☼ Pouvoirs : Il peut faire baisser sa température corporelle. C'est plutôt utile lors de grande chaleur, mais il n'y a pas vraiment de frein ou de marche arrière. C'est-à-dire que s'il manque de concentration, il peut faire baisser son corps de trop de degrés et de tomber très malade. S'il descend sa température, il doit, pour retrouver son habituel, attendre que son corps se réchauffe naturellement avec le soleil, comme un objet.
Il peut faire la balance et répartir la douleur entre deux individus. Répartir, c'est-à-dire qu'il ne peut totalement l'effacer, pas au delà de 40% de la douleur ressentie. S'il se concentre mal, il peut transmettre la maladie au lieu de la douleur (en plus de l'affaiblir énormément, il n'y gagne rien, c'est juste une transmission, et non le parasite qui change d'hôte). Si c'est entre deux êtres autre que lui, il faut qu'ils soient consentants (du moins l'un des deux) pour qu'il puisse avoir leur esprit ouvert et transférer leurs souffrances.
☼ Physique : Son pelage à moitié épais est d'un brun très pâle, lui tenant souvent trop chaud, démontrant que s'il était né dans un territoire plus froid, sa fourrure aurait été nettement plus imposante. Ses pattes arrières et sa patte avant gauche sont blanches à leurs extrémités. Sa mèche, fidèlement en bataille, est d'un joli brun clair. Plutôt court sur pattes, il complexe énormément sur sa taille et n'aime pas qu'on lui fasse remarquer que son visage fin, son corps maigre et petit rappelle les traits d'un enfant. Ses yeux sont une des rares choses en lui prouvant son âge; bien que plutôt jeune, ses yeux bleus ont des très nets d'adultes. Son visage, presque féminin, est tacheté de tâches de rousseur sombres.
- Image :
" />
☼ Caractère : Noah essaie de prendre les choses comme elle viennent, avec empathie pour ses patients, bonheur pour la vie et tous bons côtés valables. Mais il n'y parvient pas toujours; lorsque son esprit vagabonde dans les méandres de ses pensés, il ne peut que fixer avec déchéance sa vie âpre. Malgré qu'il essaie d'être le plus positif possible; en partit pour attirer la confiance des gens en demande d'un être simple et souriant, pour rassurer ses futurs patients, il reste défaitiste lorsqu'une certaine morosité s'installe. Ne lui demandez pas de vous expliquer pourquoi tel être doit mourir, ce serait se plonger dans une version ennuyeuse de Noah. Très réfléchit et posé, c'est comme ça qu'il se torture.
Dans le quotidien, il est plutôt souriant et heureux des simples choses; il ne demande pas beaucoup en retour. Il est très laxiste, et ce n'est pas toujours une bonne chose. Il n'est pas naïf malgré ce que son visage laisse à penser, et n'hésitera pas à se venger si l'on se joue de lui; il est très rancunier et facilement irritable dès qu'il détecte de l’agressivité injustifiée envers sa personne.
Il considère son clan comme quelque chose de vital et de très important; ça ne l'empêcheras pas de témoigner une certaine sympathie envers ses camarades d'autres horizons; son côté laxiste, sûrement.
De bonne compagnie, il est poli et agréable à vivre, conscient de sa personne. Il ne vous gêneras pas inutilement, puisqu'il a très conscience de sa propre masse. Il évitera de vous gâcher la vue en marchant devant vous alors que vous parlez à une personne, il ne s'immiscera pas dans votre discutions, même s'il a quelque chose d'important à dire, il attendra -sauf si c'est vraiment important, comme un danger proche-. Social et attentionné, il est attentif au confort des autres et fera tout ce qu'il faut pour faire de votre vie un jour meilleur. Disons que ça l'aide, d'avoir fait de bonnes choses dans sa vie, de laisser une empreinte, d'avoir un jour influencé sur le quotidien d'une personne.
☼ Histoire : C'était lors d'un de ces beaux jours, où on ne s'attendait à rien de particulier. En soi, c'était peut-être ennuyant, barbant pour certaines personnes irrespectueuses envers la vie. Mais pour d'autres, la conscience de ce sentiment les amenait à se rassurer sur l'absence de mauvaises nouvelles. Fallait-il une journée douce et plate, ou une ardue et âpre? Une question discutable, certes. Ce jour-là, ce sentiment-là était bien présent, mais faux. Il y avait une femelle, aussi. Elle n'était pas sensationnelle dans sa manière d'"être, avec son sourire sempiternel, son gros pelage crème et ses touffes de cheveux blancs.
Elle n'avait pas de spécialité, c'était une de ces guerrières du jour, qui chassait pour sa meute, au mieux qu'elle le pouvait. Ces derniers-temps, ce genre d'activités lui était devenu impossible; à cause de sa gestation. Un cadeau des cieux, se disait-elle, lunatique. Le père quand à lui était une figure absente et abstraite dans l'esprit de Noah, il ne parvenait plus à se rappeler de ses traits. Il n'avait jamais su pourquoi. Étais-ce un de ces fardeaux de la société dont on ne veux pas parler, par cause de son comportement déviant? Étais-ce un de ces héros de l'ombre? Ou un simple abruti qui ne savait assumer des gosses? Il n'en était pas sûr, mais aussi loin qu'il s'en souvienne, il n'était pas spécialement un héros.
Lilith regarda le ciel, avant de sentir les premières contractions. Elle accoucha quelques temps plus tard de deux petites boules de poil. Quelques jours plus tard, elle put les dessiner dans son esprit très précisément: le premier était un loup blanc comme la douce neige, avec ce pelage pur, épais et sans défauts, et des yeux jaunes pâles, comme une pépite luisant dans les nuages de son pelage. Il se nommait Gabriel. Il y avait aussi Noah, qui lui était un petit loup brun pâle aux pattes blanches à leurs extrémités, aux yeux bleus. Les deux physiques réunits, Noah sut en tirer quelque chose, de son paternel. Après avoir pris consciente de la branche maternelle dans laquelle il ne détecta aucun gêne blanc autre que les cheveux, il en déduisit que son père était sûrement de cette couleur; et que ses yeux bleus lui appartenaient sûrement.
Tout ce qu'il pouvait tracer de lui, c'était ce genre de choses: un être au pelage totalement ou partiellement blanc, aux yeux bleus. Ou peut-être que ce n'était pas du tout cela; mais il gardait un certain espoir de pouvoir le reconnaitre si jamais il le voyait. Et puis un enfant à souvent trop d'imagination pour la réguler. Ainsi était né l'image paternelle dans son esprit.
Né au clan de l'été, Noah a vite connu de nombreuses choses, matières de la vie. Outre la découverte de ses capacités physiques médiocres et de ses sens, il pouvait désormais ressentir tous genres d'émotions. C'était désagréable, parfois.
La plus ravageante dans son enfance fut très certainement la découverte de ses limites physiques, et la jalousie immense qu'il nourrissait envers son frère. Lui était fort et grand, et a vite commencé à développé des pouvoirs. Noah, lui, avait souvent froid, était petit, faible. Il n'avait pas la chance de pouvoir prétendre à un poste physique. Peu endurant, il avait également un certain dégoût pour la plupart des aliments, ce qui ne l'aidait pas à grandir. Mais étrangement, il se sentit à moitié heureux pour Gabriel, qu'il puisse atteindre une place aussi belle. Pourtant, lui, ne faisait que chercher une voie accessible. Gab' n'avait pas eu ce genre de problèmes.
Noah n'avait pas envie de ressentir du bonheur pour cet être-là, il ne méritait pas son bonheur. C'était ce qu'il se disait. Il était irrespectueux. Noah avait toujours eu conscience de sa personne. Et il avait peur qu'on lui reproche d'exister. Qu'un moindre faux pas ruine tout. Il le savait bien, parce qu'il avait vu sa mère, une fois, faire ce genre de faux pas. Et ça lui fut, mentalement parlant, fatal. Comme une douce brise sur un château de cartes, l'ironie frappa la mère. Elle qui avait tout eu, ce jour-là... Elle n'avait perdu que quelques-uns de ces biens, mais un précieux avant tout, c'était sa propre famille. La déchirure de ces liens artificiels, qui n'étaient plus rien désormais.
Elle avait une sœur. Et Noah trouva la situation ironique. Elle ne pouvait avoir d'enfant, elle avait toujours été stérile. Il avait compris qu'une certaine atmosphère polluait les relations fraternelles entre elles, malgré qu'elles s'aiment profondément, comme deux sœurs pouvaient le faire. La jalousie dévorait la plus jeune. Elle avait un pelage gris clair, des yeux vert pâles et une mèche de cheveux blanche à son tour, légèrement ondulée. Plutôt courte. Elle était grande, en revanche. C'était assez étrange de la voir, il l'avait toujours trouvé.
«Pourquoi tu as l'air si triste, tout le temps...?
Cette discutions, ils l'avaient trop eu. Pourquoi avait-elle a nouveau questionné le bonheur de sa sœur? Était-ce par inquiétude? Peut-être pas. Du moins, ce n'est pas ainsi qu'elle le percevait, la stérile. Elle se leva lentement, les yeux embrumés par une rage silencieuse.
-Serais-ce possible; que tu sois aussi abrutie?
Jamais elle ne l'avait regardé d'une manière aussi agressive; de ce qu'elle s'en souvient. N'avait-elle pas encore réalisé que son bonheur avait pompé lentement celui de sa sœur? Elle commença à regretter sa question, alors que ses oreilles se couchèrent nerveusement et ses yeux vagabondaient, évitant le regard de sa sœur.
-Tu ne vois pas... Tu ne vois vraiment pas...?
Elle l'obligea d'un coup de patte à la regarder. Elle se leva, sachant qu'il n'y avait plus échappatoire à la discutions.
-Tu m'a détruis. Tu m'as démantelée, de l'intérieur, tu as pris tout ce que je voulais et tu as baptise cela ta vie ! Tu crois que je vais bien...? Ah, es-tu si idiote que tu en a l'air...? Ou peut-être que ça te plait, cette sensation futile de supériorité? C'est ça...? C'est ça?!»
Des larmes de rages perlèrent dans ses yeux, tandis que la femelle pleurait d'incompréhension. Noah ne voulait plus être vu, ici-là. Gabriel jouait plus loin, presque assez pour les entendre s'il se concentrait un tant soit peu.
Il entendit des choses qu'il n’aurait jamais du ouïr, dans leurs deux bouches maudites. Elles se séparèrent sur des idées bien différentes. Sa tante fixait le vide, encore choquée par les idées qu'avait prononcé sa propre sœur, déçue et n'arrivant pas encore à comprendre la gravité de ces paroles. Quant à la mère, elle fulminait de rage.
Un faux pas et un mensonge, c'était comme ça que l'histoire s'était conclue, au final.
Noah avait grandit dans une certaine phobie de connaître le même sort avec son frère. Et ça l'empêcha, au fond, de le détester pour ce qu'il était.
Il avait aussi découvert la peur. Pas la simple crainte d'une créature ou d'un phénomène passagers, simplement, la peur, la véritable. Une encore plus prenante et féroce que celle de la Mort, c'est ce qu'il se disait.
Il avait vu sa mère dans une position étrange. Elle était allongée sur le dos, et fixait le ciel sans cligner des yeux. C'était perturbant. Ca le fut encore plus lorsqu'il comprit qu'elle ne répondait pas à ses réponses. Il fut à demi-rassuré de voir son torse se soulever encore. Et ça faisait quelques jours que son étatr plongeait de plus en plus dans un étrange monde. Il ne comprit pas tout de suite ce qu'il vit. Elle prononça quelques mots, d'une voix morte et froide:
-J'ai retrouvé papa.
Elle leva la tête, il remarqua que sa mâchoire était légèrement déboîté, et il y avait plusieurs marques de blessures. Qu'avait-elle fait...? Il parcourait son corps avec un regard nerveux. Il ne comprenait pas ce qu'il voyait, à ses pieds.
Il se réveilla, à demi effrayé par ce cauchemars horrible. On ne retrouva plus jamais sa mère, dans les jours suivants. Ce fut très étrange, et il se demanda bientôt si certains événements de son cauchemars avaient étés influencés par la réalité. Il en avait entendu parler, du cerveau qui ne pouvait pas supporter certains chocs psychologiques. Mais il avait trop peur de tout ce qu'il avait vu. Il n'en avait parlé qu'à Gabriel.
Quelques mois plus tard, chacun avait presque une bonne place. Renonçant à un avenir plus prometteur, Noah décida de devenir guérisseur. Il n'aimait pas se souvenir de sa mère, aussi. Un meurtre, c'est terrible. Mais une disparition, c'est bien plus effrayant. L'attendait-elle quelque part? Nichait-elle dans l'obscurité? Était-elle plus qu'une ombre? Avait-elle... Jamais existé? Il ne pouvait pas douter de son existence, non. Mais la meute ne se comportait pas comme elle le devrait. Elle avait oublié et recommencé à vivre. Il avait fait pareil, mais il n'aimait vraiment pas ça. Était-ce un semi déni dont il se serait entiché...?
Il ne le saurait jamais. Continuer sa route, c'était tout ce qu'il devait faire. Il aimait beaucoup sa meute.
Il attend, désormais. Gabriel a aussi disparut. Il est effrayé, parfois. Il attend que, quoi que ce fut, ça vienne l'emmener, un jour. Et si ça ne touchait que sa famille, il ne pouvait que suspecter une personne comme son père. Mais il l'attendait de patte ferme.
Gabriel l'avait bien mérité... Non?
Pourtant, rien ne se passa les jours qui suivirent. Ni ceux d'après. Il n'avait pas oublié. Il faisait ce faux sourire, et au final, avait finit par s'en convaincre. Il était heureux.
☼ RP d'exemple (pour connaître ton niveau) : Noah regarda le ciel, lézardé de nuages. Lourds et grisâtres, il ne doutait pas du mauvais temps qui l'attendait. Il se leva sans se presser. Un guérisseur devait toujours être prêt à soigner quiconque se présentant, mais étrangement, il préférait veiller la nuit plutôt que d'être levé tôt. De toute manière, il se levait relativement facilement. Pour le moment, il pouvait s'estimer heureux de profiter de l'ennui tortueux de la journée. Quand il s'ennuyai, cela signifiait que personne n'allait mal. Au final, c'était mieux ainsi. Au moins, il pouvait occuper son temps libre à collecter quelques remèdes. Il se décida à aller ramasser quelques plantes aux alentours, malgré qu'il n'ait aucun mauvais présage pour aujourd'hui, il préférait ne pas trop s'éloigner à ce genre d'heures. Il profitera du soir pour aller plus loin.
Marchant aux alentours, il cherchait d'un œil vif cette foutue plante; elle n'était pas facile à repérer, se fondant parfaitement dans les territoires estivaux. Heureusement pour lui, elle avait une odeur particulière, du fait qu'elle soit à la fois âpre et reconnaissable. Une odeur pas vraiment agréable, mais pas particulièrement nocive ou étouffante. Il se félicita de la trouver, au milieu d'un groupe de fleurs odorantes. Il se stoppa quelques secondes, brisé dans une demi-mélancolie, lorsqu'il se rendit compte que c'était joliment poétique. Il la collecta, et sentie le goût étrange sur son palais. Il ferma les yeux, essayant de ne pas se dégoûter. Être guérisseur amenait parfois à faire ce genre de choses, et malgré qu'il aurait pu la transporter d'une autre manière, il préférait toujours à la bouche. Plus solide, sûrement. Le seul point noir, c'était que son haleine après ce genre de transport n'était pas forcément très plaisante.
Il revint à sa tanière, et installa tout ce qu'il avait récolté. Tout était aligné avec une précision bien à lui; ce n'était pas spécialement la plus pratique. Pas dans un ordre facile à reconnaître, non plus. C'était juste subtilement rangé par goût. Pas vraiment logique, il se disait seulement. Mais les autres loups ne se souciaient jamais d'apprendre les remèdes et s'en foutaient tout simplement, alors, au final, ça ne concernait que lui. Et ça lui allait bien. Il n'aurait pas aimé qu'on lui dise comment disposer ses remèdes. Et ça lui permettait de se sentir dominant dans un endroit, maître des lieux. Il n'avouerait jamais sa fureur, si jamais on lui prenait cet endroit. Il serait grandement vexé. Et même après a mort, si il pouvait hanter les lieux, il le ferait. Enfin, il aimait s’imaginer des choses. Et ça le divertissait, aussi.
Ses oreilles se dressèrent, quand il entendit un loup à l'entrée de sa tanière. Identifiant rapidement l'individu, il fut satisfait de ne pas ignorer qui c'était. Il fut plutôt surpris de voir un loup si sérieux et pointilleux souffrir ainsi; il avait toujours cette espèce d'image corrompue que les gens parfaits ne pouvaient être réduits à la poussière. Et comme il trouvait 75% du monde parfait, il ne pouvait tout simplement pas imaginer leurs visages tordus par la souffrance.
Celui-là, il n'avait que quelques phalanges cassées. Sans plus poser de questions, Noah supposa que ce dernier s'était fait écrasé par un poids très lourd. Avec sza foutue mauvaise mémoire, il supposa qu'un loup pouvait avoir ce genre de pouvoirs; dans le pire des cas, ça ne l'étonnerait pas non plus qu'il se soit fait écrasé par un rocher ou quelque chose du genre. Il se hâta de diviser la douleur du pauvre, et rafraîchit ses pattes avant tandis qu'il tentait de réparer ses os. Tout doucement, le loup s'endormit, du à quelques techniques qu'il avait appris au cours de sa carrière.
Il soupira, lorsque la nuit tomba. Voilé de noir, le ciel cachait à moitié le visage de Noah, tandis qu'il s'engouffrait dans la nuit pour chercher des plantes nocturnes.
☼ Codes du règlement :
Envoyés parmi les esprits ♠
Accueil
