Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 

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Restes de loups [EVENT, avec les hivernaux atteint de la maladie]
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Mer 15 Avr 2015 - 14:50

Depuis qu'il était revenu au clan, Lance mangeait à peine, seulement assez pour rester en vie, mais pas pour être en état de s'enfuir ou d'attaquer qui que ce soit.
Par moment, il sombrait dans des accès de folie, animé par des envies de dévorer tous ceux qui l'approchaient. Durant ses moments, sa conscience était comme endormie et il ne gardait aucun souvenirs précis de ce qu'il avait put faire ou dire. Quoi qu'Opium lui ai dit qu'il n'était même plus en état de penser, alors parler ... Grogner, aboyer, hurler, peut-être.
Quand il reprenait conscience, il se sentait encore plus faible et affamé, et puis il y avait les regards des autres malades, mi craintifs, mi blasés. Les effets de la maladie étaient différents selon chacun. Mais lui, lui il avait décimé un troupeau entier de daim contaminés, et s'en était nourris pendant presque une journée entière.
Ses moments de lucidités, il les passait à dormir ou ruminer sur son état. Il s'en voulait énormément d'avoir abandonné Mel pendant de longues heures à la tanière, plus encore, d'avoir cherché à la tuer, de l'avoir terrorisée. Que devait-elle penser de lui ? Il était son père, il était sensé la protéger, pas lui faire du mal !
Et Meneldil qui était malade, elle aussi. En tant qu'Alpha, elle avait tout le monde aux petits soins, mais qui s'occupait de Mel ? Les nourrices, sans doute. Mais ce n'était pas ce qu'il avait voulu pour sa fille. Il aurait tellement souhaité qu'Anwesha soit là, que la petite ai toute sa famille, et au moins sa mère dans les conditions actuelles. Il n'avait jamais réussi à la remplacer, mais il continuait de nourrir l'espoir fou qu'elle apparaisse un jour à Four Seasons.

Étalé dans un coin de la grotte, sur son flanc vierge, son unique aile en guise de couverture, il leva ses yeux fatigués et parcouru du regard, pour la énième fois, le groupe de malades. Chacun traînait ses propres symptômes de folie, par moment l'un d'eux avait une crise. Soit ils étaient en état de représenter une menace et des loups valide le maintenait au sol pendant qu'un guérisseur faisait avaler des plantes, soit ils étaient trop faibles et les guérisseurs donnait ces mêmes plantes. Mais aucun remède n'avait l'air vraiment efficace. On les shootait pour les faire dormir, mais personne n'allait mieux.
L'estropié se demandait vraiment si un moyen serait un jour trouvé pour les soigner. Chaque jour, il avait plus de mal à garder espoir. Chaque jour, l'envie de mourir pointait le bout de son museau et il devait lutter avec l'idée d'avoir presque tué sa fille. Et chaque fois, il maintenait la petite flamme en se disant que, même s'il était le pire père au monde, sa fille avait encore besoin de lui. Même s'il ne la méritait pas, même si elle devait avoir peur de lui jusqu'à la fin de ses jours. Il savait ce que c'était que de perdre un parent, il aurait préféré que Melinya reste en vie, alors il ferait son possible pour se rattraper. Quand il pourra.

Les louveteaux et Meneldil étaient partis en terres automnales, d'autres en été. La grotte était plus calme, les terres blanches désertées. Il ne restait plus que la maladie, c'était elle qui rythmait la vie de ceux qui étaient restés, malades ou valides. Il valait mieux dormir pour ne pas y penser.

Lance regarda sa part de viande, comme d'habitude, il y avait à peine touché. Comme d'habitude, il la poussa le plus loin possible de lui du bout de l'aile. Quelqu'un d'autre allait la manger, il valait mieux que ce soit quelqu'un d'autre.
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Ven 24 Avr 2015 - 16:22

Quant il ouvrit les yeux, Bailu ne sut pas immédiatement ou il se trouvait. En tout cas il était étendu à un endroit où nulle lumière de parvenait, laissant les ténèbres seules souveraines des lieux. Lentement, il tenta de s'adapter à la pénombre. L'hivernal percevait des mouvements alentour, le crissement des cailloux sous les pattes, des murmures ainsi que des râles. A tous ces bruits ces bruits s'ajouta bientôt sa propre respiration, sifflante et anormale. Trop de choses à écouter, son ouïe lui sembla anormalement sensible et, pour mieux se concentrer sur son environnement il dû plaquer ses oreilles sur son crâne. Peut être aurait-il l'air moins amicale mais au moins il pouvait de nouveau se concentrer sur une unique chose, ce qu'il voyait. Des loups circulaient alentour, tandis que d'autre, étendu au sol ne semblaient pas en grande forme. Cela lui rappelait quelque chose... une quarantaine peut être ? Dans ce cas que faisait-il là ? Il sonda son corps sans détecter de problème particulier. Blailu constata ensuite que, à l'extérieur du renfoncement dans lequel il se trouvait, la clarté semblait plus présente et, étrangement, ses yeux se plissèrent devant se phénomène.

"Bah, je viens de me réveiller c'est normal... Mais pourquoi ici ?"

Oui, comment avait-il atterrit là ? Les derniers souvenir qu'il avait provenaient des terres d'un autre clan... Enfin quelques bribes de souvenir lui revinrent. Il était revenu seul, mais il savait que quelqu'un s'était trouvé à ses côtés... Tout était flou, cela l'inquiétait et il sentit vite le besoin de marcher, de bouger pour ne plus penser.
C'est alors qu'il essayait de se redresser qu'une violente douleur à l'estomac le fit grogner de douleur et l'obligea à se rallonger, des sueurs froides parcourant son corps.
La douleur était terrible, il resta cloué au sol durant plusieurs minutes jusqu'à être certain qu'elle s'en était allé. Quand ce fut le cas il inspira lentement et son odorat détecta bien vite une odeur de viande qu'il ne pu en détourner son attention, du moins jusqu'à ce qu'une nouvelle crampe le saisisse.

"Non, ce n'est pas encore le moment... ou alors... juste une bouché..."

Un coups d’œil alentour lui indiqua que les autres patients avait eux aussi un repas près d'eux. S'il ne mangeait pas il perdrait des forces, son regard passa sur les loups présent dans la grotte pour s'attarder sur l'un d'eux, un loup brun ailé qui, fixant sa pitance, finit par la repousser plus loin. Blailu regarda sa propre part. Ce n'était certes pas des plus appétissant mais avait-il d'autres solutions pour guérir ? La mort ne lui semblait pas une solution malgré la douleur qui lui poignait le ventre. Plus par rage et par douleur le loup noir mordit à pleine dent dans la pièce de viande. Il n'en mangea guère et finit par délaisser la viande. Le grand loup noir refit prudemment un essaie pour se remettre, sinon debout, au moins en position assise. L'impuissance, un sentiment des plus inquiétant pour Blailu dont les pensées dérivèrent bien loin de là.

-Combien de temps cela va-t-il durer ? demanda-t-il tout haut.

Ses pattes tremblèrent, plus faible qu'il ne l'aurait pensé et il finit par se rallonger sans savoir s'il pourrait bientôt marcher. Comment une telle chose avait-elle pu se produire, dans quels états se trouvaient les autres membres du clan ?
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Lun 18 Mai 2015 - 12:15

A quelques pas de Lance, un autre loup semblait s'agiter. Un loup qu'il avait dû croiser une ou deux fois sans le connaître, et qui avait la chance d'arborer des couleurs bien hivernales.
Le sang-mêlé de l'estropié restait bien visible, il ressemblait presque à un automnal, avec quelques pointes de bleu estival, mais pas à l'hivernal qu'il était devenu. Fort heureusement, sa fille, Mel, ressemblait à sa grand-mère. Au moins elle ne risquait aucune discrimination de la part des autres louveteaux.

L'autre loup, dont le nom lui échappait -peut-être n'en avait-il simplement jamais eu vent- fit plusieurs tentatives pour manger, même ça semblait compliqué pour certains. Malgré tout, le loup parvint à s'asseoir. Ce n'était pas très prudent de consommer ainsi ses forces.
La maladie atteignait chaque loup de façon unique, mais ils avaient tous ça en commun. La faiblesse. Comme si la maladie grignotait leurs forces.

"Combien de temps cela va-t-il durer ?"

Il semblait plus se parler à lui-même, néanmoins, Lance ne peut s'empêcher de répondre, l'ironie au bord des babines.

-Bien trop longtemps de toute façon.

Il ne fit aucun mouvement, ne chercha pas à se lever. Ses dents cognaient contre ses babines et sa mâchoire contre la roche dure du sol de la grotte.
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Jeu 11 Juin 2015 - 21:07

Alors qu'il se morfondait sur le sort des siens, une inspiration se fit entendre un peu plus loin et les mots qu'il perçut lui parvinrent comme amplifiés. Maladie ou effet sonore du aux cavités de la grotte ? L'hivernal n'aurait su le dire.

"Bien trop longtemps de toute façon."

Ces propos venaient d'un loups brun, un de ceux qu'il avait survolé du regard plus tôt. Ils ébréchèrent un peu le bouclier d'espoir dont Blailu s'était entouré cependant ce dernier ne voulait pas se laisser abattre. Tant que des forces, même maigres, habiteraient son corps, il pourrait continuer de lutter. D'un oeil neuf mais embrumé, il regarda son congénère qui semblait abandonner lentement la lutte, comme s'il était enchaîné par les souffrances que lui causait la maladie.

- Peut être cela durera-t-il ou peut être pas, personne ne peut prédire ce qui sera. Nous ne sommes que de minuscules créatures face à l'immensité du monde. Cette chose qui nous ronges tous autant que nous sommes... nous ne devons pas la laisser gagner, s'est un combat, même si le sang en est absent, et je pense que nous pourrons le gagner, pour peu que nous en ayons la volonté... et pour peu que nous ne soyons pas trop atteins par ses tentacules af...

Sa longue tirade l'avait essoufflé plus qu'il ne l'aurait cru et venait de réveiller en lui de douloureuses crampes, plus violentes encore. Tant et si bien qu'il finit par se détourner à la vue de l'autre, masquant sa douleur et gardant en partie sa dignité... bien qu'elle soit déjà entamée. Quand il pensa que son corps le laisserait enfin en paix, il reprit sa posture précédente, le regard braqué sur le loup ailé. Ses membres tremblaient mais il n'y pouvait rien, seul l'attente lui restait et elle serait des plus insoutenable. Avec tant de loups enfermés et cloitrés en un seul lieu, le veilleur se sentait le besoin de parler, besoin inhabituel d'ailleurs. Mais tous deux, en plus des autres se trouvaient dans le même sac.

-Au fait, moi c'est Blailu, et toi ? Je ne me rappel pas t'avoir déjà croiser bien que nous soyons du même clan. Je suis toujours dehors, au milieu du vent et des éléments alors en générale je ne reste jamais volontairement cloitré dans des endroit comme celui-ci.

Il se tut finalement, il parlait bien trop et cela le rendait nerveux, tout comme la situation actuel. Le sort s'acharnait sur eux. Il aurait tant voulut voir un visage familier, ne serais-ce que pour quelque temps, le temps pour lui de se faire à sa condition immédiate.
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Dim 28 Juin 2015 - 14:03

L'autre ne sembla pas satisfait de sa réponse et se lança dans un long speech dégoulinant de naïveté. Ce loup, il ne le connaissait pas, mais il lui donnait l'impression de traverser sa première véritable épreuve.
Gagner ? Il fallait être vraiment inexpérimenté pour croire encore qu'il y avait des gagnants dans un combat. Les combats ne se terminaient qu'avec des perdants, car si on se battait, c'était toujours parce qu'on avait quelque chose à perdre. Et pour survivre, il fallait simplement accepter de sacrifier quelque chose d'autre. Visible, comme l'aile arrachée de Lance qui avait laissé un trou béant sur son côté droit, ou invisible, comme les souvenirs marqués au fer rouge dans son âme ,et la peur, féroce et incontrôlable, qui ne le quittait plus.
La peur de ce qui avait provoqué sa douleur, la peur de perdre un proche, de voir sa fille subir le même sort.

Même s'il s'en sortait vivant de cette maudite maladie, cela n'effacerait pas ce qu'il avait perdu en tombant malade. Oui, c'était bien un combat, et une chose était certaine, il n'en sortirait que vaincu.

L'autre s'arrêta subitement de parler, Lance ne l'écoutait plus vraiment. Il ne se demanda pas pourquoi cette interruption soudaine, la réponse était évidente.
Et il n'attendit pas vraiment de l'entendre reprendre, il s'était déjà désintéressé de lui. Si ce loup avait encore de quoi espérer, tant mieux pour lui, cela faisait longtemps que Lance n'avait plus d'espoir pour lui-même. Son espoir, il était pour Mel, elle qui, malgré tous ses efforts, commençaient elle aussi à être marquée par les obstacles que la vie, le destin, ou une connerie du genre, lui avait distribué.

Le loup engagea les présentations. Lance ne s'en formalisa pas, il n'était pas revenu depuis si longtemps, et il n'était même pas un pur hivernal. Lui même ne côtoyait pas vraiment les autres hivernaux, en dehors de sa famille.

-Lance, répondit-il en se cognant à nouveau les dents.

Il modifia légèrement sa position pour pouvoir parler plus confortablement.
Oui, parler, après tout, il n'avait que ça à faire. Et l'autre bavard semblait enclin à raconter sa vie. Peut-être que, comme ça, le temps passerait plus vite quelques instants.

-Si je comprends bien, tu es plutôt du genre solitaire ?

Ce devait être la seule chose qu'ils avaient en commun.


[HRP : désolée pour le temps de réponse, j'avais complètement oublié ce rp ><]
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Mer 8 Juil 2015 - 11:29

Le découragement le saisit, si sombre qu'il laissait derrière lui de longue trainées de désespoirs sur son âme. La faim le tarauda quand son regard se posa sur la viande mais il se refusa à manger, son estomac ne le supporterait pas et il commençait déjà à agir de façon douloureuse. Pour détourner son esprit des maux qui l’asseyait, il préféra écouter les parole de l'autre loup. Les mots le maintiendrait d'avantage dans la réalité, il n'aurait pas à se concentrer sur la douleur qui pourrait finir par le rendre fou. Ainsi, son homologue se nommait-il Lance. Il s'en voulut de s'être ainsi laissé aller à parler sans s'être même demandé si l'autre le souhaitait aussi. Blailu poussa un soupir intérieur, il ne pouvait rien faire pour aider, il ne tenait même pas sur ses pattes et la grande carcasse qu'il pensait être un atout pour lui se révélait d'avantage comme étant une cause à son déséquilibre. Il n'avait même pas la grâce d'un faon faisant ses premiers pas.

S'il était solitaire ? Le loup amaigri eut un sourire sans joie, d'un certain point de vue ce pouvait être le cas, il aimait à sentir le vent où qu'il aille... mais ici il n'y en avait nul trace et la caverne était étouffante. Son regard se posa sur ses pattes mais hélas avant de chercher une réponse adapté.

- En quelque sorte, oui. On m'a conduit ici pour que j'apprenne ce que cela voulait dire... être un loup. Mais même après ces enseignements, j'ai toujours préféré me retrouver à vagabonder dans ces terres enneigées.

Il fit une pause, la soif se faisant sentir mais il craignait déjà la douleur que le liquide froid pourrait infliger à son corps. Aussi se contenta-t-il d'observer les allées et venues des loups, ainsi que les corps allongés. Et dire que quelques jours auparavant ils vaquaient tous à leurs occupations, quelle bien mauvaise farce.

- La brise me manque, tout comme l'air froid de l’extérieur. Et toi, qu'est-ce qui t'a attiré le plus ? La neige, l'attrait que peut avoir un groupe ou bien une personne en particulier ? A moins que tu n'appartiennes depuis toujours à ce clan ?

Non, ce n'était pas de la curiosité, il posait ses question comme il l'aurait fait face à quiconque. Le jeune veilleur cherchait seulement des réponse auprès d'un de ses compagnons d'infortune, et cela afin de pouvoir comprendre un peu plus les raisons régissait les actes des autres. Si les questions se faisait trop personnelles ou inapproprié il ne doutait pas que Lance ne daignerait pas y répondre. Il ne s'en formaliserait pas.
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Ven 10 Juil 2015 - 0:03

Apprendre à devenir un vrai loup. Curieusement, ces mots faisaient échos au passé de Lance. La vie en meute, la chasse en groupe, tout ça représentait en grande partie ce qu'était un loup. Et en tout ça, il n'avait jamais été très doué.
Finalement, ce Blailu et lui avaient de nombreux points communs. En un sens, il arrivait à le comprendre et cela était nouveau pour Lance. Nouveau et agréable, il se sentait un peu moins seul. Et en ces moments difficiles, se raccrocher à quelque chose d'agréable devenait vital.

L'estropié ne put retenir un petit sourire en entendant l'hivernal raconter avec passion ce qui l'attirait dans cette saison qui prévalait en ces terres qui étaient les leurs.

Comme il s'y attendait, les questions à son sujet ne tardèrent pas arriver. Il était naturel, dans une conversation normale. Et il n'avait aucune raison de ne pas y répondre. Il n'avait rien à cacher, juste des sujets qu'il n'aimait pas aborder. Mais en l'occurrence, ces sujets là n'étaient pas dérangeants. Et puis, cela ferait passer le temps.

-Je suis de sang royal, répondit-il. Ma mère était la soeur de notre Alpha. J'ai grandit en tant que neutre, mais j'ai dû revenir quand ... je n'ai eu plus que Meneldil. Et il fallait un endroit sûr où élever ma fille.

Il pouffa, faisant secouer douloureusement sa maigre carcasse.

-Ce ne sont pas des raisons très poétiques.

Il grimaça de douleur et se repositionna de façon plus confortable.

-Peu importe mes origines, je ne vaut pas plus qu'un autre loup. Je ne suis même pas un pur hivernal.

Un petit silence s'installa. Il réfléchit à des questions qu'il pourrait poser à son interlocuteur. C'était son tour, après tout.

-Et toi ? Tu as une famille ?

Ce n'était peut-être pas très délicat, sans doute même très indiscret. Nombreux étaient les loups qui avaient perdu un ou plusieurs membres de leur famille, il en faisait parti. Mais il ne croyait pas que cela doive être un tabou, il aimait sa famille disparue et il aimait s'en souvenir. Il en parlait souvent à Mel, mais évitait de l'évoquer aux autres, pour ne pas les mettre mal à l'aise. Les loups croyaient toujours que parler des morts étaient trop douloureux pour les proches.
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Ven 10 Juil 2015 - 22:48

Blailu fut soulagé de voir Lance sourire, il aurait au moins contribuer à cela en ces jours de douleurs. Oui, il pouvait parler avec passion de certaines choses, surtout si l'on posait les bonnes questions ou si les propos de la personne inspirait son cœur. Il aimait entendre ses pensées, cela l'aidait à mieux démêler les éléments qui le perturbait parfois et cela permettait aussi que l'on le corrige ou qu'on lui montre une autre voix. Il écouta donc les réponses qu'il avait attendu, toute son attention tourné vers le loup ailé.

Alors ainsi, il était de la famille de leur Alpha. Ce fait le surprit car il n'aurait pas penser que celle-ci pu avoir d'autres parents, cette révélation était si étrange qu'il inclina la tête. Mais savoir que le loup brun avait encore des proches qui pensaient à lui. Ainsi, il n'était pas seul comme il l'avait crains.

-Je vois, la vie en terres neutre ne devait pas être facile. Et il n'y a nul besoin de poésie pour fournir ce qui sera de meilleur à ses petits, au moins elle n'aurait pas à vivre ce que certain vivent. Tu lui as offert un avenir, là est le plus important non ?

Il se demanda comment il aurait agit s'il avait eu des enfant, mais cette idée lui glaça l'esprit et, avec un frisson, il cessa d'y penser. Pour ce changer les idées, il entreprit de regarder d'un œil nouveau leur position à tout deux.

-Chacun est important à sa façon mais, je veux bien parler avec toi sur un pieds d'égalité si c'est ce que tu veux.

Le silence qui avait suivit avait emmené avec lui une question de la part de Lance. "Donnant donnant n'est-ce pas Blai' ? Oui, c'est tout à fait normale." Mais quand il entendit les propos, il s'assombrit soudain. Auparavant il n'aurait pas sombré dans la morosité, la maladie avait aussi un effet sur son lui morale et seule le souvenir de sa mère adoptive le guida vers un état d'esprit plus serein. Il se coucha sur le flanc, le regard perdu dans l'obscurité d'une alcôve ; il lui devait ces réponses, tout comme il lui avait fait par d'une partie de son histoire.

- Ma famille est ici à présent, et un peu ailleurs, loin dans une chaine de montagne... là où les neiges sont éternelles. Les miens, ceux de mon sang, je ne pense pas que je les reverrais jamais. Et je ne sais pas non plus à qui allait leur allégeance. J'étais jeune, à peine quelques jours, quand mes parents m'ont rejeté et, d'eux je ne garde aucun souvenir. Je crois que mes parents ne voyait en moi qu'un petit trop faible et pourvue d'une anomalie qui le rendrait encore plus faible.

Comme pour souligner ses dire, il souleva sa queue touffue et démesurément longue en soupirant.

-Il m'ont abandonné sans le moindre remord, j'ai erré ici et là jusqu'à me faire attaquer et tomber dans l'inconscience. Ma sauveuse, ma mère d'adoption, n'était autre qu'une Husky dont e ne connais même pas le nom et qui m'a donné le miens. Puis elle m'a conduit ici comme je te l'ai dit tout à l'heure. Ma famille est ici maintenant ; répéta-t-il comme pour se rassurer.

Il avait prit conscience de la douleur qui passait sur les traits du loup, il eut mal pour lui et s'en voulut soudain. Sa compassion le poussa à chercher du regard un guérisseur ou tout autre loup qui n'eut pas déjà une tâche avant que son regard doré ne revienne sur Lance.

-Tu sembles souffrir par ma propre faute, veux-tu que j'appelle quelqu'un ou cela ira ?
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