☼ Pouvoirs :
Do you remember ? Hezerkine a hérité d’un pouvoir assez particulier. Il s’agit d’aller chercher au fin fond de l’âme d’un loup ses souvenirs les plus touchants, et de les matérialiser sous forme d’illusion. Comme si le loup victime de ce sort revivait un moment qu’il n’aurait jamais voulu vivre. Comme s’il revoyait un meurtre qu’il n’aurait jamais dû commettre. Cela peut troubler l’esprit du loup, le remettre en question. Mais ne pensez pas que l’adolescente cornue puisse faire cela à sa guise, il y a des limites. Tout d’abord, elle ne peut pas matérialiser des souvenirs de plus de 20 minutes, et cela lui dépense beaucoup d’énergie.
Poison of autumn … Hezerkine peut transformer n’importe quelle plante en un champignon d’automne. Mais la plupart du temps, ces champignons sont toxiques, veuillez ne pas en manger si vous ne voulez pas perdre de l’énergie. Le problème, c’est que Hezerkine ne peut pas l’utiliser beaucoup au risque de s’humilier en public : chaque plante transformée en champignon lui fait pousser un gros bouton sur son doux visage … Flûte !
☼ Physique : Hezerkine est assez haute sur patte, et a la chance d’avoir une carrure mince et féminine. La quadrupède a un pelage sable, mais de sa partie génitale jusqu’à son cou, son pelage est blanc. En fait, on peut tout simplement dire qu’elle a le ventre blanc. La lupine a de longs cheveux châtains foncés coiffés à droite, ce qui lui fait une longue et belle mèche. Sous ses yeux ambrés se trouve trois petit points rouges, rappelant étrangement le point rouge que les femmes bohémiennes ont entre leur deux sourcils. Hezerkine est considérée comme fille du bélier à cause d’une particularité qu’elle a hérité de son père : elle a des cornes, assez épaisses, partant légèrement en arrière. Utile pour se défendre ! Enfin, la cornue a plusieurs accessoires, comme un bracelet doré sur l’antérieur gauche, deux au postérieur droit et un autre au postérieur gauche. Elle a également un bracelet à pic sur son antérieur droit. Enfin, il fallait s’y attendre : l’adolescente a un long collier avec le signe du bélier comme pendentif. Celui-ci est rouge, rappelant les pois sous ses yeux.
- Référence (chibi):
- Une autre colo en taille réelle c :
☼ Caractère :
Possessive, orgueilleuse, gourmande, sarcastique, impolie, drôle, sympathique, optimiste (enfin, c’est ce qu’elle laisse paraître …), hésitante, intelligente, mais un peu folle, courageuse, narcissique.Hezerkine pourrait très bien se décrire elle-même, mais narcissique comme elle est, elle transformerait ses défauts en qualités et n’hésiterai pas à se surestimer. Alors je vais la décrire moi-même !
L’adolescente veut toujours tout pour elle, et n’apprécie pas partager. Elle veut tout par gourmandise, et ne donne rien par pur égoïsme. Elle est avide de tout, en demande toujours plus, et estime ne jamais avoir assez. On pourrait presque la qualifier de pourrie-gâtée. (Hezerkine : Même pas vrai d’abord ! Oh, de la viande ! DONNE LA MOI !)
La femelle est orgueilleuse, et ne s’excuse jamais par pure fierté. Vous ne l’entendrez jamais dire « c’est de ma faute », elle mettra tout sur votre dos. (Hezerkine : Pff ! Arrête de mentir un peu ! Je suis jamais fautive, c’est pour ça que je m’excuse pas !)
S’il y a bien quelque chose que la louve adore, c’est bel et bien se moquer des autres. Que ce soit méchamment, gentiment, simplement pour taquiner, elle adore profiter des situations les plus embarrassantes pour enfoncer encore plus ses camarades. Un simple défaut physique ? Elle ne regardera que ça et ne cessera pas de ricaner en le voyant. Hezerkine n’est pas le genre de louve parfaite et polie, comme vous pouvez le constater … (Hezerkine : Bah je suis très polie d’abord ! C’est juste que toi t’es conne. )
Certains l’appellent « le clown », « l’animatrice », ou tout simplement « la comique ». Hezerkine aime bien inclure des petites blagues dans chacune de ses phrases … même dans les situations les plus gênantes ! Je ne vous cache pas que parfois, ses blagues ne sont vraiment pas drôle … (Hezerkine : Mes blagues sont toujours drôle, tu n’as juste pas assez d’expérience pour reconnaître l’humour de pro et l’humour nul.) Oui oui, tu as raison, tu es une pro de l’humour … Bon ! Elle aura beau être triste, elle prendra chacun de ses problèmes en riant comme une tarée.
La louve est très intelligente, hélas, elle ne le montrera jamais, et préfère se faire passer pour une louve folle qui ne comprend jamais rien. L’adolescente ne manque pas de courage, et bien que son cœur lui pousse à faire le contraire et qu’elle tremble comme une feuille, elle avancera la première et surpassera ses craintes.
Voilà un résumé de son caractère. Il y a bien sûr d’autre adjectifs lui correspondants, par exemple, au fond, elle est mystérieuse et souffre beaucoup, il lui arrive de reprendre moralement les autres, ou de fermer la gueule de toutes mauvaises langues, bref, à vous de découvrir quel étrange personnage se cache derrière cette créature à cornes prénommée Hezerkine.
☼ Histoire : Elle n’a rien voulu me raconter ! La vilaine, elle ne m’aime pas, c’est obligé … :c
Bon, vu qu’elle vous aime bien, je laisse Hezerkine prendre la parole elle-même et vous raconter son passé. J’écouterai discrètement moi aussi, je meurs d’envie de savoir ce qui a forgé ce caractère difficile
[à partir de maintenant, c’est Hezerkine qui parle.]
Il faisait froid, ce jour-là. Ce jour où je suis arrivée. D’ailleurs, je dois vous avouer que je n’étais pas aussi désirée par ma maman que ce que les autres peuvent penser. Elle m’avait méprisé durant toute mon enfance, et n’hésitait pas à cracher sur mon père dès qu’il me faisait un compliment. Mon papa était très protecteur, je l’aimais plus que tout, et c’était réciproque. J’étais fille unique, et je pense aujourd’hui que ma mère aurait préféré que je ne naisse pas. Malgré tout, j’ai toujours vécu la vie avec le sourire. Lorsqu’elle me grondait, je riais bêtement, ce qui me valait une griffure. Je ne comprenais pas pourquoi mon père ne venait pas plus souvent, pourquoi il me laissait avec ce monstre … Mais lorsqu’il était là, je ne restais qu’avec lui. Nous ne vivions pas au sein d’une meute, nous étions que tous les trois, et encore, vu qu’il n’était pas souvent là, je vous l’ai déjà dit. J’en eus assez de vivre sans connaître le bonheur de jouer avec des loupiots de mon âge. J’en fis parti à mon père. Il me promit alors qu’un jour, nous rejoindrons un clan. Ce jour arriva enfin. Hélas, cela ne se passa pas comme prévu. Ma mère fut condamnée à vivre avec un autre loup que papa, tandis que lui et moi étions à la risée des autres pour la simple raison que nous étions pour eux que des servants des enfers. Nous étions les seuls à avoir des cornes. On nous appelait « les fils du Bélier ». Qu’avaient-ils contre ce certain « Bélier » ? Moi-même ne le connaissait pas. Papa, était-ce lui, le « bélier » ? Enfin, à l’époque je ne comprenais pas vraiment, aujourd’hui, je me rends un peu compte de ce que nous étions. Bref, nous n’aurions jamais dû nous aventurer sur ces nouvelles terres. Nous espérions la joie, nous y avons trouvé le contraire, et impossible de nous échapper. Enfermés, ou exploités, tel était notre destin. Les canidés de mon âge me regardait étrangement lorsque je devais transporter des pierres pour construite d’autre tanières. Ils me regardaient comme si j’étais … Différente. Différente d’eux, intruse du monde. Mon père était fort, il n’hésitait pas à sortir les crocs au moindre coup de fouet qu’il se prenait. Mais à ces moments là, ils étaient sans pitié. Ils le faisaient encore plus souffrir qu’il ne souffrait déjà. Cela me faisait mal intérieurement, plus pour lui que pour moi. Je ne mesurais qu’à peu près 5 pommes, et on me traitait comme un chariot, une charrette, faite pour transporter diverses choses. Je survivais, et Papa aussi. Si l’on ne survivait pas, la mort allait nous tendre la patte. Logique … !
C’était la routine, j’étais habituée. J’approchais de ma première année de vie, et mon père ne tenait plus. Ma mère ? Je n’en entendis plus parler. C’était moi et lui. Lorsque nous étions réunis, enfermés, nous nous étions dit « Celui de nous deux qui survit le plus longtemps gagnera la liberté. ». Alors je me battais pour cette liberté ! Je voulais la récupérer ! Mais pourquoi c’était si difficile ? Je devenais de plus en plus maigre, on distinguait mes côtes. Quand à Papa, il ne voyait plus rien. Il était devenu aveugle. Je ne savais pas pourquoi. Je supposais que les sans-pitiés lui avaient crevé les yeux, mais, pourquoi ? Lorsque je lui demandais, il me répondait que c’était pour ne plus voir la cruauté du monde. Cette cruauté que l’on lui infligeait … Stupide que j’étais, je voulais que l’on me crève les yeux à moi aussi. J’en avais assez de voir mon propre sang couler chaque jour. J’étais jeune, je ne méritais pas ça …
Un soir, après avoir été servie une nouvelle fois comme objet, mon père me dit « Pars, tu es libre ». Alors on me relâcha. Je jetai un regard derrière moi pour vérifier qu’il me suivait. Mais, il discutait avec les sans-pitiés. Je ne compris pas, comment pouvait-il sympathiser avec eux ?! Il me rejoint ensuite, de seulement quelques pas. Il enleva son collier, dont le pendentif était le signe du bélier. Il me donna également des bracelets, qui appartenaient à ma mère. Il ne me voyait pas alors il les posait simplement par terre, et il me parla sans regarder dans la bonne direction, mais ce n’était pas très grave. Je me souviens de ses paroles comme si c’était hier. Il m’a dit « Pars, je ne vais pas tarder à te rejoindre. Dépêche-toi ! Cours ! »
Cela fait maintenant un an que je l’attends. Il m’avait dit qu’il me rejoindrait. Pourquoi ? Pourquoi ne l’a –t-il pas fait ?!
Maintenant, je comprends. Il s’est sacrifié pour moi. Il avait sûrement proposé aux sans-pitiés de me relâcher, et que s’ils acceptaient, il obéirait au pattes et à l’œil à ses ordres. Papa, si tu savais, je me serai bien sacrifiée pour toi, moi …
Je me suis forgée une carapace, qui maintenant s’est mêlée à mon propre caractère. Je prend chaque situation en riant, même si au fond je veux pleurer. J’ai rencontré des personnes, puis je les aie quitté. Et je suis arrivée ici.
[A partir de maintenant, ce n’est plus Hezerkine qui parle].
Quelle triste histoire nous a-t-elle raconté …
☼ RP d'exemple (pour connaître ton niveau) :
- Spoiler:
Flic, flac, floc, flic, flac, floc … Tel était le son des gouttes de pluies venant s’écraser sur le sol avant de se réunir par millier afin de former une véritable mare. La quadrupède n’avait rien pour se protéger de cet orage bruyant. Elle se contentait de courir, foulées par foulées, dans l’espoir de trouver un lieu où s’abriter. Elle haletait, essoufflée, mais malgré tout, elle continuait à avancer. Elle aperçut soudain l’ombre d’un canidé. Elle n’eut pas le temps de s’arrêter, ses pattes s’emmêlèrent, et elle fit une chute en avant se terminant par deux ou trois galipettes. Elle était complétement salie par la boue. Quelques égratignures sur le visage et sur ses pattes laissaient facilement croire qu’elle venait de mordre la poussière. Lorsque Hezerkine releva la tête, elle découvrit un inconnu riant à gorge déployées. Elle ne prit pas le temps de l’observer, elle se remit sur patte immédiatement, les sourcils froncés, et retroussa ses babines en dévoilant des crocs d’ivoires. Ses cheveux trempés recouvraient ses yeux. Lorsqu’elle respirait, de la buée sortait de sa gueule. Ses joues étaient pourpres. La louve grelottait de froid. Il était difficile de la prendre au sérieux dans cette situation. Son camarade ne cessait de ricaner. Elle était ridicule. Elle se secoua la tête, remettant sa mèche à sa place. On put enfin distinguer ses beaux yeux ambrés. L’adolescente aperçut l’inconnu, allongé comme un phoque, tapant des pattes, et riant comme personne ne rit. En voyant son visage, elle prit une grande bouffée d’air, et se mit à rire également aux éclats, laissant sa colère de côté. En les voyant, nous aurions dit deux gosses stupides en train de jouer bêtement sous la pluie.
(RP nul mais fait à la va-vite, d’habitude c’est plus « poétique », et j’étais pas inspirée x’))
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