Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

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Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Prêt pour des sueurs froides ? Héhéhé, rentrez, rentrez... dans la maison hantée. [Libre]
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Mer 28 Oct 2015 - 18:39

-Allons bon... comment je suis arrivé là moi ? Et c'est quoi cette bicoque grinçante ?

Le printanier arque un sourcil devant la scène sous ses yeux. Cette chose de bois entouré d'un « jardin » aux herbes sèches et à la terre apparente ne signifie rien de bien bon... comme ce panneau de bois grinçant qui s'agite au vent telle une bouche prête à vous happer. Cela pourrait en effrayer plus d'un mais il en faudrait bien plus pour le terrifier lui. En tout cas, puisqu'il se trouvait ici, autant voir ce qui pouvait bien ce trouver là, et il lui avait semblé entendre un cris... d'ailleurs... en tendant l'oreille il pouvait presque...

-... Quelqu'un ?...

Ce n'était rien d'autre qu'un murmure et pourtant, c'était juste assez fort pour être entendu. Samarithin fit un pas vers la porte qui s'ouvrit alors en grand, révélant deux yeux lumineux. De petits yeux luisant de malice et qui disparurent en un éclair suivit d'un rire qui diminua en intensité jusqu'à ce que le silence revienne, plus pesant encore. Alors, un cri déchirant s'éleva de la masure lugubre.

-Qu'est-ce que c'est que ça encore ?

« Haha ! Me dis pas que t'as peur ?! Et ça ce disait... »

-Peur ? Moi ?! Ça ne risque pas d'arriver stupide chose.

« Alors... pourquoi tu rentres pas ? »

-Tais-toi donc créature de carnage. Je vais rentrer, juste parce que je veux voir si il n'y a personne coincé là-dedans. Cette chose...

Un fracas soudain retenti et fit dresser les poils sur le dos du printanier. « Par la Lune ! Qu'est-ce donc encore ? » Les yeux écarquillés, le loup brun n'attendit pas pour s'élancer, bondissant par dessus les marches de l'entrée plus qu'il ne les gravit. En deux bond il se retrouva dans l'entrée, la porte se refermant avec un brusque fracas alors même qu'un nouveau rire hystérique résonnait dans la bâtisse, se répercutant de pièce en pièce, le long des couloirs et dans les murs de bois. Se retournant et attrapant la poignet entre ses crocs, il s'aperçut que le panneau ne bougeait pas d'un pouce. Voilà qu'il se retrouvait enfermé ! Se détournant de l'issue condamnée, il fixa les choix qui s'offrait à lui. Trois couloir dont deux ouvrant sur de vastes pièces et d'autres couloirs ; quant au dernier choix, il s'agissait d'un long couloir avec de nombreuses ouvertures et au bout, un escalier. Un frôlement sur sa gauche lui fit dresser les poils sur la nuque et le décida.

-Ce sera à gauche alors, je sais pas qui est là mais il ferais mieux de faire attention à lui, la plante est vénéneuse...

« Serais-ce de moi que tu parles ? Hahahaha ! Si tu as du sang à mettre sur le tapis je jouerais bien sinon tant pis pour toi ! »

Alors qu'il pénétrait dans la pièce poussiéreuse où les toiles d'araignées s’entrecroisaient et où leurs maîtresses vadrouillaient, forme noires et velues, sur le plancher de bois douteux. Chaque pas en tirait d'ailleurs un grincement qui faisait se serrer les crocs du printanier. Du coin de l’œil il crut soudain apercevoir une forme blanche et un cliquetis de chaîne mais en tournant la tête vers le couloir à l'autre bout de la pièce il ne vit rien.

-Hihihihi... perdu ? ...jouer 'vec moi ?

Des sueurs froides le parcourent alors.

« Gare à toi... Quoi que... si tu deviens fou cela pourrais bien m'arranger. »
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Shaïya
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Shaïya
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Sam 31 Oct 2015 - 15:21

~ Prêt pour des sueurs froides ? héhéhé, rentrez, rentrez... dans la maison hantée ~

Samarithin ft Shaïya


 


Le bâtiment avait attiré l’œil de la belle estivale. Celle-ci s'était alors aventurée au sein du lieu, qui, n'étais pas rassurant. Le manoir avait une ambiance humide, comme si le bois qui le constituait avait pourri au fil des années. Les planches qui couvraient le sol grinçaient sous les pas de la belle. Malgré sa légèreté et ses facultés d'espionne hors pair, le revêtement grinçait au plus minime frôlement.

La louve au capuchon rouge s'arrêta au milieu de ce qui semblait être la pièce principale de la demeure. L'estivale avait déjà vu un bâtiment de ce genre, dans son enfance elle était très proche des constructions humaines, sa mère lui apprenait à faire face au danger. Même si il était prévu que Shaïya reste au clan pour l'éternité, sa génitrice n'avait pas prévu l'attaque des rivaux, qui entraîna la mort du clan entier. Mais certains canidés avaient survécu.

Ces pensées nostalgiques firent se nouer la gorge de la canine beige. Elle ne devait pas pleurer. Ce remue-ménage dans sa tête lui avait fait oublier l'endroit effrayant où elle s'était arrêtée. Le silence, qui était étouffé par les reniflements de la belle, était revenu. Elle percevait des bruits étranges, des voix lointaines.

Un bruit sourd résonna dans la vaste salle, ce qui fit sursauter Shaïya. Avec une expression de panique, elle regarda tout autour d'elle. C'est alors qu'un loup arriva dans la pièce, suivit d'un rire fantomatique qui donnait la chair de poule. Apparemment, il ne la voyait pas. Il sentait  le printemps, une odeur dont la truffe de l'espionne appréciait. Elle ne pu bien le distinguer avec l'obscurité qui régnait dans le manoir, mais il avait une carrure masculine très marquée.

Il s'était dirigé vers la pièce de gauche, l'estivale le suivit. Les araignées étaient maîtresses de ce lieu, elles avaient recouvert absolument tous les objets de leurs fines toiles blanchâtres. Des ombres effrayantes dansaient sur les murs, la belle beige ne savait si c'étaient leurs ombres, ou celles de fantômes.

C'est stupide ! pensa Shaïya, les fantômes ça n'existe pas, ce lieu est une grosse farce, je vais aller en tirer deux mots moi a ce canidé !. Elle s'adressa alors au mâle, qui ne l'avait toujours pas remarqué :

-Excuse moi, mais qu'est-ce que cette farce ?


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Mer 4 Nov 2015 - 0:18

Samarithin, le regard braqué sur ce qu'il avait cru voir à l'angle du couloir suivant. Qu'étais-ce donc que cela ? Y avait-il vraiment des esprits entre ses murs de bois vermoulu ? Pourtant, son odorat ne percevait rien, à part peut être une pointe de... tiens donc, étrange. L'odeur était estival, semblable à celle du géant à la couleur de sable. Cette chose blanche serait un loup ? A s'interroger ainsi il en avait oublié sa vigilance coutumière et, lorsqu'il perçut un bruit de pas, une voix le devança.

-Excuse moi, mais qu'est-ce que cette farce ?

Son cœur, pourtant bien accroché, rata un battement tandis qu'il se retournait derechef pour faire face à la nouvelle présence, une présence avec une voix féminine. « Surprit par une femelle ! Je suis retourné au même niveau que la bleusaille... c'est pas bon ça ! » Face à lui, comme indifférente à l'ambiance et aux sons anormaux de la masure, se tenait une louve dont la fourrure sable était paré de rayures brunes ou beige. Son œil valide lui permit aussi de lui découvrir un étrange capuchon rouge qui la rendait plus intrigante encore que la courte queue dont elle était aussi pourvue. Néanmoins, son regard aiguisé lui disait de ne pas si tromper, on ne jugeait pas une personne sur son physique... quoi que... n'étais-ce pas ce que beaucoup faisait ? Seconde question, que faisait-elle ici et comment ne l'avait-il pas remarqué plus tôt ?

-Une farce ? Si ce n'est pas toi qui fait tout se raffut, alors qui cela peut-il être ? Je ne suis pas encore totalement fou pourtant ! N'entends-tu pas les rires, les cris... et même une étrange voix ?

Son regard était revenu au couloir où le draps avait disparut, le faisant sans doute paraître un brin paranoïaque. Depuis quand une farce pouvait-elle hurler ou fermer une porte ?! Bon d'accord, la porte avait pu se fermer toute seule mais... Cela n'engageait guère à croire les lieux vide. Puis un grincement prolongé se fit entendre au delà de l'entrée du manoir. D'un mouvement de patte, comme pour faire mine de réajuster sa mèche, il entreprit de vérifier que le cache était toujours bien à sa place ; ce qui était effectivement le cas.

-Mmmh.. Sinon, comment tu as atterri ici toi ? Je pensais bien tomber sur quelqu'un en entrant là dedans mais, je n'en était pas certain et... il y a toujours un problème. La porte d'entrée ne s'ouvre plus, on va devoir trouver une autre sortie.

Comme pour rendre la situation encore plus étrange, un courant d'air glacée courut entre les deux loups, suivit de prêt par un murmure enfantin.

-...Sortir ? Pourquoi faire.... Tu... veux pas... jouer à............ faire le.... MORT ?!

Plus qu'un murmure, ce fut un hurlement strident que fut le dernier mots. Une farce des esprit sans doute mais Samarithin la trouva soudainement de très mauvais goût, surtout que sa fourrure semblait à présent vouloir rester bien droite sur son corps comme pour lui signifier que quelque chose n'allait pas. Effrayé ? Non pas le moins du monde, simplement curieux de découvrir la clé du mystère.
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Shaïya
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Mer 11 Nov 2015 - 19:30

~ Prêt pour des sueurs froides ? héhéhé, rentrez, rentrez... dans la maison hantée ~

Samarithin ft Shaïya


 


-Une farce ? Si ce n'est pas toi qui fait tout se raffut, alors qui cela peut-il être ? Je ne suis pas encore totalement fou pourtant ! N'entends-tu pas les rires, les cris... et même une étrange voix ?

Une étrange voix ? Mais de quoi le canin parlait-il ? La seule voix que Shaïya entendait était celle du mâle. Un grincement sinistre provenant de l'entrée du bâtiment semblait ne faire ni chaud ni froid à la belle estivale.

-Mmmh.. Sinon, comment tu as atterri ici toi ? Je pensais bien tomber sur quelqu'un en entrant là dedans mais, je n'en était pas certain et... il y a toujours un problème. La porte d'entrée ne s'ouvre plus, on va devoir trouver une autre sortie.

Voilà qu'il commençait à lui poser des questions, ce qui agaça l'espionne et ne laissa aucune réponse. Mais le printanier ne disait pas que du vent, l'entrée est bloquée et soit il y aurait une autre porte donnant sur l'extérieur, soit ils vont devoir passer par les fenêtres, ce qui n'enchantait guère Shaïya, qui n'avait pas envie de risquer sa vie et encore moins de se salir les pattes.

-...Sortir ? Pourquoi faire.... Tu... veux pas... jouer à............ faire le.... MORT ?!

Un murmure enfantin qui se transforma en un cris assommant résonna dans la pièce. Était-ce donc ça « l'étrange voix » dont parlait le loup ? Shaïya en avait plus qu'assez, elle voulait non seulement quitter cette endroit au plus vite mais aussi qu'on arrête cette stupide farce qui devenait vraiment ennuyeuse. Si il devait y avoir un côté comique, il venait de le perdre.

-TU VAS ME FAIRE SORTIR D'ICI AU PLUS VITE C'EST DE VOTRE FAUTE A TOI ET A TES STUPIDES COPAINS SI JE SUIS BLOQUEE ICI, DEBLOQUE L'ENTREE IMMEDIATEMENT JE NE SUIS PAS N'IMPORTE QUI ! SALETE DE SANG IMPUR !

Elle venait de crier, hurler, brailler. Son expression de rage avait déformé son si jolie visage, ses yeux injectés de sang lançaient des éclairs de fureur et une intense chaleur se dégagea de son corps. La colère avait activé son pouvoir, il ne manquait plus que ça. Son sang et l'eau de son corps s'étaient transformés en de la lave bouillonnante. Les veines de ses yeux devinrent rouge flammes ,  sa bave était du magma en fusion et son ventre projetait une faible lumière rousse.

L'espionne devait à tout prix éviter de causer des dégâts et de cracher des flammes et de la lave à tout va, elle décida donc de sortir d'ici et balaya la pièce de ses yeux exorbités. Elle passa devant le loup sans lui donner d'attention et de pas pleins de colère, elle fit le tour de la pièce sans trouver d'issus.


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Mer 11 Nov 2015 - 21:39



Prêt pour des sueurs froides ? Héhéhé, rentrez, rentrez... dans la maison hantée

Shaïya and.. other ?


La louve n'eut même pas la descente et la politesse de répondre à la question qu'il s'était forcé à poser ; un comportement qui lui fit perdre le peu d'air amical qu'il avait jusque là. Comment avait-il pu tomber sur tant d'insolence et d'airs hautain. Après tout, il avait dû passer trop de temps avec Elendë pour en avoir oublier la vérité du monde. Il crut un court instant qu'il s'était trompé en la voyant ouvrir la gueule... mais ce fut seulement pour mieux hurler et tempêter.

-TU VAS ME FAIRE SORTIR D'ICI AU PLUS VITE C'EST DE VOTRE FAUTE A TOI ET A TES STUPIDES COPAINS SI JE SUIS BLOQUEE ICI, DEBLOQUE L'ENTREE IMMEDIATEMENT JE NE SUIS PAS N'IMPORTE QUI ! SALETE DE SANG IMPUR !

Il ne cacha pas sont rictus méprisant, en oubliant les cris pour un instant. Il ne put réprimer le grondement qui jaillit du plus profond de lui, cette rancœur pour ce monde empli de mépris, pour cette louve qui osait lui donner des ordres. Les vibrations le parcourent alors que ses griffes raclaient le plancher et qu'il lançait un regard noir à la louve. S'il fut surprit du changement qu'il vit s’opérer sur son homologue il n'en montra rien, sa propre colère de se voir ainsi insulter et rabaisser supplantant tout le reste avant qu'un rire sec ne lui échappe.

-Sang impur hein ? Tu ne crois pas si bien dire !

Le printanier eut un reniflement de dédain en faisant un pas en avant, le poil hérissé non plus à cause de cette masure en ruine. Il balaya l'air d'un mouvement rageur de la queue, comme s'il avait souhaité se retrouver enfermé ici avec cette... cette énervée de service qui lui tapait déjà sur le système ! Elle lui rappelait les autres gamins de son age qui se croyaient tous supérieurs à lui et qui se prenaient pour le centre du monde. Il détestait ce genre d'attitude et plus encore de ce voir rabaisser à cause de ce qu'il était... bien qu'il douta fortement qu'elle sache vraiment de quoi il retournait. Ce fait lui donna d'ailleurs un avantage sur elle, cela le rendait plus fort et il reprit vite ses marques mais son ton à présent était glacial ; plus question de tenter de faire ami ami avec un tel énergumène. « Désolé L'Ours, mais y'a des choses que j'suis incapable de laisser passer. »

-J'reçoit pas d'ordre de ta part, peu m'importe qui tu es ! Tu n'appartiens pas à mon clan et, puisque tu sembles aussi poli qu'une vipère j'vois pas pourquoi je m'embêterais à t'aider. On est peut être dans la même galère mais j'y suis pour rien et va falloir que tu te rentre ça dans l'crâne !

Les crocs découvert il se glissa dans le couloir au bout de la pièce, avancer dans ce dédale pour trouver la sortie, voilà ce qu'il comptait faire et peu lui importait cette louve colérique. Elle n'avait aucun pouvoir sur lui et... il avait vue de son œil le temps faire ses ravage, comme sur tous ceux qu'il ne cessait de voir. Une bien maigre consolation. Il n'avait pas jeté un seul regard en arrière et ne savait donc pas ce que la louve ferait en se rendant compte qu'elle était ignorée. Après tout, ce n'était pas son problème et, à moins qu'elle ne sache défoncer les murs, elle ne trouverait pas de sortit dans cette pièce, peut être un trou de souris et encore. Et comme pour tout arranger, il sentait son sang bouillonner en lui, battre avec entêtement contre ses tempes.

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L'Aveugle
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Jeu 12 Nov 2015 - 20:24


Prêt pour des sueurs froides...?

LIBRE




L'Aveugle renifla le bois devant lui avec méfiance. Il observa ensuite le bâtiment de son regard aveugle. Pourquoi un tel amoncellement de bois pourri en ce lieu ? Les bruits, à l'intérieur, semblaient résonner. Etait-ce une sorte de grotte ?

"Ne joue pas l'innocent..." siffla une voix mauvaise en lui. "Tu as déjà vu un tel bâtiment, il y a longtemps, lorsque tu n'étais pas encore aveugle."

L'Aveugle grogna. L'image lointaine, très, très lointaine, d'un humain apparut dans sa tête, et il sentit une peur ancestrale s'emparer de lui, la peur du louveteau qu'il avait été.

Devant de tels sentiments, le chien-loup se sentit honteux. L'étrange bâtisse grinçait devant lui, et il se morfondait dans ses démons du passé.

-Le temps n'est-il pas venu d'en affronter quelques uns ? se dit-il dans un murmure.

Il sourit, retrouvant son aplomb. Il s'engouffra alors dans la bâtiment.

Ses sens lui renvoyaient d'étranges échos : grincement de bois, sifflement du vent à l'extérieur, odeur de bois pourri...A chaque pas, l'Aveugle avait l'impression que le bois allait se dérober sous lui. Il faisait curieusement froid.

Des voix retentirent loin de lui.

L'Aveugle tendit l'oreille, surpris, puis se dirigea vers les sources de ces voix.

"...Sinon comment tu as atterri ici toi...Une autre sortie..."

"...SORTIR D'ICI AU PLUS VITE, C'EST DE VOTRE FAUTE A TOI ET A TES STUPIDES COPAINS SI JE SUIS BLOQUEE ICI, DEBLOQUE L'ENTREE IMMEDIATEMENT JE NE SUIS PAS N'IMPORTE QUI ! SALETE DE SANG IMPUR !"

Le cri lui parvint distinctement, là où les autres voix n'étaient que des échos. Etaient-ce de la peur qu'il sentait dans cette voix ? De la colère ? L'Aveugle sourit, intéressé. Il galopa vers les intéressés.
En approchant, le chien-loup sentit deux odeurs : un printanier et une estivale. Une odeur de brûlé lui parvint également, venant de la femelle. Une énorme quantité de magie se dégageait d'elle, liée aux flammes et à la colère. Le mâle, face à elle, semblait fort mécontent.

-J'reçoit pas d'ordre de ta part, peu m'importe qui tu es ! Tu n'appartiens pas à mon clan et, puisque tu sembles aussi poli qu'une vipère j'vois pas pourquoi je m'embêterais à t'aider. On est peut être dans la même galère mais j'y suis pour rien et va falloir que tu te rentre ça dans l'crâne !

Sans prévenir, il s'engouffra dans un couloir. L'Aveugle hésita. Devait-il intervenir ? Pourquoi faire ? Ces histoires de couples ne l'intéressaient pas.

Quelqu'un marcha derrière lui.

Surpris, l'Aveugle fit volte face. Il renifla, mais ne sentit personne. Pourtant, quelqu'un marchait bel et bien vers lui.

-Toi...Aussi...Jouer...? susurra une voix enfantine, affreusement malicieuse.

L'incompréhension laissa place à la colère dans le cœur de l'Aveugle. L'un des deux loups se jouait-il de lui ? Surement pas la femelle, qui semblait posséder la magie du feu, mais probablement le mâle.

Furieux, l'Aveugle galopa vers le printanier, bousculant la femelle au passage. Sans prévenir, il le jeta contre le mur et hurla, crocs découverts :

-Cesse ta sorcellerie, lâche ! Ta magie ne m'affecte pas, les illusions ne me font rien. Mais si tu veux te battre, oh sache-le, je suis tout à toi !

Il grogna, la bave aux lèvres. La soif de sang l'aveuglait soudain, et une voix mauvaise chantonna au fond de lui.
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Layla
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Ven 13 Nov 2015 - 6:49


Lorsque le plancher cède et me dévoile les sentiments de terreur.
Ω



Layla se retenait de se taper la tête contre le sol. Elle avait une vive douleur au crâne depuis que le vampire l'avait mordu, de plus, lorsqu'elle sentait l'odeur du sang ses canines lui étaient également fort douloureuse. La chauve-sourie en la mordant avait transformée l'hivernale qu'était la fille de Meneldil en un vampire. Layla en rentrant de son escapade s'était empressée d'aller consulter un guérisseur qui lui avait dit que cela finirait pas passer au bout de quelques jours voir quelques semaines au grand maximum. Devant faire avec, la princesse de l'hiver tentait d'ignorer l'appel du sang que lui réclamait ses canines. Le plus compliquer c'était lors des repas, les animaux étaient partagés entre les membres du clan et le sang avait tendance à couler de la chair fraiche.

L'adolescente secoua sa tignasse noir et regarda la maison devant laquelle elle était arrivée. Habituellement elle se serait empressée d'entrer dans la maison mais sa récente expérience avec la chauve-sourie lui coupée quelque peu l'élan. La jeune louve regarda l'entrée d'un air méfiant et contourna la maison afin de trouver une autre sortie. Elle ne pensait que quiconque puisse se trouver à l'intérieur mais mieux fallait prendre ses précautions avec les lieux d'Halloween. Layla s'arrêta en dessous d'une fenêtre appartenant à l'un des étages. Ses yeux vairons se posèrent sur un vieux tonneaux qui semblait ronger par les mites mais qui cependant ferait surement l'affaire pour soutenir son poids juste l'espace d'une demie seconde. L'hivernale prit son élan et bondit sur le tonneau avant de ressauter sur le bord de fenêtre. Elle planta ses petites griffes de canins et se hissa à l'intérieur de la pièce sur laquelle donnait la fenêtre. Cette dernière semblait avoir était brisé depuis longtemps.  

-Petite princesse......viens jouer avec moi.....

Layla sursauta et chercha l'origine de la voix sans l'apercevoir. La maison hanté portait bien son nom visiblement, seulement existait-il vraiment des fantômes dans la demeure ou quelqu'un s'amusait-il à faire une quelconque plaisanterie ? L'adolescente regarda la pièce ne possédant aucun meuble et dont les murs semblaient avoir étaient griffés par une créature aux griffes acérées. Un petit rire se fit entendre venant d'un couloir sombre et la soeur d'Iveana fini par se rappeler comment avaler sa salive. La dernière fois qu'elle s'était engagée dans un couloir aussi sombre, elle avait mal fini sa journée....Elle espérait que cette fois il n'y aurait rien de particulier.  

Marchant à tâtons dans le noir, la louve se pris plusieurs fois ce qui semblait être un mur. Un courant d'air glacé lui hérissait l'échine et elle se retenait de ne pas foncer droit dans un mur afin de pouvoir sortir de cet endroit. Elle ne su combien de temps dura sa marche mais ce dont elle savait c'était qu'elle avait monter ce qui semblait être des escaliers. Layla crut apercevoir une lumière blanche dans ce qui semblait être une pièce mais lorsqu'elle entra dans cette dernière, il y faisait aussi noir que dans une four. L'hivernale pesta et continua d'avancer lorsqu'elle entendit un craquement sous elle. Elle poussa une plainte et se sentit tomber dans le vide.

Quelque chose de solide sous son dos, Layla réouvrit les yeux et regarda où elle avait atterrit. Visiblement c'était juste sous le nez d'une femelle à capuche. Bredouille, la louve se releva en marmonnant des excuses à peine audible. Elle regarda la nouvelle pièce où elle venait d'atterrir et reconnut une odeur qui lui était familière. Un printanier au pelage beige qu'elle connaissait bien.....

-Samarithin !

Layla s'élança vers le printanier mais se stoppa net en le voyant plaquer au mur par un estival. Elle plissa les yeux. La louve à capuche était également une estivale, si ils apprenaient qu'elle était la fille de l'alpha hivernale alors que Chyver venait tout juste de rentrer, cela risquait de ne pas plaire. L'adolescente s'approcha du mâle gris et lui lança un regard charger de reproche.

-Lâche le je te prie.

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Shaïya
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Mar 24 Nov 2015 - 21:41

~ Une blague de mauvais goût ~

1000 gens ft Shaïya


 


Dans un rire sec, le printanier laissa échapper :

-Sang impur hein ? Tu ne crois pas si bien dire !

Le mâle avait subitement changé d'humeur, maintenant, il balayait sa queue d'un air rageur et son expression était cruelle. Sur un ton glaciale à en faire frémir les fantômes, il poursuivit :

-J'reçoit pas d'ordre de ta part, peu m'importe qui tu es ! Tu n'appartiens pas à mon clan et, puisque tu sembles aussi poli qu'une vipère j'vois pas pourquoi je m'embêterais à t'aider. On est peut être dans la même galère mais j'y suis pour rien et va falloir que tu te rentre ça dans l'crâne ! 

Shaïya prit un visage remplit de stupeur. Son feu intérieur se calma mais très vite ses babines se retroussa. Pour qui se prend-il ? A QUI pense-t-il s'adresser ? Il était fort évident qu'il devrait se rabaisser devant l'espionne estivale, après tout elle était une princesse, tandis que lui, n'était qu'un mâle aussi répugnant que les autres.

Il avait tourné le dos à la belle, sans lui adresser autre regard, ce qui la vexa fortement. Brusquement, quelqu'un la bouscula. À force de se concentrer sur le printanier sans importance, elle avait complètement oublié de surveiller ses arrières, alors que un des compères du stupide loup peut surgir à tout moment. Et c'était ce qui était arriver.

Dans la seconde qui poursuivit ce violent coup, le nouvel arrivant jeta sauvagement le mâle imposant contre le mur dans un bruit sec. La gueule ouverte, crachant des mots dans sa salive :

-Cesse ta sorcellerie, lâche ! Ta magie ne m'affecte pas, les illusions ne me font rien. Mais si tu veux te battre, oh sache-le, je suis tout à toi !

Shaïya perçut son odeur, c'était un estival. Elle sût alors qu'elle pouvait lui faire confiance. Elle comprit par ailleurs qu'il ne faisait pas partie de cette farce de très mauvais goût.

Encore une fois, un nouveau bruit sourd retentit et voilà qu'une masse tomba soudainement sous le museau de la belle estivale. Après quelques secondes pour comprendre ce qu'il se passait, elle posa ses yeux émeraude pleins de mépris sur la chose qui venait de tomber. Elle renifla plusieurs fois et l'odeur hivernale empesta ses narines. Elle se sentit insulté qu'une louve vint ainsi devant elle sans permission. L'espionne lâcha un petit grognement d'irritation.

L'hivernale (sûrement une peste faisant partie de la farce) se releva et balaya de son regard la pièce avant de s'élancer vers le printanier beige :

-Samarithin !

L'estivale leva les yeux au ciel. Elle avait la confirmation que cette gosse faisait donc partie de cette mauvaise farce. L'hivernale s'était arrêtée pour regarder la scène qui se déroulait sous ses yeux, elle dit alors :

-Lâche le je te prie.

Comment osait-elle parler ainsi à un estivale tout à fait respectable ? De plus, le mâle beige et la louve grise avaient l'air de se connaître. Shaïya fut fatiguée de ce remue-ménage stupide. Violemment, une vague de colère s'empara d'elle et voilà que la lave se remit à bouillonner en elle. Le contraste entre la lumière que produisait son corps et l'obscurité de la pièce était puissance. D'une voix horrifique et tonitruante, elle prononça avec rage :

-JE LE SAVAIS . VOUS DEUX, lançant un mouvement de museau de dégoût vers le printanier et l'hivernale, VOUS ETES DE MECHE. VOUS NOUS AVEZ FAIT UNE MAUVAISE FARCE. UNE BLAGUE DE MAUVAIS GOUT A DEUX ESTIVAUX TOUT A FAIT RESPECTABLES, N 'AVEZ VOUS POINT HONTE ?

Elle cracha de la salive de lave dans ses paroles. Sa gorge lui brûlait, elle toussota de plus en plus violemment mais ses yeux restaient emplie de colère et fixés sur les deux coupables.


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Mer 25 Nov 2015 - 18:50



Prêt pour des sueurs froides ? Héhéhé, rentrez, rentrez... dans la maison hantée

Shaïya and.. other ?


Le printanier perçut un bruit de course dans son dos mais il n'eut pas le temps de se retourner pour faire face. Une masse le percuta à pleine vitesse et l'envoya s'écraser contre le mur qu'il longeait avec un grincement de planche à réveiller les morts. Outre le bruit, le choc expulsa tout l'air de ses poumons et le sonna durant quelques instants, des instants ou les mots lui parvinrent à travers un voile cotonneux. Qu'est-ce qui venait encore de se passer ? Il secoua la tête de droite et de gauche avant de remarquer qu'il venait de choir au sol comme un vulgaire pantin. « Non d'un chien ! Comme si être ici et entendre des voix ne suffisait pas ! Quel est l'ab... » Il eut un reniflement qui emmena avec lui une odeur estival. Oreilles aplatit sur le crâne et babines retroussées en un air menaçant. Il détesté être malmené et encore moins se retrouver à faire la poussière et, quand sa vue eut acclimaté la silhouette grise de l'autre son œil se plissa de colère.

« Oui... laisse la colère, elle emmène le sang... Sang bon... si longtemps. »

Les douleur fugitive du choc se noyèrent dans le voile de ténèbres sanglante qui lui embrumèrent l'esprit. Un alarme retentit en lui alors que, sous son cache qui avait légèrement bougé de place,  ses yeux injectés de sang venaient de s’ouvrir et s'agitaient en quête de lumière. « Mauvais ! C'est mauvais tout ça ! » Son regard capta un signe étrange sur la fourrure de son agresseur.

-...634 hum...

Mais il n'eut le temps de ne rien dire de plus qu'une fracas monstrueux se faisait entendre dans la pièce. La scène qu'il vit lui fit hausser un sourcil. D'un petit nuage de poussière sous le nez même de l'autre enragée  fumante, une forme grise émergea des planches brisée. Il aurait presque rit en percevant l'attitude exacerbé de la louve encapuchonnée ; mais Samarithin avait aussi bien conscience que la situation ne tournait pas réellement à son avantage, bien au contraire. Il se retint donc de rire mais resta grondant et babines découverte face à l'autre mâle. Celui là semblait aimer un peu trop les ennuies et il venait de réveiller la part de noirceur de son être. Cette part qui clamait haut et fort son envie de sang. Son attention toute revenu sur le canin au babines écumante, il senti la bave lui couler entre les crocs. Il n'était pas mieux que la demoiselle j'ordonne ! Pourquoi donc ne pas se laisser aller, se lâcher juste le temps de leur faire comprendre leur erreur ? Puis une voix féminine prononça son nom et il se rappela enfin. C'était la jeune hivernal qu'il avait croisé. Son attitude menaçant s'efface mais non sa frustration et sa colère alors que pulsait à ses tempes un début de migraine par trop habituelle. L'autorité de la loupiote l'aurait fait sourire en d'autre circonstances, mais pas aujourd'hui, l'électricité, l'adrénaline était bien trop présente dans son sang. Pas de sang en vue néanmoins et il retrouva un peu de souffle avant de jeter un regard froid au gris.

-Tu serais bien fou de faire couler la moindre goûte de sang, et si tu le permets je vais me lever.

Alors qu'il entamait son mouvement une brusque lumière rougeoyante nimba la pièce et rendit encore plus sinistre le lieu. Et la femelle se remis à vociférer un peu plus. Le printanier inspira à fond avant d'expirer d'une traite. Ces pitrerie commençait à lui courir, il voulait juste sortir de là ; et si possible sans se faire roussir le pelage. Il vit bien les gouttelettes incandescente toucher le vieux plancher de bois. Cette hystérique allait tous les faire brûler avec sa lave ! Il parvint à se remettre sur ses pattes, queue dressés et poils hérissés sur le dos pour jeter un regard assassin sur le canin aux yeux voilés.

-Si tu bouges ou que tu tentes quoi que ce soit attends toi à des représailles de ma part ! Je suis plein de surprise... et je pense pas que tu veuille les voir. Puis il se tourna vers la louve estival. Et je n'ai point honte d'une chose qui n'est pas de mon fait demoiselle. Par contre tu devrais éviter de provoquer un incendie, une battisse toute en bois ça va pas faire bon ménage si tu te calmes pas ; et se serais ennuyant si tu finissais par t’étouffer dans ta rage, je veux pas d'incident. Je veux sortir aussi et tout ça c'est pas mon fait.

Il mis quelques pas de distance entre lui et l'aveugle, se doutant bien que celui-ci n'était pas le moins du monde à prendre à la légère. Ses griffes jouant contre les planches  il pencha la tête et observa la jeune hivernale.

-Cela fait un petit bout de temps Layla, rien de casser ?

Comme il achevait de parler un raclement en direction de l'étage lui fit dresser la tête et trouva un échos dans les couloirs ; puis par le trou béant qui avait ouvert le passage à la demoiselle de l'hiver, les contours d'un meuble imposant se dessinèrent. Comme au ralenti, la pièce de bois bascula mais fut retenu pas le plancher brisé qui, gémissant sous le poids, ne tarderait pas à céder. Quitter la pièce sembla soudain une excellente idée.

-...Plein d'autres jolis jouets... à vous montrer... Si seule, vous restez... ; reprit la voix avec des accents tristes et impérieux.

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L'Aveugle
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L'Aveugle
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Mer 25 Nov 2015 - 19:31


Prêt pour des sueurs froides...?

LIBRE




Alors que l'Aveugle maintenait sous sa poigne le printanier, qui sonné n'eut pas le réflexe direct de réagir, il y eut un fracas épouvantable et une odeur d'hiver tomba du plafond. Le chien-loup fit volte-face, furieux. Il y avait décidément bien trop de loups ici. Il entendit la nouvelle venue se relever et crier "Samarithin !" avant de dire plus doucement "Lâche-le je te prie !".

L'Aveugle grogna et serra plus fort encore le dénommé Samarithin. L'hivernale était de mèche elle aussi ? Ou alors, c'était elle la responsable de cette farce. Il ne savait plus où donner de la tête, et cela l'énervait davantage.

-Tu serais bien fou de faire couler la moindre goûte de sang, et si tu le permets je vais me lever...déclara alors Samarithin d'un ton menaçant.

L'Aveugle se tourna vers lui et un sourire empli de colère s'étira sur son museau.

-Oh non très cher...répliqua-t-il. Je ne te permets pas, loin de là !

Mais l'autre entamait déjà un mouvement pour se relever. L'Aveugle se dit qu'il pourrait l'étrangler, là, tout de suite. Cela le tentait grandement. Il n'aimait pas la confiance et la soif de sang qui se dégageait de lui. Le jeune loup se disait sans doute qu'il pourrait étriper sans problème l'estival gris, mais il se trompait lourdement. Des audacieux comme lui, il en avait égorgé plus d'un, et beaucoup d'entre eux se vantaient de posséder leurs démons intérieurs. Pourtant, une fois mort, aucun démon ne l'avait attaqué.

L'estivale incandescente derrière lui s'enflamma de plus bel, et lâcha d'une voix impérieuse :

-JE LE SAVAIS . VOUS DEUX, VOUS ETES DE MECHE. VOUS NOUS AVEZ FAIT UNE MAUVAISE FARCE. UNE BLAGUE DE MAUVAIS GOUT A DEUX ESTIVAUX TOUT A FAIT RESPECTABLES, N 'AVEZ VOUS POINT HONTE ?

L'Aveugle mit un moment à remarquer qu'elle parlait de lui sous le terme de "respectable", et il retint un gloussement. Une odeur de feu et un bruit de lave en fusion obscurcissaient ses sens, si bien qu'il remarqua que le loup printanier s'était levé et lui déclarait d'un ton sans appel :

-Si tu bouges ou que tu tentes quoi que ce soit attends toi à des représailles de ma part ! Je suis plein de surprise... et je pense pas que tu veuille les voir.

Puis il s'adressa à la louve estivale, mais l'Aveugle n'écouta pas et éclata de rire devant la confiance imbécile du loup.

-Comme tu es mignon...susurra-t-il d'une voix sifflante. Le petit loup veut attaquer le grand méchant ? Mais viens donc ! Tes vaines menaces ne me font pas peur, mets-les à exécution ! Non ! Mieux ! Toi et cette louve hivernale, attaquez-moi ensemble ! Au moins il y auras du challenge !

Il ajouta à l'attention de l'autre estivale :

-Très chère, j'espère qu'un peu de combat contre ces deux farceurs ne vous déplaira pas !

Il rit de plus belle, sans écouter ce que Samarithin disait à l'hivernale, et sans prévenir, il voulut le mordre à la gorge, dans le simple but de le mettre en colère. Mais à peine avait-il amorcé son mouvement qu'un autre fracas retentit : quelque chose de lourd était tombé sur le sol qui grinçait.

L'Aveugle se tourna, surpris. Cela ne pouvait pas être le fait d'un des loups de la pièce, il aurait senti la magie. Non, c'était...Autre chose.

Comme en écho une voix enfantine murmura :

-...Plein d'autres jolis jouets... à vous montrer... Si seule, vous restez... ; reprit la voix avec des accents tristes et impérieux.

L'Aveugle comprit qu'il y avait une tierce personne ici que les quatre loups présent. Il plissa les yeux, stupéfait, puis renifla sans détecter d'odeur.

Il comprit et se retourna vers l'estivale, sa colère soudainement refroidie :


-Ce n'est pas cet imbécile le responsable ! s'écria-t-il d'un ton pensif. La chose responsable n'a ni odeur, ni réelle présence, et ce n'est pas dû à la magie. Il y a quelque chose d'étrange dans cette maison, parole d'aveugle !

Le sol grinça dangereusement. L'Aveugle jeta un regard et grogna à l'estivale, qui était la seule personne présente dont il se souciait un tant soit peu, puisqu'elle était de son clan :

-Il faut y aller. Maintenant.

Il commença à courir dans le couloir, bousculant brutalement Samarithin au passage.
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