Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Mheistalë marchait sur le sable qui était comme une caresse sous ses pattes. Sur sa gauche, les vague se transformaient en vaguelettes au fur et à mesure que leur course les menés près de la plage. Sur sa droite, de haut herbe dont seul le bout était garnit de longues feuilles vertes, certains possédaient des fruits marrons de forme ronde avec trois points plus foncés. L'estivale perdu dans ses pensées fut brusquement sortit de sa rêverie en marchant sur un coquillage qui avait casser sous son poids. Pourtant elle était plutôt maigre. Quelque peu intrigué, elle parcouru le coquillage de ses yeux vairons. L'un était d'un beau violet semblable aux cheveux de son frère Ouranos, l'autre était bleu ciel.

L'adolescente laissa sa longue queue noir avec au bout son étrange plumeau se balancer au grès de la douce brise qui soufflait. Elle était venu en ces lieux car elle avait eut pour mission de cueillir des fruits en vu des prochaines saisons. Normalement elle n'aurait pas du être seule, mais d'autres viendraient surement plus tard, ce qui lui laissait le temps pour commencer à cueillir les fruits exotiques qui poussaient en ce magnifique endroit.

L'estivale marcha parmi les arbres fruitiers en se demandant par quelle variété de fruits elle allait commencer à cueillir. Elle s'arrêta devant un arbre dont d'épaisse liane pendaient dans le vide et portaient à certains endroits des fruits d'une couleur verte et jaunâtre. Mheistalë s'approcha d'une liane et entreprit à l'aide de ses crocs de trancher le petit morceau de verdure qui liait le fruit et la liane. Muette de naissance, elle ne pouvait pas communiquer avec les autres ce qui rendait ses tâches moins...importantes. D'un côté elle était contente qu'on lui propose cette tâche d'un autre, elle savait que cela ne l'aiderait en rien. Elle était née comme ça et elle savait que quoi qu'elle fasse elle serait toujours traitée différemment à cause de son handicape.

Mheistalë se demanda quand est-ce que les autres allaient se décider à pointer le bout de leur nez. Elle avait disposer en un petit tas plusieurs mangues protégeaient du soleil grâce à l'ombres de l'arbre. Son pelage beige lui tenait bien chaud. Elle poussa un soupire avant de poser son arrière train sur le sol. Elle regarda les mangues en se demanda si elle en mangeait une en attendant les autres.