➤ Pouvoirs : At-choum :
Quand j'éternue, une nuée de flocons de neige se forme. Rien de très puissant, juste un peu de neige et un rire d'amusement de la part de mon interlocuteur.
Gula :
Si j'arrive à vous faire dire l'un de ces trois mots « Gourmandise », « Péché » ou mon propre prénom, je peux vous obliger à manger ce que je désire. Un champignon hallucinogène, ou alors votre compagnon ou pire encore, vous même.
➤ Physique :
Mon pelage ressemble assez à celui de mon père bien qu'il soit nettement plus bariolé -oui, je ne le connais pas, mais c'est pour vous donner l'idée de base, ce cher Opium. Mon pelage est donc majoritairement noir bien qu'on trouve du blanc sur le bout des quatre pattes, le bout de la queue et sur les touffes de poils qui se trouvent sur ma tête. Un tribal rouge orne mon visage, du front jusqu'au dessus du museau, passant au dessus de mes yeux bleus exprimant toute ma défiance. Une marque violette s'étire sur mon épaule tandis qu'un tribal bleu s'étend le long de ma hanche jusqu'au genou également. Une sorte de fleur se trouve sur chacune de mes pattes : violette sur l'avant gauche, rouge sur l'avant droite, bleue sur l'arrière droite et jaune sur l'arrière gauche.
Niveau corpulence, il n'y a rien à dire, tout à décrire. Le temps a bien changé et ma seule quête fût de progresser. J'ai grandis, mes pattes trop courtes et mon ventre rondelet de petit chiot sont devenus fins et robustes. Mes pattes sont longues et fines, mais incroyablement puissantes, rendues ainsi par mes longues courses effrénées sur tout type de terrains et par tous temps. Mon museau fin, ma crête blanche, mes yeux perçants. Je ne ressemble pas spécialement à ma mère, alors d'ici, je pense pouvoir dire que je ressemble comme deux goûtes d'eaux à mon père, même si je ne l'ai jamais vu. Un poitrail fier, toujours gonflé, le buste en avant, le visage fermé, secret. Je garde bien mon jeu. Une longue queue touffue, ondulante et un dos plat, parfaitement musclé. Pour ma défense, je dois bien avoué que je ne serais pas tant baraqué si je me laissais aller à la paraisse qui me fait parfois tant envie.
- Image :
➤ Caractère :
S'il y a bien une chose à savoir sur moi, c'est que je suis changeant. Doux, violent. Volatil, possessif. Joueur, rabats joie. Je n'ai rien de compliqué en vérité, mon caractère peut simplement changé du tout au tout en fonction des gens avec qui je suis. Ainsi, j'aurais grandement apprécié, de me renommer Oxymore. Mais ce nom, j'ai préféré oublié que j'en avais rêvé après avoir entendu l'histoire du fléaux de Four Seasons qui portait ce nom. Ainsi, je préfère réserver un sourire particulier à ma chère mère qui m'a appelé Yaël, tout simplement, bien que cette appellation ne fasse pas très guerrier selon moi.
Ainsi, avec les inconnus, je serais neutre. Totalement. Si vous me témoignez du respect, je resterais neutre. Mais si vous m'en manquez, par dessus mon pelage noir, vous pourrez sans doute voir apparaître de magnifiques crocs blancs et du rouge avec. Le respect est quelque chose de primordial. L'honnêteté, la loyauté, le sens de la hiérarchie... La hiérarchie. C'est d'ailleurs totalement dérisoire car mes sœurs, qu'importe leur rang, me seront toujours inférieur. Pourquoi ? Parce que comme ça, c'est à moi de les protéger, non l'inverse.
Avec elles d'ailleurs, je suis du genre tendre, surprotecteur, taquin, joueur, rieur. Comme quoi, même le plus froid des hivernaux peut cacher un cœur tendre et affectif.
En bref, si vous souhaitez garder la vie sauve, ne me manquez pas de respect. Si vous voulez me voir sourire, bonne chance, il me faudra une grande confiance.
➤ Histoire : En 10 lignes minimum pour les adultes et 6 pour les louveteaux.
➤ RP d'exemple (pour connaître ton niveau) : Assis, les fesses dans la neige, j'observe l'étendue immaculée que je domine à peine de mon promontoire improvisé. Un tas de neige est là, je ne sais trop comment, abritant surement sous son fin manteau blanc, un rocher assez discret mais suffisant pour me laisser prendre de la hauteur. Aujourd'hui, je prends conscience de certaines choses. J'ai grandi et continu de grandir, c'est un fait. Mais je me fais aussi une promesse. Qu'importe mon âge, ma taille ou ma force, je continuerai de persévérer dans l'effort. Je veux devenir fort, je veux devenir fier, je veux accomplir de grandes choses. Je veux rester droit, fidèle, mais causant crainte et appréhension auprès de ceux qui seraient mes ennemis. Été, automne, printemps, je m'en moque. Je considérerai comme ennemi, celui qui osera fouler les terres enneigés sans y avoir été invité, détenant en leur cœur une once de méchanceté. Pas de place pour les traîtres et les loups dangereux, qui pourraient fondre sur les miens et ceux à qui je tiens pour simplement blesser. Je me dresserai devant l'obstacle comme un mûr pour protéger ceux qui me sont chers. Ma fratrie ... Ma mère.
Interrompant mes pensées brouillon, c'est avec un élan soudain que je me jette à corps perdu sur le sol gelé. Vouloir devenir fort est une chose, vouloir quérir plus d'endurance que n'importe quelle proie de ce territoire est audacieux, mais y parvenir est encore plus délectable et ambitieux. Je veux progresser et ce n'est que sous l'effort que j'y parviendrai. Commençant à courir, galopant à vive allure, j'oublie tout et me concentre sur mon souffle, sur le sol que je frappe de mes pattes fines et sur l'ondulation de mon pelage contre le vent. Cette course dure, ce sprint à toute vitesse est encore plus furieux que si je devais chasser un intrus, ou fuir un ours. Fuir ? Oui, ça m'arrive si je suis presque sûr de devoir y passer stupidement. Courageux, mais pas suicidaire. J'ai hâte de pouvoir prouver ma valeur, de gravir les échelons pour inonder mon nom à l'aide de mes exploits et c'est cette envie qui me fait vibrer et qui m'oblige à courir jusqu'à ce que mon souffle en soit complètement heurté.
Ma course continue un moment et comme à chaque fois, ce n'est que lorsque je ne peux plus du tout résister que je m'arrête, pour me mettre à marcher, lentement, ne laissant pas mes muscles refroidir trop vite pour éviter les courbatures. Ça y est, je suis essoufflé. Au moins, j'ai une bonne excuse pour retourner à la tanière commue et m'effondrer pour roupiller jusqu'à ce que mon corps ne me fasse plus souffrir. Mais je ne rentrerai pas les crocs libres. En effet, un grand pouvoir implique de grandes responsabilités et c'est là, que je me rends compte que travailler lorsqu'on est vraiment fatigué prend tout son sens et c'est là, que je me rends compte que j'aurais peut-être dû un peu économiser pour chasser et ramener au moins un petit truc à grignoter pour les autres hivernaux...
➤ Codes du règlement :
Validés par Lay !