Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Hors RP:

Une fois de plus, le jeune Maarek avait quitté le territoire automnal. Il voulait visiter chaque lieu pour mieux les connaître et pouvoir maîtriser la situation s'il lui arrivait quelque chose dans n'importe quel endroit que ce soit. Maarek n'avait encore jamais été confronté à ce genre de situation où on n'a pas d'autre choix que de fuir son adversaire. Mais il n'était pas un lâche, il n'avait jamais eu envie de fuir et il espérait que ça ne lui arrive jamais...

Après avoir quitté le camp, il avait suivi le chemin de la forêt, puis de la frontière et, enfin, son odorat lui avait montré la direction du territoire estival. Pourquoi ce territoire et pas un autre ? Il n'en avait aucune idée... Il avait l'impression que c'était là-bas qu'il devait se rendre... Il sentait qu'il se rapprochait de son but et que les questions qu'il se posait trouverait bientôt une réponse. Mais, au fond de lui, il savait que ce n'était pas une bonne idée et que cela ne lui apporterait rien de plus que la remémoration de souvenir douloureux. Il avait un mauvais pressentiment... mais il ne s'arrêta pas...

Maarek arrivait donc dans un endroit qui, dès le début, le mettait mal à l'aise... Il entendait le bruit de l'eau tombante de la cascade et ça le rendait terriblement nerveux. Il avait entendu le bruit de la cascade bien avant d'arriver mais il avait continuer d'aller dans la direction de ce bruit assourdissant. Une odeur l'avait attirer ici... mais elle était lointaine et presque imperceptible pour un loup normal. Le jeune soldat automnal savait qu'encore une fois, cela ne le mènerait à rien... alors il préférait abandonner tout de suite. Maarek s’apprêtait à partir lorsqu'il senti une autre odeur. Il n'était pas seul dans cet endroit, il y avait quelqu'un d'autre. Il s'avança donc dans l'eau et écouta plus attentivement... rien, c'était le silence complet... mais il savait que quelqu'un était là... Alors pour attirer l'attention, Maarek fit le bruit de ce qui ressemblait à un aboiement, dans le vide, comme un abruti...

- Ooouh ?! Il y a quelqu'un ?

Maarek se sentait vraiment bête à ce moment là... mais il ne pouvait pas faire autrement. La personne qui était là aurait sûrement pitié de lui...

Il y avait en effet quelqu'un. Après sa question, il entendit des bruits de griffes gratter la roche. Maarek avait-il déranger le loup qui se trouvait ici ? Probablement... parce qu'à entendre ses bruits de pas surpris, dépêchés et soudain il était clair que la personne qui était là ne s'attendait pas à trouver quelqu'un ici... Mais le jeune automnal se posait d'autres questions : la personne qui était là était-elle une estival ou non ? Parce que si oui, il était possible qu'il s'attire des ennuis... mais ça lui était un peu égal à ce moment là. Il n'avait pas peur de tomber sur un ennemi...

Le jeune loup se reconcentra sur les bruits qu'il entendait. Puis, il entenda la petite voix de louveteau d'une femelle :

- Ouiii ! Il y a moi !

La voix de celle-ci lui paraissait lassée et sa phrase avait été prononcée dans un soupir... En même temps, il s'agissait d'une toute petite louve, beaucoup plus jeune que lui et tout le monde sait qu'à cet âge là on n'est jamais très poli et on ne connaît pas vraiment les règles de courtoisie. Il entendit donc cette jeune louve descendre de l'endroit où elle était perchée. Et elle reprit la parole d'un air plus enjoué :

- Coucou toi, moi c'est Doll ! et je suis aussi automnale.

Une automnale ? Qu'est ce qu'un louveteau automnale venait faire ici ? C'était étonnant. Décidément, tous les louveteaux automnaux étaient laissés sans surveillance. Ils pouvaient se balader sur absolument tous les territoires y compris dans les lieux dangereux comme ici, près d'une cascade... Mais... ! Pourquoi Maarek s'inquiétait-il pour des louveteaux qu'il ne connaissait même pas ? Après tout, cela devrait lui être égal...

- Bonjour Doll, moi c'est Maarek... J'espère que je ne t'ai pas dérangé ?

Le loup écoutait tout ce qu'il pouvait entendre et il sentait toutes les odeurs présentent. Il essayait de tout analyser pour avoir une longueur d'avance sur la petite louve ou sur tout autre ennemi pouvant arriver. Il ne tenait pas vraiment à être déstabilisé ou à se retrouver désarmé face à une situation innatendue.

Il décida de relancer la discussion en demandant de sa voix grave :

Qu'est ce que tu fais hors du territoire

Maarek étudiait attentivement chacun des bruits qu'effectuait la petite louve. Soupir après soupir, la petite automnale ne cessait de montrer un certain agacement. Le mâle en était lui aussi assez exaspéré d'autant plus qu'elle n'était pas la première personne à se montrer comme cela avec lui. Maarek en venait presque à penser que tous les automnales étaient sans gênes. Il était même prêt à parier que, dans un instant, elle lui poserait la question de sa cécité auquel il ne répondra pas, bien évidemment. Le jeune loup considérait qu'il n'avait pas à accorder d'intérêt à ce genre de louve. Et oui, le mâle commençait déjà à porter un jugement, quelque peu négatif, sur l'automnale en face de lui.

La jeune louve répondit au loup :

- Non..enfin si, mais on s'en fout. Maintenant j'suis debout.

Puis elle continua :

- Qu'est ce que j'en sais, l'endroit semblait sympa alors j'suis venu ici.

Maarek commençait vraiment à détester l'attitude de la louve, son indifférence si ce n'est sa froideur. Peut-être que ce n'était pas ce qu'elle voulait faire passer comme message mais c'est ce que le loup sentait. Lui non plus n'hésiterait pas à se montrer cassant voir carrément désagréable avec elle s'il ne constatait aucun changement.

- Et toi ? tu fais quoi ici ? demanda la petite.

Au moins, elle n'avait pas laissé la discussion s’essouffler. Mais le mâle n'avait pas pour autant envie de se montrer plus sympa qu'il ne devait l'être. A vrai dire, ce que la louve lui avait montrer d'elle jusqu'à maintenant ne lui donnait pas envie de s'intéresser plus à elle. Le jeune Maarek était déçu de cette première impression et il serait difficile de changer son avis sur la petite automnale.

- Rien qui puisse intéresser une louve comme toi. rétorqua froidement le loup, émettant un jugement de valeur sur la louve.

En effet, le "comme toi" avait été prononcer avec un certain mépris. Le loup avait décider de placer l'automnale dans la catégorie des louves qu'il n'appréciait pas : celles qui se croient meilleures que les autres et qui pensent pouvoir soupirer et bailler pendant les discussions. Directement après sa phrase, le loup ignora la petite automnale et passa volontairement près d'elle avant d'aller s'asseoir plus loin. Il espérait que la femelle s'énerve un peu pour que la discussion prenne une autre tournure et qu'il y ait plus d'animation.

Hors RP:

Les paroles du mâle avait eu l'effet désirer sur la petite louve. Elle se tut pendant un instant. Elle avait l'air un peu surprise peut-être même choquée, impossible de le savoir. Le loup espérait juste qu'il pourrait lui exprimer le fond de sa pensée et si possible l'énerver un peu. Il avait envie d'un peu d'animation et il était plutôt doué dans le domaine de la provocation - il avait sûrement hériter ça de son père.

La louve s'avança vers le mâle, le frôla et s'assit en face. Elle faisait la même chose que lui. Le mâle sentait chez la petite louve une volonté de ne pas se laisser impressionner. Un petit jeu intéressant commençait à s'installer entre les deux jeunes automnaux : un jeu qui ressemblait à celui du "qui sera le plus désagréable" !

- Et dans ce cas qu'est ce qui intéresse les louves "comme moi" ?...ça m'intéresse...

Un certain agacement et mépris se faisait sentir dans la voix de l'automnale, caché derrière ce qui semblait être une imitation de voix angélique. Le mâle sentait que la louve se retenait de pas grogner. Mais combien de temps lui faudrait-il avant de craquer et de se montrer agressive ? Pas beaucoup... Elle n'avait pas l'air d'être du genre à surveiller ses actes et, par conséquent, à tenter de garder son sang-froid. Et Maarek, pour accélérer ce processus d'énervement, ne mit pas longtemps à répondre aussi froidement que possible et avec le plus grand mépris dont il était capable de faire preuve.

- Très peu de chose puisqu'un nombre très limité de sujets leurs sont accessibles, intellectuellement parlant...

Cette fois, le mâle automnal ne se gêna pas pour l'attaquer sur son intelligence et ses capacités. Un étrange sourire provocateur s'esquissa sur le visage moqueur du mâle. Il se demandait quelle serait la réaction de la femelle face à sa réponse à lui. Elle avait deux solutions : soit elle lui répondait avec répartie soit elle se montrait impulsive.