’est qu’elle doit avoir de gros problème dans les parages, de toute façon elle a ses propres raisons. Enfin, cela ne fait pas partie de ses problèmes. Si cette demoiselle ne souhaite pas parler d’avantage d’elle c’est son choix et son droit le plus total. Ce n’est pas à elle de lui faire la morale ou quoi que ce soit d’autre,  après tout qu’est ce qu’elle en aurait à faire. Ce n’est pas son rôle d’autant qu’elle ne la connaît même pas. Mais elle est là et elle peut faire quelque chose en cet instant alors elle le fait.

Elle est donc partie chasser hors de l’abri. Là au dehors le brouillard semble s’être encore épaissi. Ce n’est pas le lieu idéal pour chasser mais il va falloir faire avec de toute façon.  La blanche solitaire progresse donc lentement et tien à garder chacun de ses sens en alerte. Dans ces conditions, sa vue et son odorat peuvent être trompé. Il faut donc distinguer le vrai du faux dans toutes les informations présentes dans la brume. Mais ce n’est pas la première fois que la belle vient à chassé dans de telles conditions c’est même mieux que de chasser dans le blizzard se dit-elle en repensant vaguement à son enfance.

Concentrée, elle flair tout de même la brume à la recherche de toute odeur résiduelle qu’elle pourrai capter. Elle se déplace les yeux presque fermés  et écoute un à un les sons qui se présenta à elle. Quelques temps passent ainsi sans qu’elle ne trouve aucune une piste lorsque enfin la piste qu’elle cherchait se dévoila à elle. Un doux fumet de rongeur discret mais présent  et bientôt sous ses yeux des traces indéniable de leur présence que des sons léger ne vienne confirmer. Il y a un terrier de lapin dans le coin. Ce n’est pas grand chose certes, mais cela mettra quand même quelque chose dans le ventre de la souffrante. Elle débusque alors ces proies et les tue à la sortie du terrier sans plus de cérémonie qu’un coup de crocs calculé.

Sa besogne terminée, Neith récupère son maigre butin et prend le chemin du retour dans un petit trot relevé. Car c’est un cas assez urgent tout de même. Elle ne met pas longtemps à retourner à la grotte. C’est là quelle retrouve la plus jeune endormie.  Son regard d’or en fusion étincelle. Elle observe le corps décharné de Livy. Son sommeil semble bien agité d’ailleurs. Mais elle ne peut pas y faire grand chose. La seule chose que la solitaire sache faire c’est survivre, observer et aussi faire tomber la neige.  La souffrante pousse alors un hurlement soudain et profond. La blanche tourne vivement la tête vers elle interpelée, sans avoir eut le temps de déposer les deux  frêles lapins qu’elle tenait alors encore dans sa gueule. Un mauvais rêves sans aucun doute car Livy semble retourner à la réalité en apercevant la nourriture. Ses yeux et son expression ne mentent certainement pas.

La tigrée dépose alors devant son invitée les maigres vivre qu’elle a pu trouvé dans les environs en peut de temps et elle le pousse délicatement du bout du museau en sa direction. Puis avec un fin sourire elle propose ces mots à la jeune fille perdue et démunie.

« Ce n’était qu’un cauchemar, tu peux manger maintenant. Ce n’est pas grand chose mais au moins tu n’auras plus le ventre vide. Pour boire, il faudra ressortir mais je pense que tu dois te reposer d’abord. Et si tu as froid je peux t’apporter un peu de chaleur. Voilà. Si tu as besoin de quelque chose et bien je suis juste là… »

La fille des neiges se tut et laissa son invité se remettre et réagir doucement Elle attendit simplement de voir ce qu’il se passerai ensuite et se rassit tranquillement détendant à nouveau ses muscles.




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Anouk
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Anouk
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Mer 24 Fév 2016 - 16:59

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Quand je repense à vous... Je ne ressens plus rienShame on me



L'inconnue dépose alors le petit lapin devant moi. Des étoiles dans les yeux, je baisse le museau afin de humer le doux parfum de chaire entremêlé de l'odeur pour ferrique du sang. Ca ne me dérange pas, mais je n'irais pas non plus jusqu'à dire que j'adore. La couleur est agréable, du moins, elle me rappelle le pelage de ma mère... Moune...

Je secoue la tête afin d'oublier ces quelques pensées, ainsi que mon cauchemar passé. Ce ne sont que des rêves, mon imagination qui me joue de mauvais tour. L'aurais-je mérité après tout? Je ne saurais trop dire.

- Ce n’était qu’un cauchemar, tu peux manger maintenant. Ce n’est pas grand chose mais au moins tu n’auras plus le ventre vide. Pour boire, il faudra ressortir mais je pense que tu dois te reposer d’abord. Et si tu as froid je peux t’apporter un peu de chaleur. Voilà. Si tu as besoin de quelque chose et bien je suis juste là…

Sa gentillesse à mon égard me trouble. Tout le monde n'est pourtant pas comme cela avec les étrangers. Pas les printaniers en tout cas... Le peu de printaniers... Ma famille... C'est presque triste à dire, mais dans le clan, je ne connaissais personne. Trop refermée sur moi même. Et puis, on ne peut faire confiance à personne de toute façon... Non? Si? Je ne sais même plus. Plus qui je suis, plus ce que je dois faire, ni ou aller...

Je donne un coup de patte à la carcasse, afin de la rapprocher de moi.
Instinctivement, je jette des coups d’œil autour de moi, afin de m'assurer que personne ne viendra voler mon diner, ou pire encore, m'attaquer.

Neith continue de me regarder d'une douce expression bienveillante. En fait, je me sens en sureté ici. Plus que je ne l'ai jamais été depuis la mort de mes parents. Je sais que pour le moment, je suis tranquille, et que je peux dormir sur mes deux oreilles.

Et ni une ni deux, je plonge la gueule grande ouverte sur le semblant de nourriture. La sensation des mes dents s'enfonçant dans la viande, et le goût du gibier au fond de ma gorge me procure un tel plaisir, que j'en suis presque à pleurer.
Mais je dois me ressaisir, et en aucun cas ne montrer autant de faiblesse.

Moins d'une minute plus tard, il ne reste plus que les os sur le sol, je crois même en avoir avalé quelques uns.
Je relève les yeux, me sentant un peu mieux, et remercie la louve pour ce repas.

"Merci beaucoup, je ne sais pas comment j'aurais fait sans toi..."

Dehors, la nuit semble s'être totalement installée. Au loin, on entend le clapotis de l'eau et le hululement de quelques chouettes ou hiboux.
Encore plus loin, des loups hurlent à la lune. Je me demande de qui il s'agit. Des personnes que je connais, que j'aime? Ou alors de vieux solitaires se disputant un bout de terre...?

Je ne sais même pas où nous sommes. Quelle distance j'ai réellement parcouru. Depuis combien de jours je suis partie.

"Dis moi, as-tu entendu, à tout hasard, des rumeurs ou autres sur les relations actuelles entre les clans?"

Poser cette question est risqué. Mais peu importe, j'ai besoin de savoir.




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Neith
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Lun 29 Fév 2016 - 19:48

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Dors maintenant ~

Feat Anouk

La vue de la proie fraiche ravive l’étincelle de vie dans les yeux de la jeunette ce qui arrache un sourire satisfait à la douce solitaire. Si les yeux peuvent encore briller comme cela c’est que rien n’est encore perdu. La belle rassurée de voir sa nouvelle « protégée » enfin manger s’installe alors tranquillement dans un coin du refuge. À ses yeux Livy n’a absolument rien d’une étrangère c’est une louve solitaire qui comme elle il fut un temps avait besoin d’aide point. Neith n’aime d’ailleurs toujours pas les distinctions claniques et cela ne risque pas de changer. Ce genre de distinction entraine toujours les conflits et même sans cela les loups trouvent toujours un prétexte pour entrer en conflit et ce n’était clairement pas le but de notre belle blanche. Enfin…

La tigrée décide alors de poser son museau sur ses antérieurs ce quelle fait d’un mouvement simple et gracieux. Du coin de l’œil, elle observe le plus jeune dévorer avec appétit son morceau de viande. Sa douce queue balaye le sol distraitement. Elle ne pense à rien mais elle est présente. Doucement son esprit se concentre sur sa respiration et ferme un instant les yeux pour se reposer elle aussi. Après tout elle vient de chasser dans le froid non pas pour elle mais pour une autre. Elle en a bien le droit non ? Et puis au dehors, la nuit s’est bien installée elle aussi. Ce n’est que la voix de la jeune un peu plus consistante qui vient alors la réveiller.

La fille de la neige ouvre alors à nouveau les yeux et les poses sur son interlocutrice doucement. Un nouveau sourire et elle lui répond :

« De rien comme, je l’ai déjà dis ce n’est pas grand chose, tu devrais te reposer toi aussi… »

Un hululement à l’extérieur l’interpelle alors et elle tourne son regard dans cette direction. Et songe à la chouette cet animale qu’elle considère comme son animal totem. Elle l’imagine en train de survoler les terres gelées de son enfance et de veiller sur elle de là haut lorsqu’à nouveau la jeunette lui pose une question. Encore une fois la tigresse tourne son regard vers elle, un peu étonnée d’une telle question. Mais elle répond simplement au risque de ne pas répondre aux attentes de la plus jeune

« Les clans ne m’intéressent pas vraiment. Je ne suis donc pas vraiment informée de cette question, désolé. Cependant, je crois que la maladie qui a eut lieu en hiver a enfin trouvé sa fin et que chaque clan a retrouvé son chez soi. C’est la seule chose que je sais là dessus. Dors maintenant si tu as d’autres question nous verrons cela demain.»

Elle garda son regard fixé sur la jeune et attendit qu’elle s’endorme ou fasse semblant avant de reposer sa tête sur ses antérieurs et de faire de même.




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Lu Shan
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Dim 22 Mai 2016 - 13:16

Petit up !
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Dim 11 Déc 2016 - 17:50

Up !!!

La poussière monte sur ce rp

~<3
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Kare
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Ven 14 Juil 2017 - 13:55

Pouvez vous archiver ce rp s'il vous plait ??? Merci d'avance
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