Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Iveana adorait l’automne, bien que les nourrices lui disent que cette belle saison, aux couleurs rougeoyante et aux tendres odeurs de bois et d’humus, ne soit pas la sienne elle l’affectionnait beaucoup. Le seul bémol qu’elle eut trouvé, fut les feuilles mortes qui s’emmêlait dans ses longs cheveux noirs. La jeune princesse c’était souvent dit qu’elle devrait trouver un moyen pour éviter cela, parce qu’elle prenait des heures à se faire coiffé tous les matins avec les nourrices et elle ne pouvait faire trois pas s’en se retrouver avec des cheveux emmêler et pleins de végétaux divers et varier. Non pas qu’elle n’appréciait pas de se faire chouchouter, mais elle culpabilisait de revenir tous les jours avec les cheveux complètement désordonner alors que les louves avaient fait leur possible pour qu’elle soit belle et digne de son rang.

Princesse. Rien que cela. Iveana ne vouait aucune affection à ce titre, sans pour autant le détester, mais elle était fille d’alpha et cela rendait les nourrices bien plus attentive et nerveuse à son égard. Elle n’aimait pas cela, elle n’aimait pas être surveillée vingt-quatre heures sur vingt-quatre et elle rêvait de pouvoir déjouer l’attention des nourrices aussi bien que Yaël. La petite louveteau inspira profondément, en se disant qu’aujourd’hui était le jour où elle essayerait de s’en aller discrètement sans que les nourrices ne s’en aperçoivent. Profitant qu’un enfant plus jeune qu’elle s’était mis à pleurer, elle s’éloigna sur la pointe des pattes du chaleureux repère. Son cœur battait à la chamade, mais en tournant la tête vers le chemin qu’elle avait emprunté elle fut soulager de constater aucune nourrice ne l’avait suivi. Elle avait donc réussit à fuir leurs surveillances intensives.

Un large sourire se dessina sur le visage d’Iveana alors qu’elle reprit sa route en ricanant. Elle pouvait se promener tranquillement, regarder émerveillé l’immense puzzle de feuille qui s’étendait sous ses pieds et jouir d’une liberté total. Elle se demanda brièvement dans combien de temps les nourrices ce rendons compte qu’elle était parti. La bleue ne le savait pas et, malgré la joie procuré par cette fuite, elle souhaitait être de retour avant que les nourrices ne s’en aperçoive. Elles seraient surement blesser de la voir ainsi imité son frère et sa jeune sœur, et loin d’Iveana l’idée de leur faire de la peine. Sur son chemin, alors qu’elle avait les yeux baisser à regarder les drôles de taches blanches qui se révélaient être des champions, Iveana fut surprise de trouver sur son chemin un jeune louveteau, qui avait l’air d’avoir son âge en plus !

- Coucou ! Qui es-tu ?

A la vue du petit loup, la jeune princesse lui fit un grand sourire amicale et elle s’approcha en trottinant, enchanté de rencontré un nouveau visage. Il était principalement noir et gris, avec quelques touches de bleu et ses ailes, incroyablement belles aux yeux de le jeune louve, lui rappelait la merveilleuse chevelure de son ami Asling. Pourtant, c’est sur ses yeux que le regard de la louve se fixa, car quand elle parlait avec quelqu’un, ce qu’elle appréciait le plus était de le regarder dans les yeux. Les nourrices avaient dit que les yeux étaient les fenêtres de l’âme, cela tombait drôlement bien.

- Bonjour ! Je m’appelle Iveana, et toi qui es-tu ? Je ne t’ai encore jamais vu !

C’est vrai que quand elle y repensait, elle ne l’avait jamais vu dans le cercle très fermé des nourrices, pourtant s’il avait son âge il aurait dut s’y trouver. Enfin, peut-être était-il avec sa maman et c’était pour cela qu’elle ne l’avait pas vu.