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Pouvoirs : Kahsha est fondamentalement pacifique, et dans un monde où les pouvoirs sont prétextes à n'importe guerre idiote, elle peut littéralement
bloquer tous les pouvoirs des loups qui se trouvent à moins de deux mètres d'elle. Cela ne lui demande que peu d'efforts, car au final, ce n'est pas empêcher qu'ils la touchent mais simplement le fait que le pouvoir ne se déclenche pas. Cela dit, en cas de problème, un pouvoir offensif est toujours d'une grande aide, et l'alaskan pourra invoquer son second pouvoir, qui lui permet d'
invoquer des pointes de glace. Elle pourra les contrôler et changer leur taille, cela dit ce second don consomme beaucoup plus son énergie et elle ne peut pas s'en servir trop longtemps, au risque de perdre de sa précision.
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Physique : Contrairement à ce que son physique semble le faire penser, K n'est pas une louve mais une chienne, fière descendante d'une lignée de chiens élevés et éduqués pour la course de traîneau. Plus petite que la plupart des chiens nordiques, K' toise un bon soixante centimètres au garrot, mais en paraît beaucoup moins par sa silhouette très svelte, tirée de l'alaskan. Avec sa petite tête de berger, au museau fin et au front haut, la jeune chienne se donne sans le vouloir, des allures de renard. Grandes oreilles incurvées vers l'intérieur, queue longue et fournie, robe de nuit, on pourrait aisément la prendre même pour une petite renarde s'il n'y avait pas ce minois féminin et ces grands yeux clairs, ambrés certes, mais pétillant d'un amour incommensurable pour l'humain. C'est bien simple, jamais Ka' ne s'attaquerait aux bipèdes, quand bien même elle le pourrait. Plus agile que la plupart grâce à ses épaules très anguleuses, elle pèche tout de même par un dos un peu trop long et une croupe moins musculeuse que ses comparses canines. Finement musclée mais très bien pourvue au niveau toison, Kahsha est au final une petite chienne comme les autres, vive d'esprit et de corps.
- Image :
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Caractère : Quand on dit « chef de meute » on imagine immédiatement un mâle. Grand. Musclé. Prompt à bondir sur le moindre polisson pour le plaquer au sol dans un râle d'avertissement. Kahsha est chef de meute, mais dans un tout autre genre. Elle est chef dans son être, au plus profond de son âme. Elle est alpha sans l'être, juste de part son attitude. En effet, la « renarde des attelages » possède cette qualité peu commune que l'on appelle le « charisme » et que seuls les fins connaisseurs de canidés peuvent débusquer. Là où, pour calmer un jeune chiot turbulent, un mâle dominant mais peu sûr de lui montrerait les crocs, Kahsha n'a juste qu'à le regarder.
Et attendre.
Rien n'est magique – le chiot aura le choix. En croisant le regard de la femelle, il devinera à ses oreilles en arrière et à ses muscles bandés que quelque chose ne va pas. S'il rectifie sa conduite, la femelle le gratifiera d'un hochement de la tête puis la détournera poliement, le remerciant de sa conduite convenable. Si, en revanche, le chiot se détourne et ignore sa supérieure, alors la noire se redressera. Poussera un grondement. Deuxième avertissement. Puis passera à la sanction - rien de grave, après tout il ne s'agissait là que d'un jeune.
Le charisme canin est ainsi – la capacité de pouvoir calmer les tensions et ranger tout le monde derrière un seul individu. Pas de combats. Pas de lutte pour le pouvoir. Pas de défense de ressources.
A partir du moment où un animal possède le charisme, alors son supérieur, canidé ou humain peut être assuré qu'aucun combat ne déchirera sa meute.
Ce trait de caractère suffit à cerner Kahsha toute entière.
Juste et droite par rapport à sa ligne de conduite, la femelle se révèle une compagne parfaite, autant pour un de ses supérieurs qu'avec un inférieur hiérarchiquement. Avec l'un, elle sera respectueuse et fidèle, tachant de faire de son mieux pour maintenir l'ordre d'un groupe, écoutant les uns et sermonant les autres, droite dans sa ligne de conduite et la morale de celui qui la garde sous ses ordres. Avec l'autre, elle sera soeur, meilleure amie ou mentor, prenant son rôle très à coeur et ne cherchant pas à montrer à tous qu'elle se situe au-dessus d'eux. Après tout, c'est le rôle d'un encadrant que de maintenir un bon climat sans devoir écraser la mondre voix s'élevant contre les supérieurs.
Cependant, K n'a que faire de son rang au sein d'une communauté si ce n'est pas la sienne, tant que le respect est mutuel entre canidés. Avec un chien ou un loup étranger, ce n'est qu'échange de civilités : échange de regard, détournement de l'un puis de l'autre. Fixée sur le but de gérer « sa » meute, K n'engage que peu la conversation avec d'autres canidés, et peut donc sembler d'une froideur à toute épreuve. Pourtant, il suffit de gratter un peu, de renter d'amadouer la reine d'ébène pour qu'un sourire relève ses lèvres noires et que son regard éteint se réveille – elle ne sera pourtant, jamais aussi proche avec le plus adorable des chiens qu'avec ceux qui composent sa meute.
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Histoire : Fille d'un qimmiq et d'une mère alaskan sans propriétaire, la portée vit le jour à l'orée d'une forêt, non loin de la ville où une mère réussissait à se nourrir en faisant pitié aux passants. Jeune chienne, première portée, hiver mordant, deux chiots naquirent sur les quatre prévus avant l'agonie de la mère affaiblie. Le sang de la mise bas n'allait pas tarder à appâter les charognards et l'histoire aurait pu en rester là. Ce fut sans compter sur un Chaspa passant avec son attelage au loin, et qui fut interpellé par la neige rougie par le sang. Pensant tout d'abord à retrouver le cadavre d'une enfant dévorée par les loups, il se retrouva au final face à une chienne gelée, un chiot mort dans son placenta et l'autre étouffant tout juste. Attrapant ce dernier, il le frictionna avec son manteau et pressa la petite chose contre lui, il repartit au camp, devinant sous ses doigts le cœur du chiot battre de plus en plus sûrement. Ce fut ainsi que fut sauvée l'arrière grand-mère de Kahsha, qui vécut avec les humains et fut éduquée en chien de traineau pendant les sept premières années de sa vie. Et puis, l'histoire de Four Seasons l'emporta avec elle, et ce fut une jeune alaskan qui débarqua sur un ilot régi par des loups.
Fière de son héritage, elle ne se lia d'amitié qu'avec des chiens, et mit au monde une portée quelques mois plus tard, donnant naissance à trois chiots en parfaite santé, dont le père était peut-être encore sur terre. Leur vies se poursuivirent, la grand-mère de Kahsha grandit, donna naissance à une autre portée qui donna naissance à celle dont fit partie Kahshan fière déscendante d'une lignée où vivait encore l'amour des humains et la fierté du sang canin contre le lupin. L'héritage de la grise était si grand qu'alors que sa mère n'avait jamais tracté de sa vie, toute sa lignée en ressentait encore l'envie, pulsant au creux de leur généaloge, laissant un certain manque dans la gueule de ceux qui grandirent dans le clan de l'hiver, foulant la neige en espérant confusément qu'un jour, on les attélerait à un traineau.
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RP d'exemple : (c/c d'un autre forum) Certains chiens parvenaient à réduire les citadins au silence d'un seul regard, les écrasant d'une prestance qu'ils me pouvaient mesurer, incitant naturellement au respect, voire même à la crainte.
Ce n'était absolument pas le cas de Kahsha.
Pour les avoir vu officier, la brune savait que les plus arrogants venaient en ville pour molester du chien sauvage, affirmant leur dominance en plantant leurs crocs dans la chair affaiblie de ceux qui n'avaient plus que leur répartie pour apprécier la vie. S'en était presque devenu un sport – battre et effrayer en nombre, pour qu'à terme, la faune des villes s'écarte sur son passage. Les noms des trahis étaient sur toutes les lèvres, ou plutôt dans tous les esprits. Personne ne leur faisait l'honneur de les citer. On parlait beaucoup d'eux, de leur arrogance, de leur ego surdimentionné, et d'autres qualificatifs bien sentis qui faisaient oublier le fait que vainqueurs et vaincus étaient en tous points identiques.
Les leader d'attelage affectionnaient tout particulièrement ce... Sport. Leur besoin irrépressible de respect allait jusque là. Affronter les rats au ventre vide et aux langues agiles afin de profiter du plaisir malsain de la souffrance des autres. Car, c'était évident, si on pouvait gagner le respect d'un groupe désorganisé en lui lattant la face, on pouvait transférer ce ressenti à l'attelage. Oh mon dieu, ils le respectent, ils ont peur de lui, ne cherchons surtout pas pourquoi, ignorons sa suffisance et la haute estime de lui qu'il a et soumettons-nous sans poser de questions. C'était tomber bien bas, aux yeux de Kahsha. Un chef dédaigneux et une meute qui ne jurerait que par lui. Cela n'avait pour conséquence que de diviser les chiens une fois les harnais défaits.
Alors non. K n'était pas connue dans les bas fonds des villes. On ne murmurait pas son nom, et personne ne disait à son rejeton de baisser la tête en croisant la route d'une Alaskan de jais aux yeux dorés. Elle n'était personne. A l'instar de son attelage. Dépouillée de son rang en entrant dans la ville, la femelle n'était plus qu'une chienne parmi les autres – elle ne cherchait ni reconnaissance, ni soumission de la part des autres canidés. Juste un respect mutuel, denrée rare en ces temps d'impolitesse courante.
Elle n'était qu'un chien.
Et rendait ce qu'on lui donnait.
Qu'il s'agisse de respect... Ou d'arrogance.
Les pattes ancrées dans la neige, la chienne ressentait tout autour d'elle la puanteur de la peur. Celle de Sikstor. L'atmosphère en était saturée, et c'était elle qui attirait les faibles à la langue fourchue. Ce qu'ils ignoraient, c'était que le grand Qimmiq n'avait pas peur d'eux. Il avait peur de lui. De ses actes, de son passé, et du futur qu'il était en train de forger. L'air vibrait d’appréhension et de résignation ; mais ce qui effrayait la leader, c'était l'excitation qui terminait le trio. Elle pulsait, violente, sauvage, comme le sang expulsé dans les artères, un battement sourd, croissant, tambour de guerre marquant le décompte de secondes avant le carnage.
Elle avait eu peur.
Peur que se mettre entre lui et eux ne change rien. Peur d'entendre le craquement du verglas quand le grand chien aurait pris son appel pour sauter vers les inconscients. Peur de n'être qu'au final, témoin du massacre. Car une fois un chien de combat lancé, seule la mort marquait l'arrêt du mécanisme.
Elle avait eu peur. Pour lui. Pour eux.
Pas pour elle.
Les citadins ne la connaissaient pas et pouvaient humer leurs peurs conjointes à plein nez ; pourtant, ce n'était pas une échine basse et des yeux fuyants qui les accueillait mais une rangée de crocs alignés et deux têtes hautes aux yeux tempétueux – ils hésitaient donc. C'était le laps de temps parfait pour interagir avec le chien de pointe et désamorcer ce qui pouvait l'être. Sans quitter les sauvages des yeux, la chienne de tête recula d'un pas, puis deux, recouvrant ses crocs de lèvres promptes à remonter s'il le fallait. Son flanc glissa le long de l'épaule du mâle et y resta en contact, alors qu'elle restait volontairement plus en avant que lui. Elle le savait, la savoir avec lui et contre lui avaient des impacts totalement différents pour Sikstor. « Ca va aller ? » Elle était là. Elle ne le laisserait pas tomber. Il n'était pas seul.
Plus maintenant.
Plus jamais.
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Codes du règlement :
Partis voir ailleurs s'ils y étaient o/
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