Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Those hardest to love need it most [Asling <3]
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Lun 13 Avr 2015 - 19:31




Layla était encore parti. Iveana s’inquiétait pour elle, mais sa petite sœur ne s’emblait même pas le voir. Elle était jeune Iveana, elle était encore toute petite et fragile, comme un flocon de neige tout juste tomber sur une feuille d’automne, mais cela ne l’empêchait pas de se faire du souci pour autrui, bien plus que pour elle. Cela faisait bien deux semaines qu’elle et le reste de sa fratrie était née au cœur du territoire automnal, malgré leur sang hivernal. Les nourrices avaient essayé de leur expliquer pourquoi ils étaient nés loin de chez eux, mais sans entré dans les détails, les soldats qui les veillaient leurs souriait beaucoup mais ne voulais même pas aborder le sujet. Même Opium, le loup le plus important après sa mère convalescente, n’avait pas voulu aborder le sujet avec elle.

Et elle était désormais seule dans la tanière des nourrices avec Elendia somnolant près d’elle, les nourrices étaient trop occuper avec les grands nombres de louveteaux turbulents, et les soldats étaient parti veillez sur le territoire automnal. Les adultes semblaient tellement préoccuper que la nourrice qui coiffait sa longues chevelure noir n’avait même pas finit de la démêler qu’elle avait dit l’abandonner pour aller chercher un autre louveteau en panique, elle qui avait semblé si calme à la jeune princesse. Parce que tel était son rang finalement, elle était la fille de l’alpha hivernal et bien que le concept de la hiérarchie fût encore quelques choses d’obscure pour elle, il ne fallait pas être un génie pour comprendre ce que cela signifiait « être une princesse ». Tout le monde l’appelait ainsi, on lui avait même offert un collier de perle pour la félicité de sa naissance. Iveana trouvait cela gentil, le présent était joli, mais elle s’en voulait de ne pas pouvoir offrir quelques choses en retour. Elle était princesse, mais sembler ne rien possédé.

La bleue lâcha un long soupire en étendant les nourrices appelé les louveteaux turbulents. Elles la délaissaient, sans le vouloir certes, mais elle se sentait diablement seule et cela lui faisait mal. Elle était toujours entourée de ses frères et sœur depuis sa naissance, mais l’absence de sa mère à ses côtés se faisait d’avantages sentir lors de ses moments de négligence. Qu’elle aurait aimé être à ses côtés, sentir son odeur et entendre sa voix, mais à cause d’une maladie dont elle ne connaissait même pas le nom tout cela lui était impossible. L’enfant jeta un regard à son frère gris, le voyant dormir à point fermer, elle détourna le regarde pour fixer la forêt orangé qui s’étendait devant elle. Layla était parti depuis un moment et cela ne faisait qu’accentuer son inquiétude. Avalant sa salive et prenant son courage à deux pattes, la jeune princesse grimpa sur l’une des pierres qui entourait l’entrée de la petite grotte qui les hébergeait et s’en alla le plus discrètement possible en quête de sa sœur violacé.

Quand elle jugea être assez loin de ses nourrices, elle se mit à appeler sa sœur. « Layla » raisonna à travers la Forêt Orientale, mais personne ne lui répondit. Cette solitude et cet échos qui lui respondait lui faisait peur. Elle finit par appeler Yaël, puis Elendia, enfin elle se mit à hurler le nom d’Opium, les noms de ses diverses nourrices ainsi que le nom de sa mère, mais personne ne lui répondit qu’autre que son écho. Le cœur battant à la chamade, terrifié par la grandeur des arbres, perdu au milieu de ce territoire qu’elle ne connaissait pas, elle se mit à courir la queue entre les jambes vers ce qu’elle pensait être le chemin de la maison. Cependant, au bout de quelques minutes de panique elle comprit qu’elle ne le retrouverait pas ce chemin. Elle eut envie de pleuré, des perles salée apparurent aux coins de ses yeux et sa respiration se fit saccadé. Elle recula, regardant nerveusement autour d’elle ce qui provoquait tant d’agitation, dire que c’est bruits n’étaient dut qu’aux oiseaux et aux sons de ses propres pas. Elle recula trop et ne regarda pas derrière elle, ainsi ne vit-elle pas la pente abrupte derrière elle et elle chuta.

Ce ne fut pas une chute bien grave, la louveteau avait juste glisser sur une feuille trop humide et dévalait la petite pente en roulant. Mais la surprise lui avait coupé le souffle et cette chute incontrôlé la fit heurté plusieurs pierre, sans pourtant que la tête ne soit toucher. Iveana finit cette terrible chute en heurtant quelques choses de mou et de doux. Maintenant les yeux fermement clos pour ne pas éclater en sanglot et priant pour qu’elle ne recommence pas à tomber, elle n’identifia pas toute suite la personne qu’elle avait percuté, mais la douce odeur glacer qui émanait de ses poils et la tendresse de ses poils épais lui indiquait qu’il ne s’agissait pas le moins du monde d’un vulgaire tas de feuille.

Elle finit pas se laisser glisser sur le côté en ne pouvant retenir ses larmes, elle avait eu très peur et elle s’en voulait d’avoir percuté cette personne. Elle ouvrit ses grands yeux avec timidité et regardait ses pattes en excusant, ses prunelles dorée brouillé par les larmes.

- Je … je … suis désolé … Je ne … ne voulais pas… Je … me suis … perdu.
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Asling
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Sam 25 Avr 2015 - 12:32

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Je n'aime pas l'Automne. Je n'aime pas l'Automne. Je n'aime pas l'Automne.
C'est un peu comme une chanson que je me répète à chaque pas. Les nourrices me disent que je ronchonne trop, mais c'est vrai ! Je n'aime pas l'Automne. Elles m'ont aussi répété que l'Automne était presque comme l'Hiver au niveau des températures, mais j'ai l'impression de mourir de chaud. Je crois que je me suis acclimaté plus vite que je ne le pensais au froid de l'Hiver. Et puis toutes ces couleurs ! Et cette odeur étrange dans la forêt ! Elle est bien loin de ce qu'on peut sentir par chez nous, et cela me donne la nausée. Et cette moisissure permanente ! Le sol s'enfonce sous mes pas, c'est détestable. On dirait... de la bouillie... d'intestins de lapin. C'est ça. C'est dégoutant.
Et je m'ennuie. Tata Zéckie est toujours malade. Ça me fait très peur. Je me souviens que j'ai eu peur, quand la grande migration a eu lieu, qu'elle ne survive pas au voyage. Elle est si faible et si étrange ! Et c'est ma seule famille. Tous les louveteaux sont partis chez les... les Estivaux je crois... Et les nourrices sont avec les malades. On m'a bien dit que j'allais m'ennuyer chez les Automnaux, mais je pouvais pas abandonner Zéckie. Comment elle aurait fait sans moi ?
Sans m'en rendre compte, je me suis égaré dans une forêt. Et rien ne ressemblant plus à une forêt qu'une forêt, je suis incapable de dire où je me trouve. Je vais encore me fais gronder par Zéckie, me dis-je, jusqu'à me rappeler que Zéckie n'est même plus en état de me disputer. Mes oreilles s'affaissent de dépit et je continue mollement ma progression à travers les fougères. J'en ai assez de cet endroit. C'est tellement laid. Et je commence à avoir soif, et faim aussi. Quand j'y pense, ça fait depuis hier que je ne me suis rien mis sous la dent.
J'en suis là dans mes réflexions quand j'entends des cris qui résonnent parmi les arbres. Je levai un regard inquiet vers le sommet de la dépression dans laquelle je me trouvai. Pourquoi j'étais dans un trou, d'ailleurs ? Avec un grognement dépité, je commence à escalader la pente glissante. Fichues feuilles. Ça me répugne. Les cris ont cessé, d'ailleurs. Je l'avouerai jamais, mais c'est quand même un peu inquiétant. J'ai pas pour habitude d'avoir très peur de l'inconnu mais... Je... Cette forêt est quand même très bizarre... Plongé dans mes pensées, je n'entends la chose tombe que lorsqu'elle me percute de plein fouet. En fait, j'aime beaucoup ce tapis collant de feuilles et de choses en décomposition : au moins, la chute n'est pas très douloureuse. Il n'en reste pas moins que l'air est violemment expulsé de mes poumons et que j'ai du mal à reprendre mon souffle. Je me relève et m'ébroue, un peu désorienté, et je chancèle. Wow, ça tangue pas mal. J'aimerai bien savoir qui je dois féliciter pour cette sensation pas très délicieuse. Je regarde autour de moi et je remarque une petite louve roulée en boules tout près de moi. Elle se cache les yeux avec ses pattes, mais je vois quand même des larmes rouler. Ca me fait beaucoup de peine, je ne sais pas pourquoi. Elle... Elle est très jolie... Ouah. Ses cheveux sont trop beaux. Je reste pétrifié, je sais pas quoi dire, j'ai envie de la prendre entre mes pattes pour la consoler, mais je n'arrive pas à bouger. Mon cerveau est gelé ! Aaaah ! Avec difficulté, je m'approche d'elle. J'ai l'impression que chaque pas me demande plus d'énergie que de courir 1 km. Sa petite voix qui s'élève me pétrifie de nouveau, comme si c'était pas assez dur de bouger.

- Je … je … suis désolée … Je ne … ne voulais pas… Je … me suis … perdue.

Je sens ma mâchoire se décrocher et je reste gueule bée devant cette petite louve. Je la reconnait maintenant, c'est... Je ne sais plus comment elle s'appelle, mais c'est la princesse hivernale. La fille de notre Alpha, née dans ces terres répugnantes au lieu de naître dans le palais de glace qu'elle mérite. Qu'est-ce qu'elle fait ici ? Je ne devrais pas lui parler ! Je ne suis qu'un louveteau recueilli, même pas un vrai hivernal, pourquoi je... Ohlala, je vais me faire découper par Opium ! Il faut absolument que je la ramène à la tanière. Et là, le dilemne : dois-je la ramener en héros, au risque de me faire punir pour avoir osé toucher une Héritière, mais en même temps fier de l'avoir sauvée, ou bien dois-je l'amener discrètement chez elle et fuir avant qu'on me voie ? Bon, pour l'instant, on s'en fiche. Je réunis toute ma volonté - et même avec ça, je crains que ça ne suffise pas - et je lance avec un entrain tremblant :

- T'inqui... T'inquiète pas. Moi aussi je me suis perdu. C'est... C'est normal, tous les arbres ici ils se ressemblent.

J'ai un petit rire gêné. Je ne sais pas trop quoi dire, elle va me prendre pour le dernier des idiots, c'est horrible. Je préférerais être dans un trou. Mais, en fait, je suis déjà dans un trou. Je fronce le nez et me détourne de ces pensées étranges. Avec plus de détermination que précédemment, je continue :

- Viens, on va essayer de trouver le chemin de la tanière. Je... Je m'appelle Asling. Et toi ?

Je préfère ne pas lui dire que je sais qui elle est. Elle a l'air très timide. Et puis, en plus c'est vrai, je ne sais même pas comment elle s'appelle. La honte !

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Lun 11 Mai 2015 - 11:26


De chaudes larmes coulent le long des joues de la princesse dont le cœur était meurtri par la peur et la honte. Est-ce que le loup qu’elle venait de percuté aurait assez pitié d’elle pour la pardonner. Elle était héritière de la grande alpha hivernal, Meneldil, mais elle n’était qu’une pathétique louveteau aux cheveux trop longs, trop emmener, trop couvert de feuillet de mouse, alors qu’elle soit fille de Meneldil ou non, elle mériterai surement un châtiment pour avoir commis un tel acte de violence envers un autre loup. Iveana n’avait pas encore conscience du statue qu’on lui avait imposé à sa naissance, pour elle s’était normal de faire preuve de respect envers les autres et elle aurait dut regarder où elles mettaient les pattes. Elle avait failli à sa tâche, à ses règles qui lui était si chère et que lui avait instruis les nourrices. Elle se considéra comme une bonne à rien, princesse ou non, elle n’était simplement bonne cas s’emmêler les pattes dans ses propres cheveux.

- T'inqui... T'inquiète pas. Moi aussi je me suis perdu. C'est... C'est normal, tous les arbres ici ils se ressemblent.

Sa voix, douce et tremblante, comme elle n’en n’avait jamais entendu auparavant se fit entendre. Il était donc si jeune que cela, une voix trop dans les aigues pour être celle d’un adulte et pourtant trop grave pour être celle d’une fille, un mélange étrange mais agréable qui fit lever les yeux dorée de la jeune louve bleue. La première chose qu’elle vit et qui attira son attention ne fut pas l’épaisse tignasse étoilé du louveteau, mais au contraire ses deux prunelles turquoises qui se cachait sous cette dernière. Elle renifla un instant, passa l’une de ses petites pattes contre son œil pour essuyer une larme qui coulait, mais ne put détacher ses perles dorées du bleus de ses yeux. Elle avait eu peur et honte de son comportement vis-à-vis de ce grand loup, qui bien étant encore enfant la dépassait en taille, mais maintenant qu’elle avait vu son regard, elle ne ressentait plus rien de tout cela. Il avait de grands yeux bleu clair, comme les yeux d’Opium le preux chevalier de sa maman qui passait tous les jours voir s’ils allaient bien. Il lui ressemblait beaucoup et cette ressemblance calma la petite louveteau en panique. Si cela se trouvait, c’était peut-être son fils. Iveana ne connaissait rien de l’histoire du bêta à la patte blanche, mais si ce loup était de sa famille, cela ne l’étonnerait pas. Il avait l’air aussi gentil que lui.

Et pour Iveana, Opium était l’un des loups les plus gentils du clan. Parce qu’il était gentil et souriant quand il venait les voir et qu’il faisait tout son possible pour qu’ils soient heureux et les protéger. Opium dirigeait beaucoup de loups en l’absence de Maman qui avait le rang le plus important de la meute, mais il ne voyait jamais au-delà des fonctions qui lui avaient été accordé. Iveana adorait Opium, elle voyait en lui un allié, un ami précieux qui pourrait tout faire pour lui et pour qui elle aimerait faire beaucoup de chose en retour. Quand ce petit inconnue aux grand yeux clair se mit à rire, cela surpris Iveana, Opium ne serait pas capable de rire, elle ne l’avait jamais entendu d’ailleurs, mais cela la fit sourire. Loin d’elle le sourire moqueur et tous ses sentiments mauvais à l’égard de ce louveteau visiblement gêner et timide, Iveana ne pensait rien de tout cela et ne voulais pas qu’il se sent mal en sa présence après tout, alors autant paraitre joyeuse et rassuré, cela lui fera peut-être plaisir.

- Viens, on va essayer de trouver le chemin de la tanière. Je... Je m'appelle Asling. Et toi ?

Elle connaissait enfin son prénom et au moment où elle le découvrit, elle se rendit compte qu’elle ne le connaissait pas. Elle avait pourtant l’impression de l’avoir toujours connus, c’était étrange, mais agréable en même temps. Elle renifla une fois de plus, mais en souriant sans raison particulière, peut-être était-elle juste heureuse de voir qu’un jeune hivernal au pelage épais l’avait retrouver alors qu’elle avait été seule pendant trop de temps.

- Je m’appelle Iveana. Je … Merci.

Et voilà qu’elle avait encore envie de pleuré, c’était impossible cela ! Bien que cette fois elles risquaient d’avantage d’être des larmes de joie que de peur, la jeune princesse devait arrêter de pleuré sans arrêt et se montré un peu courageuse. Comme ce jeune louveteau qui l’insistait à rentrer à la tanière ensemble, lui il avait la force et le courage de se bouger le fessier et il ne pleurait pas. Asling était fort !

- Attend moi ! Je te suis… - dit-elle en hoquetant. – Je suis désolé.

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Dim 31 Mai 2015 - 11:07

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- Je m’appelle Iveana. Je … Merci.

J'eus un petit sourire en coin. Iveana. C'était vraiment un joli prénom. Je me mordis la lèvre pour ne pas trop sourire, ç'aurait été bizarre ; malgré tout, je me sentais très heureux d'être avec elle.

- Attend moi ! Je te suis… Je suis désolée.

Iveana hoquetait et sanglotait. Je penchais la tête sur le côté et la regardait de mon regard bleu glace. Je ne pus empêcher un énorme sourire de venir s'étaler sur mon visage. J'eus soudain très peur qu'elle prenne mal ce sourire ; et si elle pensait que je riais de ses sanglots ? Avec angoisse, mon sourire disparut aussi vite qu'il était venu, et je détournais le regard de ses yeux dorés comme les Étoiles. Embarrassé, je l'invitais à me suivre. Je ne connaissais pas le chemin exactement mais on serait rentrés avant la nuit. Me creusant la cervelle pour trouver quelque chose d'intéressant à dire, je marchais en silence. Iveana avait arrêté de pleurer trop fort. Tant mieux. Je n'aime pas quand les autres pleurent.

- Tu sais, tu ne devrais pas pleurer comme ça. Tu es la fille de l'Alpha, c'est toi qui donne les ordres. Si tu montres un côté faible à ceux que tu diriges, tu ne te feras jamais respecter. Je fis une petite pause, cherchant mes mots, bafouillant. Enfin, je veux dire, moi, je te respecterai toujours, mais les autres, ils veulent pas, ils sont pas tous comme ça.

Comme ça... comme moi ? Je ruminais quelques instants les propos que j'avais tenus. Iveana allait à coup sûr me catégoriser parmi "les égocentriques" "trop sûrs de soi". Avec une grimace de dégout, je shootais dans un petit caillou pour me défouler. J'aurais préféré être n'importe où, du moment que c'était autre part qu'ici. Étrangement, le jugement de la princesse comptait beaucoup pour moi. Je ne voulais pas qu'elle me voit comme un rustre. Je tâchais donc de lui faire la conversation pour ne pas paraître taiseux - même si je suis souvent.

- Dis-moi, comment as-tu fait pour sortir de la tanière ? Il doit y avoir plein de nourrices et de soldats, non ?

Je trouvais ça étonnant et assez peu rassurant qu'Iveana ait pu s'enfuir aussi facilement de chez elle. Nous n'étions pas chez nous, qui sait quels dangers pouvaient guetter les enfants de l'Alpha dehors ? Dommage que je ne sois encore qu'un enfant. Ca aurait mérité que j'aille voir Opium pour lui dire à quel point je trouvais ça super nul que personne ne surveille les héritiers... même si, à vrai dire, je trouvais ça vraiment génial de pouvoir discuter avec la jolie Iveana.
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Ven 12 Juin 2015 - 14:18


Un jour, une des nourrices qui s’occupait d’Iveana lui avait raconté une très belle histoire en la coiffant. L’histoire d’un loup brave et fort, qui avait vaincue un ours par la seule force de son amour pour une jeune femelle en détresse. Asling ne ressemblait pas à l’image que ce faisait la princesse de ce loup chevaleresque, d’ailleurs il ne l’aimait pas. Comment le pourrait-il alors qu’ils venaient à peine de se rencontré ? Mais Asling était très courageux et son sourire était si réconfortant que la petite louve fis son possible pour essuyez toutes ses vilaines larmes qui coulait de ses yeux dorée. Elle était avec lui, elle n’était pas seule et il ne la laissait pas comme une idiote sur le reborde d’une coté les cheveux pleins de feuille, Asling était gentil, et aussi courageux que ce loup dont elle avait entendu parler, alors Iveana n’avait aucune raison de pleuré.

Il lui sourit, ce grand sourire profondément bon que la petite louve bleu aimait voir sur le visage des gens, mais elle ne s’expliqua pas ça disparition soudaine et fut même attrister de ne plus le voir sourire. Asling brillait plus quand il souriait. A la place de cela, il lui fit un signe de tête, bien qu’Iveana ne compris pas tout de suite de quoi il s’agissait,, elle bondit sur ses pattes pour suivre le jeune louveteau qui s’en allait, c’est alors qu’elle compris. Elle marcha sur trois pattes pendant quelques instants, utilisant la quatrième pour essuyer son visage plein de larmes, mais ses dernières menaçaient de couler à nouveau ainsi perché au bord de ses grands yeux tristes. La marche était lente et diablement silencieuse, la petite princesse aurait aimé parler, mais elle hoquetait toujours et cela commençait à provoquer une réelle gène dans sa gorge.

- Tu sais, tu ne devrais pas pleurer comme ça. – Fit Asling, coupant soudain le lourd silence qui c’était installer. - Tu es la fille de l'Alpha, c'est toi qui donne les ordres. Si tu montres un côté faible à ceux que tu diriges, tu ne te feras jamais respecter. – Il fit une pause, puis repris. - Enfin, je veux dire, moi, je te respecterai toujours, mais les autres, ils veulent pas, ils sont pas tous comme ça.

La jeune princesse resta un moment et le regarder, les yeux grands ouvert comme si elle cherchait à comprendre ce qu’il venait de lui dire. Ainsi, il la reconnaissait comme la fille de Meneldil, la fille de la grande alpha hivernal et pourtant, il osait lui donner une leçon. Qui oserait donner une leçon à la fille d’une alpha, pouvant potentiellement devenir sa cheffe un jour. Iveana s’essuya encore une fois les yeux, une dernière fois, et elle se mit à rire. Elle l’aimait beaucoup, il osait lui donner conseil et le secoué un peu au lieu de la consoler et d’essayer de lui donner raison. Elle savait que certaines nourrices faisaient cela, mais qu’Asling, malgré sa gêne, lui disait et elle voyait cela comme un encouragement.

Elle le croyait, elle avait envie de lui faire confiance parce qu’elle était trop jeune pour voir le mal et doutait des autres. Asling n’était pas comme ceux-là qui pourrait lui faire du mal, il serait donc comme ce preux chevalier. Iveana ria un peu plus à cette idée, car si cela se trouvait bientôt il le deviendrait. La bleue se mit à sourire, à faire ce grand sourire qu’on lui connaissait car maintenant elle était rassuré, elle se sentait mieux en présence de jeune chevalier des étoiles qui veillerait sur elle.

- Merci Asling. – Dit-elle alors joyeusement, ses larmes séchées. - Je suis heureuse que tu sois là pour moi.

Quelques minutes de silence apparent, pendant lesquelles la jeune louve regarda les yeux de son interlocuteur qui était retourné vers elle pour lui adresser la parole. Il reprit :

- Dis-moi, comment as-tu fait pour sortir de la tanière ? Il doit y avoir plein de nourrices et de soldats, non ?
- Non. – Fit-elle en secouant la tête. – Il y a des nourrices, c’est vrai, mais il y a aussi beaucoup de louveteaux qui leurs fond tourné la tête. Ma petite sœur et mon frère aiment fuirent leurs surveillance pour aller exploré le territoire, et comme je me suis inquiété pour Layla, ma sœur, je me suis éclipsé. Elles savent que je ne pose pas beaucoup de problème, donc elle ne me surveille pas tant que cela.

C’est vrai qu’il y a certaines fois où Iveana aimerait avoir d’avantage l’attention des nourrices, mais ils y avaient mille fois plus turbulentes qu’elle. Elle aimerait aussi que sa maman aille mieux, pour qu’elle lui donne des conseils et la câline aux lieu qu’elle aille courir après ses frères et sœurs disparu. Sa maman lui manquait et elle espérait qu’elle soit vite soigné, après tout Opium lui avait promis de faire quelques chose pour elle.

- Yaël et Layla ont beaucoup plus besoin d’attention que moi – dit-elle finalement avec regrets. – Ils sont très aventureux et moi je suis l’une des plus sages, donc ça me laisse l’occasion de me promener, mais bon… Je pense que si j’étais tombé sur un veilleur pendant ma promenade il m’aurait raccompagné, mais je ne connais pas encore bien le territoire ! Oh, Asling, merci encore de m’avoir trouvé. Je ne sais pas combien de temps les veilleurs auraient pu mettre pour me retrouver.

Elle était des plus sincères, bien qu’heureuse de pouvoir nommer ses loups qui patrouillaient aux frontières du territoire, elle ne savait absolument pas où elle était et si elle était proche ou non du chemin de ronde. Asling était pour elle une bénédiction.

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Opium
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- Non, répondit-elle en secouant la tête lorsque je lui demandai si elle n'était pas surveillée. Il y a des nourrices, c’est vrai, mais il y a aussi beaucoup de louveteaux qui leurs fond tourné la tête. Ma petite sœur et mon frère aiment fuirent leurs surveillance pour aller exploré le territoire, et comme je me suis inquiété pour Layla, ma sœur, je me suis éclipsé. Elles savent que je ne pose pas beaucoup de problème, donc elle ne me surveille pas tant que cela.

Je l'observai avec curiosité. Assurément, elle n'était pas comme les autres louveteaux. Et moi qui me sentait souvent seul, je comprenais que sous ces mots en apparence inoffensifs, Iveana devait souffrir de sa solitude. Avec trois frères et sœurs, je trouvais cela étrange, mais après tout, au milieu des autres louveteaux, je n'étais pas à l'aise non plus. C'était vraiment paradoxal, j'aurais adoré avoir une vraie famille, mais je n'aimais pas être au milieu d'une foule. En fait, j'aurais juste voulu une mère pour m'endormir le soir et un père avec qui jouer. Mon cœur se serra en pensant à ma mère et à mon frère. Je n'étais même pas sûr qu'ils aient vraiment existé. Tout ce que je pouvais associer à eux, c'étaient une intense chaleur et des flammes. J'aurais tant voulu savoir ce qui leur était arrivé ! Je ne savais pas qui était le plus à plaindre, entre Iveana et moi. Elle qui connaissait sa mère mais ne l'avait jamais vue que malade, et moi qui n'en avait que des vagues souvenirs.

- Yaël et Layla ont beaucoup plus besoin d’attention que moi, finit-elle par dire. Ils sont très aventureux et moi je suis l’une des plus sages, donc ça me laisse l’occasion de me promener, mais bon… Je pense que si j’étais tombée sur un veilleur pendant ma promenade il m’aurait raccompagnée, mais je ne connais pas encore bien le territoire ! Oh, Asling, merci encore de m’avoir trouvé. Je ne sais pas combien de temps les veilleurs auraient pu mettre pour me retrouver.

Je rougis furieusement, mes joues devenant sans nulles doutes assez chaudes pour enflammer un arbre. Me mordant l'intérieur des babines pour m'empêcher de montrer plus encore mon embarras, et ne pouvant malgré tout pas m'empêcher de sourire, je me raclai la gorge. J'aurais voulu lui dire que j'étais vraiment heureux de l'avoir rencontrée, que c'était un véritable honneur et que sa présence avait illuminé ma journée. Les mots restèrent coincés dans ma gorge et je me retrouvai comme un idiot. Finalement, je parvins à murmurer d'une voix rauque, pas du tout habituelle des louveteaux de mon âge :

- Je... je t'en prie. C'était super. On rentre ? Je veux dire, est-ce que... tu veux qu'on rentre ensemble ? Comme ça, on... on pourra discuter un peu, tu vois.

Je rougis de plus belle. Qu'est-ce qui m'avait pris de dire ça ? On aurait dit que je lui proposais un rendez-vous galant ! Embarrassé, et essayant de changer de sujet, je me mettais en marche dans la forêt.

- Ta mère, c'est l'Alpha, donc ? Je suis désolé qu'elle soit malade. Ça ne doit vraiment pas être facile...

Je laissais ma phrase en suspens. J'aurais aimé lui parler de ma famille disparue, pour la réconforter, mais j'avais peur d'avoir l'air de celui qui veut être plaint. Je détestais les gens comme ça. Je détestais être faible. Malgré tout, poussé par un instinct inconnu, j'enchaînais presque naturellement :

- Je n'ai connu ma famille que lorsque j'étais petit. Je ne me souviens pas vraiment d'eux. Je crois que j'avais un grand frère. Il... Il était super. Ma mère était géniale aussi. Je ne sais pas comment... comment ils sont... je ne sais pas pourquoi ils ont disparu. Maintenant, c'est ma tante Ezéckielle qui m'élève.

À peine voilée, on pouvait sentir dans ma voix une peine indicible.


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Wood
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