Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

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Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Lorsque l'océan apporte le vent d'une rencontre [with Hurricane]
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Mer 29 Avr 2015 - 18:18

HRP:


Lorsque l'océan apporte le vent d'une rencontre

▲Gaia et Hurricane
Combat. Rage. Violence. Détermination. C'était ce que l'assassin brun observait à travers les mouvements brusques d'un océan agité à l'eau si tumultueuse en cette matinée printanière. Elle se dressait brusquement, repoussant les bras bienveillants du calme et de la sérénité du fond de l'eau, défiant les cieux qui s'inclinaient avec respect et crainte à sa vue. Elle s'arquait avec élégance et noblesse, contemplant le monde de son regard hautain, puis elle plongeait, elle tombait en brisant la surface trop faible et pathétique qui offrait une apparence calme à cet océan. Elle se fracassait contre son double trop bienfaisant de la même façon qu'elle le faisait lorsqu'elle heurtait avec violence les rochers. Puis elle entraînait ses vagues dans un fracas qui raisonnait, s'imprimait dans tous les esprits, hypnotisait, inspirait cette crainte respectueuse et cette admiration.

Et enfin elle se jetait contre le sable. La Reine Bleue était séduisante et terriblement manipulatrice, elle enfermait dans ses filets tous ces stupides grains dorés qu'elle entraînait alors vers les fonds marins, les plus profondes abîmes. Oh qu'elle était habile la Reine, une véritable rose, une beauté parfaite qui dissimule les plus terribles épines. Un sourire dénudé de son traître manteau se dessina sous le museau de Gaia qui, d'un geste, écarta les mèches rouges qui lui tombaient sur le visage en dissimulant quelque peu son museau. Au fond, ils se ressemblaient bien tous les deux. Cette comparaison comme n'importe laquelle lorsqu'elle incluait le mal plaisait terriblement à l'assassin, cela le flattait, l'honorait. Il portait avec fierté le titre qu'il avait décidé, c'était un titre fort, puissant, c'était un titre de maître, bien loin de tous ces petits rôles pathétiques que tiennent les loups qui se disent "bons" mais qui sont simplement des lâches.

Quel est le fou, celui qui s'éloigne de la puissance, du pouvoir, ou celui qui cherche à y accéder ? Il est vrai que toutes les fourberies sont tolérées aux yeux de l'assassin, mais qu'importe les moyens lorsqu'ils permettent un accès vers cette puissance idyllique. Il reposa ensuite son regard océanique vers l'étendue bleue qui semblait éternelle et particulièrement déchainée aujourd'hui, ne s'accordant pas avec ces températures lourdes et estivales qui n'étaient d'ailleurs pas des plus agréables. Ce matin, l'assassin avait décidé de prendre la route du territoire estival, cela lui changerait un peu et qui sait, peut-être rencontrerait-il quelqu'un sur cette plage ... Un autre sourire se dessina sous son museau. Les terres ensoleillées de l'été ne comptaient pas dans les lieux qu'il côtoyait le plus souvent, à vrai dire il se doutait que quoiqu'il en soit la présence d'un loup qui ne serait pas estival n'était pas la bienvenue, mais c'est ce qui rendait cette excursion particulièrement amusante.

© Le Havre
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Hurricane
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Hurricane
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Mer 6 Mai 2015 - 14:09



Brown fur, long hair...Does he look like me ?

ft.Gaïa


La blonde s’était  perchée  sur une pierre haute. De là haut, elle observait les contours flous et incertains de l’océan. Jusqu’ou allait-il ? Le monde de Four Seasons était si vaste,  leur petits clans qui se partageaient ses grands morceaux de territoires n’avaient-ils jamais songé  à visiter l’autre côté ?  On avait raconté à Hurricane que des monstres avaient habités  la terre des  quatre saisons des années auparavant.  Ce qui les attendaient de l’autre côté était dangereux. Mais c’était ça le plus excitant ! A vouloir rester prudent le monde passe à côté de quelque chose. Qu’il soit bénéfique ou mauvais, peut importe,  le tout c’est de savoir.  La jeune louve était une aventurière. Autrefois elle ne pouvait pas exprimer ce sentiment caché à cause de sa timidité excessive. Maintenant elle avait envie de découvrir encore plus de chose.  Oh certes, Four Seasons lui réservait encore bien des surprises, il fallait d’abord qu’elle les découvre toutes.  Mais lorsqu’elle aura finit, lorsque la fête sera terminée, que fera t-elle donc de sa vie ? Elle aura surement atteint un âge bien avancé. Et dans sa tête, la petite alarme résonnera. Avant de mourir elle quitterait  ce monde pour en découvrir un autre. A ses risques et périls ! Cela ne la dérangerait pas le moins du monde de finir abattue ou dévorée. Elle aura eu une vie pleine et riche comme ses parents l’avaient toujours espéré.

Une  brise salée vint soulever ses cheveux. Pour une fois elle en avait terminé avec ses tresses et ses  coupes de cheveux. A présent la gamine qu’elle était marchait vers la voie de la vieillesse, il fallait se rendre à l’évidence…Elle avait grandi, gagné en maturité et observait d’un œil nouveau le monde qui se présentait sous ses yeux.  Allait-elle radicalement changer de caractère ?  Oh non, la jeune louve ne voulait pas. Le changement lui plaisait mais en petite quantité. Pour un grand nombre de ses amis et pour elle-même elle restera la petite louve timide et curieuse. Ils auront beau la voir revenir tâchée de sang, les cheveux coupés à la garçonne et rire comme une folle, elle restera l’éternelle Ouragan, c’était indéniable… Un petit sourire se dessina sur le museau de l’estivale. Elle descendit doucement de son perchoir. Sa longue chevelure miel et ondulée était étalée en cascade sur son dos. A chacun de ses pas un petit cliquetis se faisait entendre. La louve aux papillons n’avait jamais été fan des accessoires. Elle trouvait ça grotesque, elle préférait être soi-même. Mais ce bracelet là elle ne l’enlèverait pour rien au monde, c’était un cadeau de son meilleur ami. Fait en coquillage, il était naturel et non superficiel. Ce serait surement la seule chose qu’elle porterait pendant toute sa vie…

Elle était arrivée à la Plage aux Coquillages. Aujourd’hui elle avait eu envie de se reposer un peu. Depuis qu’ils avaient accueillis  l’enfant de l’Alpha hivernal, le Clan était sans cesse actif et en plus de surveiller leurs frontières, les siens devaient aussi  s’assurer que les hivernaux ne dépassent pas les limites. L’apprentie Tueuse s’était alors éloignée de ce boucan pour venir se reposer  devant l’océan. Le son calme et reposant de la mer rejetant son écume relaxait beaucoup l’esprit d’Hurricane.  Alors qu’elle se dirigeait sous un palmier à l’ombre une odeur suspecte vint chatouiller ses narines. Ho peut être qu’une petite course poursuite pourrait la dégourdir un peu…Ces derniers temps elle n’avait pas pu mettre ses nouvelles techniques de Tueur au profit de son Clan…

Elle secoua son épaisse chevelure blonde  et huma l’air avec attention. C’était un mâle qui ne portait aucune odeur….sûrement un solitaire. La femelle se mit alors à adopter une étrange marche. C’était un mélange entre le «  je trottine »  et « je glisse sur le sol ». C’était une sorte de démarche silencieuse qu’on lui avait enseigné, pour ne pas se faire entendre par l’ennemi. De plus elle venait de se frotter à un palmier pour masquer son odeur et……et se fondre dans le décor. C’était exactement cela. Se fiant à son odorat plus qu’a sa vue  qui était loin d’être perçante, elle repéra l’intrus au pelage foncé, semblable au sien. Rien qu’a première vue la jeune louve se disait qu’il dégageait un certain charme, avec cet air royal sur le visage  et sa stature. Sa longue chevelure rouge ressortait parmi le décor pâle. En vue de l’allure qu’abordait le Solitaire, la jeune femelle jugea plus intelligent de faire une apparition sans se montrer menaçante. Elle attaquait ( et bientôt tuerait ) les gens que quand Akisa lui demandait. Or sa Reine lui n’avait pas fait part de son désir de blesser cet individu aux cheveux rouges. Elle tenterait donc une approche sans animosité.
Maintenant qu’elle se trouvait derrière le mâle, elle décida de sortir de sa cachette tout en restant silencieuse avant de briser le silence.

- Si tu souhaites admirer l’océan je te prierai d’aller autre part au lieu de rester sur mon territoire.

Elle avait dardé ses prunelles bicolores dans celles sombres du canin. En le regardant d’un peu plus près, elle trouvait qu’ils avaient une petite ressemblance. Pelage brun, cheveux longs…mais qui se soucierait de détails aussi futiles ?


© FieryAmaryllis 2015
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Jeu 28 Mai 2015 - 18:41


Lorsque l'océan apporte le vent d'une rencontre

▲Gaia et Hurricane
Il était en un sens étonnant que l'assassin évolue si peu en terres estivales, il était vrai qu'en tant que solitaire ce n'était certainement pas un grand invité attendu mais outre cela ce territoire ne lui était pas si inconnu. Lorsqu'on tournait les pages de son histoire en allant vers l'arrière, qu'on remontait de nombreux chapitres et qu'on parvenait vers le début de ce conte, on se rendait compte que les origines de Gaia naissaient ici. Sa génitrice était une estivale, elle vivait au sein de ce clan et foulait ces terres ensoleillées ... Bien entendu, lorsqu'on l'évoque ce n'est qu'à un temps passé. C'est un passé, cette histoire est passée, il ne reste plus rien si ce n'est des souvenirs qui demeurent si profondément dissimulés dans l'esprit du canin que l'on se demande s'ils existent encore. Quelque chose a été perdu entre ces vagues azurées, derrière ces grains dorés, une page d'histoire, un chapitre complet. Qu'ils sont bien stupides ces canins qui se conforment aux fatalités d'une vie qu'ils pensent incontournables ... Stupides bêtes.

Ce passé enterré loin dans les abîmes les plus profondes, l'assassin n'en voulait pas, n'en voulait plus, alors il s'est simplement contenté de faire en sorte qu'il disparaisse. N'a-t-il pas essayé ? Vainement, il s'est conformé quelques temps à cette réalité qui s'avançait face à lui jusqu'à ce qu'il ouvre les yeux ... Ce fut certainement le seul cadeau que ses géniteurs pouvaient lui faire, lui permettre d'observer le monde sous ce nouvel œil qui lui correspondait bien mieux. Il ne considérait pas ce rejet du passé comme un sacrifice, c'était simplement une délicieuse victoire, la première qui se révélait toujours aussi agréable et délicieuse lorsqu'elle s'avançait dans l'esprit du loup. Il ne regrettait rien de ce défunt passé, rien du présent qu'il pouvait être, il ne regrettait pas le plus infime et insignifiant personnage et pas la moindre réplique du scénario. Il avait actionné ce lourd rideau carmin qui s'était écroulé à terre dans un bruissement délicat, sonnant la fin d'un énième acte qui ne convenait plus et qui ne méritait plus rien si ce n'est l'oubli.

Et, pardessus ce parquet de bois mort, l'on avait retracé les contours d'une nouvelle histoire qui aujourd'hui encore s'écrit contre cette nouvelle scène, conte les nouveaux actes et décrit les nouveaux personnages. Du passé il ne restait rien qu'une infime poussière qui, semblable à une anodine pétale, s'efface dès lorsqu'une légère brise souffle. Condamné à l'exil, le roi Passé n'est plus qu'un monarque déchu et impuissant qui courbe l'échine devant le noble Présent. Un infime craquement, presque inaudible, indiquant que quelqu'un foulait le sable juste derrière lui attira son attention. Il devina la présence d'un autre individu mais il n'esquissa pas le moindre mouvement et demeura dressé face à l'océan bleue, conservant cette même posture altière et immobile. Seule la brise, de temps en temps, troublait ce calme lorsque d'un mouvement elle agitait quelque peu sa chevelure rouge qui accompagnait un bref instant son mouvement.

Dans tous les cas, l'assassin savait parfaitement que celui ou celle qui approchait avait l'intention de se montrer et il était fort probable qu'il soit estival ... Lorsqu'on s'attardait sur le soin qu'il mettait à dissimuler sa présence. Force était de constater que cela était relativement efficace puisque le solitaire ne l'avait repéré que lorsqu'il s'était avancé en sa direction, marchant visiblement dans son dos. Sur qui allait-il bien tomber ? Peut-être un de ces soldats, mais il était étonnant qu'il se dissimule ainsi. Qui qu'il soit, l'assassin espérait que cela serait une rencontre divertissante et intéressante.

- Si tu souhaites admirer l’océan je te prierai d’aller autre part au lieu de rester sur mon territoire.

C'était une voix féminine qui, d'un ton neutre, s'était lancée dans les cieux en troublant le silence qui habitait les lieux. Cette voix appartenait visiblement à la louve qui s'avançait maintenant face à lui et qui posa ses prunelles bicolores en sa direction. Lui même l'observa calmement, elle semblait plutôt jeune même si l'enfance ne l'accompagnait pas de si près. Elle portait avec elle un pelage brun où l'on trouvait également quelques nuances bleues ainsi que l'étonnante présence de plusieurs papillons. Une chevelure aussi blonde que les blés encadraient son visage, concluant cette brève description. Elle était intéressante.

L'esquisse d'un sourire se dessina sous le museau de Gaia tandis que, d'un mouvement, il écarta quelques mèches de sa propre chevelure rouge qui tombaient au niveau de son museau. Si son sourire se montrait bien bavard intérieurement, il demeurait impassible à première vue et ne trahissait pas le moindre ressenti. Il revêtait le masque parfait du comédien, celui qu'il prenait lorsqu'il avait dans l'idée de se divertir un peu, de s'amuser en ne dévoilant pas tout de suite sa vraie nature. Il paraissait donc relativement neutre et impassible, ne montrant pas le moindre signe d'agressivité ou inversement, conservant cette certaine prestance et ce regard égal. C'est d'ailleurs d'un ton qui l'était qu'il répondit :

- Cela est bien fâcheux mais il existe à mes connaissances un seul océan semblable à celui-ci et il se trouve en-face de nous. C'est pourquoi il n'est pas dans mes idées de me rendre ailleurs ... Je doute que ma présence dérange ces eaux, et comme elles sont les principales intéressées, je vais donc rester ici.

© Le Havre
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