Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

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Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Je suis, heureuse de te revoir saint et sauf ! [Pv : Blailu]
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Dim 13 Sep 2015 - 20:23


Heureuse… de te revoir.
Feat. Blailu & Aÿka

Enfin … Nous sommes enfin de retour sur les terres que nous avons dût fuir. Il me tarde de revoir ma mère, il me tarde de revoir mon frère ! Où est Answer ? Je ne l’ai pas revu depuis tellement longtemps. Et Blailu, Eri, tous ces loups que je trouve si sympathique et que je n’ai pas pu revoir depuis l’annonce de la maladie. Tout ceci me parait si beau, si exceptionnel ! Pourtant, je ne fais que retrouver de la neige. De la simple neige et rien de bien différent que ce dans quoi j’ai grandis, surement pour ça que je suis si heureuse de rentrer sur ces terres. A chaque pas que je fais, c’est presque bon de sentir mes coussinets gelés. Oui, je ne rêve pas, je me surprends à réellement aimer avoir froid.

Rapidement, je soupire, continuant d’avancer. Bien vite là encore, je rejoins la meute, souriante, je m’avance parmi tous ces loups qui travaillent… Moi je fais une pause. Avec la maladie qu’il y a eu avec les proies, je préfère être sûr de ce que je rapporte à la meute. J’ai peur que toute cette histoire revienne ! Alors qu’elle a déjà fait suffisamment de dégâts. Maintenant, je me demande si devenir nourrice ne serait pas mieux adapté. J’y avais déjà pensé, mais là, je me le demande de plus en plus avec les soucis que la meute hivernale a rencontré.

Alors que j’avance, trois jeunes loups passent en trombe devant moi. A peine plus vieux que des louveteaux, ils sont presque aussi grands que moi ! Reculant dans un sursaut de surprise, je recule vivement, mon arrière train se heurtant contre quelque chose de moue, de velu. Second sursaut, je m’écrase contre le sol et lève la tête pour voir de quoi il s’agit. Aussitôt les joues rouges, j’écarquille les yeux.

- Salut … Ça fait longtemps … Je ne regardais pas où j’allais, excuse !

Pourquoi faut-il que je me retrouve toujours dans des moments gênants ? J'aurais aimé qu'un simple ''Hey ! Ça fait longtemps !'' se passe, plutôt que cet attentat à la pudeur ! Me relevant d'un coup, je m'assois sur le sol froid et enroule ma queue autour de mes fines pattes. C'est horriblement gênant et je me souviens même, s'il se souvient de moi. Après tout ce qu'il s'est passé, je ne pourrais pas vraiment lui en vouloir s'il a oublié mon nom et, ou, mon visage...

© codé par mon frère, Answeeeeeer ! ♥
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Mar 15 Sep 2015 - 2:17

Le grand et svelte loup bicolore marqué par ses jeunes années venait tout juste de regagner les terres de son clan. L'air glacé et vivifiant pénétra ses poumons, gonflant son torse et le faisant se sentir plus vivant qu'avant. Il foulait la neige d'un pas assuré, si ferme qu'il eut peine à croire que ces foulées étaient les siennes. Pas de vacillement, seul un léger essoufflement se faisait sentir et, lorsqu'il atteignit les abords de la tanière du clan il marqua une pause en voyant un nombre plus important de loups. « Ils... ils sont de retour... merci mon dieux. » Le choc de la surprise passé, il ferma les yeux et inspira les odeurs que lui apportait le vent, les odeurs des siens, elles lui avaient manqué et il ne prit conscience que maintenant du vide que ces absences avait engendré. Rien n'avait été pareil, le quotidien avait était chamboulé mais à présent que le mal s'en était allé, les loups sain et convalescent allaient se retrouver. Puis il prit conscience de son apparence, amaigri et le poil plus rêche et terne, il n'allait pas passer inaperçu.

En rouvrant les yeux, un pelage se distingua des autres, une fourrure d'or marqué d'un gris argenté. Son sourire s'élargit alors qu'il s’avançait lentement à sa rencontre en prenant garde de ne pas gêner ses congénère tout en saluant certain. L'émotion l'étreignait de les revoir, même une petite bande de trois jeunes qui filaient tels de petites fusée, si turbulents qu'ils surprirent la belle louve vers laquelle il dirigeait lentement ses pas. « Est-ce que... qu'elle se rappellera de moi ? » Il fut un peu déconcerté par cette interrogation qui le fit s'arrêter à quelques pas sans qu'elle l'ai entendu arriver ; et qu'allait-elle penser de son aspect, du loups marqué par cette épreuve ? Blailu eut soudainement envie de revenir sur ses pas.

Il n'en eut pas l'occasion, la louve était en train de reculer pour éviter les jeunes en train de batifoler et tous deux se heurtèrent. Il la vit s’aplatir au sol avant de lever la tête vers lui. L'hivernal se perdit soudain dans ses yeux gris et il sut à cet instant qu'il avait bien fait de venir à sa rencontre. Son aspect lui importa peu, il se remplumerait, retrouverait son lustre d’antan et il serait à nouveau aussi resplendissant qu'auparavant. Que ce regard lui avait manqué, il eut un sourire face à la surprise qu'elle affichait.

Salut … Ça fait longtemps … Je ne regardais pas où j’allais, excuse !

Aÿka était de retour tout comme les autre membres du clan et la réalité le frappa réellement en l'instant, il du s'asseoir pour ne pas paraître ébranler. Après les remèdes qu'il avait du prendre suite à une rencontre bien improbable, la nouvelle qu'il se rétablirait lentement et maintenant celle plus que réelle que le clan était de nouveau entier... Les terres de l'hiver allaient de nouveau être parcourut par leurs propriétaires, tout rentrait dans l'ordre, du moins l'espérait-il. Il n'avait pas oublié cette louve au pelage d'or qui lui rappela un instant sa rencontre avec une louve identique, mais sans marques. Mais c'était elle, et ceux de son clan, qui l'avait aidé à surmonter la maladie par les souvenir qu'il avait d'eux après leur départ.

-Et bien, voilà une curieuse manière de dire bonjour. Et, cela m'a parut être une éternité avant que je ne revois visage plus angélique. Tu es toute excusé Aÿka.

Son sourire s'élargit et il remerciât une certaine bonne étoile au pelage blanc et rayé pour l'avoir remis sur pieds. Il n'aurait osé se montrer dans l'état ou il avait été il y a quelques jours. Il l'observa se relever et s'asseoir face à lui sans quitter son regard jusqu'à ce qu'il se rende compte de son attitude et ne se racle la gorge.

-Tu... Vous nous avez manqué à tous. Cet endroit manqué cruellement de vie en votre absence, et être cloîtré sous terre n'aidait pas. Je me demandais quand tout cela allé enfin se terminer et quand... quand... nous pourrions nous revoir ; acheva-t-il dans un souffle avant de se racler la gorge.

Voilà, il l'avait dis. Mais il était tout aussi curieux de savoir ce qui avait composé le quotidien des siens durant leur période sur les terres de l'automne. Il était assoiffé de nouvelles qui n'était pas en lieu avec l'horreur de l'isolement. Mais en y réfléchissant, il se sentait surtout soulagé de la voir en bonne santé. « Ainsi que tout les autres mon grand, eux aussi ils vont bien. »
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Dim 27 Sep 2015 - 10:59


Heureuse… de te revoir.
Feat. Blailu & Aÿka

Mon regard se perd tout du long de sa grande et épaisse fourrure sombre. Mon dieu, on dirait qu'il a maigrit ici ... Il me semblait bien que le beau mâle n'était pas partit, ni avec mon frère, ni avec mon groupe en hiver. J'avais été inquiète pour tout le clan d'ailleurs, quel horrible épidémie ce fut ... Il semble fatiguer, en proie à une grande lassitude mais, ce qui est le plus important, c'est qu'il semble aller bien et qu'il semble soulagé de notre retour ! Nous le sommes tous ! Ce fut un voyage éreintant pour chacun.
De mes deux pépites d'argent, je commence à caresser le corps de Blailu. C'est fou de voir quelle euphorie naît en moi soudainement maintenant qu'il est là. Moi qui me sentait lourde à la suite de ma bêtise, je me sens à présent légère ! Libre de toutes inquiétudes.

-Et bien, voilà une curieuse manière de dire bonjour. Et, cela m'a parut être une éternité avant que je ne revois visage plus angélique. Tu es toute excusé Aÿka.

''Heureusement que je le suis !'' ai-je songé
Son regard était plongé dans le mien c'est fou à quel point il peut être hypnotique ! Cet air si doux, si tendre ... L'a-t-il toujours eu quand il me regardait ? Je dois avouer que là, j'ai du mal à détourner le regard et à ne pas me sentir gênée. Il se racla la gorge, me ramenant à la surface bien trop rapidement à mon goût ;

-Tu... Vous nous avez manqué à tous. Cet endroit manqué cruellement de vie en votre absence, et être cloîtré sous terre n'aidait pas. Je me demandais quand tout cela allé enfin se terminer et quand... quand... nous pourrions nous revoir.

Un très large sourire vint illuminer mon visage. Cette marque de maladresse était tout à fait séduisante ! Depuis quand un ''vous'' était utile pour s'adresser à moi ? Jamais je n'avais été vouvoyé et honnêtement, c'était même plutôt intéressant autant que douloureux quant au coup de vieux qui venait de me frapper le crâne. M'enfin, avec ce sourire toujours éclatant, j'avais aussi compris qu'il était heureux de me revoir et ça, ça efface bien rapidement le précédent coup qu'il m'a porté :

- Hé là tout doux ! Enfin Blailu, prends pas autant de manières avec moi voyons ! Avec moi, le vouvoiement est exclu ! J'ai un pelage jaune certes, mais pas encore blanc.

Je laisser filer un léger rire amusé après mes mots. Bon sang, rien à dire, c'est vraiment un soulagement de le revoir en si bonne forme mais vu son air lasse, je crois que les balades hors du camp n'ont pas été très présente durant notre absence mais maintenant que tout est fini et bien fini, prendre le vrai bon air frais lui ferait du bien.

- Dis moi Blailu ... T'as l'air pas très ressourcé à ce que je vois. Tu ne voudrais pas qu'on aille ailleurs ? Qu'on quitte le clan cette après-midi ? Après tout, avec tout ce boucan, personne ne verra notre absence ... J'ai l'impression que tu n'es pas beaucoup sortit ces derniers temps, ça me ferait plaisir de t'y accompagner si tu en as envie bien entendu...

Le très large sourire qui ornait mon visage s'est soudain légèrement tassé, paraissant plus hésitant et plus réservé. J'ai besoin qu'il se sente bien ou qu'il se sente au moins un peu mieux en ma présence, j'ai besoin de savoir ce qu'il s'est passé durant notre séparation et j'ai besoin de comprendre beaucoup de choses le concernant. Attendant sa réponse avec une certaine impatiente, mon regard ne décroche plus de ce beau et grand mâle qui se tient devant moi.

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Ven 9 Oct 2015 - 0:33

Voir un sourire sur le visage de l'un de ses pair lui réchauffa le cœur après tant de temps passer à douter soi-même, à ne voir que des mines sinistres et à se demander s l'on sourirait à nouveau. Il eut aussi l'impression d'avoir dis quelque chose qu'il ne fallait pas, mais quoi, il ne le savait pas vraiment. Puis l'instant passa, elle ne semblait pas s'être formalisée de sa bévue et il en fut heureux car loin de lui l'idée même de blesser l'un des siens à causes de ses propos. Trop de temps passé sans parler ne l'aidait pas beaucoup à se reconnecter sur les même ondes que les siens. Il cligna des yeux, remmené à la réalité par d'autres priorités.

"Hé là tout doux ! Enfin Blailu, prends pas autant de manières avec moi voyons ! Avec moi, le vouvoiement est exclu ! J'ai un pelage jaune certes, mais pas encore blanc."

Il arqua un sourcil tout en baignant dans le rire chaleureux de la louve, curieux de se voir rabrouer pour son excès de galanterie, lui qui avait penser bien faire. Cependant, il en prit soigneusement note bien qu'il douta lui même de pouvoir échapper à ses manières bien longtemps. Il finit par rire doucement avec elle, prenant garde de ne pas réveiller de douleurs dans son corps convalescent. Le remue-ménage alentour était oublié durant cet instant, il ne pouvait détacher ses yeux de la douce créature face à lui. Frôler la mort lui avait ouvert les yeux et il voulait profiter de cette seconde chance ; il avait survécu et se trouvait parmi les siens, à l'air libre.

"Dis moi Blailu ... T'as l'air pas très ressourcé à ce que je vois. Tu ne voudrais pas qu'on aille ailleurs ? Qu'on quitte le clan cette après-midi ? Après tout, avec tout ce boucan, personne ne verra notre absence ... J'ai l'impression que tu n'es pas beaucoup sortit ces derniers temps, ça me ferait plaisir de t'y accompagner si tu en as envie bien entendu..."

Le grand hivernal décharné ferma un instant les yeux afin d'écouter la douce voix d'Aÿka, il aimait l'entendre parler, sa voix était agréable à ses oreilles. Et pour ne pas être ressourcé, il est vrai qu'il donnerait n'importe quoi pour un peu de temps en charmante compagnie, un peu de temps pour se sentir de nouveau vivant... et se ré-acclimater à la présence des siens. « Oh oui, j'ai besoin de faire un peu d'exercice, de parler avec quelqu'un. » Regardant la jeune louve, il lui reprit l'envie de la vouvoyer pour lui montrer qu'elle avait de l'importance. « Plus tard oui, pour l'instant j'abdique, ou presque... » Blailu avait besoin de compter sur quelqu'un d'autre que le guérisseur qui lui était venu en aide, si intriguant d'ailleurs. Mais oui, il devait se ressaisir, son regard quitta un instant la louve pour observer leurs autres compagnons. Affairés qu'ils étaient, Aÿka avait bien raison de dire qu'il ne remarquerait pas leur absence puis, voyant que la louve attendait qu'il se décide, il hocha la tête.

-Changer un peu d'air pour un après midi me plairait grandement Aÿka. Cela nous laissera du temps pour parler avant de devoir de nouveau endosser nos rôle, j'ai manqué de bonne compagnie depuis bien longtemps, coincé sous terre donc je ne vais pas laisser une telle occasion passer sans réagir. Et cela me ferait on ne peu plus plaisir que tu m'accompagnes.

Un sourire franc sur les lèvres, il se demanda où trouver un endroit calme et agréable ou passer de longues heures par un si bel après midi. Il y avait bien un endroit qui lui vint à l'esprit, un endroit où il aimait aller et où il ne s'était pas rendu depuis si longtemps. Tant de choses à rattraper, le temps ne pouvait être remonté cependant. Ses muscles se raidissaient déjà aussi se releva-t-il pour s'étirer avant de se redresser, ses oreilles captant le vacarme des plus jeune. Le sang neuf lui avait aussi manqué, les rires et l'énergie de ses jeunes piles électrique.

-Le vouvoiement me paraissait adapté pour le joyau doré que vous êtes, gente dame. Je n'aurais pu manquer de te remarquer lorsque vous êtes arrivé. Oh, et je connais un endroit qui pourrait être sympathique, avec une vue à couper le souffle ; suffisamment loin pour ne pas être déranger par des allées et venus. Nous pourrons bavarder en toute tranquillité.

Le vide qu'il avait sentit durant si longtemps semblait s'être amoindrit. Le loup marqué depuis sa jeunesse se rappela le moment qu'il avaient passer à épuiser les plus jeunes bien que cela remonta à de nombreux jours. Des jours qui ne lui paraissaient pourtant pas si éloignés que cela. Après le faut espoir qu'il s'était fait de revoir sa mère, savoir qu'il pouvait au moins compter sur quelqu'un d'autre lui fit du bien. Il se sentait déjà un peu mieux placé sur le chemin du renouveau, de la vie. Tout irait pour le mieux à présent.
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Sam 24 Oct 2015 - 16:18


Heureuse… de te revoir.
Feat. Blailu & Aÿka

Je redresse un peu la tête, regardant avec douceur le grand mâle au pelage de jais. Il est tellement attendrissant, j'irais peut-être même jusqu'à dire ... Séduisant. Le rouge me monte aussitôt aux joues à cette discrète pensée. Je lui souris finement. J'avais peur qu'il ne soit malade durant l'absence de la meute ... J'ai l'impression qu'il l'a été ! Il me paraît moins en cher qu'à mon départ, se qui m'inquiète un peu. C'est pour ça que l'idée de la promenade m'était d'ailleurs venue.

-Changer un peu d'air pour un après midi me plairait grandement Aÿka. Cela nous laissera du temps pour parler avant de devoir de nouveau endosser nos rôle, j'ai manqué de bonne compagnie depuis bien longtemps, coincé sous terre donc je ne vais pas laisser une telle occasion passer sans réagir. Et cela me ferait on ne peu plus plaisir que tu m'accompagnes.

Ma proposition semble lui faire plaisir et semble également l'apaiser, c'est agréable et jouissif de le voir sourire et d'être si optimiste à l'idée de passer du temps ensemble ... Ce retour aux siens semble l'apaiser et rien que ça, ça a le don de me rendre heureuse assez rapidement ! Je trépigne presque d'impatiente, mais j'avoue que je ne sais pas où aller. Je n'ai pas d'idées précise et je souhaite trouver un endroit calme et agréable, que Blailu se détende un peu et puisse se ressourcer sagement. Les cris de tous les louveteaux et le vacarme des plus vieux ne doit pas être de tout repos pour le grand mâle même si notre retour peut le rendre heureux.

-Le vouvoiement me paraissait adapté pour le joyau doré que vous êtes, gente dame. Je n'aurais pu manquer de te remarquer lorsque vous êtes arrivé. Oh, et je connais un endroit qui pourrait être sympathique, avec une vue à couper le souffle ; suffisamment loin pour ne pas être déranger par des allées et venus. Nous pourrons bavarder en toute tranquillité.

J'entrouvre les babines très discrètement... Ce compliment était délicieux et très flatteur, je ne l'avais même pas vu venir ! Je rougis de nouveau et détourne le regard. Je n'arrive pas à savoir si le beau mâle face à moi me dit ça pour simplement me flatter ou parce qu'il le pense réellement ? Bref... Arrêtons de songer à mal. Le bonheur et les compliments peuvent arriver à n'importe qui n'importe quand! Le fait que le grand mâle noir possède une idée de lieu de promenade ou de repos est plutôt pratique finalement , car j'avoue que je séchée, que je n'avais pas d'idées particulière.

- Je suis flattée Blailu... Sincèrement. Je peux en dire la même chose sur toi. Mai ... Allons y ! Plus vite nous y serons et plus de temps nous aurons.

Je me range à ses côté, restant assez proche de lui. On pourrait croire que c'est pour le soutenir, au cas ou il vacillerait mais même si ceci était une petite raison, la véritable raison est que j'ai envie de rester proche de lui, de lui montrer qu'il n'est plus seul maintenant.

[j'ai écris ça sur iPhone après avoir cité l'un de mes postes pour récupérer le code. Je suis désolée car c'est trop dur de mettre des couleurs aux dialogue via téléphone e que mon t9 risque d'avoir mal fait certaine choses et il doit donc manquer des accord ou pire , des mots qui veulent rien dire. ... En espérant que je puisse sous peu me récupérer un Ordi pour rp´ dans de meilleurs conditions :( ]



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[/quote]
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Dim 1 Nov 2015 - 1:10

Tant de chose à lui dire, trop de temps avait passé depuis leur dernière rencontre et il lui semblait que de nombreux point avaient tout autant était transformé, modifié. Le souvenir d'une autre rencontre passa, apportant avec elle une sensation étrange et douloureuse que le veilleur ne connaissait guère et dont il tâcha de se débarrasser. Le passé devait rester au passé. Tant d'émotions en si peu de temps ne lui réussissait guère et il sentait à présent la fatigue refaire doucement surface. Il lui tardait de s'allonger et de profité des quelques rayons de soleil, de la chaleur que leur retour à tous lui apporter. Qui aurait cru qu'il trouverait ici une aussi grande famille. Cela le fit sourire avant que ne se rappel à lui la mort de certain des leurs au cours de ces longs mois.

Blailu en avait aussi oublié le vacarme énergique et incessant des plus jeune et qui, pour un convalescent n'était pas des plus souhaitable. Néanmoins, il n'en montra rien et accepta cela comme un juste retour des choses. La vie ne pouvait être arrêter après tout. Et de nouveau cette voix douce qui le remmène à elle, une voix qui lui fait oublier ses soucis pour seulement partager l'instant, le bonheur et la douceur des retrouvailles tant souhaitées.

- Je suis flattée Blailu... Sincèrement. Je peux en dire la même chose sur toi. Mai ... Allons y ! Plus vite nous y serons et plus de temps nous aurons.

Il eut alors le plaisir de la voir se placer à ses côté, sa sollicitude le touchant bien plus que des mots. Il aurait pu ne rien montrer et faire comme s'il n'avais rien vue mais il n'en fit rien, il eut même un hochement de tête reconnaissant pour la louve. Acceptant la faiblesse qui suivait à la maladie. Il prit un air pensif en faisant les premiers pas sur le chemin qui les conduirait à un endroit tranquille et dont la beauté apaisait l'âme. Une présence bien réelle et vivante à ses côtés lui procurait une chaleur familière, non de celle qu'apporte un parent. Cette chaleur là était toute différente, l’emplissait d'une assurance nouvelle, elle ne se touchait pas et faisait renaître la vigueur dans son être tout entier. « Curieux phénomène que celui de se retrouver ainsi, entourer de joie et de chaleur. » Les instant de solitudes était passés.

-Oh oui, et du temps nous en aurons à présent ; déclara-t-il enfin. J'ai l'impression que tous ont un peu changer, cela à semble-t-il dévoilé un tout nouvel ennemi pour nous autres. Néanmoins, le temps sera peut être plus clément bien que ce qui nous a frappé ne joue pas avec les mêmes armes.

Et voilà qu'il repartait dans ses sombres réflexions. « Bougre d'idiots, elle ne veut certainement pas entendre ça voyons ! » Secouant la crinière de poils rêches qui ornait son coups, il tenta de chasser ses préoccupation pour quelques instant. Prochaine étape, un rem-plumage de rigueur ainsi qu'un bond bain ! Du coin de l’œil il observa la louve, ses yeux argenté, ses oreilles à l'aspect duveteux, son pelage d'or et les douces marques grises de sa fourrure. Un rayon de soleil dans un ciel d'hiver. Elle semblait d'ailleurs avoir elle aussi changé, peut être un petit quelque chose dans sa démarche ou dans son attitude empressé. Cela le fit à nouveau sourire et lorsqu'il le remarqua, son sourire s'élargit encore.

-Qu'il est bon de sourire après tant de temps, que m'as-tu donc fait pour que ma joie me surprenne à ce point ? Si c'est un sortilège, il est des plus agréable.

Et ces propos, il les pensait sincèrement. Il lui faudrait peut être de l'aide plus tard pour chasser mais en l'instant les choses allaient pour le mieux et son cœur était plus léger que jamais auparavant. L'air lui même sembla soudain avoir une fragrance bien différente, plus riche qu'à l'ordinaire.
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Sam 21 Nov 2015 - 18:42


Heureuse… de te revoir.
Feat. Blailu & Aÿka


-Oh oui, et du temps nous en aurons à présent. J'ai l'impression que tous ont un peu changer, cela à semble-t-il dévoilé un tout nouvel ennemi pour nous autres. Néanmoins, le temps sera peut être plus clément bien que ce qui nous a frappé ne joue pas avec les mêmes armes.

Hélas, les mots du mâle au pelage noir étaient sage et horriblement juste. Les hivernaux avaient été bloqués dans un genre de piège, un immense creux, une tombe, dans laquelle plusieurs hivernaux avaient faillit tombés et déjà bien trop y étaient tombés. Je baisse mon regard claire sur mes pattes un instant, les babines serrées. Il avait raison, tellement raison ... Comment nié que rien ne serait plus comme avant après ces événements ? Bien heureusement, ce n'était là qu'une minorité qui avait périt, mais c'était justement déjà trop. Que dire de tous ces loups qui ne sont à présent que des noms entre nos lèvres séchées par le stresse des semaines passées.

Le beau mâle qui m'accompagne a faillit mourir et cette soudaine réalisation me donne un pincement au coeur. Quelle aurait été ma réaction si notre première si belle rencontre avait été la dernière ? J'en souffre étonnement rien que d'y penser. On dirait que le loup compte déjà plus pour moi que ce que je n'avais pu songer. Et c'est vrai, il m'avait beaucoup manqué pendant le voyage avec les hivernaux. J'aurais peut-être dû rester ici avec lui et Answer, mais si ça avait été le cas, j'aurais peut-être eu le malheur de tomber malade aussi, mais sans en réchapper.

-Qu'il est bon de sourire après tant de temps, que m'as-tu donc fait pour que ma joie me surprenne à ce point ? Si c'est un sortilège, il est des plus agréable.

Je sursaute et souris, relevant mon buste duveteux en oubliant presque immédiatement mes précédentes pensées. Ce loup est décidément irrésistible. Il a le don de me rendre le sourire, presque d'un coup, ce qui est une chose incroyablement rare vu que, n'était pas des plus sociables du monde, je ne m'amuse pas à parler aux gens de la meute ou à leur montrer mes points fort, mes points faibles. Je penche doucement la tête de côté, toujours toute souriante :

- Je ne te dirais jamais comment je fais, mais en réalité, je suis effectivement une sorcière très puissante. J'ai le pouvoir de te faire sourire si je veux ! Et ton sourire est tellement agréable à voir, que je ne veux qu'une chose ; le voir encore. Même lorsqu'il commence à s'effacer de tes babines.

Je pars dans un léger et volatil éclat de rire avant de faire un petit saut, limite sur place. C'est agréable comme tout de voir les choses s'arranger si bien pour la meute et ses occupants. Blailu semble enfin se détendre et même s'il semble encore bien fin et fatigué, j'adore le voir heureux. Je réoriente de nouveau le regard vers lui et continue de lui offrir mes dents à la vue, dans un grand sourire qui ne diminue plus.

- Dis, tu m'as pas dit où tu m'emmenais. C'est loin ? Ou je n'ai rien droit de savoir ?

[Pardon du temps de réponse et de la qualité, tu connais mes nouvelles conditions pour rp', encore vraiment, vraiment, vraiment désolée :( ]



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Lun 30 Nov 2015 - 18:20

Il ne pu que sourire en la voyant se redresser ainsi, pleine d'assurance et de confiance. Plus éclatante encore que le soleil lui même, plus chaleureuse peut être aussi. Son sourire lui fit chaud au cœur, elle est peut être l'une des rares personnes au sein du clan qu'il commence lentement à connaître. Les autres il ne les voyait que de loin ou pour de bref moments. Malgré tout, cela n'enlevait en rien le sentiment d'appartenance qu'il ressentait. Peu importe le corps, c'est le cœur qui dicte la vie. Et la sienne était ici, avec pour compagnie une louve débordante d'énergie qui le fit à nouveau sourire.

- Je ne te dirais jamais comment je fais, mais en réalité, je suis effectivement une sorcière très puissante. J'ai le pouvoir de te faire sourire si je veux ! Et ton sourire est tellement agréable à voir, que je ne veux qu'une chose ; le voir encore. Même lorsqu'il commence à s'effacer de tes babines.

Et qui trouvait les mots qu'il fallait en plus ! Son rire se fit léger alors qu'il gonflait sa poitrine et se redressait , son pas un peu plus fier alors que son sourire allait s'élargissant. Il ne s'était jamais sentit aussi intègre qu'à présent, et il y avait autre chose, il ne voulait pas lui déplaire ce qui était bien nouveau pour lui. Certes c'était son souvenir d'elle qui l'avait en parti aidé à lutter durant les jours sombres mais il n'en comprenait pas réellement la raison. Il la connaissait si peu. Peut être... peut être avait-il eut simplement envie de la connaître d'avantage et se besoin l'avait-il maintenu en vie. Il sursauta presque lorsqu'elle sautilla sur place. Et son rire, son rire le réchauffa encore, le porta et lui insuffla sa force. Sans s'en rendre compte, il l'observait à la dérobé d'un air pensif avant qu'elle ne recroise son regard.

- Dis, tu m'as pas dit où tu m'emmenais. C'est loin ? Ou je n'ai rien droit de savoir ?

Ah oui ! A croire qu'il venait de décrocher, comme déboussolé par la présence de la louve. Cela faisait une petite tirée mais la vue en valait la vue et il voulait bien la partager avec elle. De plus, une petite marche ne lui ferait pas de mal ; bien au contraire même, il en avait besoin pour remmener quelques muscles sur ses membres. Et pour remplumer un peu se corps aussi maigre qu'un clou. Il aurait tout le temps de se reposer une fois à destination, et de parler.

-Si vous avez le droit de savoir chère Demoiselle, ce n'est pas tout proche mais la marche pourrait être agréable si le temps reste ainsi. J'avais pensais que nous pourrions nous rendre en un lieu où a neige se part de teintes enflammée et où la vue y est magnifique. Cela fait longtemps que je ne m'y suis pas rendu. Enfin bien sûre si cela te convient sinon nous pouvons trouver un lieu ou le vide n'est pas aussi oppressant si tu as la vertige.

Une légère crampe vint me titiller mais elle n'avait rien d'aussi douloureux qu'avant et ne dura que le temps de deux battements de cœur. Il se mit en biais et fit quelques pas croisés en trottinant avant de lancer un regard amusé à la louve dorée ; et pour lui montrer qu'il avait encore de l'énergie à revendre. Sa mère l'aurais sans aucun doute rabroué de trop en faire mais il n'y pouvait rien, il envie envie que cette journée soit tout aussi agréable que les retrouvailles. « Lui plaire tu veux dire ? » Ce raisonnement le désarma et il s'arrêta pour reprendre une pose normal, avait-il déjà était aussi... aussi bizarre avec quelqu'un d'autre ? S'ébrouant il tâchant de ne plus penser à ces étranges sensation, à toutes ces question qui pointaient lentement le bout de leur nez.

-On pourra peut être même chasser un peu, avec une chasseuse telle que toi, je suis certain que l'on fera mouche. J'aurais mon pouvoir pour aider un peu, et je ne serais pas dans tes pattes gente Dame ; termina-t-il avec un sourire plein d'entrain. On est reparti ?

Ce n'était pourtant pas le printemps mais il se sentait tout autant grisé, ne tenant pas en place un instant. Il se sentait presque aussi fringant qu'un adolescent et à cela, sa queue aux proportion anormales s'agitait derrière lui tel un fanion, frôlant à peine le sol.
[HRP : Ne t'en fais pas, je le sais bien et je comprend que ce n'est pas facile du tout sans pc ^^. Et tes réponses me vont toujours donc pas de soucis ;)]
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Ven 1 Jan 2016 - 15:15


Heureuse… de te revoir.
Feat. Blailu & Aÿka

Il semble si fatigué, si faible. Le voir comme ça, est quelque chose d’horriblement douloureux, mais ce loup semble très motivé pour repartir du poil de la bête, montrer que même un hiver aussi rude ne l’avait pas achevé, qu’il était prêt à repartir de la bonne patte. J’ai beaucoup de respect pour ce loup. Beaucoup de respect, autant que j’ai été inquiète. Pauvre Blailu … Il a dû se sentir seul, avoir peur, durant une absence si longue de la part de la meute. Moi qui n’assume pas toujours de faire partit d’une meute, j’en suis finalement bien heureuse ! Même si ma vie, calme et paisible, d’autre fois a tendance à me manquer par moment, je reste agréablement surprise de pouvoir découvrir que cette famille, m’est de plus en plus agréable. Reposant mes yeux d’argent sur son corps malade, je continue de veiller sur lui et de m’assurer qu’il va bien, qu’il marche droit, qu’il ne tombe pas.

-Si vous avez le droit de savoir chère Demoiselle, ce n'est pas tout proche mais la marche pourrait être agréable si le temps reste ainsi. J'avais pensais que nous pourrions nous rendre en un lieu où a neige se part de teintes enflammée et où la vue y est magnifique. Cela fait longtemps que je ne m'y suis pas rendu. Enfin bien sûre si cela te convient sinon nous pouvons trouver un lieu où le vide n'est pas aussi oppressant si tu as le vertige.


Je souris avec une certaine tendresse. Il fait tellement d’efforts pour aller mieux, que ceci ne peut en être que plus agréable ! Il se met à trottiner, faisant quelques pas latéraux, m’arrachant un petit rire amusée. C’est délectable de le voir ainsi, les malheurs de l’hiver n’ont rien changé, il est bien, il est beau, il est fort. Euuh … beau ? Oui, beau … Pas la peine de le cacher. Je pense que je ne lui suis pas impassible, que mon cœur ne reste pas de glace face à ses belles paroles enchanteresses et à ses manières très romantiques et galantes. Suis-je entrain de m’éprendre de lui ? Cette idée me fit frissonner. Que ce soit de peur ou d’appréhension. Car oui, après tout, qu’est-ce que l’amour ? Qu’est-ce qu’un flirt ? Je n’en sais rien. Je suis surement vieille fille, mais pourtant, je n’ai jamais vraiment pris le temps de me poser des questions sur ça, encore moins pris le temps de le vivre.

-On pourra peut-être même chasser un peu, avec une chasseuse telle que toi, je suis certain que l'on fera mouche. J'aurais mon pouvoir pour aider un peu, et je ne serais pas dans tes pattes gente Dame. On est reparti ?

Je le regarde avec un peu de surprise. Il veut réellement que nous nous lancions là-dedans ? Et bien oui, après tout et à bien y réfléchir, ceci ne pourrait être que bénéfique. Il pourrait manger quelque chose qui lui mettrait un peu de baume au cœur, lui donnerait des forces. Je finis par rire aux éclats à la vue de sa longue queue touffue qui ballottait en tous sens, tel un long serpent, montrant son ravissement à l’idée de chasser avec moi. Je ne peux m’empêcher de m’approcher de lui pour lui servir un regard empli de tendresse et d’affection. Collant doucement mon flanc à lui, pour le soutenir – et être proche de lui, je laisse négligemment ma queue remuer doucement. Je hoche la tête rapidement et ris légèrement :

- C’est une excellente idée ! Je suis partante. La chasse m’a manqué de toute façon et je pense que le faire en ta compagnie sera quelque chose de parfaitement agréable. Il y a un petit sous-bois non loin où il y a beaucoup de lapins et un tas d’autres petits rongeurs. Cela ne pourrait t’être que bénéfique, ça t’aiderait à te remettre doucement dans le bain de la chasse non ?

Me remettant en marche, me décollant doucement de lui en laissant ma queue dorée glissée le long de ses côtes, je me tourne et lui donne un petit coup de langue affectueux sur la joue, arborant un certain air gênée, mêlée au défis que je lui lançais :

- Et je te l’ai dis ! Arrêtes de me vouvoyer d’accord ? J’ai l’impression d’être vieille et toute rabougrie ! Ce n’est pas le cas hein, rassures moi ?


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Lun 11 Jan 2016 - 5:32

Enfin, il était parvenu à capter à nouveau son regard d'argent, ces deux facettes miroitante avaient quelque chose de pure et d'éclatant. Il se perdit un court instant dans leur chaleur et leur immensité sans fin avant de clignait des yeux. Il avait bien remarqué qu'elle le couvait un peu du regard, qu'elle craignait qu'il ne vacille et, il se promis, avec stupeur, qu'il ne choirait pas devant elle. Cette attention le touchait plus encore que rares étaient ceux qui lui étaient réellement proche, il y avait certes le clan mais il n'avait guère parlé avec eux, uniquement avec une petite poignet d'entre eux ; les autres, il les observait de loin. « Vieil ermite que tu es ! » Son sourire répondit à celui tout aussi emplit de tendresse de la louve. Elle était un éclat de soleil, un fragment qui venait pour un temps de chasser les inquiétudes qui l'auraient assaillis entre temps. Les « et si » n'étaient pas au programme aujourd'hui.

La surprise qu'il avait un instant vue apparaître sur son visage n'avait pas duré et il en comprit rapidement la raison en tournant un peu la tête. Il est vrai qu'il avait du mal à contrôler son propre enthousiaste, mais au moins était-il sincère. Et son doux rire, il était pour lui tout aussi agréable que le chant de la brise dans les montagnes. A son plus grand ravissement, il la vit venir à lui avec toujours ce même regard qui fit pulser son sang plus vite et plus chaudement. Et à son plus grand étonnement, il la sentit se coller à lui, aussi légèrement qu'une plume qui, emporté par le vent, viendrait se poser sur lui. A présent, il percevait son odeur, la sentait respirer et il tenta même de caler sa respiration sur la sienne. Il tourna le museau vers elle, une beauté au pelage d'or, un pelage qu'il avait d'ailleurs déjà vue ailleurs mais sans marques grises. Il décrocha soudain de ses pensées en la sentant acquiescer.

- C’est une excellente idée ! Je suis partante. La chasse m’a manqué de toute façon et je pense que le faire en ta compagnie sera quelque chose de parfaitement agréable. Il y a un petit sous-bois non loin où il y a beaucoup de lapins et un tas d’autres petits rongeurs. Cela ne pourrait t’être que bénéfique, ça t’aiderait à te remettre doucement dans le bain de la chasse non ?

L'entendre approuver son idée et sembler intéressée lui suffit. Il avait proposer cela sans trop savoir pourquoi, ou du moins sans trop réfléchir car il était vrai que son estomac vide le torturait un brin. Il fut quelque peu déçut de la sentir se décoller de lui, s'éloigner et créer un léger vide que le froid des terres hivernales venait seul combler. Néanmoins, le lien léger qu'elle garda avec lui au moyen subtile de sa queue le grisa quelque peu et le fit un court instant frissonner. Alors même que la réaction s'estompait et qu'il ce demandait ce qui venait de lui arriver, Blailu reçut ce baiser, cette marque d'affection à laquelle il ne s'était pas attendu. Et elle était là, tourner face à lui, à quelques centimètres à peine. Un ange entouré de neige, un ange qui aurait emprunté sa beauté au soleil lui même. Il ne put s'empêcher de la fixer droit dans les yeux, percevant toujours la chaleur de son toucher, une chaleur qui semblait d'ailleurs se propager en lui puis s'éclipser pour mieux revenir, tel l'onde d'un lagon venant frôler le rivage.

- Et je te l’ai dis ! Arrêtes de me vouvoyer d’accord ? J’ai l’impression d’être vieille et toute rabougrie ! Ce n’est pas le cas hein, rassures moi ?

Elle tentait de cacher sa gêne, il le voyait tout aussi bien qu'il savait qu'il se devait de répondre au moins à ce signe d'attention. Il fit mine aussi de prendre un air contrit devant le reproche, la galanterie était son maître mot, et à un maître l'on apprend point les ficelles. Tout comme les racines d'un arbre ne pouvait être coupé. Faisant lentement un pas en avant il se trouva un peu plus proche d'elle et, avec un brin de gêne et de timidité, approcha son museau de celui de la beauté dorée.

-Une déesse ne saurait être vieille et rabougrie aussi mérite-t-elle d'être ainsi vouvoyée, afin de lui montrer à quel point elle est unique et importante ; déclara-t-il en toute sincérité et dans un doux murmure. Vous n'êtes donc point une horrible louve vieillit par les années ; je dirais même que vous êtes encore plus magnifique qu'une rose. Et si vous usiez était vieille, je parierais que les années vous auraient embellit.

Le veilleur acheva ses propos en venant frotter en douceur son museau contre celui de la louve puis en lui rendant le baiser qu'elle lui avait donner quelques instants plus tôt. Afin de ne pas trop l'intimider et de ne pas trop envahir son espace il s'écarta un peu. Son calme était revenu et bientôt, il pourrait lui poser les questions qu'il avait à l'esprit, il pourrait tenter de mieux apprendre à la connaître. « Que c'est étrange et si... si déstabilisant. Par où commencer ? » Fermant les yeux, il leva le nez au ciel et inspira à fond l'air hivernal et l'odeur de la louve, un sourire ravit aux lèvres. Un pas après l'autre. Quand il rouvrit les yeux ce fut pour déclarer :

-Et pour la chasse au petit gibier, cela aiderait oui, et d'avantage à présent qu'il y a quelqu'un avec moi pour exercer un peu mes muscles. Et qui serait plus qualifié que la chasseresse que vous êtes ! décréta-t-il en ponctuant ses propos d'un regard malicieux pour le vouvoiement à nouveau employé. De plus, je ne t'ai jamais vue en action mais je présume que je vais faire bien piètre figure à coté de toi ; mais bon ! Ceci était mon idée donc j'assumerais mes piètres performances et j'en prendrais l'entière et totale responsabilité. Me montreras-tu le chemin de ce bosquet ?

Son regard se fit invitant et interrogateur, il voulait lui laisser le soin de le guider vers le-dit endroit, ainsi cela serait leur sortie à tout deux avec leur choix à chacun. Tout ne pourrait en être que plus intéressant et enrichissant.
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Sam 30 Jan 2016 - 22:24


Heureuse… de te revoir.
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S'approchant doucement et furtivement de moi, le beau reste ainsi, à seulement quelques pattes de moi. Il est encore plus craquant vu de prêt et ce qui est beau, c'est qu'il est horriblement séduisant et que ces yeux dorés me donnent envie de le fixer pendant des heures et ... Woh ! Tout doux. Je sens mon souffle se saccader un peu alors qu'il est vraiment, mais vraiment très proche de moi ...

-Une déesse ne saurait être vieille et rabougrie aussi mérite-t-elle d'être ainsi vouvoyée, afin de lui montrer à quel point elle est unique et importante ; souffle-t-il dans un doux murmure. Vous n'êtes donc point une horrible louve vieillit par les années ; je dirais même que vous êtes encore plus magnifique qu'une rose. Et si vous usiez était vieille, je parierais que les années vous auraient embellit.

Pff ! J'en ai marre de paraître si niaise devant lui et ses doux compliments, faut que je me ressaisisse ! Il ne faut pas que je me laisse aller aux émotions du moment sinon je suis fichue. Mais comme si le noir avait suivit le fil tordu et fragilisé de mes pensées, je sens sa truffe venir caresser la mienne et dans un doux frisson de surprise qui est réellement agréable, je sens une douce chaleur me saisir. Bon sang, ça, c'est une surprise à laquelle je ne m'attendais pas. Il se recule un peu, alors que je reste sur place, l'air un peu stoïque, mais je sens la trahison surgir à l'instant où un doux rictus de joie vient frôler mes babines en tirant d'un air ravi, les traits de mon visage. Heureuse, je suis vraiment heureuse de le revoir, il n'y a rien de mieux à dire ! Il lève la truffe et se remet à marcher, fouillant les alentours en humant le secteur d'un air concentré.

-Et pour la chasse au petit gibier, cela aiderait oui, et d'avantage à présent qu'il y a quelqu'un avec moi pour exercer un peu mes muscles. Et qui serait plus qualifié que la chasseresse que vous êtes ! De plus, je ne t'ai jamais vue en action mais je présume que je vais faire bien piètre figure à coté de toi ; mais bon ! Ceci était mon idée donc j'assumerais mes piètres performances et j'en prendrais l'entière et totale responsabilité. Me montreras-tu le chemin de ce bosquet ?


Je le fixe un bref instant, dévorant cette joie de vivre et cette vitalité qui s'échappe de lui alors qu'il est si fatigué. Il me motive réellement et je suis sûr que cette journée et cette partie de chasse n'en seront que plus délectables. Me redressant, je lui engage alors le pas, commençant à le conduire faire cet endroit aux milles rongeurs et amuses gueule en tout genre ! C'est un endroit calme et il devrait être tout à fait parfait pour lui.

- C'est ici que je venais chasser quand j'étais plus jeune. A mon arrivée ici, je ne me suis pas sentie tout de suite acceptée et j'ai commencé à m'inventer des histoire ici. Pathétique je te jure ! Je rêvais d'aventure, de guerre, de grand trésor et de mystère que moi seule trouverai ! Mais ... Ma vie a été moins amusante que ça.

Je souris mélancoliquement et le regarde d'un air tendre, toujours en avançant à ses côtés d'un pas doux et lent, ne cherchant pas à le semer ou à l'épuiser, juste à ne pas trop m'éloigner de lui et à ne pas le perdre de vu plus de quelques secondes. Est-ce que c'est de l'inquiétude ou une irrépressible envie de le regarder ? Je ne sais pas trop, je ne penses même pas vouloir comprendre.

- Bon ! Prêt à trouver quelque chose à grignoter ? On devrait être tranquille ici. Qu'est-ce que tu en penses ? Lapin, mulot, tout ce genre de choses.


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Ven 12 Fév 2016 - 21:49

Si rayonnante et pleine de vie, et sentir son regard sur lui était d'autant plus plaisant. Quand Blailu tentait de porter son attention ailleurs, il finissait toujours par ne plus regarder qu'elle, pelage d'or sur fond blanc, chaleur et froid. Son cœur semblait alléger, comme s'il s'était inquiéter tout ce temps et qu'à présent tout fut revenu dans l'ordre. Ses pattes n'avaient pas besoin de son contentement pour bouger d'elles même et elle le mirent en marche derrière la louve, il se sentit étrangement dissocié, comme regardant la scène sous un autre angle et quelque chose dans tous cela remmena un vieux fantôme à son esprit. Puis soudain, il se retrouva à nouveau lui, l'instant était passé et il chercha à présent d'où pouvait provenir un tel sentiment, une telle sensation. Puis il mit le doigt sur l'élément, l'indice qui pourrait peut être l'aider à trouver un pourquoi à cela. La peur de s'attacher et peut être de blesser. Il se fit pensif en observant la démarche souple et légère de la louve et il finit par oublier son propre trouble. Elle avait l'air dans son élément et cela lui tira un sourire.

"C'est ici que je venais chasser quand j'étais plus jeune. A mon arrivée ici, je ne me suis pas sentie tout de suite acceptée et j'ai commencé à m'inventer des histoire ici. Pathétique je te jure ! Je rêvais d'aventure, de guerre, de grand trésor et de mystère que moi seule trouverai ! Mais ... Ma vie a été moins amusante que ça."

Qui ne s'était jamais inventé ses propres aventures pour échapper au monde réel, disparaître l'espace d'un court instant de l’œil de cette tourmente. Lui aussi, fut un temps s'était créé son propre monde pour fuir ses malheurs. Il se rappelait encore de ces moments là avec une certaines tristesses mais aussi un peu de joie ; car durant ce laps de temps, il s'était réellement cru vivant. La tête penché de côté, il l'observa sans rien dire ; ennuyé de la voir si triste. Il comprenait parfaitement ce sentiment d'isolement, cette difficulté à être accepté ; même si ce n'était pas un sentiment aussi cuisant que celui d'être abandonné par les siens. La mélancolie qui c'était un instant emparé de la louve s'installa en lui et il poussa un soupir contrits.

"Bon ! Prêt à trouver quelque chose à grignoter ? On devrait être tranquille ici. Qu'est-ce que tu en penses ? Lapin, mulot, tout ce genre de choses."

Cela le tira de sa propre morosité et il hocha la tête à ce rappel. Son corps suivrait-il ? Il n'y avait qu'une seule manière de le savoir et c'est donc avec une lueur de détermination au fond du regard qu'il se mit à la recherche de traces. Avant de se stopper un instant lorsque la brise vint agiter sa fourrure. Le froid bien présent le réconforta, il ne délirait pas, tout cela était bien réel. Il ne s'était jamais sentit aussi vivant aussi jeta-t-il un regard alentour.

-Je crois que si je n’essaie pas, je ne saurais jamais si je suis prêt à reprendre du service ; déclara-t-il pour confirmer à Aÿka qu'il était tout disposé à se lancer dans cette recherche. Et je crois que nous ne pouvons pas faire plus tranquille, c'est un endroit bien reposant. Oh et peu importe ce que nous trouverons, cela ira.

Son flair était un peu rouillé et il peina à trouver une première piste qui le déçut d’ailleurs ; elle était trop vieille et la sente couverte de neige ne présentait aucune emprunte. Un air dépité sur le visage il renifla, légèrement frustré avant de recouvrer son calme. Cela lui rappelait ses débuts et c'était aussi pourquoi il n'avait pas choisi d'être un chasseur, il ne possédait pas l’odorat pour. D'un haussement d'épaule en guise d'excuse pour la louve au pelage d'or et avec un sourire penaud, il se remit en quête d'une piste plus prometteuse. Il fallait beaucoup d'astuce pour trouver de quoi manger sur ces terres mais c'était cela qui plaisait à l'hivernal et qui lui rappelait qu'il était bien vivant. Après plusieurs échecs Blailu parvint à dénicher des traces suffisamment récentes et qui remmenèrent un sourire enthousiaste chez le veilleur.

-Je crois que nous aurons de quoi manger. Ah et tu sais pour ce que tu disais tout à l'heure, je ne trouve rien de pathétique à s’inventer des aventures, sans cela je crois que nous ne tiendrions pas longtemps. Et puis cela prouve aussi que nous sommes inventif ; termina-t-il sur un clin d’œil.

Alors, il se mit à remonter prudemment la piste, avant de perdre finalement l'odeur qu'il suivait depuis quelques instants. La queue basse et les oreilles aplatis en signe de dépit, il cherche un signe quelconque en fouillant les lieux du regard.
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Mer 2 Mar 2016 - 13:32

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