Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
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Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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A très bientôt !


Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Salut tu t'es perdu? [Feat Lathraios]
Faïryna
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Sam 28 Mai 2016 - 0:49

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Je suis crevée, fatiguée. Enfin, plutôt engourdie, endormie. Ca me fait toujours ça le chaud. Mais je me sens bien quand même. Je suis étrange n'est-ce pas?
Et lorsque l'on est fatigué, quel endroit correspond le plus à retrouver calme et sérénité? Vous ne devinez pas? Vraiment de vraiment pas? Bon, je vais vous le dire, car je ne suis pas d'humeur aujourd'hui à perdre du temps à vous enquiquiner. C'est bien évidemment le Lac aux Feuilles d'Automne nom de je ne sais pas quoi! Non seulement il y a des petits coins d'ombres et d'autres ensoleillés, il y a aussi le lac pour se désaltérer lorsque l'on est déshydraté! Bref c'est parfait. Et puis il n'y a pas grand monde qui pense à y aller quand il fait chaud, alors on y trouve aussi beaucoup de solitude reposante. Sans oublier que je me sens vraiment à l'aise ici!
Bon d'accord, j'arrête de faire comme Balzac: une ligne par page pour remplir mon récit. Pardon, mais c'est trop tentant mon enfant....

Je dus malgré tout faire pas mal de chemin pour arriver là maintenant que j'y pense. Mais le jeu en valait bien la chandelle. Le soleil tapant du midi se reflétait sur l'eau claire et cristalline de ce lieu sacré. Je poussai un long soupir afin de relâcher la pression que j'avais accumulée au cours des dernières semaines. Je répétai l'opération une deuxième fois, puis avançait à l'ombre, à la bordure de l'eau. Je ne pus résister à la grande envie de laper cette eau pure. Elle était délicieuse. Je ferme doucement les yeux et me lèche les babines, qui étaient trempées, et m'installai sur mon fessier. A l'ombre, il faisait doux...~
Je rouvris les yeux et fixai le reflet de l'eau. J'adore son mouvement qui est à la fois régulier et irrégulier, brillant et à la fois sombre à certains endroits, vert et bleu. Je suis fan de ce genre de contradictions.
L'air sentait le bois et les fleurs. Une petite brise vint caresser mon pelage.
J'adore mon territoire vraiment.
Je continuai de fixer la surface lisse et mouvante, captivée, sans me lasser. Y'a pas à dire, j'ai bien choisi mon endroit
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Jeu 9 Juin 2016 - 21:11


ft. Lathraíos & Faïryna

Bonjours chère demoiselle...




  
°Le territoire automnal ...° Pensa t'il.
Lathraíos s'était donc aventuré jusque là... Il avait marché sans vraiment réfléchir, perdu dans ses pensées. Il était parti la veille, sans but suite à un cauchemar, puis il avait couru à s'en faire saigner les poumons jusqu'à la frontière automnale, ce qu'il en avait déduit par cette odeur caractéristique de feuilles mortes. La tension qui enserrait son âme retombant peu-à-peu, il se concentra sur son environnement. 


Il se sentait entouré par des arbres,il entendait leur murmure au gré de la brise. Le léger craquement des feuilles sous ses coussinets le berçait doucement, le bruit régulier de son pas semblait emporter son esprit loin de son corps.


Il mut son corps jusqu’à une grande étendue d'eau d'après le bruit que ses pas produisaient à sa proximité. Mais il n'y avait pas que cela, une masse chaude se trouvait à quelques pas de l'eau, un autre lupin, assurément.
 
°Une femelle adulte...°
 
Le doux gargouillis de l'eau réveilla une soif sèche et tenaillante. Il n'avait pas bu depuis plusieurs heures et la tiédeur ambiante ne lui convenait pas du tout. Il se sentait attiré vars le précieux liquide mais il n'osait s'approcher de la paisible femelle... Il réfléchit alors à une approche courtoise et posée. Il s'approcha alors de la lupine et s'assit à distance respectueuse d'elle. Il leva le museau vers le ciel et dit avec une certaine politesse

-" Veuillez m'excuser très chère si je viens déranger votre paisibilité, mais la gène liée à ma présence sera de courte durée. Me  laisseriez vous goûter à cette eau limpide ?"
 
- Lean 2016
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Faïryna
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Jeu 9 Juin 2016 - 21:40

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-Veuillez m'excuser très chère si je viens déranger votre paisibilité, mais la gène liée à ma présence sera de courte durée. Me  laisseriez vous goûter à cette eau limpide ?

La voix grave et douce me fit légérement sursauter, car je ne m'y attendais pas, et je levai la tête vers l'origine de ces paroles.
C'était un loup blanc. Avec du gris et d'autre tons sombres de ce genre. Je notai aussi qu'il avait des ailes. Mais surtout, ce qui m'intrigua le plus, c'est son bandeau noir. Il arrive à y voir quelque chose là-dessous ? Ou alors... si ça se trouve il a peut-être un problème de vue ? Je n'ai pas le souvenir de l'avoir déjà vu auparavant, que ce soit dans le Clan automnal ou ailleurs. Il ne porte l'odeur d'aucun autre Clan ; c'est peut-être un Solitaire ? En tout cas, c'est un intrus qui est sur le territoire de ma Meute.
Je m'apprêtai à lui gueuler dessus férocement pour qu'il sorte fissa du territoire... mais il semblait tellement assoiffé ! La pitié serra mon cœur, et quelle fut ma surprise quand ces paroles sortirent spontanément de ma gueule :

- Bon, vas-y va boire et puis ensuite casse toi!

… en même temps c'est pas plus mal que ces mots soient sortis, faudrait pas paraître non plus inoffensive sinon adieu crédulité. Je dois tout de même instaurer un certain seuil de légitimité par rapport aux terres de mon Clan et mes devoirs. Je le regardai droit dans les "yeux". J'attendis. Agacée, je rouspétai:

- Tu attends que les poissons te mangent les pieds? Vas-y, je ne vais pas te tuer franchement..............même si c'est mon travail....

Qu'on en finisse vite, et le plus tôt sera le mieux. Ainsi chacun pourra retrouver son territoire tranquillement sans embrouilles. Sauf s'il cherche la bagarre ; dans ce cas-là je serai sans pitié et défendrai les terres de l'Automne.
Je m'écartai pour qu'il s'approche de la source ruisselante et étincelante. Son pelage brillait au soleil. Un soleil éclatant. La réverbération du blanc immaculé de son pelage m'aveuglait presque à certains moments, tant et si bien que je me voyais contrainte de plisser les yeux, serrant les crocs et les desserrant patiemment malgré l'étincelle intolérante de mon regard qui scrutait intensément le pelage du mâle.
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Mar 26 Juil 2016 - 15:17


ft. Lathraíos & Faïryna

Bonjours chère demoiselle...




 
-" Bon, vas-y va boire et puis ensuite casse toi ! "
 
Il ne prêta pas crédit à son ton vif et piquant. Il se contenta de baisser la tête et immergea sa truffe dans l'eau claire. Il se délecta du liquide, pendant que ce dernier apaisait sa gorge sèche.
Il avala encore une lampée du précieux liquide et sortit la gueule de l’eau.
Il soupira doucement posa son arrière train sur le sol, il huma l’air chargé d’odeurs.
 
- « vous avez là un territoire chargé d’histoire… Et je pense, sauf correction qu’il est magnifique. »
 
Ses muscles se détendaient doucement, la tension restait horriblement haute, mais elle lui était déjà plus supportable. Il se sentait oppressé par le poids du regard de l’automnale. Elle le jugeait, il n’aimait pas vraiment cela. Il voulait en savoir plus sur ce territoire automnal, et il espéra que le caractère vif de la louve n'était pas représentatif des automnaux. Il réfléchit un instant à une manière de mettre son interlocutrice à l'aise, et il en vint à cette conclusion


- " Si la présence de cette étoffe, il désigna le bandeau autours de ses yeux, vous gêne, je peux l'ôter"

à ces mots, il retira peu à peu le tissu noir de sa tête et le posa au sol. Il s'ébroua quelque peu avant de tourner ses yeux gris sur la louve. Ceux-ci, bien qu'aveugles ne semblaient pas morts, ils étaient au contraire très expressif, mais avaient l'air... vides. Certains trouvaient cela effrayant, mais il avait foi en cette louve, il savait que cela ne la rebuterait pas.

-" Est-ce que je pourrais me permettre de vous demander de me décrire ce paysage ?"
- Lean 2016
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Faïryna
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Mar 26 Juil 2016 - 17:09

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Il alla vers la source d'eau, et but à sa soif. Enfin, il sortit sa truffe de l'eau, et soupira doucement tout en posant son derrière sur le sol. Puis, il sniffa l'air. Pour sûr qu'il doit avoir un odorat plus affûté que le mien, et qu'il peut ainsi capter en profondeur les odeurs environnantes avec plus d'efficacité. Il ne semblait jusque-là toujours pas agressif ou avec de mauvaises intentions en tête, mais je n'osais pas me détendre pour autant. Je ne le connais pas et disons que pour l'instant les événements ne sont pas en sa faveur.
Il parla:

- Vous avez là un territoire chargé d’histoire… Et je pense, sauf correction qu’il est magnifique.

Il sembla se détendre. Moi aussi je me détendis un peu, contente du compliment. J'aime tellement les terres de mon Clan, ça fait vraiment plaisir que d'autres personnes l'apprécient. J'eus même une esquisse de sourire léger qui s'étira en coin de babine. J'essayai toutefois de rester aussi stoïque que je le pouvais. Il sembla réfléchir. Puis finalement, il dit:

- Si la présence de cette étoffe, il désigna le bandeau autours de ses yeux, vous gêne, je peux l'ôter

Puis, avant que je puisse dire quoi que ce soit, il retira peu à peu le bandeau noir qui était enroulé autour de sa tête et le posa au sol. Lorsqu'il eut fini d'ôter son bandeau aussi noir qu'une nuit sans étoile, je fus un moment à bout de souffle, surprise. Il se trouve que le loup au pelage immaculé avait les yeux... gris. C'est la première fois que je voyais cette couleur d'oeil, même si j'avais fait pas mal de rencontre déjà. Je ne pensais même pas qu'il était possible d'avoir les yeux colorés ainsi. C'était étonnant. Et puis, son regard n'avait rien de terni par la cécité! … s'il est bien aveugle, mais j'ai l'impression que mon instinct me dit vrai sur ce point.

- Est-ce que je pourrais me permettre de vous demander de me décrire ce paysage ?

Je fus sortie de ma rêverie. Je lui répondis, instinctivement enthousiaste:

- Avec plaisir!

J'eus un bon moment d'hésitation, décontenancée par le fait que mon masque d'à peu près impassibilité soit complètement bousillé et par ma faute. Pourquoi je suis toute amicale d'un coup meh ? Puis, je baissai un peu les oreilles, et ajoutai avant de commencer ma description de l'endroit:

- Désolée pour le ton un peu agressif que j'ai pris auparavant, parfois ça m'échappe sans que je le veuille réellement...

Enfin, après m'être tue, je changeai de sujet, car je n'aimais pas m'attarder sur les sujets de ce genre trop longtemps. Et puis on a autre chose à faire que de rester dix milles plombes à rester à cogiter sur mes réactions impulsives oh. Et je pense que lui en a certainement rien à cirer. Je suis juste une inconnue, une automnale, pas de quoi en faire un fromage. Il en a certainement rencontré des masses. Donc, je commençai par lui décrire la où nous étions assis, du côté de la terre ferme, lui donnant des noms de couleurs, de formes, d'arbres. Puis je me chargeai de lui décrire l'eau et ses reflets, avec la vase brillante en son fond. Le tout formant un lieu paisible et apte à la sieste à l'ombre du soleil brûlant de l'été. Je fis de mon mieux jusqu'au bout, car par habitude et par instinct, quand j'acceptais et commençais une tâche, je me devais de la mener jusqu'au bout. Question de principe, question d'être fidèle à moi-même et afin de ne décevoir personne, en premier moi.
Je m'arrêtai, ma tâche finie, laissant le loup imprimer l'image du lieu à partir de ce que je lui ai soumis. J'espère que je ne l'ai pas trop embrouillé, j'ai peur de ne pas avoir été assez claire ; après tout, j'ai tellement l'habitude de ces lieux que tout me paraît logique dans mes paroles, mais pour lui qui le découvre... Je ne sais pas. J'ai fait comme je le pouvais en tout cas.
Puis, je me fis une réflexion. Et lui.... lui, comment est-ce qu'il perçoit le monde ? Ah bah ça c'est une question intéressante. Spontanément et presque immédiatement après que cette question effleura mon âme, je lançai, toujours amicale, car on dirait bien que la louve clanique agressive envers les intrus se soit envolée vers d'autres cieux:

- Et toi, pourrais-tu me décrire ce que tu sens et entends?

J'aimerais bien "voir" les choses de son point de vue, ou en tout cas les ressentir, pour me mettre à sa place pour mieux le comprendre et le connaître....Attend, je m'intéresse à qui il est et à ce qu'il pense? Ah ben, ça, il a réussi à gagner ma confiance et ma sympathie on dirait bien. Je ris intérieurement à cette constatation, extrêmement étonnée. Jamais un inconnu l'avait attrapée aussi rapidement. Mais qui est-il bon sang ?
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Mar 26 Juil 2016 - 19:54


ft. Lathraíos & Faïryna

Décris moi ton monde, je te décrirais le mien





Il écoutait avec plaisir la voix de la louve, son ton s'était radoucit, sa voix s'était faite presque rieuse. Finalement il appréciait la compagnie de l'automnale, il suivait ses mots tandis qu'elle décrivait avec une certaine passion le lieu dans lequel ils se trouvaient. Le sol et sa douceur, les arbres, l'éclat subtil de l'eau. Il créait mentalement une image impérissable de ce que lui décrivait la femelle. Elle lui rappelait son amie d'enfance, toujours à vouloir approfondir les détails, toujours à lui faire découvrir de nouveaux éléments imperceptibles pour l'aveugle. Il l'écoutait avec attention, prêtant attention aux moindres détails.

Quand son interlocutrice eut achevé son récit, elle sembla laisser quelques instants à Lathraíos pour lui permettre de cartographier les éléments précédemment décris. Puis, elle se risqua à lui demander :


- " Et toi, pourrais-tu me décrire ce que tu sens et entends?"

Ce question le fit sourire, il n'avait pas l'habitude que l'on lui demande comment il percevait le monde, les autres avaient tendance à avoir pitié de lui.


- " je n'ai pas besoin de te le décrire, je pense que toi -il marqua une pause- tu n'aura aucun mal à le voir par toi même. Ferme les yeux... Écoute ma voix..."
 
Il se surpris à la tutoyer. 


°elle aurait donc percé ma solitude...°


- " Ecoute... le souffle du vent, Il agite les feuilles. L'une d'elle vient de se détacher de la branche... et elle vient toucher le sol. Maintenant, tape délicatement le sol. Tu peux sentir sa consistance, il est granuleux. Et le clapotis de l'eau. Il est léger mais je suis sur que tu l'entends ! Maintenant, est-ce que tu perçois la masse devant toi ? Il s'agit la du résultat de tes observations, ton cerveau commence à s'éveiller.




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Faïryna
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Mer 27 Juil 2016 - 12:24

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Il sourit, comme s'il était amusé. Je baissai les oreilles, gênée. J'aurais pas dû demander ça? J'ai peut-être l'air ridicule, mince.

- Je n'ai pas besoin de te le décrire, je pense que toi, tu n'auras aucun mal à le voir par toi même. Ferme les yeux... Écoute ma voix...

Mes yeux s'arrondirent de surprise. Il pense vraiment que j'en suis capable ? Il est sincère ? Ca a l'air tellement compliqué de sentir cette autre façon de voir le monde alors que je n'ai jamais été aveugle.
Toutefois, je lui fis confiance et exécutai les lignes directrices qu'il me disait, fermant doucement les yeux. J'eus un sourire amusé. Qui l'eût cru? Un solitaire arrivant à percer le petit bouclier personnel dont je m'entoure avec les inconnus aussi aisément? Il est vraiment spécial. Une petite chaleur se nicha dans ma poitrine, légère et discrète.
Il continua, et je l'écoutais avec une attention soutenue, telle une élève modèle.

- Ecoute... le souffle du vent, Il agite les feuilles. L'une d'elle vient de se détacher de la branche... et elle vient toucher le sol. Maintenant, tape délicatement le sol. Tu peux sentir sa consistance, il est granuleux. Et le clapotis de l'eau. Il est léger mais je suis sur que tu l'entends ! Maintenant, est-ce que tu perçois la masse devant toi ? Il s'agit la du résultat de tes observations, ton cerveau commence à s'éveiller.

Je suivis ses consignes docilement, et, en effet, je me rendis compte de beaucoup de choses, étonnamment. Je doutais de réussir, je redoutais l'échec, mais je parvins à.... à ressentir. A avoir un « aperçu » de sa vie quotidienne dans le monde environnant. L'adrénaline pulsa doucement dans mes veines, alimentant légèrement la tiédeur rassurante qui s'était installée dans ma poitrine et faisant papillonner mon ventre. C'est grisant. C'est vraiment grisant de découvrir.
N'empêche, au bout d'un moment, je ne pus m'empêcher de ressentir de la peur à ne plus rien voir, et j'ouvris les yeux après un silence seulement dérangé par le souffle délicat du vent. Je souris doucement, les yeux brillants d'excitation, et lançai au loup blanc :

- C'est super de voir le monde sous une autre façon que celle dont nous sommes habitués. Merci....... Comment t'appelles-tu?

En effet, c'est toujours mieux de connaître le nom de la personne qu'on vient de rencontrer quand on discute.
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Mer 27 Juil 2016 - 14:26


ft. Lathraíos & Faïryna

Décris moi ton monde, je te décrirais le mien





-" C'est super de voir le monde sous une autre façon que celle dont nous sommes habitués. Merci... Comment t'appelles-tu?"

Cette remarque lui fit plaisir, la louve en face de lui semblait reconnaissante. Elle voulait connaitre son nom... L'aveugle n'était pas habitué à dire son nom à tout va mais il avait étrangement confiance en cette inconnue.

- " On me nomme Lathraíos, le furtif. Et toi, quel est ton nom ? "

Son regard était intense. Plus les instants passaient, plus il avait une forme d'attirance étrange envers la femelle. Non pas ce ressenti amical, mais quelque chose de plus fort encore. Il refoula cette pensée au plus profond de lui même, il ne voulait pas mettre en danger sa comparse par ses sentiments. Cependant, il trouvait trop belle cette rencontre pour y mettre fin maintenant. Il voulait prolonger ce moment, l'embellir. Ainsi lui resterait le souvenir impérissable de cette louve, bien différente de ses comparses.

Il déplia ses longues ailes grises et les agita doucement, puis il les étira pendant quelques secondes. Il se tourna alors vers le lac, avant de poser de nouveau son regard aveugle sur son interlocutrice. Pourquoi lui avoir demandé son nom ? Faïryna... il le savait déjà à la seconde ou il l'avait rencontré. Mais il préféra demander son nom à la louve, pour paraître plus... Normal ? Nul le savait, peut-être simplement vis à vis de l'étiquette.

A présent, le mâle était quelque peu mal à l'aise, il se tortilla, cherchant une position plus confortable.

°J'ai l'air stupide maintenant...°
- Lean 2016

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Jeu 28 Juil 2016 - 22:44

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Il sembla content de ma remarque, et répondit à ma question:

- On me nomme Lathraíos, le furtif. Et toi, quel est ton nom ?

Lathraios. C'est vraiment joli je trouve.
Une intensivité dense apparut dans son regard gris orage. Je me demande bien à quoi il peut bien penser...Afin d'étirer quelques instants ses ailes, il les déplia et les fit battre tranquillement, délicatement. Puis il se tourna vers la source d'eau aussi claire que du cristal, et enfin il posa ses yeux aveugles sur moi. Yeux aveugles oui, mais on pouvait sentir et voir au fond de ses prunelles qu'il connaissait des choses inaccessibles aux autres, à ceux qui ont toujours la chance de voir..... Il a une vision différente, et c'est assez intéressant de découvrir de nouveaux points de vues. Et je le sentais encore plus maintenant qu'il m'avait permis de toucher du bout des sens sa perception des alentours. Je ne sais pas trop pourquoi, mais il sembla gêné, et se tortilla à la recherche de la position adéquate à son confort. Je souris doucement, et dis, la voix enjouée et espiègle:

- Je m'appelle Faïryna.

Je ne pus m'empêcher..........et un bâillement sortit de ma gueule. Je clignai des yeux. La chaleur a le don de m'assommer avec brio, il ne faut pas s'étonner. Je me levai afin de m'étirer, histoire de ne pas m'endormir alors que je suis en train d'échanger avec quelqu'un, ce serait pas très poli. Mais étrangement, depuis le jour où je fus victime de ma "malédiction", j'avais de plus en plus sommeil...... Au début, il n'y avait aucun effet de ce genre, j'étais normale, mais depuis quelques temps (j'ai pas mal utilisé mes pouvoirs aussi) , cela arrive beaucoup trop facilement et surtout souvent. Après j'ai utilisé pas mal de fois involontairement mes pouvoirs, donc ça joue pas mal dans ça.
Fichue malédiction. Fichu Gaïordos. Fichu Dark-machin, qui était son acolyte. Et aussi fichu Dari Saya qui leur a donné un coup de main. Grr je voudrais bien leur arracher une patte à chacun. En réalité, je pense ça, mais je sais que je n'y arriverai pas. Pourtant je suis une tueuse, et c'est mon boulot de m'attaquer à d'autres loups, et c'est ainsi que j'aide mon Clan, cette unité chaleureuse que je chéris, qui m'a recueillie, et qui m'a aidée à grandir et à connaître ce que cela fait d'être aimer et de donner de l'amour et de la tendresse en retour. Je suis éternellement reconnaissante à cette grande famille, et c'est pourquoi j'essaye de remplir mon rôle au mieux à chaque fois. Et pourtant, quand c'est en dehors du cadre des missions, j'ai tellement de mal à tuer d'autres loups ou à m'en prendre à eux. Enfin sauf s'ils m'attaquent bien sûr ou s'ils s'en prennent à quelque chose à quoi je tiens.

Je me rendis compte que j'étais en train de froncer les sourcils sous ces flots de souvenirs et de pensées. Je revins au temps présent, et secouai la tête afin d'immerger complètement des abîmes profondes de mon âme.
Je voulais continuer de parler avec Lathraios, mais je ne savais pas quoi dire, de quoi parler.
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Lun 1 Aoû 2016 - 23:50

HRP:



ft. Lathraíos & Faïryna

Décris moi ton monde, je te décrirais le mien




  
La louve semblait pensive, malgré l'enjouement avec lequel elle prononça sa dernière phrase:

- Je m'appelle Faïryna.
 
Elle bailla violemment  et resta plusieurs instants perdu dans ses réflexions. En réalité La louve dégageait de tout son être une impression de fatigue pesante. Elle semblait pleine de lassitude et de colère, mais aussi de reconnaissance et d'amour fraternel. Tout  cela dans ce corps à bout. se retourna lors, l'air soucieuse de continuer cette discussion avec l'inconnu qu'était pour elle l'aveugle. Lathraios sentait les pattes de Faïryna chanceler
Et soudain il se déplaça lestement pour soutenir le corps de sa comparse qui ne la portait plus. Les deux lupins étaient a présent épaule contre épaule, la tête de la femelle contre le cou du loup gris.
il ricana, mal à l'aise:

- " Désolé heum... Je t'ais senti faiblir alors... Enfin qu'est ce qui te cause une telle fatigue ? Réussit- il à articuler, la gorge affreusement serrée de honte.

Plus les instants s'égrainaient, plus il avait de réticences à laisser Faïryna s'éloigner de lui, cette rencontre lui semblait si... unique.

- " Je crois que ta vie est pleine de choses que je ne suis pas en mesure de comprendre très chère..."


Son timbre était plus engagé et libre. Sa gorge était moins lourde et son gueule moins sèche. Il plongea ses prunelles aveugles dans celles de la belle louve de jais. Ses muscles se détendaient doucement. Est-ce que je devrais lui dire que... Il repoussa de nouveau cette pensée. Ce n'est certainement pas réciproque.


- Lean 2016
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Faïryna
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Lun 15 Aoû 2016 - 12:23

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Malgré moi, mes pattes chancelèrent légèrement. J'imagine que mon interlocuteur l'avait remarqué, car il s'avança comme par instinct pour me soutenir, ce qui m'évita la courte honte de tomber sans raison sur le sol. Fatiguée, je ne pus m'empêcher de laisser ma tête contre le cou du loup argenté, l'épuisement ne me permettant pas de m'écarter. Bon, d'accord, je l'avoue, c'est aussi que la chaleur émanant du corps de Lathraios me rassurait un peu aussi. Nous restâmes un instant ainsi. Plus nous restions dans cette position et moins j'avais envie de m'éloigner, me détendant et soupirant doucement. De plus en plus à l'aise, je ne sentis pas la gêne que pouvait occasionner un tel moment, la douceur du pelage et de l'odeur du loup lunaire m'apaisant comme par magie. Il dit, un peu gêné semblait-il :

- Désolé heum... Je t'ai senti faiblir alors... Enfin qu'est ce qui te cause une telle fatigue ?

Je fermai les yeux un instant, le temps de trouver assez de voix pour parler.

- Je crois que ta vie est pleine de choses que je ne suis pas en mesure de comprendre très chère...


Il sembla avoir dépassé la gêne, car sa voix semblait plus engagée, et moins coincée dans sa gorge. Je rouvris les yeux. Les siens étaient plongés dans les miens. Je rougis malgré moi et mon cœur sursauta. Sentant la honte me picoter les pommettes, je ne trouvai rien à dire, les babines un peu relevées de gêne.
Enfin, j'arrivai à me reprendre, réussissant à m'écarter un peu, et répondis, le timbre amusé et légèrement riant, faisant fuir ma confusion:

- Alors nous somme deux!

Je fis une courte pause, puis ajoutai, afin de répondre comme je le pouvais à sa question:

- Je dois t'avouer que même moi je ne le sais pas vraiment, pourquoi la fatigue se fait tellement ressentir.

Enfin, faut dire qu'avec les derniers événements avec Peur, y'a de quoi ne pas être en réelle forme pour un petit moment. Heureusement que cela s'était bien terminé! Grâce au courage et à l'envie de vaincre de tous, nous avons pu triompher sans trop de dégâts, face à ce danger!
Je laissai néanmoins échapper quelques paroles, pensive:

- Mais je pense que ça a un rapport avec ma malédic...

Je me tus, me rendant compte de ce que j'étais sur le point de débiter. Ce loup ne connaissait pas mon histoire, il ne pourrait pas peut-être comprendre en quoi c'est une malédiction. Et puis ça m'étonnerait que ça l'intéresse vraiment. Je ne veux pas l'ennuyer avec tout ce bordel bon sang... Je lui lançai un regard peiné et désolé.
Ainsi je changeai rapidement de sujet, soucieuse de ne pas remuer le passé, le ton enjoué, redevenant joyeuse :

- Tu n'as pas une petite faim?

Je bénis mentalement l'écureuil qui sauta d'un arbre. Je lui bondis dessus et l'immobilisai. J'apportai cette proie qui était bloquée par l'étau de ma gueule, puis me réinstallai près de l'eau.
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Lun 15 Aoû 2016 - 18:57


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Décris moi ton monde, je te décrirais le mien




  
L'atmosphère était moins tendue à présent, Le lupin au pelage argenté s'autorisa même à sourire un peu. La femelle finit tout de même par s'éloigner de l'aveugle, Par politesse, laissant l'ambiance détendue et agréable. En tout cas pour un aveugle aux sens en éveil.
La femelle semblait moins lasse, Lathraios le percevait très clairement. Elle avait un certain maintient, le rythme cardiaque un peu plus élevé, sa respiration plus régulière. A croire que le pelage du grand mâle avait des propriétés curatives ! Il rit intérieurement de sa propre remarque.

- " Alors nous somme deux ! " Répondit elle en écho à sa dernière remarque.

Elle avait usé d'un ton assez enjoué, pareil à celui qu'elle avait employé pour lui donner son nom, avec un soupçon de véracité en plus. Cela ne lui en apprenais cependant pas beaucoup plus sur la belle Faïryna... Peut-être avait elle un passé douloureux et difficile à ressasser... Le mâle rayon de lune l'ignorait.

- " Je dois t'avouer que même moi je ne le sais pas vraiment, pourquoi la fatigue se fait tellement ressentir. "

Et elle ajouta, avec un peu de spontanéité :


- " Mais je pense que ça a un rapport avec ma malédic... "



Malédiction ? étais-ce cela qui l'épuisait à ce point ? L'aveugle aurait voulu connaitre la suite de sa phrase, cependant celle ci ne le laissa pas achever sa pensée et changea immédiatement de sujet. Cela déçu quelque peu le mâle couleur de lune mais il suivit la discussion qu'engagea sa comparse.


- " Tu n'as pas une petite faim? "



Son estomac ne criait pas réellement famine mais il répondit poliment :


- " Eh bien, ma course à travers la steppe m'a épuisé et je ne suis pas contre un morceau de viande !

A ces mots, la femelle bondit lestement sur un petit écureuil qui trottait le long d'un arbre et l'immobilisa à l'aide de sa puissante gueule avant de retourner s'asseoir aux coté de l'aveugle. Jusqu'a présent détendu, le mâle lunaire reçut comme un coup dans le ventre la sensation de danger. Non ! Il ne voulait pas être responsable d'une blessure chez sa comparse. Il ne voulait pas la blesser pas sa faute ! Il aurait du réfléchir avant de fraterniser avec cette femelle. Il l'avait mise en danger... Il connaissait ses ennemis. Certains seraient assez pernicieux pour attenter à la vie de son amie afin de l'atteindre. Il se ramassa sur lui même, le souffle court, la peur au ventre et il plongea de nouveau son regard intense dans celui de faïryna.


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Faïryna
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Jeu 8 Sep 2016 - 9:25

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Je lui proposais la proie que je venais d'attraper, mais d'un coup, il semblait anxieux, angoissé par je ne sais pas quoi. Il plongea ses yeux avec tout autant d'intensité que les autres fois dans les miens. Je lui rendis son regard, clignant des paupières, ne comprenant pas. Au bout d'un moment, je sentis mes joues rosirent et je baissai les yeux, un peu décontenancée, me concentrant sur ma respiration et ma découpe de la proie en deux parts égales. Quand j'eus rapidement et efficacement finis cette tâche, sentant encore ses prunelles orageuses posées sur moi, mes yeux l'interrogèrent, se relevant, une lueur intriguée au fond d'eux.

- Qu'est-ce qu'il y a?

Je pousse délicatement sa portion vers lui. Un petit flash vint m'éclairer. Un danger? Je reniflai discrètement l'air. Je ne sens rien de potentiellement dangereux, à moins que mon ami a une peur bleue des écureuils. Enfin, je plaisante, mais ça m'inquiète tout de même. Si quelque chose le stresse, c'est certainement justifié, et j'aimerais l'aider à s'apaiser. Mais comment ? Je baissai les oreilles, réfléchissant. En essayant de détourner ses pensées vers quelque chose d'autre ? Même quelque chose de tout simple ? Oui, ça pourrait être une idée. En tout cas, au moins ça me permet d'agir un tant soit peu...

- m... Mange ta proie avant qu'elle ne refroidisse , lançai-je, le regard un peu fuyant, rouge de honte.

Best phrase de l'univers, bravo michel. Maintenant il va te prendre pour une espèce de grosse goinfre qui se fout de ses états d'esprit. Mais je ne sais pas quoi faire pour l'aider bon sang, ça me peine. L'échine dressée, j'entrepris de manger ma part pour cacher ma honte et ma gêne. Quel boulet, mais quel boulet...
Une fois cette tâche finie, je me léchai les babines, encore un peu de rouge sur mes joues dû à mon inutilité (et non pas à du sang hein), et cette fois, ce fut à moi de plonger mon regard vert dans le regard orageux de l'aveugle.

Mais un bruissement de feuilles attira mon attention et je regardai en direction du buisson dont le bruit provenait. Je crus repérer un éclat roux comme les flammes, mais cela ne dura qu'une fraction de secondes. J'ai rêvé? Je ne sais pas, souvent, on se dit que c'est une hallucination et on découvre qu'e, réalité c'est vrai....
Mais, pourtant, il n'y a pas d'autre odeur que les nôtres, celles des proies, et de la nature.

Mon père m'avait raconté juste avant de me quitter, lorsque je venais d'arriver au Clan, que Gaïordos avait un autre complice que son apprenti, et qu'il enquêtait afin de le retrouver. Car Gaïordos et "Darkwolf" n'étaient pas assez puissants pour ramener à la vie le premier. Il savait que c'était une sorte de loup-renard à plusieurs queues....... Oh, rien qu'un démon trèèèèèèèèès très trèèèèèèèèèèèèèès puissant!

Il se pourrait que ce soit lui. Mais que viendrait-il foutre ici?
Je continuais de fixer du regard le bosquet pour être sûre qu'il n'y personne, la mine inquiète. Une fois rassurée, je plaçai mon regard de nouveau au niveau des yeux de Lathraios. Je tressautai, me rendant compte que mon attitude pouvait porter à s'inquiéter, et dis dans le but de le rassurer:

- N-Non ce... n'est rien, j'ai cru voir..... quelque chose. Mais c'est bon, il n'y a plus rien. Pas de problème.

Quel beau mensonge. Je ricanai nerveusement, sachant éperdument que ma voix sonnait faux. Bon sang, en temps normal j'aurais certainement réussi à être plus convaincante, mais alors pourquoi ici ça foire ?
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Mer 2 Nov 2016 - 19:57


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L'aveugle lui aussi avait surpris la chose qui les épiait, par ailleurs, il avait même lâché un "Que ?" De surprise. Depuis cet instant, il sentait une présence anormale qui les observait; une présence tellement malaisante que le lupin s'agita maladroitement quelques instants. Qu'est ce qu'était cet étrange personnage et cette présence fortement malveillante. Il avait entendu la réaction choquée de sa comparse et en avait déduit que celle-ci n'était point étrangère à cette situation... 
Il n'osa rien dire à propos de cette curieuse manifestation et se contenta de finir sa part, par respect pour la louve qui s'était donné du mal à l'attraper, muré dans son mutisme froid et rassurant, le regard plongé dans l'immensité de l'abîme de l'incertitude. Cette louve lui remémorait des souvenirs à la fois si douloureux et si doux. Le grand mâle lui même en était chamboulé. Alors, il s'aventura à questionner Faïryna à propos de cette chose étrange, bien qu'elle n'occupe pas la place la plus importante dans l'état actuel d'esprit de l'aveugle.
Cependant, la louve, comme si elle avait lu en lui, coupa net l'aveugle dans ses élucubrations et mit fin aux espoirs du mâle d'en savoir plus à ce propos.
Quelque peu déçu, il tourna la tête vers le lac, encore une fois, espérant y trouver, comme toujours, des réponses dans le vide abyssal des profondeurs invisibles.

Ses yeux vides vinrent de nouveau se poser sur la louve.

-" Bien très chère, et si nous faisions un bout de chemin ensemble..."


Dit-il avant de se lever, étirant ses muscles saillants, et d'avancer des quelques pas, invitant sa comparse à le suivre.

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Dim 11 Déc 2016 - 15:56

» Up !
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Faïryna
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Mer 21 Déc 2016 - 12:15

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-Bien très chère, et si nous faisions un bout de chemin ensemble...

Après avoir dit ceci et finit sa propre portion, il se leva, étirant ses muscles sculptés, et avança de quelques pas. Les yeux ronds, je guettai une autre réaction. Non ? C'est bon ? J'ai réussi à le rassurer finalement ? Un peu agitée, j'agitai les oreilles et le suivai en acquiesçant, sans dire mot. J'avais besoin de bouger moi aussi, je me sentais mal à l'aise à rester immobile ainsi... et ici. On marcha, le silence accaparant tout l'espace de la bande sonore, mais il n'était pas pesant ; plutôt reposant en fait.
On arriva sur un petit sentier à l'ombre où l'herbe et les feuilles molles nous soulageaient les pattes. Je soupirai d'aise en respirant l'odeur de mousse et de bois.
Je lançai:

- D'ailleurs qu'est-ce que tu faisais ici? Généralement les solitaires restent dans le Territoire Neutre si je ne m'abuse.

Peut-être s'était-il perdu, étant aveugle? Je ne saurais le dire, il n'a pourtant pas l'air d'être tête en l'air, et s'il a survécu tout ce temps avec son handicap en étant Solitaire et sans la protection d'autres loups, ça veut dire tout de même qu'il est fichtrement fort et débrouillard.
Je sentis du respect pousser dans mon cœur pour l'ange aveugle. C'est vraiment quelqu'un d'intéressant. Je me rendis compte que sa compagnie me faisait de plus en plus plaisir, qu'elle m'apaisait doucement.
Toutefois, il n'eut pas le loisir d'énoncer la moindre réponse car mon attention vira immédiatement quand j'entendis un craquement de branche dans les fourrés, tendant l'oreille et m'arrêtant net. Car j'avais instantanément compris que ça ne pouvait pas être produit par une proie. Je tournai la tête et demandai à Lathraios:

- Dis, t'aurais pas entendu un bru......? Lathraios?

Le loup blanc n'était plus à côté de moi. Je sentis l'angoisse déferler en moi. Où est-il ?
Avec une pointe d'appréhension, je parvins néanmoins à calmer le stress qui montait en moi et me raisonnai. C'est peut-être lui qui a fait craquer la branche. Mais que fait-il dans les fourrés si c'est lui?

- Lathraios? , l'appelais-je. T'es où?

Le vent me répondit, et une feuille se détacha de sa branche pour m'arriver sur la figure, ce qui m'aveugla un instant. Je secouai légérement la tête pour la faire tomber.
Je regardai autour de moi, un silence oppressant l'espace et mes oreilles, à peine dérangé par le bruissement des feuilles des arbres.
Je n'osai pas trop bouger.
Et si y'avait un danger?
Et si une bête voulait nous boulotter et a chopé le loup aveugle?
Et si je suis la suivante sur la liste?
ET SI CES PUTAINS DE QUESTIONS IDIOTES SE TAISAIENT PARCE QU'ELLES M'ANGOISSENT A FOND?!

Bon sang t'es passé où? Lathraios...
Depuis quasiment toujours, parfois je m'imaginais des menaces et m'angoissais pour rien. Je le fais pas exprès, c'est comme ça. Les arbres me paraissent plus inquiètants, j'ai l'impression qu'ils tentent de m'accrocher de leurs branches.
Mais à force, je sais que ce n'est que mon imagination.
Je secouai la tête et pensai à autre chose. Cela marcha et les arbres reprirent leur forme initiale. Non pas qu'ils avaient bougé, mais mon imagination s'en était chargé à l'intérieur de ma tête. Je suis bizarre parfois.
Je répétai d'un ton agacé qui n'avait pour seul but que de camoufler mon angoisse qui revenait au pas de course, me faisant dresser les poils de mon échine. J'avais tellement peur qu'il soit arrivé quelque chose au Solitaire blanc. Je me mordillai les lèvres. Mais je n'osais pas bouger. Si ça c'est pas ironique.

- Lathraios, tu joues à quoi, t'es où?

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Jeu 5 Jan 2017 - 0:13


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Ton démon n'est pas bien terrifiant comparé à ceux qui vivent en moi.



Il toussa violemment, quelque chose venait de le traîner dans les fourrés. Il sentait une violente pression sur sa gorge, comme celle d'une patte qui écrasait sa trachée. Cependant, il n'y avait personne. Il se redressa après quelques instants de terreur pure qui plombait ses entrailles et décloisonna quelque peu son cerveau afin absorber plus de éléments extérieurs. Un déferlement de sons et d'odeurs l'étourdirent un peu sur le moment mais rapidement il découvrit un univers entier autours de lui, il sentait la sève et le bois et distinguait leur position et leur forme dans l'espace. 

La chose qui l'avait agressé était bien énigmatique, très subtile. L'Aveugle ne l'avait même pas perçue. Pourtant, ce dernier était sur ses gardes suites à l'incident qui s'était produit une dizaine de minutes auparavant. Très discret. Discret il devait l'être pour avoir trompé la vigilance du grand gris.
Non, la discrétion ne suffisait pas, il aurait au moins senti la chaleur de son corps, entendu les battements de son cœur à défaut d'entendre une respiration... Cet "être" n'existait pas. Il n'était tout du moins pas présent. Peut-être étais-ce un esprit ou quelque chose de ce type.
En tout cas, cette chose avait réussi à l'attaquer et à le mettre en danger physiquement, si cette chose tourmentait Faïryna, elle était en grand danger.

Il considéra son corps, il avait une large coupure au niveau du poitrail et une autre entaille relativement profonde à la gorge.

-"Bon dieu ! Celle-là a bien failli s'appeler adieu Lathraios !"

Il sentit un peu de sang couler le long de son cou et pensa soudainement à Faïryna. Pourvu que la chose immatérielle ne l'ai pas attaquée ! Il bondit en avant et suivit la piste par laquelle la chose l'avait traîné, Sans prêter attention aux épines.

-"Faïryna !" Hurla t'il 

Sans tarder, il entendit une voix à son tour, celle-ci ne répondait pas directement à sa question mais son agacement apparent laissait paraître qu'elle n'avait pas été blessée.

-"Lathraios, tu joues à quoi, t'es où? "

Il jaillit du buisson en haletant.

-" Je suis là ! Ouf... soupira t'il Je suis là.

Il la jaugea de bas en haut, afin de vérifier l'absence de blessure sur elle et eut un soupir discret de soulagement en s'apercevant qu'elle n'avait rien. Rien de rien bon sang !

Il se calma un peu, respira une grande lampée d'air et s'assit face à elle.

-"Quelque chose, une force invisible m'a tiré dans les fourrés sur une distance d'au moins cent mètres et m'a clairement appuyé sa patte sur la gorge... Enfin si je peux appeler cela une patte. Je ne sais pas ce que c'était... Je ne l'ai même pas sentie venir.

Il respira doucement et la regarda droit dans les yeux, le regard interrogateur et quelque peu inquiet.

-"Faïryna. C'est important, tu caches quelque chose, c'est ton choix, mais cette chose est dangereuse; regardes !" Dit-il sur un ton calme solennel en désignant sa gorge dont la fourrure se teintait peu à peu de carmin,"S'il te plait, expliques moi ce que c'est, je veux t'aider, je ne veux pas que cette chose ne te fasse du mal... Parce que je... Je suis ton ami. Je tiens à toi..."

Sa voix s'était faite plus suppliante et empreinte d'émotion, il tenait beaucoup à elle, même si il ne la connaissait que peu.

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Faïryna
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Mar 11 Avr 2017 - 11:12

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Lathraios sortit d'un buisson lorsque je finis ma phrase. Je sursautai, mon cœur manquant un battement, car j'étais toujours un peu apeurée qu'une saleté s'en soit pris à Lathraios et vienne pour s'occuper de moi à mon tour.

- Je suis là ! Ouf... , soupira-t-il, Je suis là.

Quel soulagement me traversa alors ! Je soupirai, les larmes aux yeux mais les ravalai fissa. Woh, y'a quelque chose de pas net chez moi. Pourquoi est-ce qu'il faut que j'exagère tout ? Il se mit à me regarder du bas vers le haut comme pour vérifier je ne sais quoi. Parfois on ne dirait pas qu'il est aveugle, c'est troublant. Je perçus un discret soupir de soulagement de sa part lorsqu'il eut constaté quelque chose. J'étais tellement focalisée sur le fait qu'il était la, vivant, que je n'avais pas remarqué l'incarnat qui teintait certaines zones de son pelage. Et les blessures du loup blanc m'apparurent à leur tour au grand jour, rouges et sanguinolentes. J'allais me diriger vers lui, inquiète, le pelage dressé : « Lath... ?! » ; mais il me devança et s'assit en face de moi. Il se mit à me raconter, m'expliquer ce qu'il lui était arrivé, comme à bout de souffle.

- Quelque chose, une force invisible m'a tiré dans les fourrés sur une distance d'au moins cent mètres et m'a clairement appuyé sa patte sur la gorge... Enfin si je peux appeler cela une patte. Je ne sais pas ce que c'était... Je ne l'ai même pas sentie venir.

Il respirait doucement et semblait lui aussi inquiet. Mes yeux s'agrandissaient au fur et à mesure qu'il parlait, un peu sous le choc.

- Faïryna. C'est important, tu caches quelque chose, c'est ton choix, mais cette chose est dangereuse; regardes ! , dit-il en pointant de la patte la blessure à sa gorge qui ne cessait pas de s'écouler. S'il te plait, expliques moi ce que c'est, je veux t'aider, je ne veux pas que cette chose ne te fasse du mal... Parce que je... Je suis ton ami. Je tiens à toi...

Les larmes me vinrent aux yeux, sans toutefois couler, car je les en empêchais, et c'était vraiment compliqué croyez-moi. Je regardais Lathraios et lui aussi me regardait. Mon visage murmurait tout bas ce que je n'osais pas déclamer tout haut. Moi aussi je tiens à toi bon sang.
Je ne pouvais placer quoi que ce soit, ma gorge se serrait un peu face au ton légèrement suppliant qu'avait pris sa voix grave. Puis, je me ressaisis et secouai un peu la tête. Je pris une profonde inspiration.

- Viens, il faut arrêter l'hémorragie sinon ça va s'infecter, et tu risques de perdre tout ton sang. , dis-je, fuyant sa question, angoissée sous mon air à peu près calme.

Pourquoi est-ce que je ne lui parlais pas de ce qu'il m'est arrivé à la naissance et sur quoi se basa toute mon existence jusque-là? Du fait que je n'avais « pas eu d'enfance »? De Gaïordos et de son acolyte? Je ne sais pas. Enfin si, je sais. Il faut que je le fuie sinon il sera en danger. Or si je lui parle de ma "malédiction" , ça l'inclura directement dans l'affaire et ça je ne le veux pas. C'est hors de question. Comme quoi je suis plus attachée encore à cet étranger si vite devenu ami que je le pensais.
Le danger ne vient pas de Gaïordos et de Blackwolf, mais de quelque chose de pire, de plus puissant et plus dangereux. Quelque chose dont j'ai découvert la présence peu après. Son nom? Dari Saya. Ce qu'il me veut? Aucune idée.
Qui est Dari Saya? Le fils de Kitsune. Un démon croisé loup-renard. A votre avis, qui a aidé les Black-machin à ramener Gaïordos? (ce qui a échoué) Lui et l'esprit de son maître tous seuls n'étaient pas assez puissants pour cela. Enfin, c'est ce que j'ai compris après un long raisonnement d'après ces souvenirs dont je ne pourrais pas me détacher.
Je soupirai légèrement de dépit.
En réalité, ma première "rencontre" avec Dari Saya remonte à... peu après que je suis devenue apprentie tueuse. J'étais en train de me désaltérer quand j'ai senti une présence derrière moi, ainsi que le picotement familier de la fourrure quand quelqu'un vous fixe du regard. Je me retournai immédiatement, sautant presque pour pivoter.
Il était là, et m'observait tranquillement, ses nombreuses queues battant légèrement l'air, comme s'il y avait une petite bise qui passait par là. Vous pensez bien que je montrai automatiquement les crocs, en position de combat, limite en train de grogner.

- Qui es-tu?! Que fais-tu ici?!

Il se contenta de sourire et de s'avancer vers moi avec un calme agaçant, ses queues au vent. Je grondais de plus en plus fort, pour masquer les tremblements de peur en tremblement de colère, car j'étais morte de trouille. Quand il eut dépassé la ligne limite que je m'étais placée mentalement pour m'autoriser à l'attaquer, je lui sautai dessus. Et bien sachez que je ne rencontrai que la terre, me cognant salement la tête sur le sol. Il s'était volatilisé! Je me relevai d'un bond, la tête bourdonnante. Il était en face de moi posé tranquillement sur ses pattes arrières. Tout dans son être semblait être amusé.

- Répond-moi!
- Je suis l'être avec qui tu seras dans le futur, l'être qui te plongera sous sa dictature, l'être qui tuera quiconque te voudra d'une griffure, l'être qui t'embrasera le coeur de ses flammes. Retiens bien, je ne répéterai pas, en deux mots pour un nom: je suis Dari Saya.

Un rire - non, pas un rire diabolique, mais doux - monta dans l'air. Il fut en deux temps trois mouvements à deux centimètres de moi. Avant que je n'ai pu faire quoique ce soit, il se frotta à ma joue et disparut en volutes de poussière orange. J'avais le coeur battant à cent à l'heure, et je ne saurais dire si c'est de peur ou d'autre chose. C'était quoi cette prédiction avec des rimes en -ure?
Une fois que je fus calmée, je me raisonnai. Non, c'était de la peur. Mon pauvre coeur, heureusement que je n'ai pas cent ans, sinon je serais décédée. Puis, je rentrais au camp.

Voilà comment cela se passa. Donc Lathraios risque d'être en danger de mort; mais comment le lui faire comprendre? Quoique il l'a bien senti avec sa blessure, nan, c'est surtout de le convaincre que moi je ne risque rien. Dari Saya a dû penser que Lathraios était trop proche de moi par certains moments durant notre rencontre. Mais qu'il me laisse vivre ma vie!

Je connaissais quelques plantes arrêtant les hémorragies. J'en mâchai une puis l'appliquai sur la blessure de l'aveugle.

- Ne bouge pas, laisse-moi tout bien étaler, sinon ça n'aura aucun effet. , dis-je, agissant de manière attentionnée et douce.

J'avais peur de lui faire mal en appuyant trop fort ou autre hmm.
Pendant que j'appliquais le remède, je réfléchissais, refoulant mon stress pour rester aussi lucide que possible.
J'espérais ne pas avoir à tout lui expliquer. Non, il va falloir que je le ramène à la frontière avec le Territoire Neutre, car si je m'enfuis en le laissant là, il risque de lui arriver quelques bricoles. D'autant plus qu'à la base il n'a rien à faire dans le Territoire de l'Automne. Si un autre automnal passe, je risque de me faire enguirlander très sévèrement.
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Lun 10 Juil 2017 - 23:08


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Ton démon n'est pas bien terrifiant comparé à ceux qui vivent en moi.





L'aveugle se redressa, paré d'une superbe nouvelle. Il se sentait de nouveau lui même, l'esprit clair, dénué des lambeaux de brume qui l'obscurcissaient. 
Le remède de Faïryna semblait fonctionner à merveille, et son corps, malgré son épuisement apparent, donnait l'impression d'avoir repris de la vigueur. 

Mais cette illusion était en grande partie maintenue par l'état mental du mâle gris lune ; il venait de retrouver une personne à protéger. Tout ce temps il avait été seul, et à présent, il ne pouvait s'imaginer regagner son fief sans la tueuse à ses côtés. Et au terme de ces élucubrations, il dut bien se rendre à l'évidence; Faïryna avait emprisonné son coeur. Elle lui avait usurpé. Et à présent, candide comme un louveteau; il se surprit à l'aimer.

Le chemin qui les séparait des plates terres neutres se déroula sans encombres, à cela près que l'Aveugle resta muré dans une mutisme froid; l'air pensif. En lui, la raison avait pris la place des sentiments; cette même raison qui l'exhortait à ne pas mettre la tueuse en danger. Mais persistait cete boule dans sa gorge. Un masse de frustration qui lui hurlait de prononcer cette phrase interdite. Dangereuse. Ce "je t'aime" libérateur et passionné.
Cette lutte douloureuse lui laissait un goût amer dans la bouche, et la peur viscérale d'être repoussé.


C'est en foulant la terre sablonneuse de son territoire d'origine qu'il trouva sa réponse.


Alors que le crépuscule s'étalait paresseusement devant eux, laissant dans son sillage une traînée scintillante d'étoiles et tout un panel d'odeurs auxquelles l'Aveugle, émerveillé par cette diversité, s'était habitué. Les arbres roussis du territoire orangé perdaient leurs feuilles dans un léger son feutré, qui contrastait avec le silence quasi-complet ambiant.


Le mâle gris lune posa calmement son arrière main sur le sol sec, la tête fixant un point dans le vide. Il inspira imperceptiblement une ultime gorgée d'air et commença:


-Faïryna. Éluda-t'il. Je sais que les choses sont allées très vite. Trop vite. Et c'est probablement fou-ou stupide- de la part d'un simple solitaire de mon acabit de formuler de telles phrases. Il marqua une pause, ne supportant plus cette ambiance pesante. J'ai néanmoins l'impression... D'avoir ressenti quelque chose de... complètement inédit à ton contact. Je ne crois pas que quoi que ce soit de la sorte ne me soit arrivé auparavant.
Alors je tente ma chance. Peut-être est-ce trop tôt. Peut-être vas-tu fuir. Je ne le sais. Il soupira longuement. Je t'aime Faïryna.
- Lean 2016



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Jeu 20 Juil 2017 - 12:18

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A mon grand soulagement, le voyage vers les Terres Neutres se fit dans le silence. Nos pas foulèrent terre, herbe, feuilles mortes et poussière. Tout était calme, rien n'était bruyant, même nos pas feutrés. J'osais quelques regards timides et fugaces vers Lathraios quelques rares fois, essayant de ne pas l'incommoder par erreur. Mon échine se dressait et s'abaissait au fil de mes vagues de gêne. Tant et si bien que je décidai de me concentrer sur le paysage et surtout sur le chemin qui s'offrait à nos pattes, refoulant cet étrange aimant qui m'attirait irrésistiblement vers le loup ailé, l'ignorant de mon mieux. J'avais envie d'effleurer son pelage du mien, et je me sentais bien avec lui. Je me secouai la tête. Qu'est-ce que tu fabriques idiote. Concentre-toi sur le trajet, ça serait bien con de prendre le mauvais chemin, surtout que c'est toi qui est censée connaître le mieux le territoire.
Lorsque nous arrivâmes enfin à la frontière séparant les deux territoires, Lathraios s'assit calmement et fixaun point dans le vide. Je baissai une oreille, baissant les yeux au sol. Je me demande à quoi il pense. Le loup gris inspira imperceptiblement une infime gorgée d'air, et se mit à parler:

- Faïryna.
- Hm?

Je relevai la tête, intriguée et quelque peu surprise par le ton assez solennel que prenait Lathraios.

- Je sais que les choses sont allées très vite. Trop vite. Et c'est probablement fou- ou stupide - de la part d'un simple solitaire de mon acabit de formuler de telles phrases.


h...

- J'ai néanmoins l'impression... d'avoir ressenti quelque chose de complètement inédit à ton contact.

Mon cœur accélérait de plus en plus drastiquement, volant comme une paire d'ailes effarée. Je clignais des yeux, à la fois appréhensive et suspendue aux paroles qui sortaient de la gueule de l'Ange.

- Je ne crois pas que quoi que ce soit de la sorte me soit arrivé avant. Alors je tente ma chance. Peut-être est-ce trop tôt. Peut-être vas-tu fuir. Je ne le sais.

Il soupira longuement. J'avais coupé ma respiration sans m'en rendre compte. Je me forçai à respirer profondément. La pression était palpable. J'avais peur de ce que voulait dire le mâle. J'avais peur. Ca m'effrayait. Je ne voulais pas l'entendre. Je ne voulais pas. Car ça aurait signé son nom sur la liste des cibles de Dari Saya.
Les yeux mouillés et le regardant doucement avec une expression de supplique, je priais pour qu'il se ravisât. Mais il était trop tard, il était déterminé. Et je savais que je ne pouvais que lui faire du mal par la suite ; déjà mon esprit qui n'arrivait pas à se détacher du présent anticipait mes actions futures ; elles étaient.... elles m'écoeuraient par leur injustice et leur non valabilité.
Même jusqu'à la fraction de secondes même précédant ces trois mots si puissants, l'espoir que rien n'arrive brillait intensément dans mes prunelles. S'il-te-plaît, ne dis rien... ne dis pas ce que je sens...

- Je t'aime Faïryna.

J'eus terriblement envie de m'écrouler au sol. Mes yeux étaient remplis d'eau. Ils hurlaient des paroles que je ne dirai probablement jamais, pas après celles que je vais devoir siffler, car : "[...] je tuerai quiconque te voudra d'une griffure […]". Le fond de mes prunelles vertes hurlaient, hurlaient des choses, des émotions, des sentiments dont je ne parvenais pas à mesurer l'ampleur. La flamme intérieur qui grondait en moi brûlait, brûlait, brûlait de répondre, de répandre à tous vents « MOI AUSSI, putain, MOI AUSSI ! ». Cette flamme la consumait de ne pas pouvoir s'exprimer, elle la détruisait déjà de reproches.
Au lieu de quoi, je ravalai mes larmes, et secouai la tête doucement en reculant. Mon visage avait pris une mine mêlant angoisse, peur, tristesse et choc.
Toutes les raisons du monde me criaient de m'éloigner tout de suite de ce mâle...
Pour sa sécurité, pour ne pas avoir sa mort sur la conscience et puis.... et puis....
Que faire.
Une pointe de colère vint disperser ces questions: Il pourrait au moins me regarder dans les yeux quand il me dit un truc comme ça! Je suis censée prendre ça comment moi? Je m'en fiche que tu sois aveugle, solitaire, ou je ne sais quoi, tu es TOI, mais regarde moi dans les y...
Une onde de choc me traversa de part en part lorsque nos yeux se croisèrent enfin.

- Je... je... je , balbutiais-je.

Je dois l'écarter de tout danger. Je dois l'éloigner de moi et mes - mon- démon. Quitte à utiliser la méthode forte. Je dois faire ça pour son bien.

- Ne t'approche pas de moi! Laisse-moi, toi qui m'aime, je te le dis: je ne t'aime pas! Je te déteste même! J'étais juste polie pour ne pas enclencher de bagarre et pour te dégager du territoire de mon Clan plus facilement!  , lui criai-je en essayant de simuler de mon mieux de la colère et du dégoût aussi bien dans mon ton que dans ma voix. Tu n'es rien de moins qu'un sale solitaire qui se mêle de ce qui ne le regarde pas et qui en plus se permet d'empiéter sur les terres de mon Clan!

Je tâchais de retenir mes larmes. C'est tellement affreux ce que je lui dis oh, Outa-Ranos, si tu existes, accompagne-moi dans mes paroles, là j'ai besoin de soutien. Car il me reste les derniers mots -les plus horribles me semblait-il- à lui asséner.

- Me touche pas avec tes pattes, ton corps, ton regard poisseux d'hypocrisie! Ne me parle plus! Ta voix et tes paroles m'insupportent et me dégoûtent!

Désolée.

- Je te déteste! , hurlai-je. Tu as compris, c'est clair pour ton crâne de solitaire? Maintenant, DEGAGE! OUSTE!!!

Désolée. Désolée. Désolée.

- Et si jamais je te revois sur nos terres, je t'éclate la tête! COMPRIS?!

Je suis juste tellement, tellement, mais tellement désolée!...
J'aimerais que tu me pardonnes, me comprennes- ou au moins comprennes les raisons de mon acte.

Les larmes dévalaient mes joues telles les cascades de Nienvor la roche.
Je détalai sans regarder derrière moi, car je ne supporterais pas de voir la déception ou autre sur son doux visage.

Pardonne-moi Lathraios..... Je ne veux pas que tu meures...
*
* *
J'arrivai bientôt à notre premier lieu de rencontre d'il y a quelques heures: l'étang des feuilles d'automne. Qui est accessoirement aussi celui de ma rencontre avec Dari Saya.
Je m'écroulai, épuisée par ma course, ébranlée par ce qu'il s'était passé.
J'enfouis ma tête sous mes pattes avant et vidai toutes les larmes que contenait mon corps, tressaillante comme pas possible.

Au bout d'un moment, je me calmai (rupture de stock de larmes, revenez demain!) et respirai profondément. Je me laissai petit à petit dériver vers les bras de Morphée quand une voix au ton nasillard se fit connaître:

- Ton discours sonnait assez faux. Tu as beaucoup de progrès à faire sur l'hypocrisie et l'art de mentir ma chérie.

Je sursautai et fit volte-face face à mon nouvel interlocuteur. Dari Saya bien sûr. Saleté de démon renard loup empoisonneur d'existence. Je n'aurais pas fait ça s'il n'avait pas existé.
Je fronce les sourcils et renifle un coup. C'est tout ce que j'arrive à faire. Je suis tellement fatiguée que rien qu'à l'idée de montrer les crocs j'ai envie de m'écrouler juste ici sur ce tas de feuilles mortes à l'apparence douillette.

- Je ne t'ai pas sonné Rida Yasa. , répondis-je en inversant volontairement chaque parties de son nom. De toute façon, tant qu'il m'approche pas, tu le touches pas, c'est bien ça? Je le déteste de toutes les manières.

Je lui tournai dos pour qu'il ne voie pas l'expression de mon visage. Nous savons tous les deux que c'est faux.

- Tu pleures beaucoup pour quelqu'un qui le déteste dis-moi.  , me dit-il à mon oreille, son souffle tiède soulevant légèrement des mèches de mes cheveux. Oh la vilaine petite menteuse...

Trop fatiguée pour essayer de le mordre- et l'envie de le faire est immense.

- Laisse-moi en paix.   , soupirai-je , regardant dans le vide la surface lisse et limpide de l'étang.

Je fermai les yeux, laissant paraître malgré moi sur mon visage de la douleur. Ma flamme me brûlait et m'écrasait le cœur.
L'air avait du mal à passer tellement ma gorge se serra à ce moment-là, quand je repensai à ce que j'avais débité au pauvre solitaire ailé.

- Bien, comme tu le voudras.

Je sentais mes pattes céder tout doucement face au sommeil.

- Dors-bien Faïryna, et n'oublie pas: tu es à moi, et je ne laisserai personne te prendre...

Mon corps finit inlassablement de s'écrouler, mais je me sentis soutenue puis transportée. Au réveil, je serai sur ma couchette, au camp.

[Fin de mon côté!]

HRP:
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Jeu 20 Juil 2017 - 23:32


ft. Lathraíos & Faïryna

Ton démon n'est pas bien terrifiant comparé à ceux qui vivent en moi.



- Je... je... je ... Glapit-elle

Le gris baissa une oreille. Il avait dit une ânerie !

- Ne t'approche pas de moi! Laisse-moi, toi qui m'aime, je te le dis: je ne t'aime pas! Je te déteste même! J'étais juste polie pour ne pas enclencher de bagarre et pour te dégager du territoire de mon Clan plus facilement!  , lui criais-je en essayant de simuler de mon mieux de la colère et du dégoût aussi bien dans mon ton que dans ma voix.  Elle laissa un instant s'écouler et reprit : Tu n'es rien de moins qu'un sale solitaire qui se mêle de ce qui ne le regarde pas et qui en plus se permet d'empiéter sur les terres de mon Clan!

A l'écoute des piques de la tueuse,L'aveugle ne perdit pas son sang froid. Il s'attendait à une telle réaction. Après tout,n'était t'il pas qu'un vulgaire solitaire ? Cependant, la voix de l'automnale empestait l'odeur du mensonge et sa voix étranglée laissaient un voile de doute sur les conviction du solitaire. Il ne savait ce qui l'avait bloqué.

°Si t'étais moins con aussi pauvre andouille !° Se houspilla t'il tacitement

- Me touche pas avec tes pattes, ton corps, ton regard poisseux d'hypocrisie! Ne me parle plus! Ta voix et tes paroles m'insupportent et me dégoûtent!  Je te déteste! , cracha-t'elle. Tu as compris, c'est clair pour ton crâne de solitaire? Maintenant, DEGAGE! OUSTE!!!

Il laissa la furie s'éloigner et lâcha un gros soupir. Con. Abruti qu'il était d'avoir imaginé une seconde recevoir un retour positif à cette tirade. Il n'était pas blessé ni déçu, simplement honteux.

Cette présence, oppressante depuis quelques minutes venait de quitter l'atmosphère environnante. Il lui semblait entendre sa voix, comme un murmure qui l'exhortait à s'éloigner.

L'aveugle étira ses vertèbres comprimées par le poids de sa colère envers lui-même et s'ébroua légèrement.

-Très bien. Dans ce cas, le solitaire s'en retourne à son déclin.

Ses pas se mêlaient au vent, se perdant dans son hurlement fou. La tête haute, désireux d'oublier ses idées irréalisables, le gris laissa sa fourrure suivre l'herbe dans sa danse ondulante.

- Lean 2016


FINI pour moi aussi ^^
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Faïryna
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Ta localisation réelle : Dans le monde sombre et distordu de la malédiction de Gaïordos.

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Ven 21 Juil 2017 - 17:27

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A archiver car terminé! 8D
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