Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Suite directe à la décision de quitter le territoire de l'été. > CF Tropiques

Voilà deux jours que j'avais quitté le clan de l'été. J'avais passé rapidement la frontière, les mangroves.
J'en connaissais le chemin. Mais me voilà arrivé sur un territoire inconnu.
J'avais erré un peu au hasard des chemins et j'étais tombé dans cet endroit curieux... Froid et brumeux. Peu rassurant mais qui convenait à mon état d'âme...

J'avais emprunté une allée. Je ne savais pas ou elle menait... C'était de la curiosité...
Puis une autre se présentait. Je l'avais emprunté... Et encore une autre...

Lassé par cet endroit, je me décidai à sortir mais je fus incapable de retrouver mon chemin...
J'hurlai à la mort. Un appel pour une aide salvatrice ? L'échos de mon hurlement se répercuta dans ce dédale...
Je n'eus jamais de réponse....
Je tentais plusieurs fois d'appeler. Mais personne...

Si quelqu'un. Enfin quelques chose. Lorsque je cessai d'hurler épuiser, peu de temps après j'entendis des grattements. Un souffle rauque. Des pas lourds... La brume était épaisse. Je ne discernais rien.
Mais cela devait être énorme... Quelque chose hantait ce lieu. J'en était certains. Et elle venait de me trouver...

Effrayé et épuisé par la marche depuis le territoire des estivaux. Je me roulai en boule sur la terre froide et humide. Je fermai les yeux et priai pour que la créature s'en aille...
Plus loin devant moi, un buisson s'agita. Il n'y avait pas de vent... Je tréssaillis et ne pus contenir des tremblements...
Mais finalement, la bête fit demie-tour et ses pas s'éloignèrent...
A peine avais-je soufflé que j'entendis son hurlement déchiré la brume et traversé le labyrinthe.
Un cri strident, à vous glacer le sang.

J'étais transis de froid malgré la chaleur de l'été. Le lieu était sinistre...
Epuisé, je finis par somnoler.
Je n'arrivais plus à dormir depuis deux jours. Dés que je fermais, les visions fugaces de mon passé venaient me hanter.
La pluie... Les larmes... La douleur...
J'avais beau essayé de me concentré sur ce souvenir, je n'arrivais toujours pas à me rappeller de son visage, de sa fourrure. Des ombres qui m'ont attrappé et qui m'ont emmené. Ni où pouvait être mon père... Ni même du lieu. Rien, le néant. C'était toujours les mêmes images, vives et déchirantes. Aussi blessantes qu'un coup de poignard et tout aussi douloureuses.

En deux jours, j'avais fini par accepter cette réminissence.
Et bien que je savais que cela arriverait un jour ou l'autre, je ne pensais pas que cela serait aussi dur à accepter et à ressentir.
Autrefois je faisais d'étranges cauchemars... Je rêvais parfois d'un monde peuplé par une race bipède...
Peut était-ce également un bout de mon passé, mais ils n'avaient jamais été aussi vivants et aussi cauchemardesques que ce souvenir. Et je savais pertinnement que ce dernier n'était pas un rêve...

Je tremblotais. La brume s'épaississait et couvrait mon pelage d'une fine pélicule d'eau qui traversait mon poil.
J'éternuai... Puis m'aplatis de nouveau contre la terre. De peur que la créature ne m'ait entendu et ne revienne par ici... Je restais dans l'une de ces allées ne sachant si j'étais dans la direction de la sortie...
Avec mes ailes, j'aurais pu voler et en sortir immédiatement.
Mais c'était impossible pour moi, depuis ma chute.
Je pouvais seulement replier mon aile blessée.
Et il me faudrait du temps avant de pouvoir reprendre la voie des airs.

°Combien de temps allais-je rester coincer ici avant de pouvoir m'enfuir ? Combien de temps allait mettre la créature à me retrouver ?°
Je souris à ces tristes pensées. J'étais venus seul et sans âme sur Four Season. Je le quitterais seul et sans avoir retrouvé mon âme...
°Quelle ironie !°

Mon ventre se mit à gémir...
Je soupirais.
En perdant la faculté de voler, je perdais également ma seule technique de chasse, plus ou moins efficace.
Voilà deux trois jours que je n'avais rien avalé.
Je n'avais de toute manière pas faim. Je n'avais plus envie de rien. Ni de manger, ni de boire, ni de voir du monde.
Cette errance me convenait un peu, mais la solitude allait me peser bientôt.
J'avais été seul toute ma vie. Même en faisant parti des estivaux en fait. Je n'avais jamais partagé avec eux mes cauchemars dans ce monde de bipède. Jamais fait part de mes craintes ou de mes désirs...
Je ne m'étais jamais véritablement ouvert...

De nombreuse fois sur le chemin qui m'avait conduit ici, j'aurais aimé rebrousser. Rentrer. Mais j'avais fait une promesse à Shayleena. Je la tiendrait quoi qu'il en soit. L'été étaitc cher à mon coeur. C'était la saison qui me correspondait le plus. Je n'aimais pas le froid de l'hiver. Guère les pluies d'automne froide et cinglante comme celle de mon souvenir. Et je n'aimais guère la parfum trop entêtant des fleurs. J'appréciais quand même les autres saisons mais l'été plus que tout !
J'aurais pu aller chez les printaniers, me faire pardonner auprès de Moune et lui dire que je l'aime. Mais j'avais une promesse à Princess Shy'm aussi...
Je me rendis compte que j'avais fait beaucoup de promesse...
Et qu'il me sera difficile de les tenir. Mais j'y arriverais... De cela j'en sûr.

Je chassai l'idée de retourner vers Moune. Mon but sera le territoire neutre. Où je m'installerais.
°Mais en hiver, que ferais-je ?° La dureté de la saison me laissait déjà un goût amer. La nourriture sera rare...
Je perdais l'avantage lié au clan. Et gagnais la solitude. Un don que je me passerais volontier.
°Mais où aller ?° J'avais condamné deux clans à mes yeux : L'été et le printemps.
Certainement pas l'hiver. Trop froid bien que j'appréciai Kiba en tant que véritable ami.
Il m'aiderait à coup sûr si je le lui demandais. Mais je préférais me débrouiller seul. Ne pas avoir à toujours compter sur les autres...
L'automne peut être... Je n'en savais rien. Je n'avais rencontré que deux fois Ypso. La première avec Moune.
°Ô ma belle louve au couleurs de feu. Pardonnes moi !°
La seconde était près du volcan... Kiba m'avait appris ce qui c'était passé.
Ypso était un alpha très respectable mais je ne le connaissais pas assez...

Mon ventre gémit de plus belle...
Je me levais pour avancer dans le labyrinthe et essayer de trouver la sortie.
J'avais assez ruminé mes sombres pensées. Et plus je pensais, plus je me sentais triste.
Marché même épuisé faisait taire ces voix dans ma tête...
Je me levais donc, fis quelques pas en titubant.
Les soins de Shayleena, faisait presque leur effet. Je pouvais à présent poser ma patte au sol mais avec cette marche forcée, la douleur était des plus intenses... C'était kif kif...

Je ne m'en plaignais pas pour autant puisque la douleur faisait parte de ma peine.
J'avançais silencieusement, grimaçant et boitilleux.

Léynéa se cachait.
De quoi..? Bonne question.
De tout.
De Ypso, auquel elle avait attiré des ennuis, des Estivaux, à qui elle devait maintenant maintes reconnaissances, d'Aki, qu'elle avait blâmé sans raison, de Bebop, qu'elle n'avait pas su protéger, de Sheyla, qu'elle avait fait chassé, et dont elle voulait demander un service à présent...
Et d'autres loups qu'elle avait trahis.
Sans histoires, auparavant, à présent prise dans des affaires complexes.
Le labyrinthe, elle était une des seule à connaitre son secret : l'issue de sortie.
Elle y allait souvent, étudiant les moindres recoins, cherchant des astuces, des passages, des mécanismes.
Elle savait aussi quand sortir.
Car le Monstre avait des horaires.
Personne ne croyait à ce monstre, on disait que c'était le vent ou des petits rigolos qui faisait bouger les buissons, qui produisaient des fortes respirations...
Mais Léynéa l'avait vu.
Il était très grand. Tellement grand et affreux qu'elle s'était sauvée directement après l'avoir remarqué dans un couloir de buissons.

Quitte à se cacher, autant aller dans un endroit désert où personne n'ose s'aventurer.
Elle savait où elle allait.
Il fallait maintenant traverser un buisson, tourner un peu plus loin, là où la brume prenait une couleur dorée, puis avancer tout droit et encore tourner, au buisson aux feuilles piquantes.

Ensuite elle arriverait à l'Arbre.
Certains disent que c''était l'Arbre qui a fait chasser Adam et Eve.

A cet Arbre, elle parlerait, et il avalerait ses paroles par ses branches multiples et luxuriantes.
Parce qu'à ces branches, poussait tout.
Les fruits, bien entendu.
Mais aussi les légumes, la viande, le poisson.
C'était pour le repas du monstre.
Mais ça n'était pas au même endroit que la chambre de cette Bête.
On pouvait donc y aller.
Léynéa, parfois, ramenait la nourriture de cet endroit pour le clan.
Mais rarement.

Bon, elle était presque arrivée.
Plus qu'à traverser la lignée d'arbustes, ou buissons, d'ailleurs, et elle serait arrivée.
Elle venait de traverser les deux premières rangées quand un bruit l'arrêta.
Dans l'allée, juste derrière, il y avait quelqu'un.
Elle venait de croiser le Monstre, ça ne pouvait pas être lui.

Un loup, elle sentait son odeur.
Une odeur connue de sa truffe.
Mais, rien à faire, elle ne parvenait pas à distinguer quel loup cela pouvait être.
Intriguée par cette découverte, elle s'avança.
Une forme, détachée du brouillard intense, restait plaquée contre le mur de feuilles d'en face.
Léynéa s'approcha, doucement, ne voulant pas effrayer le lo.. Chien !

Ca sentait le chien ! Et le seul chien dans ce monde était...

Hige !
Qu'est-ce que l'Estival pouvait faire ici ?
Déjà, sur le territoire, mais en plus dans le labyrinthe !
Il se jetait dans la gueule du loup, courrait à son suicide, demandait sa mort !
Le Monstre est carnivore, et mange n'importe quelle viande...

Inquiète qu'il ne soit arrivé quelque chose au "loup" qui l'avait aidée au Volcan, Léynéa s'écria :
-Hige !! Qu'est-ce que tu fais là ?!

La silhouette vagument lupine se rapprocha, à mon grand désespoir...
Je me fis plus petit en espérant qu'elle ne m'avait pas aperçu...

Et soudain elle s'écria :
- Hige !! Qu'est-ce que tu fais là ?! Sa voix aigüe me fis sursauter. le poil de mon s'hérissa à la manière des chat et je faillis avoir une crise cardiaque...

Je fus tellement surpris de voir Leynéa ici que malgré ma gueule ouver pour lui répondre, aucun son ne sortit.
La jeune louve était patiente et attendit. Elle me dévisagea pour essayer de le deviner. Mal à l'aise sous son regard je détournais la tête.
- Je... J'ai... Je ne suis plus de l'été. Bredouillai-je mal à l'aise
Je... C'est une longue histoire... Je... La tristesse voila mes yeux. Je n'avais pas spécialement envie de tout raconter pour le moment. A qui que se soit. C'était trop récent encore...
Je... J'ai quitté le territoire estival et je... me suis perdu ici...
J'ai peur ! J'ai froid ! Je n'arrrive pas à retrouver mon chemin ! J'ai entendu un bruit horrible. Ce lieu, il est hanté ! Je...

Je me mis à trembler. Des larmes me vinrent.
Non je ne voulais pas pleurer devant une fille. Qu'allait-elle penser de moi...
Je me frottai le visage pour les essuyer et regarda Leynéa tristement.
Me voilà seul désormais. Ma voixse cassa sur ce dernier mot. Elle en disait plus long que mes larmes...

Leynéa me regardait avec apitoiement.
Je n'aimais pas spécialement ce regard de pitié qu'elle me lançait mais je ne lui fis pas de remarque.
L'image que je devais lui donner devait réellement est misérable. J'étais misérable !

Le silence s'installa entre nous deux...

Léynéa regardait Hige, qui semblait très surprit de la voir.
Il avait la gueule ouverte, et restait immobile.
Puis, voyant que la louve l'observait de la tête aux pieds, il tourna la tête.
"- Je... J'ai... Je ne suis plus de l'été. "
Léynéa fut étonnée.
Lui, qui était si fidèle au clan estival, qui l'avait prouvé, rien que la dernière fois au volcan, n'y était plus ?
"- Je... C'est une longue histoire... Je... "

Sa voix était hésitante, il était faible, en plus.

"Je... J'ai quitté le territoire estival et je... me suis perdu ici...
J'ai peur ! J'ai froid ! Je n'arrrive pas à retrouver mon chemin ! J'ai entendu un bruit horrible. Ce lieu, il est hanté ! Je.."

Sans vouloir le juger, si on n'en connait pas l'issue, on ne rentre pas dans un labyrinthe...

°Un Monstre, ça ne hante pas.... Si ?°

Mais...
Léynéa cessa sa réflexion sur le sujet.
Hige s'essuyait le visage de sa patte, pendant qu'elle ne regardait pas.
Elle fit comme si de rien n'était.

"Me voilà seul désormais."

°Sur ce point, je pense avoir compris...°

Il était faible, cette phrase eu la consonnance de ses dernières paroles, de ses dernières volontés.

Hige semblait gêné de la pitié que vouait le regard de Léynéa.
Elle, voulait l'emmener à l'Arbre, pour soigner sa faim, et étancher sa soif, en le faisant boire l'eau du cours d'eau de couleur azur, au même endroit.
Mais, c'était un neutre, et il ne fallait pas révéler le secret du labyrinthe...
°OH!, réveille-toi, il a sauvé la vie de ton Alpha !°

Après ce long silence, Léynéa se décida.

-Je peux te donner à boire, et à manger. Mais il faut que tu me promette de ne jamais parler à personne de l'endroit où je vais t'amener.

Hige parut fier, et s'apprêta à refuser.

-Ne me dis pas que tu peux te débrouiller seul, ou que tu n'as pas besoin d'aide, encore moins de celle d'une femelle. Il faut vite te restaurer. Suis-moi. Mais sois discret.

Sans l'attendre, Léynéa partit entre les buissons, à la quête de l'Arbre et de son Ruisseau.

-Je peux te donner à boire, et à manger. Mais il faut que tu me promette de ne jamais parler à personne de l'endroit où je vais t'amener.

Je relevais la tête. Un peu de fierté.

-Ne me dis pas que tu peux te débrouiller seul, ou que tu n'as pas besoin d'aide, encore moins de celle d'une femelle. Il faut vite te restaurer. Suis-moi. Mais sois discret.

Je ne comprenais pas vraiment pourquoi elle me disait ça... Qu'est ce que c'est endroit avait de si particulier ?
Sans même attendre ma réponse, la louve partit. Je restais planté là, hébété par ses paroles.
°Que devai-je faire ? La suivre et rester ici ?°
Je me retournais. Derrière moi se trouvait une allée plongée dans la brume et silencieuse.
Guère attirante. Sinistre... Devant moi, une allée plongée dans la brume sinistre également.
Mes poils s'hérissèrent.
Rester coincer dans ce labyrinthe à jamais ne me tentai pas en fait.

Autant suivre Leynéa même si je n'en avait pas spécialement envie.
C'était déjà une chance que se soit elle et pas cette créature de brume, ce fantôme ? Je ne savais même pas si elle existait réellement ou si j''avais vu une illusion. Je marchais dans les traces de la louve....

Nous empruntâmes de nombreuses allées, fîmes de nombreux détours...
°Elle m'avait demandé de garder le secret mais dans tous les cas, j'aurais été incapable de me retrouver ici. Tout était si semblable°
Je ne cherchais même pas à connaître le chemin. Je marchais tête basse.
Triste et heureux à la fois d'avoir trouvé un peu de compagnie...

Finalement, après plusieurs longues minutes, nous débouchâmes dans ce qui semblait être le centre du labyrinthe.... Un grand cercle, cerné par les haies touffues et vertes sombres. La brume ne couvrait pas ce lieu. C'était étrange, elle le cernait, tout comme la haie buissonière...
Une brume légèrement dorée... On ne pouvait apercevoir le ciel, comme si en ce lieu, il n'existait pas...

Au centre se dressait un arbre magnifique ! Son tronc était blanc et il était immense !
Son feuillage magnifique, vert tendre et doré n passant par les reflet irisés et chatoyants de l'automne !
Le plus surprenant était ses "fruits". On ne pouvait parler de fruit puisqu'il y avait toute sorte d'aliment !
Des filets de viandes et de poissons crues. Des légumes colorés, sans doute juteux ! Des fruits à profusion !!!

Tout ceci n'est pas courant pour un arbre me direz-vous ou penserez-vous tellement fort que je l'ai deviné ;) Mais cela était si surprenant, que s'en était magique et le tout était hamonieux ! Magnifique !
Au pied de l'arbre, a travers les racines, s'écoulait un ruisseau, son eau était bleutée. Bleue comme les rivages des tropiques ! D'un bleu pur et clair.

J'étais bouche bée. fasciné par le lieu. J'en avais oublier ma tristesse tellemtn tout cela était surprenant.
Je jetai un coup d'oeil à Leynéa. Elle me regardait amusé et un peu moqueuse par ma fascination...
Je lui lançai un peu sévère.
Mais me radoucit.
- Merci Leynéa...

Puis je m'approchais du ruisseau, j'avais envie de boire mais j'avais l'impression que si je le faisais, je profanerais un lieu sacré...
Je regardai leynéa anxieux.
- Ne t'en fais pas. Me répondit-elle

J'y trempais aors le bout de ma patte pour voi si c'était bien de l'eau. Oui ça y ressemblait. Puis mes lèvres et bus de petites gorgées....

Quand les deux loups arrivèrent à l' Arbre, Hige fut émerveillé.
Cela rappela à Léynéa la première fois qu'elle avait vu cet endroit.
Elle regarda Hige, moqueuse, un sourire en coin.
Hige lui lança un regard plus que strict.
Mais il retrouva sa gentillesse.
"- Merci Leynéa..."

Il s'approcha sans hésitation du ruisseau.
Il allait boire à pleine gorgée quand il fut stoppé dans son élan.
Suspicieux, il regarda avec interrogation la louve.

- Ne t'en fais pas.

Elle y avait déjà bu plusieurs fois.
Sans plus d'hésitation, Hige mit une patte dans l'eau, et puis y mit son museau, et commença à boire.

Pendant ce temps-là, Léynéa alla lui cueillir un morceau de viande tendre, du boeuf, d'après l'odeur.

-Je te pose de la viande, là, si tu as faim.

Sur ce, Léynéa partit s'allonger sous l'arbre.
Elle lui parlait, l'écoutait.
A voix basse, elle ne voulait pas déranger Hige.

Arpès avoir bu, Leynéa déposa devant moi un morceau de viande. Bien saignant.
Puis elle s'éloigna et s'alllongea sous l'arbre.
Je la vis murmurer à l'arbre. Je n'entendis pas ce qu'elle disait. Et de toute manière, je préférais la laisser tranquille à son occupation.

Je reportai mon intention sur le bout de chaire tendre. Et sans doute succulent. J'en sentis l'odeur. Mon ventre gémit.
Ma gueule était pâteuse. J'avais faim. Mais à peine quelques mnutes plutôt, j'avais décidé de me laisser mourrir. Et voilà, que Léynéa, malgré son aide salvatrice, contrariait mes projets...
°Hum, je ne devais peut être pas mourrir maintenant. peut être ais-je encore un rôle à jouer...°
Cette perspective ne m'enchantais guère, tout comme mourrir de faim, de soif mêlé à la tristesse. Pas terrible comme mort. Non il y avait mieux. Comme décédé suite à un combat victorieux... C'était plus ce genre de mort qui me convenait. J'étais triste et abattu. Mais ma fierté était toujours présente, enfouie dans mon coeur et attendait patiemment sa résurection.

Je secouais la tête violemment.
°Non mais tu te rend compte de ce que tu es en train de dire ! Mon pauvre Hige tu es resté trop longtemps dans ce lieu... Tu vas finir par y laisser ton âme et devenir un vrai fantôme !°

Cette petite voix dans ma tête avait raison. Et Léynéa était gentille. Elle ne m'avait pas chassé. M'avait montré cet endroit fabuleux...
Et offert nourriture.
°Merci Léynéa° Pensai-je très fort.
Et sans plus attendre, j'engloutissai la pièce de boeuf !
Non en réalité je la savourais. C'était la plus délicieuse, et la plus savoureuse, tendre, juteuse, moelleuse, goûteuse, parfumée... de toutes les viandes jamais goûtée !
Les adjectifs me manquaient pour la décrire tant le plaisir subtile de la dégustation et son parfum étaient appréciables.
Une fois finie, je me léchai les babines et mes pattes pour n'en laisser aucune trace.
Pleinement rassasié, je bus de nouveau quelques gorgée fraîche du ruisseau. Et me couchais à mon tour près de l'arbre. Attendant sagement et poliment Léynéa.

Léynéa tourna son regard vers Hige.
Il avait déjà fini la viande.
°Comment se fait-il qu'il ait été banni ?°

La louve discutait, en marmonnant, avec l'arbre.
Celui-ci lui répondait en bougeant les branches.
La flore avait tant de choses à nous dire.
Il serait dommage de ne pas s'arrêter pour l'écouter.

Hige s'assit, non loin de Léynéa, sous l'Arbre.
Il attendait, visiblement.

Léynéa dit un mot à son ami à branches, desquelles tombèrent un fruit.
A chaque rencontre, l'Arbre délivrait un nouveau fruit.
Aujourd'hui, c'était un fruit orange. Avec une peau épaisse, pleine de petits trous peu profond. Bien que de couleurs d'Automne, Léynéa n'en avait jamais vu. Orange trop clair pour être automnal.
Hige connaissait peut-être le nom de ce fruit.

-Tu sais ce que c'est ?

L'Arbre ne lui dirait rien, il la laissait le découvrir.

Léynéa murmura à l'arbre, ses branches s'agitèrent.
J'eus un mouvement de recul, je n'avais pas encore aperçus que cet arbre vivait (comme un animal - être capable de bouger)

Léynéa ne fit aucun mouvement. Je revins à sa hauteur mais pas très rassuré.
Finalement un fruit orangé et rond tomba de l'arbre et vint rouler à nos pattes.
- Tu sais ce que c'est ? Me demanda Léynéa.

- Et bien on dirait une orange... C'est très sucré et très juteux un peu amer. Mais d'habitude ce fruit ne pousse que pendant la saison hivernale. Et puis j'en suis pas sûr, il y beaucoup de fruit qui ont le même aspect sans avoir le même goût. Répondis-je.

Nous regardâmes le fruit un moment en silence.

- Hige ? Pourquoi n'est plus estival ? Finit-elle pas demander, curieuse.
- Je... Je rougis.
Mais soudain un bruissement dans notre dos nous fîmes se retourner. Un loup apparut devant nous sortit de la brume tel un spectre.
Il avait de grandes oreilles fines et pointues et longues dents. Je lui jetai un regard méfiant, hostile...

J'allais retrouver Léynéa, pour lui prévenir que Bebop est sauvé, je suis allé dans sa tanière, mais elle n'y était pas, je sentais son odeur de feuilles morte, mmhh un si beau parfum .. oula qu'es-ce que je raconte moi ? oui donc, son odeur m'amena jusqu'au labyrinthe, un lieux que je redoute fortement . Je marchais bien au milieu,
j'avais entendue parlé du monstre qui habite dans se labyrinthe, je tremblais de peur comme une feuille, mais l'odeur de Léynéa était de plus en plus forte, par contre, il y avait aussi l'odeur du sable, des coquillages, oui, un estival était ici, avec Léynéa !! Et si, et si ... il lui avait fait du mal ? oui, je l'avoue, j'étais inquiet pour elle ... qu'es-ce que je raconte encore ?? j'arrivais dans un endroit pleins de brume, mais, je voyais une lumière au fond de ce couloir, soudains, un bruit retentis derrière moi, j'avais tellement peur que je sauta en plein dans la lumière.
Ici ce trouvais un chien, non, un loup ? un loup blanc à l'allure d'un chien avec des ails de toutes couleurs .
Celui-ci me regardais avec des yeux hostile, je lui rendait la pareil en dévoilant mes dents et en laissant passer un grognement du fond de ma gorge. Prêt à lui envoyé une décharge en plein dans le ventre.
Léynéa me regardait inquiète.
je décidais de de commencer la conversation :
- que fait-tu ici étranger ?
- Je ne suis plus estivale, je viens en ami.
- tu as du commettre une faute grave pour avoir été bannis, et je te le répète, que viens tu faire ici ?

Le loup, automnal d'après l'odeur me rendit mon accueil en grognant et en dévoilant ses crocs.

Un orage gronda au dessus de nos tête... Je n'étais pas d'humeur. Et certainement pas à l'égard d'un opportuniste venant déranger ce lieu. Qu'il soit automnal ou étranger...
Leynéa nous jeta des regards inquiets.

- Que fait-tu ici étranger ?
- Je ne suis plus estivale, je viens en ami.
Ceci était vrai. je ne lui voulais aucun mal... Malgré son dérangement.
- Tu as du commettre une faute grave pour avoir été bannis, et je te le répète, que viens tu faire ici ?
Il ne me croyait pas !
Et en plus il me défiait !
Cette fois s'en était trop, j'explosai :

- Je n'ai en aucun cas été banni ! Qui est-tu pour me juger de la sorte ? Tu n'as aucun droit ! Si je suis parti, c'est que je l'ai désiré. Ceci est un acte voulu par moi même non un bannissement comme tu le penses ! Ce n'était pas de la tristesse mais de la colère.
Contre moi-même et contre ce loup étrange qui me prenait de haut.
Je t'ais dit ce que je venais faire ici ! Je viens en ami. Tes oreilles ne sont pas assez grande pour comprendre ou prennent-elles toute la place de ton cerveau ?
Mes paroles avaient dépassé ma pensée. Les mots étaient sortis sans que je ne le veuille. Et je n'aurais pas du.
A la minute ou je me rendis compte de ce que je venais de dire, le loup se jeta sur moi.

Ce n'était pas pour rien que mon clan avait été l'été...
Mon sang était aussi chaud que la saison...

"- Je n'ai en aucun cas été banni ! Qui est-tu pour me juger de la sorte ? Tu n'as aucun droit ! Si je suis parti, c'est que je l'ai désiré. Ceci est un acte voulu par moi même non un bannissement comme tu le penses !"
quel audace de me parler comme ça !!! il est étranger et il le parle comme cela ??
grrrr ...
il ajouta:
-Je t'ais dit ce que je venais faire ici ! Je viens en ami. Tes oreilles ne sont pas assez grande pour comprendre ou prennent-elle toute la place de ton cerveau !
c'est la goute d'eau qui fait déborder le vase !! je vais le manger !!!!grrrr
je lui sautais sur lui, aveuglé par la rage, envoyant tout ce que je pouvais d'électricité dans son ventre, le loup hurlait de douleur, tomba par terre, je le regarda les yeux pleins de colère, prêt à lui donner le coup de grâce.
Mais une chose m'arrêta, je regarda Léynéa, la louve pleurait, oui elle pleurait, elle était effrayée, ma tristesse remplaça ma colère, je lâcha la gorge du loup, le laissa ce relever, je m’assis, enroulant ma queue autour de mes pattes, regardant Léynéa plein de tristesse, j'étais désolé, je venais de blesser sa soeur, et là, j'allais tuer un loup devant ses yeux, je ne méritais pas de vivre, non, j'attendais la mort, j'attendais que le loup me tue, fermant les yeux, une larme coula sur mon visage. Le loup ancien estival se jeta sur moi, me laissant aucun répit.
j'attendais la mort, et je le faisais pour elle, oui, je l'avoue,
j'étais belle et bien fou amoureux de Léynéa.
je murmurais lentement:
-je t'aime Léynéa.....
Hige ne m'avait pas entendue, lui aussi était aveuglé par la colère, mais Léynéa si.
elle me regardait avec une énorme tristesse et des yeux rond.
je lui dis doucement :
- Adieux..
je rouvris les yeux, pour affronter la mort .

Le loups se jeta sur moi et m'envoya des décharges électriques.
Ah ça faisait si mal !
J'hurlais et couinais priant pour qu'il s'arrête. Et soudain il c'est ce qu'il fit.

°Lisait-il dans mes pensées ?°

J'en profitai pour me relever et avant qu'il n'ait eu le temps de me ré-attaquer, je me jetai à mon tour sur lui.
L'orage éclata eu dessus de nos tête et un éclair tomba à pic, frôlant l'arbre. Un peu peu plus et il cramait... La détonation tomba pile à côté de l'automnal.

Raté encore une fois mais je m'améliorais... J'arrivais à faire tomber la foudre avec plus de précision qu'à mes tout début.
Le loup fut aveuglé et déboussolé un instant.
Je bondis sur lui, le retourna et...

J'allais le mordre au cou mais j'entendis son murmure, je vis ses larmes...
Je fis un bond aussitôt en arrière...
Je... J'étais confus...
Je ne réagirais pas comme cela en tant normal...
Je... Que m'arrivait-il...

Honteux. Attristé par le regard horrifié de Léynéa.
En plus j'avais failli brûler l'arbre.
Je m'enfuis honteux et aveuglé par la tristesse et le désarrois.
Jamais je ne donnerais la mort. Que m'arrivait-il ?
Jamais je n'aurais dit de paroles si cruelles...
Je...

Je ne savais où je courrais, je ne voyais plus les buissons autour de moi. Je distinguais seulement des ombres et quelques tâches lumineuses...
Le tonnerre grondait et le labyrinthe fut illuminé un bref instant par un éclair, filant au ras des haies piquantes.
Je courais éperdument. Honteux....

Et soudain, je percutais de plein fouet, quelque chose...
Je fus sonné et tombai au sol inconscient.
J'ouvris les yeux à peine quelques seconde plus tard et... et... j'hurlais de peur !!!!!

La créature me fixait de ses yeux petits yeux jaunes. Elle racla le sol de ces griffes tranchantes et me sentis.
Je n'osais faire un geste pétrifié par la peur... Si près de sa gueule !
Le monstre hurla...
J'avais si peur, que je ne pus retenir mon pouvoir.

Une tempête se leva et ce fut le plus bel orage qu'il n'y ait jamais eu !
Une trentaine d'éclair zébrèrent le ciel dont l'un rasa la créature lui éraflant le dos d'une cuisante brûlure...
Elle hurla et me fixa à nouveau puis elle s'avança alors que je reculais...
Un autre éclair surgit de nulle part, une boule de feu qui frôla sa tête massive.
Cela lui brûla les yeux une seconde. Le monstre hurla déchaîné
Et réagissant enfin, je me mis à courir effrayé.
Entendant la bête me poursuivre....

Une pluie cinglante s'abattit. Rendant le sol boueux et glissant

Hige connaissait le fruit, apparemment.
"- Et bien on dirait une orange... C'est très sucré et très juteux un peu amer. Mais d'habitude ce fruit ne pousse que pendant la saison hivernale. Et puis j'en suis pas sûr, il y beaucoup de fruit qui ont le même aspect sans avoir le même goût."

Il devait s'y connaitre.
Léynéa sourit et croqua dans le fruit qui portait le nom de sa couleur.
Remarque, ils avaient bien les marrons.

- Hige ? Pourquoi n'est plus estival ?

Il balbutia quelque chose et rougit.
La louve avait du l'ennuyer avec sa question.
Elle allait changer de discussion quand une ombre vint.
Ce n'était pas le monstre.
C'était Zayt.

Hige le lorgna d'un mauvais oeil, l'Automnal lui répondit d'un grognement.

°Pourvu qu'ils ne se battent pas°

Pour l'instant, ils discutaient.

" - que fais-tu ici étranger ?

- Je ne suis plus estivale, je viens en ami.

- tu as du commettre une faute grave pour avoir été bannis, et je te le répète, que viens tu faire ici ?"

Léynéa commença à les regarder l'un et l'autre, soucieuse.

Hige s'énerva pour de bon :
"- Je n'ai en aucun cas été banni ! Qui est-tu pour me juger de la sorte ? Tu n'as aucun droit ! Si je suis parti, c'est que je l'ai désiré. Ceci est un acte voulu par moi même non un bannissement comme tu le penses ! Je t'ais dit ce que je venais faire ici ! Je viens en ami. Tes oreilles ne sont pas assez grande pour comprendre ou prennent-elles toute la place de ton cerveau ?"
Zayt n'était pas chasseur pour rien. Dès qu'on pouvait l'énerver, son sang réagissait au quart de tour.
Il bondit sur l'ex-estival.

Léynéa aurait voulu faire quelque chose, mais quoi ?
Se jeter entre eux ?
Elle se serait prit des coups de griffes et des morsures.

Elle attendit, les regardant l'un après l'autre.
Puis elle sanglota.
A cause d'elle, tout le monde se battait.
Elle était venue pour laisser reposer son monde, mais à l'heure présente deux loups en rogne se bagarraient sans raison.
Etait-elle maudite ...?
Tous ses proches et ses amis finissaient par s'entretuer.
Elle pleurait maintenant à chaudes larmes.

Zayt s'arrêta d'un coup.
Il regarda la louve.
Il s'assit, la queue autour des pattes.
Dans un soupir, il murmura :
"-je t'aime Léynéa..."

Celle-ci fut plus qu'étonnée.
Elle lui jeta un regard triste.
Il reprit :
"-Adieu"

Hige allait n'en faire qu'une bouchée, si il ne se défendait pas.
Soudain un orage éclata sans prévenir, et la foudre tomba juste à côté de Zayt.
Léynéa ne s'attendait pas à autant de conséquences, elle ouvrit de grands yeux, effrayés, vraiment effrayés.
L'Arbre allait partir en flammes si le combat ne s'arrêtait pas.

Tout à coup, Hige changea de regard, d'attitude.
Il vit également la louve pleurer.

Lui ne s'abandonna pas aux coups de Zayt.
Il partit en courrant.

°NOOON !!°

C'était l'heure de sortie du Monstre.
Léynéa se mit à courir après lui, mais il allait plus vite, Hige.
Elle le perdit dans un couloir.
S'arrêta.
Elle, ce n'était pas la force dont elle devait se servir.
Il fallait suivre son pas et sentir son odeur.
Elle courut dans les allées, interminables.
Et sentit l'odeur avec soulagement.
Mais sentit également celle du monstre.
La Bêta courra à perdre haleine, ne sentant plus ses pattes, ignorant sa douleur, sans penser à respirer.
Arrivée, elle constata avec horreur que Hige avait percuté le Monstre.
Son destin était entre les mains de Dieu.
Car il ne pourrait pas vaincre la Bête...

-Hiiiiiige !


Le Monstre le dévisageait comme un morceau de viande.
On voyait le reflet de Hige dans ses yeux luisants de cruauté.

Hige (c'était sûrement lui) envoyait des éclairs sur la créature de l'Horreur.
Un lui écorcha le dos, l'autre lui attéri dans le visage.
Le Monstre poussa un cri perçant et sourd qui fit se coucher les oreilles de Léynéa, tel un automnatisme.

Le chien prit la fuite sans attendre, glissant sur le sol trempé par la pluie violente qui venait d'arriver.

-Hige, par ici !

Léynéa connaissait l'emplacement de l'issue de sortie.
Ou plutôt elle savait comment partir.

Le secret était long à expliquer.
L'Arbre lui avait dit.

Pour l'instant, elle cherchait un endroit de Brume Bleue.
Un endroit où le brouillard était bleu, sur quelques centimètres.

Elle aperçut un de ces brouillard.

-Hige, viens vite !

Le chien dérapa sur une longueur.
Léynéa espèrait qu'il suivrait son plan en venant.
Mais rien n'était sûr, avec Hige...

°Zayt !°

Le chasseur était-il resté près de l'Arbre ?
Léynéa hésita.
Aller chercher Zayt pour s'assurer de sa sécurité, ou aider Hige à sortir.

Zayt connaissait sûrement le Secret.
Il pourrait sortir.
Hige était blessé et neutre.

Il fallait le faire quitter cet endroit !
Elle irait voir Zayt plus tard.

Un éclaire jailli du ciel et tapait contre un arbre tout près de moi,
c'était bien Hige qui l'avait dirigé sur moi .
Mais d'un seul coup, celui-ci s'arrêta de me me torturer.
Et il partit à toute allure.
Léynéa partie à sa poursuite.
me laissant seul.
Je ne connaissais pas le labyrinthe.
et l'odeur d'un monstre se faisait sentir.
Le monstre cria, la voix de Léynéa me fendis le coeur.
"hiiiiiige !!!!!"
le tonnerre grondait, puis, plus rien.
j'avais très peur.
Non seulement du monstre mais pour Léynéa.
soudains, un bruit roque se fit retentir....
l' ombre d'un monstre géant se fit voir sur une des haies.
Le monstre criait, il avait mal, il avait une étrange cicatrice sur le dos.
Il était aveuglé par la colère.
J’essayais d'envoyer de l'électricité sur le monstre, mais celui-ci ne réagissait pas.
Mon pouvoir est moins efficace quand il pleut.
je décidais de courir, dans tout les chemins que je pouvais voir, les choisissant sans réfléchir.
Mais cette fois, c'était l'impasse.
° cerné °
Le monstre s'approcha de moi, prêt à me tuer.
Non, je ne suis pas d'accord, j'ai déjà échappé à la mort aujourd’hui, et je peu le refaire.
Courant le plus vite possible vers une lumière... une lumière ? l'histoire se répète ...
j'eu à peine le temps de sortir la tête de la lumière et m'apercevoir que Léynéa et Hige se trouvaient en dehors du labyrinthe, qu'un longue patte pleine de griffes m'attrapa un de mes postérieurs.
Je poussa un cri strident.
le monstre, c'était moi ... Enfin, moi quand j'ai une proie entre les griffes.
Celui-ci jouait, il jouait avec moi, il voulait que j'ai peur, que je cours le plus vite possible, et qu'à la fin, il me tue..
Et oui, je courrais encore, avec aucun espoir de sortir de ce labyrinthe.
si.
Il y avait un espoir.
C'était qu'un loup vienne me chercher.
Et qu'il attire le monstre a un autre endroit.
Qu'il le coince.
Et revienne ici pour me ramener à l’extérieur.
Mais ça devait être un loup qui connaisse extrêmement bien le labyrinthe.
En gros, j'avais une chance sur mille que ça arrive.
Et pourtant ...

J'étais tellement terrifié que j'entendis à peine Léynéa crier mon nom.
Mes muscles étaient paralysés par la peur et je peinais à courir.
La pluie qui rendait le sol glissant, n'arrangeait pas les choses.

Je la suivi, le plus vite possible et nous traversâmes une brume bleue.
Léynéa s'arrêta, J'en fis de même, tremblotant et épuisé par l'effort fournis. Encore sous l'émotion de la peur.
Nous vîmes Zayt courir dans notre direction, mais avant qu'il ne passe l'étrange brume bleue qui marquait la sortie... Le monstre l'attrapa et le tira à lui.
Zayt ne put l'éviter.

Le loup sembla jouer avec lui comme un chat qui joue avec une souris avant la mise à mort.
Léynéa était horrifié. Moi je ne pouvais imaginer ce que la créature allait lui faire. je ne voulais même pas regarder.
Ne pouvant supporter plus longtemps et ne voulant pas mettre en danger ma salvatrice, je déployais mes ailes.
Oui mes deux ailes. Je fis une grimace (une légère douleur, un espèce de tiraillement, une gêne) en le faisant mais j'étais téméraire.
Je battis des ailes, de plus en plus vite et arrivais à m'envoler quelques mètres au dessus du sol.
Puis m'aidant des vents d'orage, je me plaçais un peu plus haut au dessus du montre et rabattant les au dernier instant, je fondis sur lui comme un oiseau de proie. Le monstre leva la tête, m'aperçut et cessa son petit jeu macabre avec Zayt. Je bondis sur son dos planta mes griffes dans sa chaire épaisse, à l'endroit ou l'éclair l'avait brûlé. Il hurla de douleur. J'y plantais également mes crocs. Mais là sans grand succès. Sa peau était aussi épaisse que du cuir.

Le monstre commença alors à se débattre pour me faire lâcher prise.
Mais je tenais bon...
L'orage s'intensifia autour de nous et trois éclairs piquèrent vers le sol.
L'un transperça la patte du monstre avec laquelle il jouait en attrapant le loup automnal.
Le second, juste devant lui. Ce qui le fit reculer de quelques pas.
Quand au troisième il changea en fraction de seconde de direction et partit horizontalement. Passa près de moi... Me frôlant de quelques centimètre. Je perdis quelques plumes colorées...
La douleur dans mon aile se réveilla soudainement.
Si intense qu'elle me tenait éveillé.
Mais j'étais tellement pris par la situation que je n'y prêtait pas attention.
- Zayt sauves-toi ! Hurlai-je. Le loup ne se fit pas prier... Il prit une direction, la première qui s'offrit à lui...
Et heureusement la brume bleue, n'avait pas disparût...

Il passa au travers comme je l'avais fait Léynéa et était enfin sortit.
Le monstre hurla de plus belle et boitillait sur trois pattes. Nous étions deux comme ça...

Voyant qu'il n'arriverait pas à me déloger, il fit balancer sa longue queue de droite à gauche... Elle était au bout arrondie et faisait office de poids. Et il la bougeait comme un lourd balancier. La passant près de moi.
Je ne pouvais me concentrer à la fois sur son arme et faire en sorte de pas glisser du monstre...

Mais à bout de force, épuisé par l'effort fournis et ressentant de plus en plus la douleur. Cela fini par arrivé :
Je vis du coin de l'oeil son balancier venir vers moi... Je fis un mouvement en avant pour léviter mais perdit mon équilibre et chuta à ses côtés.

Le monstre se figea et lentement il se retourna. Transi de peur, mon second pouvoir surgit sans même que je ne m'en aperçoive...
Je devint invisible ou presque... Le monstre regarda dans ma direction mais semblait ne pas me voir.
Il s'approcha d'un pas lourd... huma l'air pour pister mon odeur. Il la sentit, gratta hargneusement le sol...
Je voyais ses crocs luisant à quelques centimètre à peine de mon museau.
Je sentais son halène fétide...

J'avais envie de vomir, tellement il puait la charogne et le cadavre. Mais effrayé, tremblant, je n'osais faire le moindre geste.... Pas même m'enfuir ou reculer.
Après d'interminables minutes le monstre sembla se résigner... Il se détourna peu à peu, essaya de pister de nouvelles odeurs. Peut être de nouvelles proies...

Je me remettais peu à peu de mes émotions. Mes tremblements s'estompèrent et je redevins plus ou moins visible.
Encore légèrement transparent...
Je me retournais pour marcher vers la brume bleutée. Mais je me rendis compte avec stupéfaction et effrois que celle-ci s'était dissipée...
Je blêmit un peu plus mais sur mon pelage blanc, cela ne pouvait se voir.
A la place, il n'y avait qu'un cul de sac !

°Allais-je rester coincer indéfiniment dans ce lieu ?°

J'étendis mon ailes blessé et regardait tristement mes rémiges coupées par l'éclair.
Ah maintenant je devrais attendre qu'elle repousse... Cela sera encore plus long.
Je soupirais. C'était assez disgracieux...
Cela faisait un énorme trou dans mes belles plumes et dans mon aile.

°Qu'allais-je faire maintenant ?° Je n'en avais pas la moindre idée. Mais pour le moment je ne souhaitais qu'une chose, dormir.

Je m'enfonçai alors dans la haie près de moi pour me protéger de la pluie. Elle tomba maintenant en fines gouttelettes. Et l'orage se dissipait.
Les nuages sombres était chassés par le vent. La brume s'épaississait à nouveau.
Je soupirais. Ce lieu lugubre...
J'étendis mes ailes et ayant assez soif, après cette rencontre mouvementée, je bus dans une flaque à côté de moi.
Et un peu désaltéré, posai ma tête contre la terre humide. Et m'endormis de nouveau en proie à mon souvenir...

Soudains, un oiseaux tomba sur le monstre.
Non, pas un oiseaux,
c'était Hige !!!!
Après que nous nous somme battu, maintenant il veut me sauver !
il agrippa le monstre, amenant les éclairs avec lui,
Malgré que je contrôle l'électricité, je n'aime pas le tonnerre ni les nuages.
Je restais là, à regarder Hige se battre contre le monstre.
Voyant que je ne faisais rien, Hige cria:
-Zayt sauves-toi !
sans attendre, je pris le premier chemin qui s'offrait à moi.
la brume bleu se montrait!!
Je la traversa sans problème, découvrant Léynéa de l'autre cotés,
Je rougis à son regard inquiet.( j'avait quand même avoué mes sentiments quelques minutes plus tôt ?!)
je couru m’asseoir à coté d'elle,puis me retourna, constatant avec horreur que le rideaux de brume c'était levé !
Il m'avait sauvée, et maintenant, le voilà en très mauvaise posture.
Je ne suis qu'un mois que rien .
Je n'ai même pas été capable de l'aider contre le monstre, au lieux de ça, j'ai fuis comme un lâche...
Je dirigea ma tête vers Léynéa:
- Comment allons nous faire ?

Léynéa vit Zayt accourir derrière.
Le Monstre l'agrippa violemment, et s'amusa à faire galoper le loup dans les allées.
Soudain Hige arriva en volant.
Une bataille acharnée débuta.
Léynéa ne put rester à regarder le combat des bêtes, blessés, baignants dans les sangs mélangés du Monstre, du loup et du chien.
Elle sortit par la Brume, attendant la fin de la bataille.

°Quelle lâche.°

Elle voulait revenir, les aider à battre cette Bête.
Non, elle n'était pas prête à affronter le Monstre, même à plusieurs.
Mais elle tenait à Zayt, et à Hige.
Ne pouvait les laisser.

Tout à coup Zayt apparut par la même brume.
Sans Hige.

"- Comment allons nous faire ? "

-Je... Je ne sais pas. Retournons à l'intérieur.

Sans attendre la réponse du loup, Léynéa se précipita à l'intérieur.
Hige n'était pas là, le Monstre non plus.

Le Monstre était parti dormir, selon son emploi du temps habituel.

-HIIIIGE !

Léynéa avait hurlé à plein poumons.
Le Monstre ne l'avait certainement pas épargné.

Si, il ne fallait pas perdre espoir.
Il avait peut-être perdu connaissance ?

-Hige ?

Vu le combat livré, il aurait sûrement besoin de soins.
Son aile avait été précedemment blessée, ça n'arrangeait pas.
Elle allait le trouver.
Il le fallait.

Je me réveillais, plus tard... Un peu engourdis. Le souvenir de mon enfance tournoyant dans mon esprit.
Pendant un instant, je ne sus où j'étais mais malheureusement cela me revint assez vite...

Je décidais de me lever et de partir. Evidemment, cela ne servirait à rien de rester planter ici.
Le mieux, étant de retrouver la nappe d'une brume bleutée... Je me disais que si nous étions sortis par cet étrange phénomène, il ne me restait plus qu'à retrouver le même.
C'était bien sur plus dur à faire qu'à dire... Je ne savais par quel côté commencer à la chercher.
Ou bien attendrai-je une aide salvatrice...
A moins que... Peut être qu'en retournant près de l'arbre et en grimpant haut dans ses branches, je pourrais peut être apercevoir la sortie...

C'était une autre solution. Sans doute la meilleure entre les trois car j'optais finalement pour celle-ci.

Je décidais de suivre l'odeur du montre, peut être m'approchera t-il de l'arbre ou m'y conduira même.
La pluie avait en partie effacé ses odeurs et je dus mettre un temps fou avant de pouvoir la percevoir...
Puis le museau collé contre la terre humide, je me mis à le pister...

Heureusement que j'avais un bon flair... Hâté de retrouver cet arbre ou une brume bleue, sur le chemin.
Je marchais à travers à le labyrinthe en clopinant.
Maintenant, il me paraissait moins hostile que la première fois, d'autant que je savais ce qu'il renfermait...

Tout en marchant, je pensais, à Leynéa et à ce loup automnal.
J'étais content qu'il s'en soit sortit.
Lorsque nous nous somme battu et qu'il à murmuré à Léynéa des mots d'amour, je n'ais pu me résoudre à le tuer.
J'avais compris sa méprise à mon égard en me voyant avec elle.
D'autant que j'étais étranger à leur clan et pas spécialement les plus apprécié en tant qu'originaire de l'été.

J'avais quitté mon clan par un conflit amoureux, je n'avais aucune intention d'en recréer un. D'autant que je ne désirais absolument pas sortir avec Léynéa. Et que je n'avais pas à m’immiscer dans les histoire de clan qui ne sont pas les miennes et dont je fais pas partie.
Mon coeur appartenait à Moune... Et même si cela n'était pas le cas, je n'étais pas le genre de garçon à piquer les copines des autres...
- Pfiuuuu Je soupirais.
Si un jour j'arrive à sortir d'ici, il faudra que je m'explique avec ce loup automnal...

Et lui demander pardon de l'avoir insulté.
Je regrettais mes paroles. Et je considérais ni plus ni moins, cet égarement dans le labyrinthe comme ma punition...
Décidément en ce moment, j'étais souvent puni... et malchanceux.

Après avoir tourné en rond, pendant une heure, voir plus, sans trouver de brume bleue, je commençais à décourager, mais un parfum subtile m'attira...
C'était celui de la viande, de fruit, de poisson...
Bref les aliments de l'arbre.
Je suivis l'odeur comme une abeille attirée par le miel.
Je me trompais, débouchais sur des culs de sac, mais après bien des effort, je retrouvai enfin le centre du labyrinthe et l'arbre, fièrement dressé. Arborant ses mets succulents...

je fis quelques pas pour m'en rapprocher mais un ronflement terrible me fis sursauter.
Mon poil s'agita et je faillis perdre l'équilibre par la bourrasque pestilentielle.
Tournant la tête sur la droite, je poussais un petit couinement aigu et mon poil s'hérissa.
Je ressemblais à un vrai porc-épic.

A quelques mètre à peine, caché par la haie, le monstre dormait...
D'un pas de loup, sur la pointe des coussinets, je me glissais jusqu'à l'arbre...
Me retournant, le monstre dormait toujours...
Ouf

Je décidais alors de grimper au tronc. Enfonçant mes griffes profondément pour ne pas glisser.
Mais je regrettais de n'avoir pas assez d'entrainement...
l'ascension était difficile et périlleuse. la chute serait fatale. D'une part, car je me risquais de m'abîmer encore plus, l'aile ou la patte et d'autre part, car je réveillerais sans doute le monstre...

Mais j'étais intrépide et téméraire.
J'aimais le danger et souvent comme maintenant, était inconscient des risques.
L'adrénaline courrait dans mes veines.
J'allais bientôt atteindre la première branche.
Patte arrière gauche, patte avant droite, patte arrière droite, patte avant gauche...
Et ainsi de suite...
Hop, me voilà posé sur la première branche, je décidais de faire une pause avant de reprendre mon ascension. Je devais atteindre la plus haute des branches. Et ensuite redescendre...
°Ah ! je n'avais pas choisi la plus simple des solutions...° Pensai-je en levant les yeux au soleil.

J'étais au dessus du monstre, si je tombais, il amortirait ma chute.
Un matelas piquant... Chouet, se faire empaler !
Je soupirais et continuais.

J'atteignis après une bonne demie-heure de grimpette la branche la plus haute et capable de supporter mon poids. J'étais fatigué et j'avais très soif. Le cours d'eau en bas ma narguait... Je n'avais qu'une envie, redescendre et le boire complètement !
Pfiuuuuu... Je prenais mon mal en patience et m'avançais pour écarter les branche... De là haut, j'aperçus l'ensemble du labyrinthe et dieu merci ses limites...
Tout droit devant moi... la dernière haie... Et bien sûr, le dédale et qui nous séparait...
Me couchant avec précaution sur la branche, je me mis à étudier le tracer et à la mémoriser.
La brume était peu épaisse heureusement. Il m'arrivait à quelques moment de plisser les yeux pour apercevoir le chemin, mais dans l'ensemble, tout allait bien...

Le monstre ronflait encore, dormant profondément.
Ayant une petite frugale, je piochai un morceaux de poisson dans l'arbre et le dégustai tout en poursuivant ma mémorisation.
Puis, je pris un abricot...

Finalement ce n'était pas si mal, j'avais à manger à profusion, la vue était pas mal...
Bien sûr, cela aurait été plus charmant s'il n'y avait pas cette créature en bas...
Et je ne pensais pas vraiment à ce que je disais.
°Je veux sortir !!!!°

Souhaitant boire un peu avant de redescendre...
Je pris un fruit qui me paraissait bien juteux...
Une sorte de pastèque, en taille réduite.
Malheureusement, je visais un peu gros par gourmandise et le fruit m'échappa après cueillette.
Il alla s'empaler sur l'un des piquants du dos de la créature dans un "Splash" démesuré.
Mes griffes se plantèrent dans l'arbre, arrachant l'écorce. Mon poil se gonfla comme les pics de hérisson et je retins mon souffle tout en serrant la mâchoire.

La bête bougea, leva sa tête massive, regarda autour d'elle, soupira et se retourna sur le dos. Pour finir par se rendormir...

Je soupirai soulagé puis ma tapai la tête contre la branche en me traitant d'idiot.
°Maintenant au lieu de t'empaler sur son dos, tu tomberas dans sa gueule...°
Je déglutis à cette perspective.

Mu murmurant une dernière fois le tracé, les yeux fermés, sans aucune erreurs,
Je décidais de redescendre...
Elle fut tout aussi longue et compliquée que l'ascension.
Je devais redoubler d'effort pour ne pas glisser, mais comme j'avais mangé, j'avais un peu plus la forme et arrivais à mieux me concentrer.

A quelques mètre du sol, pris par l'excitation, je commis l'erreur :
Je ne plantai pas assez profondément mes griffes dans l'écorce et glissait, le long du tronc, sur les derniers mètres qu'il me restait dans un crissement horrible. Laissant de belles striures sur le tronc, marquant l'arbre à vie.
Oups C'était plus un oups, pour la créature. Tournant la tête, je vis qu'elle dormait toujours.
°Ouf, elle n'avait entendu le crissement de mes griffes.°
Tirant alors d'un coup sec, je les déplantais une à une.

Mais à peine avais-je fini par retirer ma dernière griffe de l'écorce, qu'un filet de bave gluant coula sur mon épaule...
Je relevais la tête, les yeux rempli de larme. Et devins entièrement translucide...

Le bête émit un grondement sourd, ouvrit sa gueule et plongea sur moi.
J'eus à peine le temps de plonger sous une racine qu'elle dévora celle où j'étais quelques instants plus tôt...

Furieuse, elle recracha la racine de l'arbre entièrement arrachée et se mit à gratter violemment l'écorce. Je reculais un peu plus dans l'anfractuosité de l'arbre.

J'étais coincé...


J'aime faire mumuse avec la bête ^^

Après une nuit mouvementé, je décidais de me promenais.
Il faisait très sombre, et malgrè ma bonne vue, je n'avais aucune idée d'oû j'étais.
En une heure, je m'étais déjà pris deux arbres, éclaté le museau sur la sol trois fois, et marchais dans je ne sais quoi je ne sais oû une vingtaine de fois.
Je regrettais d'être sortis de la tanière, il allais falloir que j'attende toute la nuit avant de savoir comment rejoindre la grotte.

Au bout d'une heure de marche, je butais dans quelque chose, après un instant de concentration je me rendis compte qu'il s'agissait d'une mur, pas de pierre, plutôt de feuilles. Une haie ?

Maintenant que j'y pensais, nous avions lieux bien effrayant sur le territoire, le labyrinthe.
Rien que d'y penser, j'en avait la chaire de poule, tout ce qui fait peur n'est pas trop mon truc.
Je décidai de faire demi-tour avant d'être coincé ici, je fit quelque pas dans le sens inverse et .... BOOM, un autre mur.
Apparemment j'étais ici depuis un moment, et je n'avais pas la moindre idée de comment sortir de ce lieux hanté.

Je marchai à tâtons, je poussais quelques hurlement par intervalle de cinq minutes.
Je savais que je n'aurais aucune réponse, qui pouvait ce trouver dans les environ à une heure aussi tardive ?
Personne, bien sur.
Sachant qu'aucun espoir n'était possible, je décidai de me débrouiller seul, la brume ne m'empêchais pas de voir, le noir si.
Je repensais à mes cauchemards, toujours portant sur mon passé, la journée, oû, je m'étais mis à dos tout un village de chasseurs.
Et tout le jours, toutes les nuits je craignais leurs vengeance.
Mes rêves n'étaient pas toujours affreux, certaines fois, je me souvenais des gratouilles ou des caresses que ma maitresse me donnais.
Et puis j'avais de tout, de la nourriture à volonté, un coin douillé pour dormir.
Il m'arrivais de regretter mon comportement, si j'avais pus j'aurais remonté le temps jusqu'a ce fameux jour.

Un bruit me tira de ma rêverie, un cri strident.
Un son qui me glaça le sang, je voulu creuser un trou, pour ne plus jamais en sortir.
A moins que peut être, peut être était-ce un loup, ou surement deux, en train de ce battrent.
Dans ce cas là, je préfèré être bléssé que de continuer à être seul dans cet endroit.
Tendant l'oreille, je suivit le bruit des pas, de coups de pattes et de crocs.
Plus j'approchais, et plus je pensais a revoir mon idée, je ne pense pas que ce soit deux loups en fin de compte.
Enfin, j'arrivais là d'oû provenait ce vacarme.
La vue du lieu me figeai plaçe, oui, ce n'était pas deux loups, plutôt une bête.
En effet un monstre énorme était en train de ce défouler sur un gigantesque arbre, arrachant racines après racines.
Il cherchait quelque chose, mais quoi ?
Je forca un peut pour me rendre compte que quelque était coincé, il s'agissait d'un loup blanc, avec de grandes ailes de même blanches.
Elles étaient repliées sur sont corps, la bête toujours furieuse, essayait de l'attraper, l'animal ne pouvait s'échapper.

Toujours transis par la peur, je ne sus me résoudre à l'aider, ou à partir en courant.
Tout ce bousculait dans ma tête, les mauvaises comme les bonnes choses.
Finalement, la température dessenda jusqu'a des maximales, étrange pendant l'Eté.
Le monstre grelotant, s'aperçut alors que j'étais là.
Il recracha le bois qui lui restait dans la bouche avant de courir dans ma direction.

après un bref instant le rideau réapparu :
-Je... Je ne sais pas. Retournons à l'intérieur.
Puis,Léynéa sauta dans le rideau sans attendre ma réponse.
je la suivis, nous appelions Hige:
-HIIIIGE !
Léynéa se tu. Hige ... je l'avait attaqué pour rien du tout. Je devrais me pardonner au près de lui, si il s'en sort. Il est dans cette posture à cause de moi ...
Nous arrivions vers l'arbre. je leva la tête: Hige était en haut.
La créature dormait sous lui. Un seul faux pas et c'était finis de lui .
puis la bête se réveilla, elle s’énervait et tranchait les racines de l'arbre, Hige était coincé en haut.
Mais .. un autre loup s'approchait.. c'était Icekreeam, un loup de notre clan, celui-ci était paralysé par la peur.
Soudains, la température chuta, le monstre était gelé, il se rendit compte de la présence de Icekreeam.
Le monstre se retourna, et partis dans sa direction, le loup automnal partis en courant, le monstre à ses trousses.
Léynéa se rua sur Hige pour l'aider à descendre de l'arbre.
Moi, je me rua vers la direction de la bête et de Icekreeam, traquer cette horrible bête, en finir une bonne fois pour toute .

Zayt et Léynéa étaient arrivés à la plaine de l'Arbre.
Celui-ci était surmonté d'un loup ailé.
Un chien ailé.
Hige.
Léynéa courrut pour voir s'il était blessé.
Le monstre tentait de l'attraper, en vain, pour à chaque essai ne remporter qu'une des racines de l'Arbre.
Hige était d'un côté de l'Arbre, coincé contre une haie sans ouverture, tandis que la bête s'approchait lentement.
Soudain la louve aperçu un autre loup.
Icekreeam, un loup du Clan, était arrivé discrètement, mais pas assez apparemment, puisque le Monstre se tourna vers lui, et, dans un grognement furieux, se mit à le poursuivre.
Zayt alla avec Icekreeam, prêt à tuer la bête féroce.
Léyné, quant à elle, était allée à Hige, vérifier qu'il n'ait rien.

-Hige ! Ca va ?

Le loup leva sa tête, encore secoué.
Léynéa pensait à Zayt.
Elle aurait peut-être dû le suivre, le protéger du mieux possible.
Son coeur se pressa à l'image du loup-chasseur, à terre, en sang, la Bête hurlant au-dessus de lui, le coup fatal.
C'en était trop, la louve éclata en sanglots.
Elle n'avait jamais su choisir.
Maintenant cela lui jouait des tours.
Zayt et Icekreeam risquaient leur vie, tandis qu'elle se contentait d'aller voir le loup blessé.
La Bêta devait se battre, pas rester cachée.
Si elle ne se montrait pas à la hauteur, elle ne garderait pas son rang.
Mais peut-être que Zayt y arriverait ?
Zayt...
Léynéa s'inquiètait de plus en plus, aucun bruit ne se faisait entendre désormais, ils étaient trop loin.
Elle attendrait la réponse de Hige, et irait les rejoindre dans la bataille.
A moins qu'ils n'aient déjà vaincu le Monstre.

Ce qui se passa ensuite devint était un peu confus dans mon esprit...
Je me rappelle avoir eu très peur, l'acharnement du monstre à m'attraper dans ce petit trou.
Puis son désintérêt le plus total. je me souviens avoir entraperçu une silhouette fugace, rapide, trop rapide pour savoir de qui il s'agissait ou de quoi il s'agissait.
Enfin Léynéa, était de nouveau là. se penchai sur moi et s’enquit de nouvelles.
-Hige ! Ca va ?
Je levai la tête un peu étourdis et surpris et bredouillai un faible et petit :
- Je crois que oui.

Et la louve éclata en sanglot.
Me relevant, je "m'ébrouai" et regardai l'automnale d'un air grave.
Aux alentours, pas un bruit. Tout semblait mort.
Je compris alors la situation dans laquelle nous nous trouvions. Plutôt dans laquelle Je les avais mise. Oui tout était de ma faute !
Je savais bien que Léynéa n'était pas venu seul et j'en avais plus ou moins déduit que le loup contre qui je m'étais battu un peu plus tôt était avec la créature...

Je suis sincèrement désolé Léynéa. Dis-je d'une petite voix teintée de remord.
La louve sanglota un peu plus.
Vraiment peiné de la voir comme ça, puisque je ne supportai pas de voir une fille pleurer, je gonflai alors mon poil et épris de fierté et de remord. je l'entraînais vers moi.
Viens avec moi. Sans perdre un instant de plus, je pistai le monstre et l'odeur du loup automnal. Je trouvais également un troisième odeur, automnal aussi, inconnue.
Peut être la silhouette entraperçue tout à l'heure...

Léynéa finit par me suivre. Je forçais l'allure pour les retrouver au plus vite. Nous traversâmes tout le labyrinthe, en courant.
L'odeur était de plus en plus forte. Une odeur de sang et de grillé...

Le monstre apparut alors quelques instants plus tard, attaqué par non pas 1 loup, mais par 2 loups automnaux...
Léynéa et moi vinrent le cerner également. La créature nous regardait avec ses petits yeux prédateurs, sur ses gardes, elle ne savait qui fixer, ni même attaquer.
Le loup automnal avec qui je m'était battu lui lança une décharge électrique.
Le second, sembla lui lancer une attaque en rapport avec la température.
Quand à moi, je devins translucide, me faufilai entre ses pattes, tout en évitant soigneusement de me faire piétiner et bondis sur son dos. Je plantai mes griffes et mes croc dans sa blessure (causé par mon éclair) et m'acharnai à la rendre plus profonde...

Le monstre recula sous ses assaillants.
Je glissai de son dos et roulais près de lui.
Etourdis, il gémissait, grattait nerveusement le sol et nous regardait froidement.
- Fuyez ! lançais-je alors aux loups. Ne vous retournez pas ! Partez d'ici.
Puis à Léynéa seule :
Emmènes-les tous les deux. Je suis à l'origine de tout vos soucis. Ne crains rien pour moi, je m'en sortirais. Fais-moi confiance. lui implorais-je.
La créature reprenait ses esprits et s'avançais vers nous menaçante et infatigable.

Léynéa me regardait moi, puis la créature tour à tour sans se décider.
- Allez-vous en ! Fais-moi confiance ! La suppliai-je.
Elle réagit alors et acquiesça mais sans être vraiment convaincue.
Puis elle fit signe aux deux autres qui me regardèrent surpris, réticents. Mais la suivirent.
Aucun de nous n'avait plus envie de se battre. On était tous épuisé.
Le monstre me fit face, hurla à mon encontre.
Je lui barrais le chemin en déployant mes ailes pour laisser le temps aux automnaux de fuir.
Nous revoilà face à face...
L'adrénaline montait en moi.
Le monstre me chargea... Ce fut le moment ou je partis en courant en prenant une autre direction que les 3 autres loups.
Le monstre me suivit. Je le narguais, l'attendant quand il ralentissait.
Devenant invisible, me faufilant entres ses pattes, le mordillant. Réapparaissant sur son dos, derrière lui, devant lui...

Il était furax et courrait derrière moi pour me dévorer.
Pour ma part, j'était transformé. le temps passé dans ce labyrinthe m'avait changé. Je n'avais plus peur, l'adrénaline et l'excitation étaient plus fortes.
Et puis étant donné que tout ceci était ma faute puisque c'était moi qui le provoquais de façon non intentionnelle bien sûr mais je mettais en danger la vie d’autrui... c'était donc à moi de réparer tout ça.
J'avais passé tellement de temps sur l'arbre à mémoriser le tracé jusqu'à la sortie que je pouvais courir les yeux fermés. J'évitais avec agilité les attaques du monstre, ses coups de griffes, ses charges... ect

Le temps passa rapidement. Le monstre s'essoufflait. Moi j'étais épuisé. j'avais mal de partout à chaque bond, à chaque pas. Mais l'instinct de survie était plus fort que tout. La sortie, enfin ! Véritable puits de lumière voilé par un rideau de brume.
Je la traversait en courant et m'arrêta brusquement..... Fis volte-face et fixai le monstre droit dans les yeux. Il s'arrêta lui aussi brutalement.
Seul le rideau de brume nous séparait. Un mince filet... changeant, bleuté, blanchâtre...
Il baissa sa grosse tête à ma hauteur. J'approchais de lui en le frôla de mon museau. Nous nous sentîmes l'un et l'autre, gravant à jamais nos odeurs dans nos esprits.
Deux ennemis respectueux.
- A une prochaine Lançais-je alors au monstre.
Celui-ci émit un grondement sourd mais non menaçant.
Il se détourna et repartit tranquillement au coeur de son royaume.

Je me retournai, soufflai pour reprendre mon souffle et découvris le monde inconnu qui se présentait à moi...
C'était toujours le territoire de l'automne. une autre partie que je ne connaissais pas. Et qui sans doute me montrera ses mystères et ses dangers...

Je baillais alors ! A m'en décrocher la mâchoire.
Pour l'heure, j'aspirais à trouver un coin tranquille et à dormir, au moins 10 jours d'affilé pour récupérer. Et retrouver ma faculté de voler...

RP finit