Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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Haut brûlent les flammes de l'âme quand bien même s'écroulent les cieux [~Asling]
Layla
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Dim 10 Mai 2015 - 10:33




« Haut brûlent les flammes de l'âme quand bien même s'écroulent les cieux »



Quelques rayons du soleil se projetait sur le pelage de la petite hivernale. Il faisait doux aujourd'hui et Layla, qui appréciait déjà énormément le territoire automnal malgré l'humidité, était encore plus joyeuse que d'habitude. Au moins en rentrant aux tanières elle ne se ferait pas gronder par les nourrices. Layla se souvint la dernière fois qu'elle était rentré après avoir jouée avec Dean, des brins de mousses partout dans ses cheveux noirs. Les nourrices étaient au bord de l'hystérie et il leur avait fallu de longues minutes -interminable pour Layla- pour retirer chaque petit brin de mousse. D'ailleurs la petite princesse hivernale avait été grondé et on lui avait demandé d'arrêter de quitter les membres hivernaux pour partir à droite à gauche. Bien sur comme vous pouvez actuellement le constater, cela n'avait pas eu grand effet.

L'hivernale s'ennuyait fermement. Entre Yaël qui dormait à point fermé avec Elendia dans la tanière et Iveana qui  était on ne savait où, Layla avait décidé de repartir en balade avec espoir de trouver des papillons. Elle aimait beaucoup ces insectes. Il étaient à la fois majestueux et intriguant. Ils pouvaient voler alors que Layla était condamné à rester au sol. Moi aussi j'aimerais bien voler. Je pourrais être au-dessus des air et sentir le vent  ébouriffait mes ailes.

L'hivernale continua d'avancer en sautillant presque. Contrairement à Iveana, elle n'avait pas une longue chevelure qui lui trainait dans les pattes. Elle pouvait donc se déplacer plus efficacement dans le territoire automnal. Soudain, la loupiote sentit une odeur qui lui rappela celle de son clan. Elle continua d'avancer avec cette même joie et aperçut un mâle qui devait être un peu plus grand qu'elle. Layla ne savait pas si elle avait été remarquer. Elle remarqua alors les beaux cheveux du loup. Elle continua de s'approcher puis essaya de monter sur le dos de l'inconnu. Elle dut s'y prendre à plusieurs fois et pousser fort dans ses pattes arrières pour y arriver. Son museau toucha le cou de l'hivernal et Layla passa ses pattes des les cheveux soyeux de l'inconnu.

« Ouah ! On dirait la toison dans le ciel quand il fait nuit ! C'est trop beau ! Dit comment tu t'appelles ? J'aimerais bien savoir le nom du loup qui possède des cheveux qui ressemble aux étoiles. »

Layla se rendit compte alors qu'elle devait déranger le loup. Elle descendit donc du dos de l'hivernal et se plaça en face de lui. Au moins pour une fois elle avait l'air normal. Aucun brin de mousses dans les cheveux ni aucunes feuilles collées aux pattes. Elle était présentable et ne ferai pas " honte " à sa famille comme aimées lui rappeler ses nourrices dès qu'elle rentrait aux tanières.

« Désoler de t'être monté sur le dos mais en voyant tes cheveux j'ai été captiver. J'espère que je n'était pas trop lourde, je m'en voudrait de t'avoir fait mal. »

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Lun 18 Mai 2015 - 21:31

Haut brûlent les flammes de l'âme quand bien même s'écroulent les cieux

ft. layla

Ce matin-là, je m'étais levé avec une sensation de boule dans le ventre. A vrai dire, ça ne s'était pas arrangé quand j'avais vu les morceaux de viande un peu avariés dans le garde manger des Hivernaux. Et ça c'était complètement aggravé quand ma tante Zéckie avait déboulé sous mes yeux, la bave aux lèvres, le regard fou. J'avais quasiment senti les larmes me venir aux yeux mais j'avais préféré m'enfuir et oublier ma peine dans la folie d'un galop à travers-bois plutôt que de l'affronter. Son spectacle me brisait le cœur.
C'est comme ça que je m'étais retrouvé de nouveau dans une forêt bizarre. Ses chaudes couleurs ne me réchauffaient pas le cœur, les oiseaux pépiant me mettaient mal à l'aise, la brise pleine d'odeurs me donnait mal au cœur. Oh, comme la fraîcheur de l'Hiver me manquait. Je voulais sentir la neige se craqueler sous mes pas, pas ces feuilles s'enfoncer. Je voulais sentir les flocons se déposer sur mon pelage et alourdir ma fourrure, sentir le froid mordre ma peau, voir un nuage de vapeur se former quand je soufflais, repérer les traces des lapins des neiges. Ce territoire était étranger et mauvais. Je me sentais minuscule parmi ces arbres trop grands, trop hauts, je me sentais perdu. Et cette mélancolie qui pesait sur moi, sur mon cœur, elle était trop lourde, si profonde, je m'y enfonçais, et cette impression... atroce... que je n'en sortirai jamais... Avais-je jamais été heureux ?
Désespéré et ne trouvant rien d'autre de réconfortant que de m'asseoir à contempler le reflet du ciel dans un étang, je m'assis donc sur un rocher plat. Je n'aurai su dire exactement combien de temps s'écoula, ni à quel moment des éclats de glace se mirent à virevolter autour de moi - d'où venaient-ils d'ailleurs ?! - mais je fus réveillé de ma transe mélancolique par une chose qui me montait dessus.
D'abord complètement dans un monde vague, ni complètement celui du rêve ni celui de la réalité, je me trouvais incapable de réagir, une partie de moi s'affolant et l'autre se contentant passivement d'assister à la scène sans réagir. Au final, ce fut la chose elle même qui me sauva de cette situation inconfortable en descendant de mon échine de son propre chef.

« Ouah ! On dirait la toison dans le ciel quand il fait nuit ! C'est trop beau ! Dit comment tu t'appelles ? J'aimerais bien savoir le nom du loup qui possède des cheveux qui ressemble aux étoiles. »

Je me sentis tout aussi touché que gêné par ces compliments. Ce n'était pas nouveau pour moi, on me complimentait assez régulièrement pour mes cheveux. Mes cheveux... Cela me réjouissait et m'écœurait à la fois : les gens remarquaient-ils uniquement mes cheveux ? N'étais-je pour eux qu'un mannequin portant une perruque à admirer ?
Avant d'avoir le temps de m'enfoncer là encore dans une détestable contemplation de la médiocrité du monde, la petite chose reprit la parole. Je me rendis alors compte que j'avais dérogé aux plus élémentaires règles de politesse et que je n'avais même pas répondu à sa question.
Avec stupeur, je me rendis alors compte que j'avais en face de moi Layla, fille de Meneldil. Affolé intérieurement mais d'un calme olympien extérieurement, j'hésitais entre une révérence au comble du ridicule, un simple salut ou ... ou quoi ? Me contenter de faire semblant d'ignorer son identité ? Cela apparaissait le plus sage pour le moment.

« Désoler de t'être monté sur le dos mais en voyant tes cheveux j'ai été captiver. J'espère que je n'était pas trop lourde, je m'en voudrait de t'avoir fait mal. »

Le rouge au joues, je baissais le regard. Cette petite était si polie que je me sentais d'autant plus honteux de ne pas lui avoir répondu ni de l'avoir saluée. Rattrapant non sans mal mes maladresses, je déclarais avec précipitation :

« Il n'y a aucun soucis. J'étais perdu dans mes pensées, et tu es si légère que j'aurais pu ne pas même te sentir. »

Je rougis en prononçant ces paroles. De quoi avais-je l'air ? D'un loup aguicheur qui cherchait à s'attirer les faveurs d'une Héritière ? Avais-je perdu la tête ?

« Je m'appelle Asling. Et toi, tu es... Layla, c'est ça ? Ravi de te rencontrer » finis-je avec maladresse.

Je lui adressai un sourire gêné. Comme d'habitude, faire ami-ami n'était pas mon truc. La seule chose que j'espérais, c'était de ne pas me ridiculiser face à cette fille d'Alpha. Ce serait déjà ça.

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Mar 19 Mai 2015 - 11:45




« Haut brûlent les flammes de l'âme quand bien même s'écroulent les cieux. »



Il y avait un phénomène naturel que Layla était impatiente de voir, c'était la pluie. La petite hivernale n'avait jamais eut l'occasion de pouvoir la voir et ses nourrices lui disaient que c'était mieux ainsi. Elle avait demandé à sa nourrice qui racontait les meilleures histoires si elle en connaissait une en rapport avec la pluie. Malheureusement pour Layla, la nourrice ne sien souvenait pas, la petite créature lui demanda donc à quoi cela ressemblait. Elle se rappelait encore mot pour mot les paroles de sa chère nourrice. " Imagine Layla, un ciel recouvert de nuage gris tels des morceau de cotons salis. Une forte humidité régnant et soudain tu les sens avant de les voir. Quelques petites gouttes t'humidifies le museau puis ton visage ainsi que tout ton corps. L'eau tombe du ciel. Cette eau froide qui pourtant va permettre aux plantes de poussés afin que notre gibier puisse se repaître. C'est cela la pluie. " Depuis Layla guettait chaque jour des nuage gris seulement ils étaient trop bien cachés pour que la petite hivernale puisse les voir.

La fille de Meneldil qui avait cessé d'importuner son camarade de Clan, s'occupait à le regardait. Il était évidement plus grand qu'elle. On pouvait apercevoir une musculature sous son pelage noir et blanc plutôt épais. L'intérieur de  ses oreilles et ses cheveux, comme l'avait dit Layla un peu plus tôt ressemblait aux étoiles qui brillaient par centaine lors d'une nuit sans nuages. La queue du mâle était d'un blanc éclatant parsemés de rayures noirs. Sa patte avant gauche possédait une sorte de chaussette bleu rayé de noir tandis que sa patte arrière gauche en possédait également une quadrillé cette fois. Les griffes du mâle étaient d'un beau violet qui rappelait les améthystes. Chaque côté de ses épaules on pouvait apercevoir un symbole en forme d'aile qui rappelait lui aussi la galaxie. Autour de son cou, un beau sablier tandis que son oreille et sa lèvre étaient décorés d'un piercing. Enfin pour finir, les yeux du jeune loup étaient d'une grande beauté. Ils possédaient la couleur du lapis-lazuli ainsi que celle de la pierre de lune. Un seul regard suffisait pour nous transporter dans un autre univers.

Il n'y a aucun soucis. J'étais perdu dans mes pensées, et tu es si légère que j'aurais pu ne pas même te sentir. »

Layla pencha légèrement la tête sur le côté quelque peu surprise. Elle trouvait cela étrange que cet hivernal la regarde en rougissant. L'avait-il reconnu ? Que devait-il penser, que la fille de Meneldil s'amusait à escaladait le dos de ses congénères pour regarder de plus près leurs cheveux ? Cette situation rendait Layla davantage mal à l'aise vis à vis de ce loup. Il fallait qu'à l'avenir elle fasse beaucoup plus attention à ses agissement sinon cela finirait par se retourner contre elle. La petite hivernale sourit au mâle.

Je m'appelle Asling. Et toi, tu es... Layla, c'est ça ? Ravi de te rencontrer »

Asling. Layla fut encore plus surprise en voyant que l'hivernal l'avait rapidement reconnu. Enfin entre sa désobéissance envers les nourrices et ses fréquentes escapades, elle ne devait pas être inconnu des autres loups. L'hivernale vit l'image d'Opium dans son esprit et se dit qu'elle se ferai sûrement gronder par le bêta de sa mère. Le grand mâle noir et blanc passé souvent prendre des nouvelles des enfants de son enfant, sûrement par respect envers Meneldil. La loupiote remua ses oreilles et sourit.

« Je suis contente de te rencontrer Asling. Je suis surprise que tu m'es reconnu aussi vite. Est-ce que je peux te demander un service ? » Elle se tut un bref instant. « Fait comme si j'étais un louveteau normal ce sera plus simple. »

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