Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Petite chasse au coucher de soleil. [PV Samarithin]
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Jeu 11 Fév 2016 - 19:40

Le soleil descendait lentement vers l'horizon tandis que les deux amis avançaient à leurs rythmes. Ils s'étaient mis à courir quand ils s'étaient aperçut que de gros nuages sombres venait de couvrir le ciel, mais il n'avait finalement pas plu. Le début de l'automne s'annonçait plus venteux que d'habitude et Elendë se demandait déjà comment il allait faire pour réchauffer les petits. Perdu dans ses pensées, il ne s'étonna pas du silence qui pesait entre lui et son ami. Ils n'avaient croisés personne en chemin, et c'était mieux ainsi, il ne voulait pas qu'un autre les dérange et les accompagne : il était tellement bien avec Samarithin. Pour rien au monde l'ours doré n'aurait échanger sa place pour être quelque part d'autres. Un petit sourire accroché aux lèvres, il adressa un regard plein de tendresse à son ami. Celui-çi ne le remarqua pas et Elendë continua à avancer en silence.

C'est avec une chance inouie qu'ils échappèrent aux nuages qu'ils avaient vus plus haut sur la falaise. Le soleil était toujours de leurs côtés et le vent soufflait plutôt bien. Heureux d'être arrivé, l'Estival croqua dans la dernière baie qui lui restait et s'élança au pas de course dans le sable chaud. Le soleil penchait de plus en plus vers l'horizon et donnait une jolie teinte au ciel. Le regard perdu sur les vagues, il s'arrêta un instant pour admirer ce paysage de rêve. Il s'était souvent dit que si il n'avait pas été Estival, il aurait été Neutre, bien que la vie de solitaire ne l'enchantait pas plus que ça. Mais rien que les paysages sur ce "territoire" l'émerveillait. Le petit chemin qui menait jusqu'à la plage était un peu boueux et Elendë profita de l'occasion pour mettre les pattes dans l'eau.

Riant de bon coeur, il mit une patte après l'autre dans l'eau qui, décidément, n'était pas plus chaude que la dernière fois qu'ils étaient venus. Il frisonna, s'avançant jusqu'à ce que l'eau touche presque son torse. Le loup doré se tourna vers son ami et lui offrit un sourire qui refletait l'émerveillement qu'il ressentait. Il avait sûrement l'air d'un gosse, à sourire ainsi, mais il ne pouvait s'empêcher d'être rayonnant. Elendë sortit de l'eau, et se secoua, éclaboussant Samarithin. C'est avec un petit sourire espiègle qu'il lui dit :

- Bien, il faut trouver nos repas, maintenant.
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Ven 19 Fév 2016 - 4:13

L'orage aperçut plus tôt avait finis par s'éclipser, tout comme l'adrénaline de leur course. Cela avait amusé le printanier tout en lui faisant craindre l'arrivée intempestive de la pluie ou pire, de bourrasques de tout les diables. Mais tout c'était bel et bien terminé et à présent, le soleil reprenait ses droits pour une journée. Jamais encore il ne s'était sentis aussi vivant, aussi étrangement joyeux même. En cet instant il ne pensait plus qu'au délice que ce serait, d'être de nouveau face à la puissance de la vie, face à cette étendu d'eau qui ne vieillissait pas. Et au moins, à présent il avait trouvé une personne qui ne le fuyait pas par crainte, et cela, c'était une chose qu'il n'aurait jamais espéré. Samarithin respirait à présent un nouvel air, bien qu'il ne sache pas si cela durerait ou non ; ce qu'il savait seulement, c'était qu'il avait commencé à changer.

Ils ne firent qu'une unique pose durant leur trajet et il en profita pour inspirer à plein poumon tout en mâchant les dernières baies qui constituaient sa propre part. Son regard parcourant l’étendu sableuse, les rouleaux que faisaient les vagues au loin, mais surtout, il s'imprégna de l'odeur saline qui avait le don de l'apaiser. Voilà une odeur sauvage qu'il n'était pas près d'oublier. Il ne comprit qu'un peu tardivement qu'Elendë l'avait devancé. C'est avec un sourire que l'estival ne pouvait voir qu'il s'élança à sa suite en sachant que personne ne les épiait. Le chemin, quoique glissant ne lui posa pas de problème et il arriva sauf sur le sol chaud et sableux.

-Pourquoi n'ai-je donc jamais eu connaissance d'un tel endroit ?

Il avait parler pour lui même tout en laissant la brise légère agiter sa fourrure. Il savait qu'il ne pouvait blâmer personne, et encore moins sa mère ; elle avait bien d'autres choses à penser que de devoir montrer à son fils les beautés du monde. Alors il se le reprocha à lui même, il avait tellement peur de ne pas arriver à ce contrôler, peur de blesser les autres qu'il s'était jusque là cantonné au terres de son clan. Tout du moins, jusqu'à ce qu'il rencontre cette jeune hivernale sur les terres automnales. Ses oreilles captèrent le rire du géant et cela lui mit du baume au cœur, au moins il y en avait un qui s'amusait ; aussi pour ne pas gâcher l'instant à ruminer et à se renfermer, le printanier l'observa-t-il avancer. Il n'eut pas ce courage là et ne n'approcha que jusqu'à ce que les vagues viennent lui lécher les pattes. Ce simple contact le fit frissonner tandis qu'il contemplait l'océan avec l'appréhension de celui qui ce sait soudain impuissant devant un adversaire bien plus fort que lui. Mais il suffit d'un sourire de la part de son compagnon pour lui étirer les babines et dissiper l’impression d'étau qu'il ressentait. La joie toute enfantine de l'estival venait de l'envahir lui aussi et, bien qu'il n'en montra rien à part un sourire, il se sentait étrangement débordant de joie.

"Bien, il faut trouver nos repas, maintenant."

-Ah qui le dis-tu ! Et je viens d'y penser, c'est dommage que ce ne soit pas la saison sinon je t'aurais bien proposé d'aller voler deux ou trois œufs accompagné d'un délicieux volatil. Il n'y a rien de meilleur, nous en mangions souvent avant...

Une autre époque un autre jour, il ne fallait pas compter trouver ce genre de mets aujourd'hui. S'ébrouant, il quitta l'étendu d'eau pour profiter uniquement de la chaleur du sable qui valait bien mieux ces temps-ci qu'un bain glacé. Ce rappel fit briller ses yeux d'amusement au souvenir du géant enrhumé. Soit, alors qu'allait-il bien pouvoir trouver de mangeable par ici pour deux estomacs affamés ? Repoussant sa mèche qui, comme souvent, lui revenait sur la truffe, le gamma repéra l'une des créatures rouge à pince mais cette fois, fort de l'expérience qu'apporte la vie, il refusa de l'envisager comme mangeable.

-Il doit bien y avoir quelque chose d'autre ; murmura-t-il pour lui-même comme il ne repérait nul part ailleurs d'oiseau. Reste juste à savoir quoi...

Alors, il se mit à la recherche de quelque chose de vivant plus haut sur la plage. Il n'avait pas la moindre idée d’où trouver la moindre chose comestible dans un tel lieu ; la vie en forêt apportait d'avantage de proies et en plus grande quantité alors, passé de l'abondance à un endroit quasi vide de vie le perturba. C'était sans compté sur son instinct aiguisé, il était un gamma et n'avait pas acquis ce rang pour être beau parleur. Il se souvient alors des zones désertique qu'il avait dû traversé pour venir ici avec sa mère, des zones absentes de toutes traces de vie. Ou du moins pour la plus faignante des créatures.

-Ma mère me disait souvent qu'il y a toujours de la vie, mais qu'il faut juste savoir la chercher ; il ne savait pas pourquoi il parlait ainsi et pourtant, il poursuivit. Un jour que nous avions faims, elle m'a montrer comme trouver les signes...

Ses yeux s'illuminèrent lorsqu'il découvrit, un peu plus loin, un trou d'eau cerné de rochers. Et heureusement pour lui lorsqu'il s'en approcha d'un pas trottinant, il s'aperçut qu'il aurait juste de l'eau jusqu'à mi-pattes. Il y avait des algues au fond de la cuvette, et aucune échappatoire dans ce piège naturel.

-Elle me disait constamment que la nature a toujours un moyen de subsistance pour les créatures vivantes. Ici, un rocher sous lequel trouver de délicieux mollusques, là un amas d'algues parfait pour cacher un poisson.

Et tout en parlant, il promenait son museau au-dessus de la surface sans la moindre peur à présent qu'il ne pensait plus qu'à sa recherche ; et de toute manière, il avait pied. Il lui sembla même avoir repéré un éclat d'écaille sous la pierre de droite, et il savait déjà comment déloger sa proie. Son seul œil visible se plissa alors avec malice, lui rappelant un peu à quel point il aimer sentir une proie entre ses crocs, du moment que ce n'était pas un autre lupin. S'il y avait un poisson, il devait y en avoir d'autre ; et cela faisait une éternité qu'il n'en avait pas mangé, pas depuis qu'il était sur les terres printanière, dans un nouveau clan.

-J'espère que tu n'as rien contre la chair goûteuse de nos amis aquatique car je crois que j'ai trouver notre dîner ; déclara-t-il avec amusement.

Inspirant à fond, il bloqua sa respiration et se mit en place devant le rocher à lents mouvements pour ne pas effrayer sa proie. Douceur, patience et rapidité seraient ses alliés. Avec nombres de précautions, il glissa une patte sous la roche avant d'immerger sa gueule dans le liquide et, une fois sa proie en place, il la délogea lentement à l'aide de sa patte. Quand le poisson compris, il était trop tard et des mâchoires d'acier se refermèrent sur lui dans sa fuite. Triomphant, Samarithin rejeta la tête hors de l'eau avec un poisson frétillant qui finit par atterrir sur un rocher en coupe. Soufflant pour rejeter l'eau salé de ses narines, il se sentit encore mieux.

-Je crois que ce bassin contient encore quelques uns de ses camarades alors, vas-tu te décider à me prêter main forte, Oh Grand Roi à Crinière ? Ou vais-je devoir pêcher sans m'arrêter pour combler votre estomac ? Acheva-t-il avec un sourire malicieux.
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Dim 13 Mar 2016 - 16:34

La joie de l'estival avait fait sourire Samarithin et il s'en félicita. Cette journée avait été particulièrement éprouvante pour eux deux, et il avait décidé de se laisser aller en chassant comme la fois de leur première rencontre : là aussi, tout ne s'était pas passé comme prévu, mais ils étaient tout les deux rentrés sain et sauf et surtout, le ventre remplis de mouette. Au souvenir de l'oeil qu'il avait lui-même gobé goulûment, il se remit à rire. Il se souvenait parfaitement de la face dégoûtée de Samarithin et il espérait pouvoir lui tirer une nouvelle fois pour de nouveau bien rigoler. Un peu apaisé de voir son ami se relâcher, il le regarda avec tendresse et se rapprocha un peu de lui. Il aimait cette proximité, même si il savait que le printanier n'était pas encore habitué à ce genre d'affection. Les poils dans le vent, il ferma les yeux et en profita pour respirer profondément pendant quelques secondes. Si il avait été neutre, il aurait certainement habité non-loin d'ici. C'était si beau, et tellement calme. Parfois, la mer se rebellait, réveillée par les mouvements de la lune, et il arrivait même qu'elle soit violente. Elendë était un peu la représentation de la mer, au final. Calme, bienveillant, mais à l’intérieur de lui, terriblement mouvementé. Les oreilles baissés, il rouvrit les yeux quand Samarithin se mit à parler.

-Ah qui le dis-tu ! Et je viens d'y penser, c'est dommage que ce ne soit pas la saison sinon je t'aurais bien proposé d'aller voler deux ou trois œufs accompagné d'un délicieux volatil. Il n'y a rien de meilleur, nous en mangions souvent avant...

L'estival lui offrit un sourire réconfortant. Le passé était parfois quelque chose de douloureux, il en avait lui-même fait l'expérience plusieurs fois. Assit sur le sable humide, il observa son ami avec des yeux bienveillants. Il n'avait jamais été réellement attiré par les œufs, mais c'est vrai qu'en y repensant, l'idée n'était pas bête : cela devait contenir pas mal de nutriment. Samarithin se secoua et sortit de l'eau à son tour, les yeux brillants. Elendë lui sourit une nouvelle fois : il le préférait ainsi, les yeux brillants de joie plutôt que de larme. Bien qu'il ne l'avait jamais vu pleurer, il savait que la chose aurait été désagréable pour lui. Bien plus désagréable qu'il ne voulait bien se l'avouer, d'ailleurs. C'est alors qu'un crabe arriva vers eux. Curieux de la réaction de son ami, Elendë redressa les oreilles, sa queue battant lentement dans le sable. Voilà enfin quelque chose d’intéressant. La réaction du printanier ne se fit pas attendre :

- Il doit bien y avoir quelque chose d'autre... Reste juste à savoir quoi...

Les yeux d'Elendë suivirent ceux de Samarithin. Lui-même ne percevait aucune mouette à l'horizon. Il se sentait un peu déçu, ils étaient venus ici spécialement pour elles, et finalement, elles ne se montraient pas. Peut-être avaient-elle trouvées un abri suite à la pluie qui s'était abattu récemment. Il se leva et s'ébroua, chassant le sable qui s'était collé sur son poil, puis se mit à scruter l'eau de la mer. Des poissons ? Ses yeux s'illuminèrent et il allait proposer son idée au printanier, mais celui-çi le devança.

-Ma mère me disait souvent qu'il y a toujours de la vie, mais qu'il faut juste savoir la chercher. Un jour que nous avions faim, elle m'a montrer comme trouver les signes...

Suivant les mouvements qui semblait précis de Samarithin, Elendë se tut et le regarda faire. Après tout, si ces souvenirs pouvaient l'aider à trouver ce dont ils avaient besoin, pourquoi pas. Le loup brun s'élança quand il vit plusieurs rochers entourés d'eaux. Elendë voulu lui dire de faire attention, que les oursins et les anguilles étaient fréquentes, par ici, mais il n'en eu pas besoin, le gamma s'arrêta de lui-même. Debout d'un bond, il s'approcha à son tour, tandis que son ami continuait son monologue.

-Elle me disait constamment que la nature a toujours un moyen de subsistance pour les créatures vivantes. Ici, un rocher sous lequel trouver de délicieux mollusques, là un amas d'algues parfait pour cacher un poisson.

Elendë lui sourit avant de rajouter :

- Et là, un oursin bien caché, ou bien ici, une anguille sous roche. Tu sais très bien d'où viens l'expression, non ?

Puis il lui fit un clin d’œil, avec un sourire malicieux. C'était sa façon de dire qu'il fallait faire attention à lui, on ne savait jamais ce que cache la nature, comme Samarithin le disait si bien. Le printanier mit son museau à la surface de l'eau et capte l'attention d'un poisson. Les oreilles dressé, Elendë l'observa faire. C'était intéressant de voir comment son ami allait s'y prendre pour capturer un de ces animaux à la peau gluantes et écailleuses. Après avoir demandé à Elendë si il aimait le poisson, le lupin plongea la tête dans l'eau, prêt à attraper l'animal. Surpris d'une telle vitesse, Elendë se rapprocha jusqu'à apparaître à côté de son ami. Avec patience, il délogea le poisson et l'attrapa d'un seul et unique coup de croc. Impressionné, Elendë se recula pour observer le poisson qui frétillait maintenant sur un rocher. Bouche-bée, il n'osa pas avancé. Décidément, il ne savait vraiment rien de Samarithin ! Lui qui avait peur de l'eau, il ne l'aurait cru capable de pêcher de la sorte.

-Je crois que ce bassin contient encore quelques uns de ses camarades alors, vas-tu te décider à me prêter main forte, Oh Grand Roi à Crinière ? Ou vais-je devoir pêcher sans m'arrêter pour combler votre estomac ?

Grand roi à Crinière ? Elendë éclata d'un rire si franc qu'il en perdit l'équilibre. Les larmes se formant autour de ses yeux turquoises, il secoua la tête, mort de rire. Il n'y avait que son ami pour lui trouver de tel surnom. Reprenant son souffle, il offrit un sourire franc à son ami. Puis il décida de rentrer dans son jeu. Il s'assit d'un manière majestueuse et leva la tête bien haut avant de dire d'une voix magistral :

- He bien non, voyons, le "Grand roi à Crinière" exige à ce que se soit vous-même qui fassiez tout le travail. Il aurait bien trop peur de tremper sa magnifique crinière de lion.

Puis il lorgna Samarithin, le toisant. Se prenant réellement au jeu, il ne put s'empêcher de sourire doucement. Il aimait taquiner son ami, c'était quelque chose de vraiment drôle : bien plus que de voir sa face de dégoût quand il mangeait un oeil de mouette. Il haussa alors un sourcil, secoua doucement ses longs poils dorés avant de rajouter :

- Et alors, où sont mes poissons ? Je répète, où sont mes poissons ?

Il posa une patte sur son estomac quand celui-çi gargouilla bruyamment. Il aperçut alors quelque chose de brillant prêt d'un rochet : un second poisson. Souriant de nouveau, il s'approcha de son ami très lentement, mettant à son tour les pattes dans l'eau. Prêt de lui, Samarithin semblant plutôt petit, surtout quand le Lion prenait cet air supérieur et gonflé. S'arrêtant à quelques centimètres de lui, il mêla son souffle au sien avant de murmurer :

- Vous n'oseriez pas faire attendre sa majesté, n'est ce pas ?...

Puis il plongea sa tête dans l'eau et suivit la manière de Samarithin pour déloger le poisson. Il faillit le laisser filer. Croquant à pleine dents dans sa queue, il le sortit de l'eau et balança la tête pour l'envoyer à côté de son ami frémissant. Il sourit avec arrogance, toujours dans son jeu de rôle et dit :

- Il faut vraiment tout faire par soi-même, par ici !
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Dim 20 Mar 2016 - 21:38

Il n'avait pu s'empêcher de sourire. Il savait bien d'où venait cette expression mais comme il avait toujours aimé taquiner les petites bêtes dans leur cachette, mais il se surprit à penser qu'il pourrait en effet tenter de faire plus attention. Au début il n'y avait pas prit garde mais à présent qu'il n'était plus dans l'action, il se rendit compte qu'il venait de surprendre l'estival par son initiative. Plus tard peut être, en l'instant il fut ravit de l'effet que venait d'avoir son autre petit surnom, au point même ou le rire puissant fut suivit d'une légère perte d'équilibre chez son ami. Penser ainsi ne lui faisait plus aussi étrange, cela commençait même à devenir familier... et chaleureux aussi. Samarithin pencha la tête en voyant l'éclat de larmes se former au coin des yeux du loup. Il n'avait pourtant rien dit qui puisse valoir une telle réaction, à quoi donc cela pouvait-il être dû ? Il n'avait jamais rit à en pleurer pour savoir que cela provenait de là, les seul larme qu'il avait jamais versé... en fait non, il se refusait toujours de pleurer. Mais il avait vue d'autre pleurer, plus souvent de tristesse ou de douleur. Durant quelques instants, il fut donc intrigué car Elendë n'affichait que la joie.

Puis son air perplexe s'évanouit quand alors que son ami endossait le rôle qui allait avec le surnom. Il se doutait de ce qui allait suivre et son regard pétilla un instant, plus d'ailleurs que ce qu'il ne se serait jamais permis avant. La pose et la voix, l'estival imita à la perfection ce rôle ; au point même ou le gamma resta à l'observer sans bouger, hésitant entre le rire ou le rôle de serviteur.

« He bien non, voyons, le "Grand roi à Crinière" exige à ce que se soit vous-même qui fassiez tout le travail. Il aurait bien trop peur de tremper sa magnifique crinière de lion. »

Cela coupa court à ses réflexions, son rire se coinçant dans sa gorge, il peina à recouvrait son sérieux. Néanmoins, quand ce fut le cas il se rendit compte qu'il prenait bien trop de temps à réagir tant et si bien qu'Elendë, estomac grondant avait finit par s'avancer à sa hauteur. Il n'aurait su dire ce qu'il lui avait demandé quelques instant auparavant mais nul doute que son serviteur n'était pas assez réactif à son goût. Mais devant de telles mimiques, devant un tel tableau, une idée lui vint pour répondre à l'estival et, se raclant la gorge, il fit une courbette devant le loup avant de se redresser et de poser une patte sur son propre torse.

-Votre Majesté, commença-t-il d'une voix craintive. Je crains fort que vos chers amuses gueule à écailles n'attendent que de s'entretenir avec vous, il ne veulent point d'un sous-fifre de mon acabit. Jamais quelqu'un comme moi ne pourrais mettre les pattes sur le repas d'un Roi, ce serait inapproprié.

Le sentir près de lui, aussi proche et imposant était une chose étrange. Il le dépassait largement, ce qui pourtant n'était pas bien difficile, mais il était peut être le seul qu'il.. non, que sa part sombre avait commencé à craindre.

"Pas de la crainte, peut être seulement une touche d'admiration qui à percé notre voile de sang... Haha !"

De l'admiration ? non, c'était autre chose. Cet esprit empli d'une force étonnante et d'une chaleur bienfaitrice. Cette chaleur qui lui avait tant manqué sans qu'il ne s'en aperçoive jamais. Quand il perçut le murmure de sa voix, il sourit avec légèreté mais il n'eut pas le temps de répondre que le loup au pelage de sable était déjà lancé, la tête dans l'eau en pleine tentative de capture d'un poisson. Quand il émergea avec sa proie pendouillant par la queue Sama' ne put s'empêcher de sourit... une étrange émotion le gagnant, comme... de l'affection ? Se rendant compte qu'il avait sans doute l'air d'un idiot, il s'ébroua et regarda avec un faux air de désespoir l'estival.

-Le brushing de son Altesse est totalement à refaire ! Ah lala !

Un petit rire lui échappa avant qu'il ne fasse un bond de côté, juste au cas ou son ami aurait eu l'idée vouloir lui rendre la pareil. Il se sentait léger et aurait pu batifoler encore mais le poisson attendait et mieux valait le manger frais contraire à d'autres proies. Et puis, il avait faim ! Au point ou il en trépignait presque sur place.

-La prochaine fois je te devancerais ; déclara-t-il avec un clin d'oeil. Et si nous nous sustentions avec ce que nous avons attraper ? Le temps que notre garde manger retrouve un peu son calme ?
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Lu Shan
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Dim 22 Mai 2016 - 13:20

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