Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Non, non et non ! Je ne veux plus lui parler, c’est fini, définitif, radical, je ne parlerai plus à Ame de toute ma vie ! Il a osé me tenir tête et me faire tomber dans les fleurs du champ d’Andromède que Maman nous avait formellement interdit de nous y rendre, résultat j’empeste les fleurs et je me suis fait punir par Maman qui avait devinez où nous étions rendu. Et bien entendu, comme j’ai protesté, je me suis fait encore plus punir. J’en ai marre, je le déteste, je la déteste, je les haie ! C’est toujours moi qui me fait punir de toute façon, alors aujourd’hui c’est décidé : Ciao les gens ! Je pars, je sais pas où, mais je reviendrai pas ! Niah !

Non, je n’admettrai pas que je me suis perdu. C’pas le cas, je sais parfaitement où je suis. Dans une mangrove, tien ! C’est pas évident ! Avec tous ses grands arbres verts qui prennent racine dans les fleuves qui coule, si vivant et si … humide. J’aime bien l’eau, c’est dès hydratant cela va sans dire, mais je ne me risquerai pas à faire trempette dans cette qui coule à mes pattes. Trop verte et trop agité à mon gout. Brouh, qu’elle doit être froide aussi, tout cela à cause de l’automne qui laisse doucement place à l’hiver. S’il te plait automne, retarde ton départ que je te retrouve avec plus d’aisance avant que le froid ne me barre la route qui mène à ta maison.

Je continue mon chemin sur le chemin qu’on tasser d’innombrable vie. Je ne sais pas qui exactement, mais ils laissent derrière eux cette odeur de miel et de soleil qui rend cet endroit caractéristique d’un territoire que nous avait expliqué Maman, à Ame et à moi. Est-ce l’Eté ou le Printemps ? Je ne serai le dire exactement, mais cela signifie que l’automne n’est pas loin !

Brooouk … Voilà que mon ventre crie famine. Je savais que j’aurais dut manger un morceau avant de partir, mais la colère avait pris possession de mon âme et c’est toujours le cas. Il faut que je chasse ! C’est important pour la survie de tout être vivants, enfin ceux qui mange de la viande, peu importe que Maman ne nous ai jamais montré comment faire, j’apprendrais seule et je survivrai !

J’entends un bruit ! Quelques choses approchent. Je me précipite dans les bruissions pour guetter la bestiole qui s’approche de moi. Je l’entends marcher, approché, mais à travers les feuilles épaisses qu’entretien la mangrove avec amour, je ne pus voir qu’un pelage brun. Est-ce un lièvre ? Oh, j’entends mon ventre se réjouir à cette idée. Je tiens bien sur mes pattes, prête à bondit lorsqu’il sera à ma portée. Il approche … encore et encore … et je bondis des bruissons, crocs et griffes en avant, espérant le touché, cependant je ne m’attendais pas à ce que mon lièvre soit un louveteau. Trop tard pour arrêter, changer son expression étonné sur le visage de la chasseresse qui tombe lamentablement dans le piège d’un de ses confrères en promenade. Je ne peux éviter l’impact.

Et ça fait « poff ». Pas juste « poff », mais plutôt «  poff glishh roulroul pouf ». Avec des mots cohérence pour former une phrase cela donne une pauvre loupiote qui saute sur le louveteau brun qu’elle a confondu avec un lapin, qui le percute alors qu’elle aurait voulu freiné, puis qui glisse sur une vingtaine de centimètre, se prend la patte dans un trou qui l’entraine dans un roulé boulet et finalement, s’elle s’arrête en se cognant contre une racine. Encore un doute sur ma classe absolue ? Moi je n’ai pas de doute, on repassera.

En me relevant, je n’ai pas meilleure allures, je marche sur mes ailes et je voie trouble. A croire que le corps de la bestiole est aussi dur qu’un tronc d’arbre mort. Quand j’eus enfin retrouvé mes esprits, je n’avais qu’un commentaire à faire : Massette. J’pense que si les estivaux nous promettent des soldats comme ça, y’a moyen que je repasse plus souvent. Sous son physique de pré-adolescent, ceux mâle promet d’être fort attrayant.

Raven, reviens sur terre ! Pour le moment, celui-ci montre les crocs ne semble guère amicale. Qu’avait dit Maman déjà ? Ah oui, que les loups de clan ne nous appréciait pas, nous petits solitaires, mais si on a pas choisi son camps, ça compte quand même ? Bon, de ma petite place il faut se faire plus impressionnant, sinon on se fait manger. C’est ce que Maman m’avait dit également, face à un adversaire plus gros que toi, fait toi plus grosse, plus énorme et tu deviendras plus effrayante que jamais. Cependant, je ne suis pas une bête, sombre idiote que tu es, ainsi je lève la tête et surtout le menton pour lui montrer qui je suis. Je suis Raven, mon ptit gars, je suis plus supérieur à toi.

- Qui es-tu étrangère ?

«  Ta sœur ! Andouille » - Oups, cette pensé m’avait échappé, tant pis, continuons sur notre lancer « Je suis Raven. Et toi ? »

Il inspire fort et bombe légèrement le torse, je ne peux qu’être impressionné face à geste si bénin. Raah, c’est fait, je déteste les loupiots musclés.

- Que fais tu ici ? Tu as l'air perdue.

« Primos, je ne suis pas perdu, je sais parfaitement où je suis. Entre deux des grands arbres verdâtres et un fleuve infesté de lézard géant. Secondo, … je vais ce que je veux. »

Niah ! Dans tes dents ! On ne questionne pas ici mademoiselle Moi. Et là, c’est mon rattrapage de classe. Je souris narquoisement, m’assoit en rapprochant mes membres les uns des autres et les entours de ma queue touffu. Un geste et il me suffira de donner un grand battement d’aile pour bondit plus haut, par contre, je dois fuir j’espère pouvoir évité les branches d’arbres facilement. Sa serait embêtant tout de même.

«  Tu vas me dire ton prénom ou je dois me rabattre sur un surnom, Rouquin ? »  

 

J’l’aime pas. Il est trop grand, trop roux, trop « bad boy ». J’l’aime pas, il se met en travers de mon chemin et il se moque de moi.

- Si tu croyais m'insulter comme ça, c'est raté... Raven.

« Je t’insultait pas Bel-gueule, je disais la vérité. T’es roux ! »

J’pensais que sa pourrait être clair de sa petite tête, mais visiblement non. Enfin, si cela se trouve, il est atteint d’une maladie oculaire qui fait qu’il ne voit pas les couleurs. Et donc, si cela se trouve, il se voit comme un loup vert ! Pauvre Bel-Gueule rousse.

Je ne manquai pas de lui tirer la langue en redressant la tête et les oreilles. Faut avouer, qu’en soit, les estivaux on trouver là un beau spécimen. Les poils de la tête en bataille et un regard mi-amusé, mi-charmeur, mais rien à voir avec la classiture automnal qu’avait Ash’Nai. Faudrait qu’il le rencontre pour lui expliquer qu’est-ce que c’était la vrai virilité, pas celle qui ressortait de la pré-adolescente et qui s’associait à des traits de caractère fortement désagréable. Bon, les femelles aussi avait leur périodes où elle devenait des pestes immondes, mais quand même.

- Sinon, je suis Akiro et tu te trouves dans la mangrove estivale.

« Enchanté, j’oublierai donc ton nom dans les minutes à suivre ».

Donc je suis dans la Mangrove, c’est chouette de savoir son nom, mais ça m’aide par à me repérer dans l’espace. Il ne bouge pas, reste sagement à sa place et je me complet dans l’idée qu’il a peur de m’approcher. Un coup de dent, de patte ou même d’aile ne serait pas très agréable à recevoir. Et puis, tout le monde sait que les femelles sont fourbes, tout le monde le dit. Enfin, tout le monde de mon petit entourage.

Peuh ! Pourquoi il se déplace sur le côté ? J’ai l’impression qu’il veut me tourner autour, tel un prédateur affamé. Eh mon gars, t’es encore trop jeune pour agir ainsi, trop stupide pour comprendre la beauté des louves aux traits rare et délicats, comme moi quoi.

- Si tu n'es pas perdue, que fais tu ici alors ?

Mais c’est qu’il devait agaçant celui-là, avec ses questions incessantes et ses regards pesant. Ne voyait-il pas que j’avais autre chose à faire que de me laisser relooker sans dire mot, bien qu’en soit, me faire admirer ne me dérange pas. C’était le premier à me regarder avec un regard comme celui-ci. Ce n’était pas Ame, ni Requiem qui allait me regarder avec des yeux si gourmands et encore mon Ash qui montrait un désintéressement totale au vu d’un corps enfantin. Je roulais les yeux en soupirant et dénia répondre à sa question, au moins j’avais un peu de compagnie, il fallait voir le bon côté des choses.

« Je chassais pardi, figure toi que se promener en été éveille la faim et comme je ne mange pas des fruits et des graines comme certains, j’essayai de traquer et chasser le lapin. »

Et j’attends les reproches. Qu’importe Bel-Gueule Rousse, je t’attends de pied ferme avec des réponses toutes prêtes. Ouh, je n’arrive pas à retenir un sourire d’impatience.

- En effet... Tu essayais.

Je vais me le faire. T’as déjà essayé de choper un lapin pour ta première séance de chasse et sans entrainement, Bel-gueule ? Bah c’est compliquer et quand t’as un pelage et la taille d’un louveteau, bien que toi, tu sois bien plus épais qu’un louveteau de notre âge, et bien tu confonds, en particulier quand t’as vu est brouillé par des feuilles ! Non, je ne me donne pas d’excuse.

En plus de cela, j’ai juste l’impression que je le gonfle. Entre des petits coups d’œil amusé et ses regards dédaigneux, j’avoue ne pas comprendre ce qu’il veut et ça m’agace. Oh, mais j’y pense, je dois pouvoir crapillier des informations grâce à mon pouvoir. L’air de rien, détournant le regard pour bouder, je laissai mon âme se glisser tel un parasite dans la tête d’Akiro. Entre tous les plis sinueux de son cerveau, contournant les neurones et pénétrant dans son petit jardin secret de son mental. Tout fut noir l’espace d’un instant, puis quand la lumière revint, une grille s’étendait de droit à gauche et m’empêchait de passé. Vaillante, j’avançais vers ses dernières et essaya de passé entre les barreaux métallique, mais avant que je n’ai pu y passé la tête, ma concentration s’évapora quand il m’adressa la parole.  

- Peut-être aurais-tu besoin d'aide ? Ou du moins de la représentation d'un lapin.

« Sans façon, merci ».

Mais laisse-moi me concentré, bon sang. Qu’est-ce que c’est chiant les estivaux, entre faire l’apanage de leur musculature et parler sans cesse en se moquant de son interlocuteur, ils ne devaient pas savoir faire grand-chose. Enfin, ce n’est qu’un enfant, je n’imagine même pas adulte. D’ailleurs, je plein les damoiselles qui doivent le supporté tout le temps. Tien, d’ailleurs je vais lui faire comprendre qu’il ne m’intéresse pas et que je n’ai pas la moindre envie de voir sa face de rat, je me tourne complètement et lève la tête pour regarder l’eau du fleuve qui s’écoule près de nous. S’il m’attaque dans le dos, je lui mort le museau et le griffe avec la pointe de mes ailes, enfin pour attaquer une fille dans le dos il faut faire preuves d’une sacré dose de lâcheté. Par contre, j’espère qu’il ne s’en ira pas. J’ai remarqué cela quand Ame cours trop long de moi, mon emprise sur son mental diminue jusqu’à disparaitre et cela voudrait dire que je ne pourrais pas pénétrer dans sa tête.

C’est pourquoi je m’empresse de retrouver les barrières mentale du louveteau et que je commençai à y passer la tête. Etonnement, ce fut dure de vouloir pénétrer dans l’esprit d’un louveteau aussi hargneux, mais je ne dois pas hésiter et forcer à nouveau pour découvrir ce qu’il voudrait me cacher. Saloperie de loup, tu me laisse entré dans ta tête oui ?!

Spoiler:

Toc toc, qui est là ? Ouvre-moi petite loup inutile. Raaah, mais qu’est-ce que ça m’énerve, mais qu’est-ce qu’il m’énerve à refuser d’ouvrir les portes de son esprit. Qu’est-ce qu’il me gonfle à faire son fière à aller boire à deux pas d’un crocodile. Bordel, mais si même lui ne se rend pas compte que les eaux sont infestés de lézards géants, qu’est-ce que je vais pouvoir lui dire ?

Franchement, je vois pas comment je peux apprécier un tel personnage. Il est bouffi d’orgueil, Mister classe est très téméraire, alors que toutes les mères conseilleront la prudence. Non, pas que j’écoute la mienne, mais c’est différent, elle est tellement molle qu’elle en est lassante. Incontestablement, je préfère voir Requiem avec son piercing que les parties reproductrices, même s’il dit pas grand-chose au moins il a la classe quoi. Je connais pas mon père, Man’ le dit mort e ça m’arrange, si aurait été comme elle j’aurais pleuré toute ma petite enfance d’avoir des géniteurs comme ça.

Mister beau gosse revient le menton levé et ce regard emplie de fierté, repoussant ma présence dans son esprit. Il m’envoya dehors, sans ménagement, avec un coup de pied dans les fesses en prime. Je me sentie mal, affreusement mal d’avoir été rejeter de la sorte, je fronçai le nez en essayant d’éloigné ce désagrément et Akiro vins presque me susurré à l’oreille une remarque que j’aurais préféré qu’il garde pour lui.

- Pourquoi tu fais la gueule Princesse ?

J’aurais voulu lui répondre directement, l’envoyer manger des pissenlits avec les chèvres alpines, mais il allait que j’entre à nouveau dans sa tête, que je me loge correctement dans la cours cérébrale de monsieur qui ne semblait pas faire de remarque sur le fait qu’il m’avait entièrement rejeté. Pourquoi d’ailleurs ? Arrogant comme il ait il ne se serait pas gêné. Le temps que j’entre à nouveau et que je fasse raisonner un petit « niah niah niah », Akiro avait déjà détourné la tête vers un coin de la berge. Qu’est-ce qu’il avait vu encore. Franchement, c’est pas possible ça, on a pas idée d’être aussi volatile quand on parle à une dame, d’ailleurs si tous les estivaux sont comme ça je compte bannir à tout jamais cette zone de mon carnet de voyage.

Et puis lui aussi, toujours à pas écouté les réponses des autres. C’est pas parce que tu as de belle couleurs, des grands yeux gris affreusement envoûtant et une musculature à faire pâlir de jalousie Ash’, enfin non car pour le rattraper tu as encore du boulot, que tu vas faire craquer toutes les louves de ton clan. Surtout avec un caractère comme ça ! Enfin, ça n’empêche qu’il a la classe ce beau salopard, d’ailleurs s’il pouvait juste arrêter de me parler et continuer à observer je ne sais quoi histoire que je regarde encore un peu, il est près de moi autant que je profite pour le détaillé un peu plus.

- Raven, il faut qu'on parte d'ici.

« Quoi encore ? »

Tu peux pas te taire, bordel ! Qu’est-ce qu’il y a ? Ta maman est venue te chercher et elle est aussi imposante qu’un yack et terrifiante qu’un ours galeux? Je tourne les yeux vers la berge, visiblement agacer par ce que peut bien dire le rouquin et c’est alors que je voie émerger quelques bouts d’écailles de sous la surface de l’eau. Intriguer, je plisse les yeux et aperçoit une silhouette flou et grandement significative. Un crocodile.

« Oh bordel ! »

Ok. D’accord. C’est bon, je te suis Akiro mais on dégage de là, je suis trop jeune pour mourir bouffer par un alligator de six mètres de long. Les yeux grands ouvert, plein de terreur, je me lève d’un bon et suit le louveteau estivale vers l’endroit qu’il veut.