Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !


Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

 :: HORS-JEU :: Archives Eté Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Beh, d'où est-ce que tu sors toi? [ Pv Ouranos ]
Carnival
Nobody
Carnival
Espèce : Loup/louve
PUF * : Cicou, Dreamy, Carni, Kanu, un.kanny
Masculin
Messages : 238
Date d'inscription : 08/03/2015
Âge : 24
Ta localisation réelle : Le sol.

Identité du personnage
Spécialité:
Total des PNs: 0 PN
Dim 29 Mar 2015 - 20:11

Le Soleil.
Oh, comme Carnival vénérait le grand astre brillant comme s'il eut été question d'une divinité. Pas qu'il soit pieux, loin de là, il n'était nul Dieu existant en ce monde  pour lui...Mais cela ne changeait rien au fait qu'il adule le soleil, comme à peu près tous les membres du clan de l'Eté. Et quel lieu était plus approprié pour profiter de ses rayons qu'au Pic du Soleil, lieu où, chaque midi, le Pic de la montagne semblait venir taquiner le Soleil.

C'est donc ainsi que, profitant de l'excuse de patrouiller en cet endroit, le soldat estival s'était mis en tête d'aller se prélasser au soleil de midi sur les hauts rochers du Pic du Soleil. Il espérait cette fois-ci n'y trouver personne qui se serait mis en tête de le déranger...Ne peut-on donc jamais profiter d'un peu de solitude, même en étant le membre d'un clan? Il soupira. Son esprit était calme, apaisé, il n'avait pas eu le moindre symptômes avant-gardistes d'une crise et cela confortait Carnival dans une certaine assurance...Il s'était même mis à imaginer qu'il n'en aurait plus de sitôt, tout en sachant parfaitement qu'elles ne partiraient jamais. Mais peu importait au loup. Il avait appris à vivre avec et à ce stade, c'était plus l'idée de tuer la mauvaise personne sous le coup de sa furie que celle de paraître complètement cinglé aux yeux des autres qui l'inquiétait. Car même sans ses crises, cinglé, il l'était. Et comme beaucoup trop de choses en ce monde, il s'en fichait éperdument.

Ainsi perdu dans ses pensées, Carnival atteignit bientôt les rochers élevé, lieu de prédilection de bon nombre d'estivaux en quête de soleil, de beauté et de calme. Et c'était en effet ce qu'était venu chercher l'estival ici. Le vent printanier, plus doux et chaud que celui de l'hiver mais sans être aussi chaud et lourd que celui de l'été, glissait sur sa chevelure et faisaient virevolter gaiement les rubans verts de son haut-de forme, toujours bien enfoncé sur sa tête. Son regard pourpre balaya rapidement l'endroit, comme s'il s'assurait qu'il était bien seul pour une fois, puis il s'avança pour choisir une place confortable. Les rochers étant quasiment tous identique et ne laissant donc pas un choix très varié, Carnival prit au hasard l'un deux et se dirigea en trottinant vers lui avec nonchalance.

C'est alors que sa patte buta dans quelque chose, quelque chose de mou et de dur tout à la fois. Il trébucha et manqua de s'étaler par terre, laissant échapper un juron de surprise. ° C'était quoi ça exactement?°
Il chercha ce qui l'avait trébuché mais ne vit rien. L'estival décida alors de baisser le regard et..Misère. Qu'était-ce que ça? Il mit un certain temps à reconnaître ce dans quoi il venait de buter, comme si il n'en avait jamais vu de sa vie, mais il savait parfaitement ce que c'était. C'était un louveteau.

Comment ne l'avait-il pas vu? D'où était-il sorti? Que faisait-il là? Où étaient ses parents? Il n'en avait aucune idée. Tout ce qu'il était capable de faire, c'était d'observer le loupiot avec de grands yeux effarés, lui donnant un air un peu ridicule..Il était bien trop surpris pour articuler le moindre mot.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Sam 4 Avr 2015 - 16:03


Beh, d'où est-ce que tu sors toi?



Feat Carnival


Le soleil s'était levé à l'est, éblouissant le petit être qui avait alors été extirpé de son sommeil si apaisé de louveteau. Il avait joué dans ce rêve avec une autre petite louve dont il ignorait tout mais, ils avaient bien joué et rit, que cette question passa vite aux oubliettes. Se redressant, il lança un furtif regard à sa mère, couchée non loin de lui, enroulant ses autres petits de sa longue queue aux couleurs de l'encre. Ouranos s'en était débattu avec ces longs poils pour enfin réussir à sen dégager et s'éloigner de cette paisible petite famille qui n'était cependant que peu apprécié par les autres estivaux. L'enfant en ignorait la cause mais, il était triste de n'avoir ce qu'on appelait un père ... Disparu ? Décédé ? Il l'ignorait mais, pour un louveteau, cette notion n'était qu'un futile détail dont il ne pouvait en comprendre le sens bien plus macabre qui s'y cachait derrière.
De ses petites pattes, il quitta la tanière familiale, aventureux, il se précipita dehors, admirant la rosée matinale de son magnifique regard d'améthyste. Il remua sa longue queue qui rappelait celle de sa mère, bien qu'aux poils plus courts vis à vis de son âge. Ouranos se mit alors à courir, chassant encore les quelques morceaux de sommeil qui l'emprisonnaient, pour une folle course parmi la cime bien haute des arbres. Le louveteau s'en allait, s'éloignant de sa mère pour chasser le Soleil, astre du jour qui l'attirait tant. Brillant de son disque doré, il illuminait ces terres à l'odeur estival malgré la saison, à la chaleur présente malgré la saison.

Petit être, le voilà parti en voyage entre les courbures des branches des arbres, le voilà s'éloignant de sa mère vers un monde dont il ignorait bien des choses. Mais, il en était que trop heureux et un rire enfantin résonnait dans sa tête. Ce n'était lui, mais, il était incapable de faire encore la différence entre la prisonnière de son corps et son propre caractère pour le moment, enveloppé dans l'innocence de l'enfance. Triste destin, aujourd'hui il l'ignorait mais, qu'en serait-il demain ? Nul ne pouvait savoir vers quelle tragédie les deux jeunes canins couraient mais, elle était inéluctable, elle était écrite dans leur histoire.
Ouranos, malgré la portée de ses pattes, son souffle d'enfant, il parvint à atteindre le Pic du Soleil. Il se stoppa, à bout de souffle. Doucement, il fit basculer sa tête en arrière, posant son regard plissé par l'éblouissement de ce qu'il contemplait : l'astre devenu plus haut qu'au matin, se rapprochant du croc gigantesque de pierre et se dressait devant le frêle corps de l'estival. Ce fut avec douceur et après un laps de temps de plusieurs minutes, que le louveteau se décida à commencer son ascension.

C'était long, et pourtant, le courageux continuait son chemin, ne se détournant de son objectif qu'était d'attraper le joueur brillant. Il voulait tant le tenir, ignorant que cela était impossible pour tout être, quelque soit les origines, les appartenances d'un univers. Notion dont il en ignorait la porter si il venait à dérober cette bille lumineuse, il n'en était que trop désireux de l'avoir en sa possession afin d'en faire un joyau des plus beaux pour sa mère mais, il en couperait des morceaux pour en faire deux autres, pour ses soeurs. Oui, il fabriquerait à partir l'essence du soleil de beaux bijoux pour sa famille, pour ceux qu'il aimait tant. eau trésor qui le guidait à franchir l'étape que représentait ce pic.
Les pierres étaient dures à escalader de cause de sa petite taille. Il se disait que si il ne pouvait atteindre l'astre aujourd'hui, il réessayerait demain, et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'il puisse l'attraper de ses petites griffes, que son corps lui permettent de franchir plus facilement les obstacles qu'étaient les roches. Il réussirait à dérober ce trophée pour la somptuosité de bijoux pour les siens. C'était comme une promesse inaudible, qu'il se faisait à lieu et qui faisait rire davantage la petite voix en lui qui n'en comprenait le sens, privée de sa propre famille, mais l'ignorance la tenant encore.

Mais, la fatigue le gagna avant qu'il ne puisse triompher de cet immense croc. Ouranos était las, le sommeil venait l'étreindre de nouveau si bien, qu'il se laissa tomber au sol. Midi sonnait et son joyau venait se faire taquiner par l'adversaire du canin à terre. Bataille achevée et perdue, le louveteau ne pouvait que continuer à regarder avec envie ce que venait de gagner son ennemi, celui qui lui avait tant barré la route. Mais, comme le voulait sa nature d'enfant, il oublia cette défaite pour ne songer qu'à une chose : boire. la soif le prenait, lui qui avait gambadé à la recherche du vol depuis le matin, le voilà qui était au sol, prisonnier de Morphée, il en était devenu la proie d'un besoin naturel.
Le petit allait sombrer dans le soleil lorsque quelque chose le percuta, lui arrachant un petit couinement. Il releva la tête, montrant ses petits crocs de lait à l'inconnu qui laissait sa surprise rendre son visage plus idiot qu'il ne l'était déjà. Le grand loup au pelage si coloré ne disait rien, et, s'en était aussi le cas de la victime d'un trébuchement qu'elle avait provoquée. Le silence était besoin et sans doute que le soleil riait de cette rencontre entre un fou et un louveteau destiné à la tragédie.

Code & Photos by Funkimina

Revenir en haut Aller en bas
Carnival
Nobody
Carnival
Espèce : Loup/louve
PUF * : Cicou, Dreamy, Carni, Kanu, un.kanny
Masculin
Messages : 238
Date d'inscription : 08/03/2015
Âge : 24
Ta localisation réelle : Le sol.

Identité du personnage
Spécialité:
Total des PNs: 0 PN
Dim 5 Avr 2015 - 21:15

Le grand loup regarda le petit louveteau se dresser sur ses petites pattes et lui montrer ses crocs de laits, ridiculement petits et inoffensifs. Néanmoins, il était difficile de dire lequel des deux était le plus ridicule, le louveteau sans défense ou l'adulte complètement désemparé face à lui. En effet, Carnival semblait perdre absolument tous ses moyens devant ce petit être. Ses oreilles étaient plaquées contre sa nuque mais son air semblait plus paniqué qu'agressif envers le louveteau.

Il le savait et l'avait toujours su, les louveteaux n'étaient que des sources ambulantes de problèmes! Leurs mères étaient constamment inquiètes pour eux et prête à les défendre à tout prix dès qu'elles les entendaient brailler comme des malades. Bref! Rien qui puisse enchanter le mâle. Si le louveteau se mettait à hurler ou se blessait, on mettrais forcément la faute sur Carnival et ça, il n'en avait aucune envie! C'était en réalité ce qui le faisait autant paniquer face au jeune loup, ça et le fait qu'il ne sache absolument pas comment se comporter avec les mioches, fou qu'il était. Et pourtant, à la grande surprise du mâle, le louveteau n'émit aucun pleur, aucun bruit, rien du tout.... Cet enfant n'était visiblement pas comme les autres, ou en tout cas beaucoup plus silencieux. Au grand bonheur de l'estival.

D'ailleurs, qui pouvait donc être ce petit loup? Carnival était encore un membre récent du clan de l'été et ne connaissait donc pas tout le monde... Néanmoins, il avait eu vent, en laissant ses oreilles traîner, d'histoires ou de rumeurs concernant une femelle et son compagnon qui aurait déserté le clan de l'été pour devenir un solitaire, on disait qu'ils avaient eu des petits, qui n'étaient d'ailleurs pas des plus appréciés..Etait-ce l'un de ces louveteaux? Mais comment le savoir? Etant parfaitement incapable de dissocier le vrai du faux dans cette histoire, Carnival avait donc décidé d'ignorer ces ragots et ne détestait donc pas ces louveteaux plus qu'il ne détestait les autres..

Sortant brusquement de ses pensées, Carnival se rendit compte que cela devait bien faire quelques minutes que lui et le louveteau se fixait sans prononcer le moindre mot. Il se rendit aussi compte qu'il avait la gueule entrouverte depuis tout ce temps, comme s'il avait été victime d'un bug. Secouant la tête pour reprendre ses esprits, il se redressa et son regard pourpre balaya rapidement le lieu, à la recherche d'éventuelles traces de ses parents, avant de se reposer sur le tout jeune loup. Un long soupir s'échappa de la gorge de Carnival et celui-ci tenta de parler au louveteau. Son ton était froid et mauvais, mais bien moins terrifiant que celui qu'il utilisait en présence d'un adulte :

- Qui es-tu petit loup? Et que viens-tu faire ici?

Il se rendit compte, mais trop tard, que le louveteau ne pouvait peut être pas parler, auquel cas il aurait l'air encore plus ridicule... Mais tant de questions se bousculait dans la tête de l'estival... Allaient-elles demeurer sans réponses? Et même! Si ce louveteau était incapable de parler, qu'allait-il faire? Il devrait sûrement le reconduire à la tanière, ce serait le choix le plus judicieux.. Mais comment convaincre le petit de le suivre? Et même si il y arrivait, il ne connaissait même pas ses parents! Carnival poussa un grognement agacé face à cette situation compliquée. C'est drôle comme une simple différence d'âge pouvait faire totalement disparaître l'assurance de l'être dément qu'il était.    
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Lun 6 Avr 2015 - 15:14


Beh, d'où est-ce que tu sors toi?



Feat Carnival


Le seigneur de toute vie, le Temps lui-même, semblait se taire, attendre le dénouement de l'histoire comique qu'il venait de mettre en oeuvre. Rencontre d'un dément et d'un innocent qui ne l'était guère. Situation des plus drôles, il n'en retenait que davantage son souffle, attendant une fin à cette rencontre qui n'engendrait que sourire à tous les spectateurs qui étaient les bienvenus dans ce théâtre de roche. L'astre du jour était accompagné d'un petit corbeau qui venait d'élire son promontoire qu'était le Pic du soleil, du moins, l'un de ses appendices rocheux défigurant son habit plat.
Le louveteau regardait le grand être qui était tourné au ridicule dans cet acte. Il n'était guère agressif envers le petit être qu'il était, non, il semblait davantage surpris de le voir ici, loin de la demeure familiale, loin de la moindre trace de vie hors mis désormais la sienne et celle du corbeau croassant. Ricanement noir de la part de ce dernier, l'oiseau dit de malheur créa comme un instant de panique à Ouranos qui fit un bond et parti se réfugier derrière les longues pattes colorés de l'estival. Idiote qu'était son innocence, il en oublia qu'il se jetait entre les membres d'un loup dont il ignorait tout et qui plus est, était atteint de folie ...

- Qui es-tu petit loup? Et que viens-tu faire ici?

Comme oubliant sa peur primaire face au corbeau, le louveteau sortit un peu de sa cachette et leva sa petite tête vers celle du canin toujours aussi ébahi de voir un tel petit être en ces lieux où le soleil était au point culminent en cet instant de la journée. La petite gueule du peureux s'ouvrit lentement, comme si il voulait répondre aux questions du soldat, mais, qu'un petit râle en sorti. Ce petit son fit faire de nouveau un petit saut où jeune loup qui, prit un drôle d'air, comme frustré. Ses fins sourcils se froncèrent dans cette frustration soudaine. Ouranos était désireux de porter le fruit qu'était la parole mais, cela ne semblait inné ...

- Grr ... grôaaah !

Il exprimait son mécontentement dans ces petits geints de sa part. Il grogna, maudissant son incapacité à pouvoir aligner ce que les adultes nommaient « mots », ce qu'il désirait pouvoir manier, que ce soit en poésie ou en arme, ce langage semblait si important alors, qu'il n'en était que moins recalé au dernier rang après les gestes et mimiques ... Dans sa petite tête, une jolie voix riait, et grognait, elle-même incapable d'aligner la moindre syllabe hors mis celle de ses jappements de mécontentements, avant de rire d'un son cristallin.
Ouranos plissa la truffe, comme si il venait de sentir quelque chose de mauvais, mais ce n'était le cas. Il ne savait dire à l'inconnu qu'il ne pouvait s'adresser à lui comme son confrère à part entière. Il le pourrait plus tard, sauf si un quelconque prédateur venait à lui couper les cordes vocales, mais, la probabilité était assez faible. De plus, il ne songeait guère que le destin pouvait avoir choisi de le rendre muet. Heureusement pour lui, ce n'était guère le cas, il n'y avait que son corps d'enfant qui lui donnait cet handicap présent qui s'envolerait lorsqu'il grandira.

Code & Photos by Funkimina

Revenir en haut Aller en bas
Carnival
Nobody
Carnival
Espèce : Loup/louve
PUF * : Cicou, Dreamy, Carni, Kanu, un.kanny
Masculin
Messages : 238
Date d'inscription : 08/03/2015
Âge : 24
Ta localisation réelle : Le sol.

Identité du personnage
Spécialité:
Total des PNs: 0 PN
Ven 10 Avr 2015 - 15:42


Beh, d'où est-ce que tu sors toi?
ft. Ouranos

Contrairement au petit loupiot, Carnival n'eût nullement peur du ricanement lugubre de l'oiseau de malheur. Ce fut à peine s'il l'entendit. Néanmoins, son pelage coloré se hérissa d'un seul coup sur son dos lorsqu'il sentit le louveteau venir se réfugier entre ses pattes. A croire qu'il faisait face à une véritable bête sauvage... Une bête sauvage trois fois plus petite que lui et qui avait peur d'un simple corbeau.. C'était vraiment à se demander laquelle de leur deux peurs était la plus futile..
Quiconque aurait assisté à cette scène serait très certainement totalement hilare face au comique de la situation.

Le louveteau finit tout de même par sortir de sa cachette lorsque l'estival lui posa ses questions. Les oreilles de Carnival se dressèrent et leurs regards se croisèrent, aussi ébahis l'un que l'autre. Il eût un lueur d'espoir en voyant l'autre loup entrouvrir la gueule, se disant que ses questions ne resteraient pas sans réponses... Un espoir rapidement rembarré par le seul bruit que fut capable de produire le jeune loup, une sorte de petit grognement ridicule. Le soldat soupirant en secouant doucement la tête... Qu'avait-il bien pu espérer? Il était vrai que, n'ayant jamais côtoyer de louveteaux ou de nourrices, il ne savait rien de l'âge à partir duquel un louveteau se mettait à parler. Certes, lui même avait été un jour un louveteau sans défenses, mais cela remontait à tellement de temps qu'il ne s'en souvenait absolument pas. Il allait bien falloir qu'il trouve un moyen de communiquer avec le louveteau, qui d'ailleurs semblait aussi agacé que Carnival de ne pas pouvoir s'exprimer.

- Grr ... grôaaah !

Un léger sourire amusé se dessina sur le visage du mâle lorsqu'il vit le petit loup en colère contre lui même. Que cela devait-être frustrant de ne pas pouvoir manier la parole à sa guise.. Si Carnival aimait parfois garder le silence, il ne saurait s'imaginer muet. Un semblant de compassion éclaira son regard pourpre. Délicatement - du moins, du mieux qu'il pouvait, brute comme il l'était- il prit le petit louveteau dans sa gueule pour venir le poser sur l'un des rocher proches. Ainsi, le louveteau se trouvait à la même taille que Carnival qui n'avait donc plus à baisser la tête pour apercevoir le louveteau. Et surtout, celui-ci ne pourrait plus aller se cacher entre ses pattes.

Tranquille, l'estival put enfin réfléchir... Le loupiot au pelage beige et noir et à l'apparence plutôt insolite ne pouvait certes pas lui parler..Mais il comprenait sûrement la langue des loups, même en restant incapable de la parler. Carnival soupira.. Dans quelle galère était-il encore parti se fourrer... De toute façon, il fallait bien qu'il trouve un moyen d'en apprendre plus sur ce petit loup. Se raclant la gorge, le grand loup se mit à poser des questions auxquelles on ne pouvait répondre que par oui, ou par non. Son ton était froid et marqué par l'agacement :

- Tu es tout seul? Tu t'es perdu? Il marqua une pause avant de reprendre, avec la plus importante des questions. Tu sais où sont tes parents?

Il avait hésité à lui demander son prénom, mais s'était ravisé. Sa queue fouettait l'air, embêté par cette situation dans laquelle il se trouvait.. Il devait retenir ses sarcasmes, sa colère, mais surtout sa démence, face à cet être inoffensif et qui ne pouvait même pas lui répondre correctement.   Carnival se persuadait que ce louveteau trouverait un moyen de lui répondre..Il le fallait bien, de toute manière.. Car peu importe de quelle manière vous regardiez cela, un louveteau, même un au destin maudit d'avance, n'avait rien à faire avec un fou.

© FieryAmaryllis

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Sam 11 Avr 2015 - 13:02


Beh, d'où est-ce que tu sors toi?



Feat Carnival


Le petit être ne quittait des yeux l'individu gigantesque qui se dressait face à lui. Il ne lui inspirait rien de bon, mais, l'innocence d'une âme pouvait bien rendre naïf l'individu lui-même qui ne pouvait faire la différence entre un " gentil " ou un "méchant ". Cependant, le fin pelage du jeune estival se hérissait à chaque mot qui osait sortir de la gueule du Dément soldat au chapeau quelque peu ridicule à son gout. Des questions furent posées, calmement le silence de deux êtres ébahis de s'être tombés l'un sur l'autre. Comique situation, elle n'en était que plus idiote lors que les grognements se confrontaient à un langage beaucoup plus construit.
Les interrogations du grand canin était simple, si bien qu'Ouranos répondit par un premier hochement signifiant un " oui " pour le fait qu'il était tout seul dans cette immensité que représentait le Pic d Soleil. Dans un second temps, il répondit deux fois d'affiler par un hochement négatif de sa petite frimousse. Il n'était pas perdu, du moins, il n'en avait pas l'impression, il se sentait capable de retourner à la tanière familiale ... Oui, il le pouvait, il devrait juste utiliser sa mémoire d'enfant qui était bien plus grande qu'on ne pouvait le penser. Et enfin, un hochement affirmatif vu le jour, il savait où se trouvait ses parents, du moins, sa mère vu qu'il ignorait qui était son paternel, celui qui avait consommer le fruit avec la tueuse estivale du nom de Tayla.

Le corbeau était toujours, crossant, il ameuta les siens. Sans doute que ces charognards ailés attendaient que le soldat mette fin à la vie du pauvre petit. Mais pourquoi donc ? La folie était un péché et un déshonneur de la Vie, pomme pourrie qui engendrait que des catastrophe et des actes irréfléchis. Sans doute était ce la cause de leurs présences, ils attendaient que la démence reprenne dans ses serres Carnival, qu'il plonge dans l'oubli et l'irraisonnable danse macabre que son péché le pousserait à accomplir : torturer le louveteau avant de le laisser pour mort aux becs puissants et acérés des oiseaux de malheur, toujours prêt à dévorer les restes d'une carcasse fumante et fraiche.
Hélas pour eux, ce n'était le cas d'un tel spectacle, du moins pour le moment. Ils chantaient leur mécontentement, chose qui énerva le jeune loup qui fit volte-face vers eux. Il grognait, sans les effrayer pour autant. Ouranos, courageux et aventureux s'approcha des volatiles, du moins, du plus proche. Ce dernier le narguait de sa sombre parure. Mais, il ne devait s'attendre que le canin vint à lui sauter dessus, le plaquant au sol avec la force non d'un loup, mais de deux. La petite louve en lui riait tandis qu'elle semblait aider la conscience primaire qu'était le jeune estival. Pour elle, s'était un jeu, tandis que pour le mâle, s'était un défi. L'oiseau se fit à se débattre, croassant. Les siens allaient l'aider, prêts à prendre leur envol jusqu'à ce qu'un drôle d'événement se produise.

Sous ce soleil devenant accablant par son apogée chauffante, un douce lumière violacée se mit à luire de la pupille violette de l'oeil que son pelage faisait, sur son épaule gauche. Magnifique, elle semblait dévorer l'espace alentour, comme ricanant. Elle n'était pas si douce, elle laissait comme une froideur dans l'atmosphère, tandis que le corbeau paniqué ne devint qu'un sombre faisceau absorbé dans cette aura violacée. La lueur s'en alla tandis que la meute de malheur s'envola, effrayée par un maux des plus sombres. Ouranos se retournait vers le soldat, il souriait. Tout semblait être redevenu normal jusqu'à ce que les deux yeux sur ses épaules se mettent à briller, encore et encore, devenant plus intense ... Avant que mot ou grognement puissent se faire entendre dans les environs pesants, de grandes ailes sortirent des pupilles qui semblaient s'ouvrir. De puissants appendices ailés venait d'apparaitre sur les épaules du frêle louveteau. Il souriait encore, tandis qu'il arquait ses nouveaux membres, déployant ses ailes rappelant celle du corbeau disparu, comme dévorer par la lumière qu'il avait émis.
Sombre petit être, le louveteau ne devenait que le fruit d'un sombre destin dévasté. La tragédie reprenait son cours, comme s'accélérant tandis qu'il se pavanait avec ses nouveaux membres, ignorant les vérités cachés et les dangers encourus.

Code & Photos by Funkimina

Revenir en haut Aller en bas
Carnival
Nobody
Carnival
Espèce : Loup/louve
PUF * : Cicou, Dreamy, Carni, Kanu, un.kanny
Masculin
Messages : 238
Date d'inscription : 08/03/2015
Âge : 24
Ta localisation réelle : Le sol.

Identité du personnage
Spécialité:
Total des PNs: 0 PN
Sam 11 Avr 2015 - 23:54


Beh, d'où est-ce que tu sors toi?
ft. Ouranos

Un petit soupir de soulagement s'échappa de la gorge de Carnival. Comme l'estival l'avait prévu, le louveteau fut parfaitement capable de répondre à ses questions simples par de simples hochements de tête. Il récapitula donc, ce louveteau était seul. Carnival se demandait comment un si petit louveteau avait pu arriver ici seul et échapper à la vigilance de ses parents.. Il disait qu'il n'était pas perdu, c'était donc qu'il était venu ici plus ou moins volontairement. Ses sourcils s'arquèrent tandis qu'il se demandait qui pouvait bien être ce jeune loup, aussi étrange par son apparence que par son attitude... Vraiment, c'était là un louveteau bien insolite.

Il indiqua aussi à Carnival qu'il savait où étaient ses parents, ce qui soulagea plus encore le grand mâle. Il allait pouvoir le ramener chez lui, ou du moins tenter de le faire. Quelque chose disait au mâle qu'il ne devait pas tenter d'user de la force avec ce louveteau. Et il ne savait pas encore qu'un évènement ne tarderait pas à le lui prouver.

Indifférent à la majeure partie du monde qui l'entourait, Carnival accordait à peine un regard à la bande de charognards affamés qui étaient venus se poser près d'eux. Il savait que ces corbeaux là flairaient sûrement sa démence à des kilomètres, son instabilité mentale, son fardeau que jusqu'à sa mort, il porterait sans cesse. Ils attendaient probablement que sa démence reprenne de nouveau le dessus... Mais ce ne serait pas le cas. Carnival était dans sa période de lucidité et son esprit était plus ou moins stable, du moins assez pour qu'il soit parfaitement conscient de ses actions. Cependant, ces oiseaux de malheurs semblaient agacer profondément le louveteau. Pourquoi? Carnival n'en avait pas la moindre idée.. Le louveteau s'approcha des corbeaux en poussant des petits grognements ridicules qui firent glousser Carnival.

Quoi que. L'estival gloussa beaucoup moins lorsqu'une étrange lumière violacée se mit à briller du motif d'oeil sur l'une des épaules du louveteau. Les yeux écarquillés et la gueule à moitié ouverte tant il ne s'y attendait pas, Carnival fixait l'action qui se déroulait sous ses yeux ébahis sans faire le moindre mouvement. Lentement, l'un des corbeaux se fit aspirer par le faisceau lumineux jusqu'à disparaître totalement. Et comme si cela ne suffisait pas, lorsque la lumière sembla enfin disparaître, de majestueuses ailes noires de jais jaillirent des épaules du petit loup.


L'estival réfléchit un moment avant de comprendre que la démonstration à laquelle il venait d'assister était la manifestation du pouvoir du louveteau.. Et quel terrifiant pouvoir que celui de pouvoir aspirer les autres êtres vivants et de gagner des morceaux de leurs apparences... Plus terrifiant encore, c'est que le loupiot semblait enchanté par la découverte de son pouvoir. Il semblait tout enjoué et fier des grandes ailes qui avaient poussés dans son dos..
Et Carnival fut dès lors convaincu que le louveteau n'était pas aussi inoffensif qu'il n'en avait l'air.

Rapidement, l'horreur fit place à l'admiration et Carnival s'approcha avec prudence du petit louveteau pour venir tâter ses nouvelles ailes noires... Le fou semblait désormais fasciné par le pouvoir du petit louveteau et se demandait jusqu'où pouvait s'étendre ce pouvoir et où se trouvaient les dangers et les limites de cet étrange puissance.. Un léger sourire se dessina sur son visage tandis qu'il regardaient les ailes du petit être et observait avec une fascination morbide les yeux dessinés sur ses deux épaules. Se raclant la gorge, il demanda au loupiot:

- Eh petit, tu crois que tu pourrais refaire ça?

Son regard brillait d'un éclat terrifiant tandis qu'il poussait le petit loup à utiliser de nouveau son pouvoir. Il ignorait absolument dans quoi il s'engageait et jusqu'où cela pourrait aller, il ne savait rien de ce pouvoir, mais semblait déjà passionné par celui-ci. Finalement, il n'allait pas ramener tout de suite le loupiot à ses parents...Mais dans quel état le ramènerait-il? Ca il l'ignorait.



© FieryAmaryllis

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar
Lun 29 Juin 2015 - 15:03


Beh, d'où est-ce que tu sors toi?



Feat Carnival


Le temps passait lentement mais tout ce qu'il semblait vouloir entreprendre se stoppèrent lors de la découvert du pouvoir du louveteau. Même l'astre du jour qui ne craignait alors d'être atteint par le jeune canin, sembla hésiter face à l'arrogance qu'il avait fait preuve après avoir eut ce genre de pensée. Le don d’adsorption semblait être sans limite, imposant, dévoreur et bien d'autres mystères semblaient l'entouré. Bénédiction et puissance d'un côté, c'est ce qui engendra sans doute la fascination de l'adulte après un instant d'horreur, mais, le louveteau se fichait des émotions de l'autre protagoniste, occupé dans l'admiration de ses grandes ailes de jais. Elles étaient splendides, bien trop grandes et disproportionnées face au canin qui les portaient, mais, elles semblaient lui être destinées, lorsque l'enfance l’abandonnera pour laisser place aux vagues de l'adolescence. Au couleur rappelant l'ébène, elles semblèrent comme aspirer elles-même la lumière alentour. Elles paraissaient immatérielles, venues d'un autre monde où les ténèbres étaient reines. D'un côté, cela n'était que pure folie d'imaginer cela, mais de l'autre, bien des personnes diraient qu'Ouranos était alors un pont vers une autre dimension. La vérité était sa malédiction. Ce que ses yeux dénudés de la moindre chance de voir, reliait vers un autre monde, une dissension qui n'était autre que l'esprit du canin où, une cage dorée trônait au milieu des ténèbres. Dans cette prison d'or, une silhouette, fine, petite à l'apparence juvénile semblait attendre, regardant au-delà des barreaux, souriante. Elle se bougea lorsqu'une nouvelle apparue, le corbeau aspiré l'avait rejointe dans cette éden. Mais tout cela était des notions qui échappaient à tout le monde, de tout âge. Personne ne semblait être en mesure de comprendre les rêves de cette prison par le louveteau, la silhouette canine qui se dressait entre cette cage ...

- Eh petit, tu crois que tu pourrais refaire ça?

Ouranos tourna la tête vers l'adulte. Ce dernier semblait de nouveau prendre de vie dans l'univers du canin beige, il semblait comme se rappeler que le soldat existait. Il plissa les yeux. Le regard du "petit" changea. De l'innocence, ce regard devint noirceur, la cage de la silhouette semblait apparaitre dans ses pupilles améthystes, mais ce n'était qu'illusion, personne n'avait accès à son subconscient, hors-mis les malheureux qui avait pénétré dans son antre par le biais d'un de ses yeux gravés sur ses épaules. L'air sembla s'alourdirent tandis que les ailes noires s’arquèrent étrangement. Le jeune canin semblait prendre conscience du danger que représentait l'autre mâle ... Non, c'était différent, la silhouette au fond de lui grognait et Ouranos grogna. La connexion des deux esprits semblèrent se faire mais très vite, elle se rompit et l'estival se stoppa de grogner, entendant le rire aiguë de l'autre voix dans sa pauvre tête qui commençait à devenir douloureuse. L'enfance et l'innocence semblèrent revenir habiter dans ses yeux, chassant les noirceurs et la cage illusoire. L'enfant était de retour d'une certaine manière et il hocha la tête affirmativement à la question du soldat.

Le louveteau s'ébroua et la lumière violette, plus tamisée, réapparu mais, éclairant l'oeil opposé à celui qui avait absorbé le volatile. Les ailes se rétractèrent, se déformant puis elles disparurent. Le jeune loup lâcha un couinement, comme de douleur et de contestation de perdre ses appendices qui lui auraient permis d'attraper la perle qu'était le soleil. Puis, il fut secouer d'un spasme violent, l'oeil sur son épaule brillant toujours. L'intensité de la lumière grandissait, devenant gênante puis aveuglante. L'estival lissa les yeux et dans un nouveau couinement, son dos se arqua et craqua puis, un croassement résonna. Une silhouette d'encre s'extirpa de l'iris violet qui brillait, le faisant saigner. Simple boule, une tête munie d'un bec sembla tailler l'encre. Un nouveau croassement résonna et l'ombre de la créature tomba au sol dans un petit bruit. Elle se releva tant bien que mal, tandis que la lumière déclinait. De grandes ailes s'écartèrent de ce corps visqueux qui reprenait solidité et, elles vinrent claquer le sol, élevant rapidement la créature qui n'était autre que le corbeau que le louveteau avait absorbé quelques minutes plus tôt. L'éclat de l'oeil se tut, le pauvre possesseur de ce sombre don sentit ses pattes chanceler puis céder sous lui. Ouranos regarda le soldat, couinant de douleur, semblant être fatigué d'un tel effort. Le charognard s'en était allé vers d'autres territoires, fuyant ce qu'il avait enduré, laissant des plumes entre les griffes de la silhouette prisonnière de la cage, qui chantait tranquillement ...

Code & Photos by Funkimina

Revenir en haut Aller en bas
Wood
Nobody
Wood
Espèce : Loup/louve
PUF * : TheGoldenSwan sur Deviantart
Masculin
Messages : 572
Date d'inscription : 06/03/2014
Âge : 21
Ta localisation réelle : Devant mon ordinateur

Identité du personnage
Spécialité:
Total des PNs: 0 PN
Sam 21 Nov 2015 - 19:33

☼ Archives ☼
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: