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A très bientôt !
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Traites-moi encore de gros, pour voir? [PV Goriar et Blailu]
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Jeu 7 Juil 2016 - 20:00



Traites moi encore de

gros, pour voir?


Essoufflé, la neige crissant sous ses pas traînants, un nuage de brume s’évadant de sa gueule à chacune de ses expirations sonores, suivies d’inspirations laborieuses, le chaton continuait d’avancer. Il avait beaucoup couru, il avait sauté un peu partout, il avait rigolé, il s’était roulé dans la neige. Il était si heureux qu’il s’en fichait, de s’épuiser.  Il était content, il avait eu besoin de dépenser de l’énergie, il l’avait fait. Là, il prenait le temps de souffler un peu, mais sans s’arrêter. Il était arrivé sur le territoire de l’Hiver, enfin! Et depuis il se promenait un peu partout. Il cherchait quelque chose. Il cherchait quelqu’un.


Depuis qu’il avait rencontré ce guérisseur du Printemps, il était convaincu d’une chose : Maeya et Blailu étaient des frères de cœur. Il devait lui dire! Il devait informer la sentinelle que le petit chaton était en réalité son petit-frère! Oui, bon, il lui demanderait ensuite s’il veut bien de lui et si c’est correct, mais pourquoi l’Hivernal dirait non? Le problème, c’était qu’il le trouvait pas! Sans se décourager, il poursuivait donc son chemin vers les tanières. Si le grand loup n’était pas en service, il serait sûrement là! Où ailleurs… mais là c’était un bon début pour chercher! Et puis il croiserait peut-être un autre Hivernal qui pourrait lui dire où se trouve son grand-frère de cœur!


Il avait arrêté de haleter quand il arriva enfin devant l’énoooooooorme entrée de l’énoooooooorme grotte, faite toute en glace, où se trouvaient les tanières. En plus, elle était faite toute en glace! Ce constat le fit un peu hésiter. La glace, c’est froid, pour des coussinets de chaton sensibles… Mais si Blailu se trouvait là-dedans, alors il devait y aller! Prenant une grande inspiration, pour le courage, il s’enfonça dans cette effrayante mais trop magnifique caverne toute en glace, qui reflétait la lumière du soleil comme si tout pleins de diamants ou d’étoiles logeaient dedans les murs ou les stalag… truc… il ne se souvenait plus trop, c’était mite pour celles au plafond et tite pour celles au sol, ou l’inverse? Oh, pas grave, il demanderait à Blailu quand il lui parlerait!


D’ailleurs, il y avait une ombre, là, un peu plus loin! Caché sans doute derrière une de ces stalag… mite ou tite… en tous cas ce truc qui pointait du sol! D’humeur joueuse, le chaton bondit sur la grande ombre en lançant :


« J’ai attrapé ton ombre, mon gros! »


Il devait vraiment avoir surpris son ami, alors il se mit en rire. Mais quand il vit la tête qui se trouvait devant lui, son rire cessa nette, ses oreilles se baissèrent et une mine à la fois désolée et effrayée parcourut son visage.


« Oh-oh… t’es pas mon gros, toi… »


Faisant un pas vers l’arrière pour ne plus se trouver sur l’ombre du loup, le petit solitaire enchaîna d’un ton terriblement désolé :


« Je suis vraiment désolé, j’ai cru que t’étais Blailu! »


© Maeya Fleur de Neige

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Jeu 14 Juil 2016 - 16:13

Moi, gros ?!
Featurin Maeya

Mon beau pelage s’agitait au contact du vent. Ma respiration formait de petits nuages à cause du froid. Mes pattes s’enfoncèrent dans la neige. Mon regard était fixé sur l’entrée de la grotte. En baissant la tête, je vis le sol blanc, gorgé de sang. Aujourd’hui, j’avais dû de nouveau faire couler le sang et c’était de ça que mon pelage était empli. Il fallait que je prenne le temps de panser mes blessures, et cette grotte était l’endroit parfait, malgré le fait que les tanières n’étaient pas loin.

Je savais que si Glycenne était là, elle serait en train de me disputer, en me disant d’arrêter et que je ressemblais de plus en plus à notre père. Je grognai, grand bien lui fasse, qu’elle continue de parler dans le vide.

Je repris ma marche et passai l’entrée de la caverne. En entrant, je me sentis mieux, la température remontait légèrement, mais la différence se ressentait beaucoup. Plus aucune bourrasque ne pouvait s’engouffrer ici, rendant l’endroit prisonnier du silence. Un silence, presque malsain. La glace faisait office de miroir. Mon reflet était normal, c’était moi, mais soudain, je vis un visage familier derrière moi : mon père. Ma respiration s’accéléra en même temps que mon pou. Je me retournai violemment et bondis à l’endroit où devrait se trouver mon géniteur, mais mes pattes se refermèrent dans le vide et ne touchèrent que le froid du sol, en un grand bruit. Ma mine devient sombre, je ne voulais plus le voir, je ne voulais plus qu’il me hante.

Pour me calmer, je posai mon dos contre une stalagmite qui se trouvait là, j’avais besoin de réfléchir. Ma patte sanguinolente me fit un petit pincement au cœur. Je percevais quelques bruits de pas, mais je restais immobile. Mais quand ces « quelques bruits de pas » se transformèrent en gros bruit, je tournai la tête vers la cause de tout ce boucan.

- J’ai attrapé ton ombre, mon gros !

C’était un petit louveteau très semblable à un félin. Son petit rire  s’estompa quand il vit mon visage. Ses petites oreilles se baissèrent doucement, tandis que sa mine joyeuse se changea en mine apeurée et désolée à la fois.

- Oh-oh…. T’es pas mon gros, toi…

Un grognement voulait s’échapper de ma gorge mais je me retiens. Qu’entendait-il par « mon gros » ? Je n’étais pas si enrobé que ça ! En le regardant  de plus près, je remarquai qu’il n’était pas des clans, je ne l’avais jamais vu avant. Le petit recula, laissant la tache sombre tranquille.

- Je suis vraiment désolée, j’ai cru que t’étais Blailu

Blailu ? Ah oui… C’était un hivernal. Pourquoi ce petit le cherchait ? J’agitai ma queue, tendu, je n’allais pas attaquer un louveteau. Non ! Je vais me contrôler ! Je parlai calmement, pour dominer la flamme de haine qui brûlait en moi.

- Que lui veux-tu, étranger ?

J’insistai bien sur le « étranger », pour lui faire signifier  qu’il n’avait rien à faire ici.
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Mer 20 Juil 2016 - 16:43



Traites moi encore de

gros pour voir?


À voir la façon dont réagit le loup en face de lui, le guérisseur sut que ce n’avait vraiment pas été une bonne idée de faire un petit truc aussi spontané et gamin. Ce grand loup, bien musclé et fort, était couvert de sang! C’était sûrement un guerrier, alors… Il avait l’air dur et sévère d’un guerrier qui regarde un intrus. Mais le chaton n’était pas un intrus! Blailu lui avait donné la permission de se promener sur le territoire! Tout de même inquiet et anxieux, le félin fit quelques pas vers l’arrière, les oreilles rabattues sur son crâne. *Pitié, pourvut que ce loup ne s’en prenne pas à moi!*


« Que lui veux-tu, étranger ? »


Ce qu’il lui voulait? Oui, c’était typiquement soldat comme demande. C’était un ultimatum du genre « fait attention à ce que tu dis parce que je vais t’attaquer si tu dis pas la bonne chose. » Le petit louveteau savait aussi qu’il était préférable d’être sérieux et de pas faire de blague, avec eux, parce qu’ils prennent tout au sérieux. Il s’assit donc en déglutissant, toujours intimidé par l’aspect de ce loup qui semblait attendre seulement le bon moment pour dévorer le petit solitaire.


« Je… euh… c’est juste que… Blailu c’est mon ami… Je venais pour le voir, parce que j’ai quelque chose à lui dire qui lui fera sûrement plaisir! Mais… je le trouve pas… »


Maeya était si effrayé qu’une larme coula le long de sa joue. Il avait peur que ce grand soldat lui fasse du mal. C’était si bête… Blailu lui avait dit oui… C’était son ami… pourquoi alors ce grand loup lui voudrait du mal? Mais tout ce sang… ce regard soupçonneux… Haletant un peu sous l’effet de la panique qui commençait à l’envahir, le chaton ajouta dans un murmure :


« Il a dit que j’avais le droit de venir, que j’étais bienvenue sur son territoire… je veux faire de mal à personne moi… »


Il hésitait entre pleurer et s’enfuir ou alors se rouler en boule en pleurant. Mais pleurer, ça énerverait sûrement l’adulte. Les adultes séreux, ils aiment pas quand les petits ils pleurent, ça leur tape sur les nerfs. Alors le félin fit de son mieux pour ne pas pleurer, versant seulement quelques larmes en silence.


© Maeya Fleur de Neige


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Mer 20 Juil 2016 - 18:04

Moi, gros ?!
Featurin Maeya


Le petit devait surement être intimidé par moi. J'étais grand, ma voix était grave et un liquide pourpre qu'on appelait "sang" recouvrait mon pelage. Le louveteau, qui ressemblait à un chaton, recula légèrement de moi.

J'aurais voulu faire comme à tous les petits qui avaient peur de moi, grogner en prenant un air menaçant et le voir partir pleurer auprès de sa mère, mais je n'étais pas d'humeur à plaisanter.

Je n'avais aucune raison valable de le tuer ou même de simplement le blesser, après tout, mes autres victimes aussi, mais lui ce n'était qu'un chaton probablement perdu, cherchant son chemin. J'inspirai, je n'aimais pas faire office de nounou, surtout que je détestais les louveteaux. Il s'assit devant moi, toujours aussi apeuré.

« Je… euh… c’est juste que… Blailu c’est mon ami… Je venais pour le voir, parce que j’ai quelque chose à lui dire qui lui fera sûrement plaisir! Mais… je le trouve pas… »

Blailu fréquente des solitaires ? Faudra que je lui en touche deux mots quand je le croiserais. Il devait surement être en patrouille, enfin je pense et puis je m'en fiche de Blailu. Je regard le petit avec un regard sévère. Etre ami avec quelqu'un ne signifiait pas aller sur son territoire comme ça.

Je soupirai, les louveteaux de nos jours, ils font vraiment n'importe quoi... Le petit laissa couler une petite goutte sur sa joue, nan je l'ai fais pleurer. Je n’appréciai pas la compagnie des enfants, mais les voir pleurer l'insupportait au plus au point. Ce n'était pas comme si j'allais le frapper. Je suis peut être sadique, mais pas au point de tuer un petit sans défense.

« Il a dit que j’avais le droit de venir, que j’étais bienvenue sur son territoire… je veux faire de mal à personne moi… »

La colère s'amplifiait. Je grognai si fort que même ceux dans les tanières auraient pu m'entendre.

" Le droit de venir ? Les solitaires, non aucun droit sur les terres des clans, tu devrais le savoir non ? Je ne sais pas ce qui ta dis Blailu, mais ce n'est pas lui qui décide si tu dois venir ici ou non !

Je sortis mes griffes, animé par une rage incontrôlable. Je plaquai le petit contre le mur et posai une patte sur son cou.

" Moi en revanche, je peux décider de te laisser indemne ou non et je pense que tu as perdu. "

D'un violent coup de patte, je projetai le petit au mur en face, le regardant s'écraser contre la paroi avec une étrange satisfaction...



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Mer 27 Juil 2016 - 16:10



Traites moi encore de

gros, pour voir?


Comment cela se faisait-il que sa lucidité n’ait pas repris le contrôle à temps pour éviter le coup que lui donnait Goriar? D’habitude, dès qu’il se sentait le moindrement menacé, il redevenait lucide sur-le-champ pour affronter le menace. Cette fois, quelque chose c’était passé et il n’avait pas repris ses sens à temps. En tous cas, s’il y avait la moindre trace de brume dans son esprit à ce moment-là, la douleur qui se propagea dans son dos, le long de sa colonne vertébrale, en chassa toute trace. Le souffle coupé, les larmes aux yeux et la respiration haletante, le félin se remit péniblement debout. Par chance, il n’avait rien de cassé. Il aurait des bleus, sûrement. Mais la question restait : comment un loup pouvait-il oser s’en prendre ainsi à un enfant sans défense?


Dire qu’il y avait eu tant de signes… le sang, le regard sévère, le grondement. Sa joie de retrouver Blailu lui avait donc engourdit tout sens de la logique à ce point? Bien sûr que c’était ça… Stupide corps de gamin. Stupide cerveau malade de gamin! Pour la toute première fois de sa longue, très longue vie, le petit guérisseur se dit que peut-être ç’aurait été mieux pour lui de vieillir, comme les autres. Maintenant, il était dépendant d’eux, dans des cas de ce genre. Car bien entendu, dans cette grotte de glace, aucune plante ne pouvait pousser et l’aider à neutraliser ce monstre qui se tenait devant lui. De toute façon, vu la blessure qu’il venait de subir, il serait incapable de réagir avec la même vélocité et agilité, donc incapable de même porter un coup, et cela même s’il avait eu les bonnes plantes à portée de main.


Il ne lui restait donc qu’une seule et unique solution : la fuite. Il serait incapable de distancer le grand loup, et dans cet endroit les cachettes et les petits passages où il pouvait se faufiler et pas son poursuivant étaient plutôt inexistants. C’était quand même un désert, là dehors. Pourtant, c’était la seule chose que pouvait faire le guérisseur. S’enfoncer plus dans les tanières ou la grotte était une mauvaise idée, car sûrement le guerrier n’aurait pas de mal à rallier les autres à sa cause. Peut-être qu’il se contenterait simplement de rire et de ressentir une cruelle satisfaction en voyant le petit détaler? Espérant que ce serait comme ça que ça se passerait, le chaton s’élança donc vers la sortie.


C’est alors qu’il jetait un coup d’œil derrière lui pour voir si le grand méchant loup le poursuivait qu’il heurta de plein fouet quelque chose. Trop paniqué, il n’avait même pas fait attention. Avec un gémissement de douleur, car son dos lui faisait encore mal, il fit un bond vers l’arrière, convaincu que c’était un autre loup qui venait pour aider le premier. Il s’était complètement fait couper la route, maintenant. Impossible de s’enfuir. En plus il venait de foncer droit dans la patte du loup, qui n’en serait que de mauvaise humeur. Apeuré, mais calme et lucide, il leva ses yeux avec une lueur de défi, tel un animal acculé qui n’a plus d’autre choix que de se battre pour sa vie, et ce uniquement pour voir que c’était…


« Blailu! »


Soulagé d’un coup, le chaton se glissa entre les pattes de son ami et se blottit derrière l’une d’elle (celle dans laquelle il avait foncé, ironiquement), comme pour s’en servir de bouclier. En même temps, il put sentir sa lucidité s’égrener un peu, l’amenant à mi-chemin entre l’adulte et l’enfant, le premier craignant encore pour sa vie et le deuxième ayant besoin de la protection et de l’assistance du veilleur hivernal.


« S’il-te-plait, grand-frère, aide moi… Il était étrangement essoufflé. Toute cette panique, cette angoisse, ça le faisait haleter. Le grand méchant loup là-bas m’a fait du mal, il m’a frappé, je pense qu’il veut me tuer! »


Son corps se mit enfin à trembler. Toujours dans cet état d’entre-deux, le même qu’il avait eu quand il avait soigné Blailu, cet état où il pense comme un adulte mais pourtant agit comme un enfant, ses émotions enfantines et son corps de gamin prenant le dessus, le chaton versa une larme. Il se tenait d’ailleurs un peu courbé, son dos lui faisant tellement mal et lui rendant la respiration si difficile…


HRP :

©️ Maeya Fleur de Neige


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Jeu 28 Juil 2016 - 18:48

Les pas du veilleurs le remmenaient vers la grotte de glace qui conduisait à la tanière commune après quelques heures passées à chercher un maigre repas. Il n'avait pas prit beaucoup de temps à finir le rongeur et avait ensuite entreprit de surveiller les environs. Il n'avait rien remarqué d'anormal en parcourant les terres hivernales, peut-être juste un filet d'air sans réelle odeur ; mais une senteur qu'il connaissait bien. Cela l'avait aussi inquiété, car tous n'étaient pas aussi enclin que lui à accepter la présence d'un solitaire par ici ; alors il espéra tomber sur le petit avant qu'un autre ne le fasse. Il doutait cependant que quelqu'un osa s'en prendre à un enfant. Voilà ce qui l'avait fait revenir sur ses pas, vers la grotte.

Ses craintes s’amplifièrent et son pas marqua une hésitation. Il n'aurait pas pu se trouver à pire endroit, n'avait-il donc pas conscience des ennuies qu'il pourrait s'attirer en ces lieux ? ! Inquiet, son regard fouilla frénétiquement les environs à la recherche d'un indice qui aurait pu lui dire qu'il se trompait, que le solitaire en question ne s'était pas enfoncé dans les boyaux de glaces. Mais il se leurrait, sa vue aiguisait ne lui montra qu’une piste de traces dans la neige, et elle allait bel et bien dans la gueule béante. « Et voilà ça sent les ennuies à plein nez mon vieux! » Blailu accéléra le pas, mêlant ses traces à celles déjà présentes. La glace défilait autour de lui depuis quelques minutes quand il perçut des bribes d'une conversation ; reconnaissant sans peine l'une des deux voix. L'autre, il ne l'avait jamais entendu et une seule chose retint son attention, la tournure qu'avait prit la voix grave ne lui plut pas le moins du monde.

« Moi en revanche, je peux décider de te laisser indemne ou non et je pense que tu as perdu. »

Il se trouvait encore loin cependant aussi accéléra-t-il encore le pas en entendant un choc, jusqu'à ce qu'il voit une forme blanche pourvu d'ailes débouler du couloir en courant. Blailu s'arrêta instantanément, les oreilles plaquées sur le crâne sous le coups de l'inquiétude. Il n'eut pas le temps de s'écarter ou même de tenter d'éviter Maeya, le petit allait trop vite et, dans ces couloirs de glace, la place était assez restreinte. Il sentit le corps se heurter contre sa patte avant de voir le solitaire bondir en arrière devant cet obstacle qu'il n'avait pas vue. Il ne s'était pas attendu à tomber sur lui comme ça, et encore moins à ce qu'il constate que le petit avait une tête à faire peur.

« Blailu! »

Pire encore fut le fait que ce dernier finisse par se cacher derrière lui, terrorisé. Qui avait donc bien pu s'en prendre au guérisseur ? Le veilleur frémit et sentit sa fourrure commencer à se hérisser sur son poil, le faisant paraître plus imposant que ce qu'il était en réalité. Il ne permettrait pas que l'on face du mal au guérisseur, jamais ! Et comme pour confirmer le mauvais présentement qu'il avait en lui, Maeya s'expliqua d'un ton paniqué.

« S’il-te-plait, grand-frère, aide moi… Le grand méchant loup là-bas m’a fait du mal, il m’a frappé, je pense qu’il veut me tuer! »

« Grand méchant loup ? » Puis il en oublia sa curiosité, celui dont Maeya parlé avait osé lever la patte sur celui à qui il devait la vie. Ce fait lui suffit et pour une première fois la rage l'étreignit. La présence de Mae' contre sa patte alors qu'il voulut faire un pas le sortit de sa rage ; il ne pouvait décemment pas s'emportait et se jeter sur celui qui se trouvait plus loin. Il briserait l'une des règles de son propre code. Alors, le veilleur inspira profondément, il chassa la rage et ne laissa plus que la colère planer en lui, mais une colère encore trop intense et qui lui fit ressentir avec plus de netteté les souffles d'air parcourant le tunnel.

-Tout va bien Maeya, mais tu n'aurais sans doute pas dû venir jusqu'ici tu sais. Les frontières sont une chose mais le cœur de l'hiver est dangereux.

Délicatement, il se dégagea et alla au-devant du guérisseur, sondant le tunnel afin de déterminer à quel hivernal il avait affaire. L'odeur du loup ne lui disait rien et il dut attendre de le voir pour savoir que tout deux ne s'étaient jamais approchés jusqu'alors. Il avait devant lui un loup brun de différentes teintes ternes et qui dégageait aussi une odeur de sang. D'ailleurs, quelque chose chez ce loup lui hérissa le poil. D'une voix emplit de reproches, et sans même s'annoncer il déclara de but en blanc.

-Ainsi, voici celui qui ne trouve rien de mieux à faire que de s'en prendre à un enfant, j'aurais pensé qu'un guerrier serait bien plus réfléchis. Je croyais que votre valeur se faisait au combat et non face à des jeunes sans défenses et sans entraînement militaire.

Sur le qui-vive, le veilleur ne détourna pas le regard du loup en face de lui, il ne s'écarta pas non plus afin de faire rempart de son corps si jamais l'autre voulait à nouveau se jeter sur le solitaire.
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Jeu 28 Juil 2016 - 21:24

Moi, gros ?!
Featurin Maeya et Blailu


Le louveteau se remit sur ses pattes, tremblotant comme une feuille. Je le fixai, les yeux presque vides, comme si la mort m'avait emporté. J'avais peut-être été trop loin, mais trop tard, au yeux du petit, en quelques secondes, je suis devenus un monstre.

Il courut, vers l'extérieur, bien déterminé à me semer. Moi, presque comme paralysé, je ne bougeais plus. À cet instant, je me retenais presque de pleurer, cet enfant avait raison de fuir, de me fuir. Je marchai moi aussi vers la sortie, en prenant mon temps, je ne pouvais pas soigner ses blessures comme par magie, mais je pouvais empêcher qu'il ait encore plus peur de moi.

Une forme floue se tenait juste devant l'entrée. C'était un loup noir, blanc, avec quelques marques rougeâtres. À ses pattes, le petit, terrorisé, se réfugiait derrière le lupin.


- Ainsi, voici celui qui ne trouve rien de mieux à faire que de s'en prendre à un enfant, j'aurais pensé qu'un guerrier serait bien plus réfléchis. Je croyais que votre valeur se faisait au combat et non face à des jeunes sans défenses et sans entraînement militaire.

Ses paroles étaient emplies de sagesse et étaient vraies. Ma tête était baissée, fixant le sol, la neige et les traces, moulées dans celle-ci. Normalement, j'aurais bondi sur l'insolent, le faisant payer le prix de ses mots, mais non, je restais cloué au sol. Je ne voulais pas pleurer, à quoi bon ? Personne ici ne pourrait me réconforter, ni le petit, tétanisé, ni le veilleur déterminé à le protéger.

Je lui ressemblais de plus en plus, prenant petit à petit sa haine et sa soif de sang. En une demie-seconde, le temps de l'attaque, j'étais devenus lui, frappant le pauvre louveteau.

Auparavant, je n'aurais jamais fais quelque chose d'aussi lâche, taper un innocent. Oh, chère Glycenne, tu as raison... Je levai une de mes pattes, au niveau de mon museau, tout en sortant les griffes. Elle étaient poisseuses de sang, de ce liquide pourpre qu'elles réclamaient de plus en plus. Je me redressai, fixant le veilleur, puis le petit. Moi étant petit, j'étais encore pur, simplement innocent et inconscient de ce que pouvait me réserver le destin.

Je n'avais qu'une envie, partir me blottir dans ma tanière, loin des autres et de moi-même. Oui je me fuyais, je voulais m'éloigner le plus possible de mon reflet, reflet qui au passage était taché de sang. Je n'allais pas bien, est ce possible de se détester, enfin de détester ce qu'on est devenu ? Oui, probablement. Je voulais m'enfuir, partir loin d'ici, me cacher quelque part et attendre que la mort m'emporte. Je voulais m'oublier, effacer mon existence... J'avais vite changé de caractère, de la colère, j'étais passé à la dépression.

° Ce n'est pas ton genre de te morfondre, courage !

J'essayais de me réconforter, car la seule personne, qui pouvait vraiment le faire n'était pas là. Je respirai un bon coup et oubliai mes sombres pensées. Je penchai la tête vers le côté, rester ici, ne servirais à rien. Je fis quelque bond sur la droite, m'éloignant ainsi du veilleur et du louveteau. En un dernier coup d’œil, je fixai le petit et souris, il était mignon finalement. Où courais-je ? Je n'en avais pas la moindre idée, je laissais mes pattes avancer tout droit, comme je le faisais souvent...

Hors RP
Spoiler:


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Lun 22 Aoû 2016 - 17:07



Traites moi encore de

gros, pour voir?


Paralysé et embrumé par la peur, le chaton ne comprit pas vraiment ce que lui disait son ami veilleur et ne répondit donc pas. De toute façon, il n’aurait pas vraiment été en état de répondre même s’il avait compris. Quand Blailu se dégagea de son emprise, le guérisseur se roula en boule et ferma les yeux, tremblant et respirant fortement et rapidement. Il ne se demanda même pas pourquoi l’hivernal le laissait là, mais il lui faisait confiance. Il savait que personne ne le blesserait à nouveau.


Dans son coin, il se demanda : pourquoi est-ce que tant de loups détestent les solitaires? Est-ce que c’était mal d’être né sans clan? Était-ci mal de ne pas vouloir en choisir un et de croire que tous pouvaient vivre ensemble et bien s’entendre? Pourquoi fallait-il absolument qu’un clan gagne et ait le pouvoir? Ils avaient chacun leur territoire, tout aussi magnifique l’un que l’autre, mais ils ne pouvaient accéder à toutes merveilles à cause de conflits ridicules qui ne faisaient que coûter la vie à des loups pour rien. D’accord, il fallait un certain équilibre, c’est vrai. Mais l’équilibre peut se faire par la paix et pas seulement par la guerre! C’était si injuste qu’un enfant comme lui doivent se tenir à l’écart et caché à cause de monstres comme celui qui venait de le taper!


Les yeux fermés, il ne vit pas que le guerrier le regardait avant de partir. Il ne senti que les choses s’étaient « arrangées » que lorsque la langue de Blailu lui caressa une oreille. Alors le petit chaton fit un effort pour se blottir de nouveau contre la grosse patte de son ami, le tout en pleurant à chaudes larmes.


« Je suis désolé… pardonne-moi… je voulais juste te voir… je te trouvais pas… j’aurais pas dû… je suis désolé… »


Son discours, confus et entrecoupé de hoquets et de larmes, fut tout ce qu’il réussit à dire avant que la douleur ne le fasse sombrer dans les ténèbres de l’inconscience, son corps devenant mou et inerte d’un coup, s’effondrant entre les pattes du veilleur.


HRP :


© Maeya Fleur de Neige


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Jeu 1 Sep 2016 - 23:47

La réaction de son confrère laissant Blailu pantois, il resta un instant sans rien dire à fixer l'espace vide où s'était trouver le loup, prenant lentement conscience qu'il avait laissé pour la premier fois la colère le surprendre. Ses épaules se voûtèrent et son soupir vient embuer l'air face à lui. Certaines choses ne changeaient pas et il aurait dû mettre en garde Maeya. D'ailleurs, allait-il bien ? Son attention se reporta sur le solitaire derrière lui et ses pas le remmenèrent à lui. Baissant le museau, il entrepris de lécher avec application l'une des oreilles du guérisseur afin de le rassurer. Il le sentit se blottir contre l'une de ses pattes, ce qui fit naître un mince sourire sur les babines du veilleur. Beaucoup de peur et d’égratignures à n'en pas douter et à ajouter aux larmes. Sa patte antérieur libre vint se poser sur le dos rayé en un geste apaisant.

« Je suis désolé… pardonne-moi… je voulais juste te voir… je te trouvais pas… j’aurais pas dû… je suis désolé… »

Il n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit que le petit corps s'écroulait mollement entre ses pattes. La gorge serrée, le veilleur pensa alors à une blessure qu'il n'aurait pas vue, plus grave que des ecchymoses mais, en tournant le petit corps rayé du bout du museau, il ne vit rien. Le choc avait dû être suffisamment intense pour qu'il y ait un effet retour, car le poux qu'il sentit sous son museau, lorsqu'il appuya un peu contre le cou du chaton, fut net et régulier. Il se réveillerait plus tard et lorsque ce serait le cas mieux valait que personne ne le trouve à proximité de la tanière. Cela leur attirerait des ennuies à tous deux. Blailu saisit donc délicatement le petit par la peau du cou et s'éloigna de la tanière à pas prudent. « J'aurais dû le mettre en garde, les vieilles habitudes on la main lourde. Si je l'avait fait cela ne serait sans doute pas arrivé. » Ainsi, il conduisit le solitaire loin du cœur de l'hiver, en un endroit où il pourrait quitter facilement de territoire. Et où lui-même pourrait le surveiller jusqu'à son réveil. Puis il eut une pensée pour le soldat hivernal, il lui faudrait peut-être reprendre contact avec lui mais de cela il ne savait trop que penser.
Rp terminé =)
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