Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Regarde ton reflet dans le courant de ces ondes. Est-ce véritablement celui que tu voudrais être ?

C’était un lieu magique dans lequel s’était aventurée l’adolescente à cornes. Dès l’instant où elle y posait les pattes, c’était comme une grande bouffée d’oxygène, un vague de nostalgie avec la joie en guise d’écume. Les feuilles des arbres s’échoyaient avant de se laisser porter par le doux souffle de la brise. Les longs cheveux d’Hezerkine étaient détachés, libres comme l’air. Toutes ses mèches, s’emmêlaient, se séparaient, puis se retrouvaient. Allongée devant, la quadrupède observait son reflet dans le lac. Elle souriait malicieusement. A dire vrai, elle s’admirait. Elle ne cessait pas de se répéter «  Je suis la plus belle … », bien qu’au fond, elle s’était trouvé de nombreux défauts physiques. Ses cornes étaient la plus grosse erreur que Dame Nature ait pu faire en envoyant la femelle au monde.
La canidé était désormais plongée dans ses pensées. Si bien qu’elle en abandonna ses questions ou commentaires sur son physique, et qu’elle laissa tomber sa tête lourdement sur le sol avant de tomber dans un profond sommeil.
Elle rêvait.

ceci est le rêve d'Hezerkine :
Un large sourire accroché à ses lèvres, Hezerkine était encore une loupiote insouciante. Elle était sur le dos de son père, qui lui faisait découvrir la forêt et tous ses mystères. La quadrupède se tenait à grosses cornes de son père afin de ne pas chuter et de se blesser. De grands yeux écarquillés, elle semblait impressionnée par la beauté et la grandeur des arbres. Notamment un grand chêne, malade et affaibli par la vieillesse. C’était un arbre centenaire. Il ne vivait encore que grâce à ses racines. L’imposant loup fit descendre sa fille de son dos, et chacun admirait la splendeur de ce végétal. D’après certaines légendes, ce résinifère était le fondateur de cette forêt. Le premier à avoir été planté. Le roi de cette allée. Les sages loups contaient aux jeunes que si on avait une blessure, morale ou physique, il suffisait de prendre une feuille de ses branches et de se la passer sur le cœur ou sur la plaie. D’autres loups, eux, disaient qu’il ne fallait en aucun cas toucher à cet arbre sacré à moins de vouloir aller en enfer. Bref, Hezerkine était époustouflée, et son père souriait à pleins crocs. La loupiote mordilla l’oreille de son père, et celui-ci lui donna un coup de museaux. La femelle roula pour échapper à celui-ci. Ils s’amusaient. Soudain, ils entendirent des pas semblables à ceux d’un cerfs, ou d’une créature à sabots. Ils se tournèrent, et, prêts à chasser, ils …

Le sommeil de la cornue fut troublé. Elle se réveilla en sursaut. Un effluve inconnu lui parvint aux narines. C’était comme … Comme un mélange de chacune des saisons. Un solitaire ! Hezerkine dévoila ses crocs avant même qu’elle ne découvre l’individu. Il avait interrompu son rêve ainsi que son sommeil, il allait devoir payer.

Titre du Rp

Hywiel se baladait seul une fois de plus encore et toujours seul le loupiot s'avançait parmi les feuilles mortes tombées des arbres. Il était en territoire automnal mais le louveteau n'aimait guère l'automne il trouvait ça déprimant et triste mais bon maintenant qu'il était la il n'allait pas faire demi tour. Il sentait que l'atmosphère devenait de plus en plus humide il se rapprocher sûrement d'un lac ou d'un étang, ça tombait plutôt bien car le louveteau avait très soif. Hywiel se mît a courir en direction de l'eau et dans sa course il fit craqué bruyamment plusieurs brindilles. Il ralenti soudain en sentant l'odeur d'un loup automnal il s'arrêta net en face d'un petite louve étrange avec des cornes. Elle grognait après quoi Hywiel se le demander avant de s'apercevoir que c'est après lui qu'elle en avait. Le louveteau s'avança timidement avant de lançer d'un voix désolé :

- Eu... Je m'excuse de vous avoir dérangé ....