Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
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Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Lost in darkness. [with Plague]
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Jeu 12 Mar 2015 - 19:23



Lost in darkness

Gaia et Plague



Elles craquaient doucement sous ses pas, se réduisant à un état plus infime encore, leurs nervures brisées en deux les séparant en plusieurs morceaux secs et craquelés. Elles émettaient un bruit faible, sourd, presque inaudible lorsque l'on n'y prêtait pas attention. Mais l'attention de Gaia était concentrée sur ce craquement qui raisonnait mélodieusement à ses oreilles dressées et attentives. Quelle était belle et agréable, c'était une supplication, une prière qui lui était adressée et dans laquelle elles lui demandaient grâce. Mais grâce ? Quel mot pathétique, destiné aux faibles qui ne vont pas au bout des actes et ce n'était certainement pas son cas. Cette habituelle et mince esquisse de sourire était toujours dessinée sous le museau du loup brun, représentant son sourire dépourvu de sa parure mensongère. De ce côté de la forêt rousse, il évoluait seul et n'avait nullement le besoin de revêtir ce beau manteau de velours identique à celui d'une nuit parfaite.

Mais il n'était que mensonge monté de toutes pièces, soigneusement défini qui donnait l'impression que Gaia était un loup bon. Mais ce sourire amical et bienveillant qui avait un arrière goût faux laissait tomber son masque de verre et de glace lorsque, d'un chuintement feutré, il sortait ses griffes aiguisées. Et de nouveau, son sourire traduisait son sadisme et sa folie meurtrière, son regard hautain et supérieur et son port de tête altier. Mais, en cet après-midi d'avant Printemps, il n'avait pas besoin de mentir, simplement d'être lui-même en présence de ses petites victimes qui l'occupaient en attendant, lui et son esprit avide de sang. Qu'il était agréable de se sentir unique maître de la vie des rouquines qui tapissaient le sol. Gaia avait cette délicieuse impression qu'elles l'imploraient à chaque fois que ses pattes effleuraient ce sol et il ne s'en lassait pas. Il aimait entendre ce craquement singulier qui annonçait la mort d'une, la chute proche de l'autre qui la suivait. Mais ce n'était pas suffisant, il en voulait plus.

Il voulait une autre victime, plus intéressante que ces feuilles rousses qui ne lui servaient que de faible distraction. Ce matin, l'idée de se rendre en territoire Automnal avait traversé son esprit et il s'y était donc rendu bien tôt, alors que le soleil poursuivait sa lente course vers son zénith. Gaia affectionnait tout particulièrement ses terres, non pas que la beauté des pigments dorés et roux qui se mélangeaient en ces lieux l'intéressait, mais les loups qui s'y trouvaient si. C'était l'un des territoires les plus marqués par les perles carmins qu'il avait fait couler sur ce sol tapissé de feuilles mortes. De plus, il commençait à relativement bien connaître les coins sombres ou intéressants à ses yeux, et ce n'était que plus profitable.

Tient tient. Il s'immobilisa d'un mouvement en arrachant un nouveau craquement aux feuilles rousses tout en balayant calmement les lieux de son regard océanique. Il lui semblait percevoir une fragrance nouvelle qui se mêlait à celles des lieux, mais celle-ci se détachait nettement des autres puisque son porteur semblait être un loup. Le sourire fou dessiné sous son museau se redessina à nouveau tandis qu'il écartait d'un mouvement les mèches de sa chevelure rouge qui lui tombaient sur le visage. Le nouvel arrivant semblait très proche et Gaia comptait bien le trouver, il avait besoin d'une nouvelle proie, les feuilles dorés commençaient à le lasser. C'est pourquoi il reprit sa marche, se dirigeant vers la source de ce parfum nouveau qui annonçait la présence d'un Automnal.
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Plague
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Dim 15 Mar 2015 - 14:47


Lost in Darkness






Kingdom...maeya et même Mercury. Que de bonnes rencontres n'est ce pas ?
Hiji en venait même à sourire toute seule en marchant lors de son habituelle balade matinale.
Depuis qu'elle était arrivé sur FS et plus particulièrement en terre automnale elle avait toujours eut l'habitude d'être le déchet, le rejet de la société...l'erreur..
Elle s'arrêta pensive de ces mauvais souvenirs, peut être bien qu'elle était simplement chanceuse en ce moment...
Elle secoua vivement sa tête avant de reprendre sa marche, maintenant qu'elle y était habitué ça allait être difficile de pouvoir y renoncer....toutefois tant qu'il lui resterais au moins un seul ami à ses côté, elle ...essayerait de pas craquer..
Un peu plus loin elle entendu quelque craquements de brindilles qui la fit se retourner.
Lorsqu'elle aperçu le grand loup rouge lui afficher un sourire, elle resta immobile.
Comme si quelque chose clochait chez lui , ce sourire mais aussi et surtout son odeur.
Car oui, il avait une odeur forte, une odeur assez forte et répugnant pour qu'elle puisse le sentir à travers les herbes aromatiques de son masque.
Oui, il n'y avait pas de doute possible, il sentait la mort, le sang et les cadavre..

"Qui...qui êtes vous ?!"

Elle essayer de faire preuve d'assurance mais sa voix vrillait, ses pattes tremblaient.
Elle n'était pas proche du loup mais n'y avait pas non plus assez de distance pour garantir sa fuite.



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Lun 16 Mar 2015 - 20:17


   Lost in Darkness

   
▲Gaia et Plague
   
La fragrance automnale qui parvenait si facilement jusqu'à Gaia attisait un peu plus encore cette envie avide de découvrir le lupin qui semblait plus proche que jamais, il en était certain. Un craquement supplémentaire se mêlait à celui qu'il produisait lorsqu'il foulait le sol recouvert des feuilles rousses puisqu'il était désormais certain qu'il n'était plus seul à le faire. Prédateur était le mot qui convenait le mieux à l'assassin brun en cet instant où il évoluait entre les arbres bruns à la parure dorée, sans perdre ce port de tête altier ou cette prestance qui l'accompagnait. Quel était cet infime mais captivant pion qui se dissimulait dans les rangés blanches ? C'était la question qui galopait dans son esprit, et il était dans ses principes de répondre aux questions. Alors il avançait d'une main habile son propre roi noir sur l’échiquier, roi qui passait entre les rangs de pièces immobiles et silences, alignées d'une façon calibrée. Où donc se trouvait-elle ? Quelle que soit sa position, il était bien décidé à la trouver et c'est ce qui ne tarda d'ailleurs pas à se produire. Suivant cette fragrance automnale, il contourna un des arbres qui s'alignaient indéfiniment dans cette vaste forêt et tomba alors sur elle. C'était en fait une louve, Automnale il en était certain, qui disposait d'un pelage blanc comme neige qui se démarquait bien dans ce tableau roux. S'il l'avait désormais trouvé, elle le remarqua également et se tourna d'un mouvement en sa direction, prononçant alors des mots qu'elle lui adressait :

" Qui...qui êtes vous ?! "

Ce ton qu'elle employait n'était pas inconnu de l'assassin, cette voix qui se brisait mais qui s'efforçait de paraître confiante, déterminée, pourtant trahît par l'attitude de la louve blanche ... Il la connaissait bien oui, et il ne s'en lassait pas. Bien dressé sur ses pattes, il la fixait d'un regard neutre où se glissait pourtant un éclat hautain et supérieur, qui accentuait ce froid qui dansait dans ses iris. Dardant son regard sur elle, il n'esquissait pour le moment pas le moindre mouvements, mais il ne tarda pas à s'avancer alors calmement dans sa direction, de son habituelle démarche calme et confiante qui ne trahissait pas la moindre hésitation. C'est alors que son sourire intérieur se redessina alors de nouveau, tandis qu'il entrouvrait les crocs afin de formuler une réponse à l'automnale.

- Qui suis-je ?

Il marqua une pause dans sa réponse, s'avançant encore de quelques pas, jusqu'à s'être considérablement rapproché de la louve qui ne devait être plus qu'à une longueur de queue de lui, si ce n'est moins encore. Il la toisait toujours avec ce même dédain, cette même supériorité qu'il s’imaginait toujours. Elle était bien trop faible à ses yeux pour tenter une quelconque fuite ou engager un combat, de toute façon, elle n'en gagnerait rien si ce n'est un peu plus de désespoir. Il côtoyait la Mort si souvent qu'elle était même devenue une alliée, il n'irait pas jusqu'à dire qu'il la contrôlait, mais il se voyait comme son incarnation canine, oui, c'était peut-être ça. Soldat des enfers, il en détenait les clefs lui aussi, et qu'il était agréable de trouver de bien innocentes victimes à y envoyer. Tandis qu'il poursuivait, son ton était si calme, si posé, comme s'il répondait à cette question à chaque fois que quelqu'un le croisait.

- Mon nom est Gaia. On me dit solitaire, je suis assassin.

Il avait prononcé cela comme s'il parlait du temps qu'il ferait les jours prochains. Il avait une telle confiance, qu'il n'avait aucune crainte de se dévoiler, il portait au contraire son titre avec une véritable fierté. Il était désormais proche de la louve, mais il s'approcha plus qu'il ne l'était encore, tel un prédateur qui se rapprochait dangereusement de sa proie.

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Mar 17 Mar 2015 - 0:59


Lost in Darkness  





Le loup à la fourrure écarlate ne tarda pas bien longtemps à remarquer sa présence, il se retourna un sourire malsain collé aux babines...qu'avait il derrière la tête...
Arrogant, oui c'était le mot, il avait comprit que quoi qu'il pouvait arrivait il avait le dessus sur elle, autant physiquement que psychologiquement, cette dernière avait d'ailleurs du mal à retenir ses tremblements.

- Qui suis-je ?

Il n'avait pas pris le temps de terminer sa phrase, avançant des quelques mètres qui la séparait de lui de sa démarche fière et déterminée.
Son odeur immonde, funeste, elle pouvait maintenant la sentir de très près , et c'est à son plus grand malheur qu' il prononça de sa voix rauque ce dont elle se doutait depuis le début.

- Mon nom est Gaia. On me dit solitaire, je suis assassin.

À ce moment là, le temps lui sembla interminable, ce n'était plus un secret et elle allait devoir passer un sale quart d'heure...voir même y laisser sa peau déplumé.
Sur le coup de l'adrénaline, un vif coup d'épaule poussa l'assassin à reculer de quelques centimètres, alors qu'aussi vive que l'éclair, elle profita de ses précieuses secondes pour rétablir une distance raisonnable entre elle et lui.

"peux on savoir ce que les prédateurs veulent donc aux corbeaux malades ? Je crois bien être une proie peut intéressante pour vous...."

Elle était sur ses gardes, elle aurait voulu continuer sa fuite mais ses pattes paralysées par l'aura meurtrière et dégénéré de son interlocuteur ne l'aidèrent guère.
Au fond, il lui rappelait un peu Ash'nai mais cette fois elle ne pouvait pas prétendre à l'avoir de son côté, bien au contraire..


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Mar 17 Mar 2015 - 19:00


  Lost in Darkness

 
▲Gaia et Plague
 
Inquiétude, angoisse. C'est bien l'un des sentiments les plus traîtres, il ne se dissimule jamais et se dévoile toujours complètement, laissant apparaître sa silhouette même dans les miroirs les plus ternes et aveugles. Avec le temps, Gaia avait pris goût à ces apparitions aussi délicieuses et agréables qu'un chevreuil bien goûteux de la nouvelle saison. Il y avait parfois des jours plus sombres que d'autres où elles ne se présentaient pas toujours, alors l'assassin quadrillait les tableaux de long en large jusqu'à les trouver. Parfois même, ses iris où valsait flamme folle lui représentaient cette image. Il était devenu si bon dans cet art, qu'il ne se rendait parfois même plus compte que l'inquiétude et l'angoisse qu'il voyait n'étaient qu'illusions. Mais ses légers tremblements, fort bien dissimulés c'est vrai, il ne les rêvait pas, il en était parfaitement certain. Si elle sentait la fragrance des ténèbres en lui, lui sentait l'infime mais parfait parfum de l’appréhension sur elle ... Il voulait le sentir. Mais alors qu'il s'attardait à ses pensées et à la contemplation de celle qu'il considérait comme sa nouvelle proie, son nouveau jeu, un brusque retournement de situation le tira vers la surface. Il le lui avait confié de la façon la plus naturelle qu'il soit, elle certainement deviné bien avant, et elle réagissait maintenant d'une façon des plus logiques, mais cela n'empêchait que cela surprenait l'assassin. Elle avait donc réagit soudainement et efficacement, il était forcé de le reconnaître. Elle avait pivoté légèrement de façon à être en mesure de lui asséner un coup d'épaule rapide et agile qui le déstabilisa un bref instant, le faisant reculer d'un pas en arrière qui permit en même temps à la louve blanche de prendre position à une nouvelle distance respectable. Tandis qu'il dissimulait sa surprise nouvelle en s'efforçant de conserver cet air imperturbable et confiant, elle poursuivit :

" Peux on savoir ce que les prédateurs veulent donc aux corbeaux malades ? Je crois bien être une proie peut intéressante pour vous ... "

Il la toisait de cette même façon, dardant toujours son regard profond dans les prunelles rougeâtres de la louve blanche. Corbeau malade ? Proie ? C'était bien la première fois qu'une de ses victimes se mettait elle même au rang de proie, et il serait mensonge de ne dire que cela ne lui plaisait pas, bien au contraire. Insinuait t-elle qu'il était le prédateur ? C'est ce que l'assassin entendait derrière cette phrase en suspension, et c'est de cela dont il se délectait tant, cela qui ne faisait que plus attiser la flamme folle et meurtrière qui danse dans ses iris. Il prenait cela comme une flatterie, et il ne se lasserait de l'entendre raisonner si mélodieusement à ses oreilles. Mais flatterie ne suffisait pas à dissimuler le geste précédent de l'Automnale blanche, geste qui irritait particulièrement Gaia. Elle l'avait déstabilisé un instant de trop, et il détestait cela. En cet instant, il lui suffisait encore de faire demi-tour et de s'enfuir dans l'idée de lui échapper. Mais cela n'arriverait pas non, il y mettrait un point d'honneur, il ne la laisserait pas lui fausser compagnie. Son habituel sourire dérangé reprit position sous son museau pendant qu'il écartait de nouveau les mèches de cheveux qui lui tombaient sur le visage, dévoilant ce sourire.

- Laissez-moi donc vous contredire ...

Une fois de plus il marqua une courte pause dans sa phrase, profitant de cet instant pour dévoiler ses crocs blanchâtres aiguisés à l'Automnale. Bien décidé à ne pas laisser cette nouvelle distance entre eux prendre le dessus, il s'avança de nouveau en sa direction et ne s'arrêta pas, poursuivant de la façon la plus calme malgré son envie de réduire complètement la distance aussi rapidement que possible. Cette fois ci, il ne se laisserait pas prendre, il la prendrait avant.

- Corbeaux sombres ou oiseaux blancs ne compte que peu, ils sont aussi distrayants les uns que les autres. Et vous belle colombe noire, vous l'êtes déjà tout particulièrement et je ne peux rester indifférent face à tant d'insolence.

Ce sourire fou restait gravé sous son museau tandis qu'il avançait toujours vers elle, arrachant quelques craquements aux feuilles rousses qui maculaient le sol mais ne parvenaient pas à lui décrocher un regard qui restait fixé sur l'Automnale.

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Dim 22 Mar 2015 - 4:33


Lost in Darkness.





Un sourire de fierté discret s'étira alors furtivement lorsqu'elle pût voir que sa diversion avait belle et bien marché et que le mâle s'efforçait tant bien que mal de rester le plus impassible possible.
Un sourire dérangé se dessina de nouveau sur son immonde visage emplit de sadisme et de mépris, il s'avançait de nouveau vers elle avec cette ferme intention de pas la laisser passer.

"- Laissez-moi donc vous contredire ...

Il se mît alors à grogner dévoilant ses crocs blancs et aiguisés. Hiji par pur réflexe fit de même cependant son masque cachait sa mâchoire et les bruits de ses grondements semblaient ridicules à côté de lui.
À mesure qu'il avançait elle reculait, toutefois cette marche désordonnée ne risquait guère de le semer, il s'agissait plus d'un réflexe.

" Corbeaux sombres ou oiseaux blancs ne compte que peu, ils sont aussi distrayants les uns que les autres. Et vous belle colombe noire, vous l'êtes déjà tout particulièrement et je ne peux rester indifférent face à tant d'insolence. "

De l'insolence n'est ce pas ? Elle se mît à rire, un rire fou, un rire désespéré.
La dernière fois qu'on l'avait traitée ainsi c'était il y a longtemps n'est ce pas, elle ne fessait partit d'aucun clan.
Du coin de son œil fatiguée elle le voyait encore, lui, cette illusion qui la suivait encore et encore.
L'espace d'un instant le monde sembla tourner au ralentit, seul le tambourinements stressés de son cœur était aussi fort, elle était comme drogué par l'adrénaline, par la peur et l'angoisse, un nouveau sourire se dessina sur son visage.

" belle colombe noire ? Je te plais ? Qu'est ce qui me vaut donc cet honneur ? monsieur le rapace"

Elle divaguait totalement, une étrange sensation lui parcourait l'échine, elle avait envie de fuir mais en même temps ses paroles et sa conscience ne cherchaient que provocation.
Son regard éteint le regarda alors de haut en bas d'un air presque méprisant, elle le jaugeait, elle l'analysait.

"je me demandais ...."

Elle coupa sa propre phrase, marquant une pause.

" quel type de louveteau tu étais.....l'orphelin ou celui dont on voulait se débarrasser tout simplement ? En te voyant je pencherais pour la deuxième option, ai je tord ?"


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Mar 24 Mar 2015 - 18:53


 Lost in Darkness

 
▲Gaia et Plague
 
La brise qui agitait le feuillage doré des arbres se faisait légèrement plus vive, comme reflétant telle une face de verre les sentiments de l'assassin brun qui fixait toujours l'Automnale avec cette même insistance ... Ou bien sa proie, sa colombe noire, comme il se plaira désormais à l'appeler lorsqu'il se remémorera ce qu'il voyait déjà comme une si délicieuse et agréable victoire. Il était discret, presque infime et insignifiant, pourtant il était certain de le percevoir et cela l'irritait profondément tout comme cela attisait sa curiosité. Il ne tolérait particulièrement pas ce sourire infime qui lui laissait croire qu'elle était fière et jubilante de la réussite de son action précédente, et cela, Gaia ne le pardonnait pas. Si elle avait fuit, si elle en avait eu l'audace et le courage, nul doute se serait t-il amusé à sa poursuite jusqu'à ce qu'il puisse refermer son piège sur elle. L'assassin avouait qu'elle la surprenait, il était particulièrement difficile de lire en cette personnalité à la fois si proche et si éloignée, et à vrai dire la connaître n'était pas son but, elle l'avait compris aussi.

Angoisse ? Cela variait si régulièrement qu'il était presque impossible d'être fixé, son attitude laissait à croire qu'elle était inquiète oui, mais elle le provoquait, il le savait. Mais il n'en jubilait que plus, c'était comme mettre un morceau de viande sous les yeux d'un carnivore affamé, un jeu bien trop dangereux auquel la louve jouait et que l'assassin prenait un malin plaisir à observer. Peu de temps après sa propre réponse et son grognement, la louve blanche gronda à son tour et Gaia remarqua que le masque qu'elle portait sur le visage étouffait ce bruit. D'ailleurs, quel drôle de masque ... Il se détachait tout particulièrement sur son pelage blanc comme neige et lui conférait un quelque chose d'inexplicable. Mais cela ne l'empêchait pas de maintenir ses propres iris océaniques dardées dans celles de la louve qui se dissimulaient derrière ce masque brun. Alors qu'il continuait sa progression vers elle comme l'indiquaient les feuilles rousses qui craquaient parois sous ses pas calmes et impériaux, l'Automnale reculait comme machinalement.

Un rire à la fausse résonance ne tarda pas à s'échapper de sa gorge, s'envolant vers les cieux à la façon d'une brume puis retombant aux oreilles de l'assassin. Un rire en de pareilles circonstances ne se pouvait être heureux, joyeux, il ne pouvait être que désespéré, comme un appel sourd lancé hasardeusement dans les cieux ... Mais il ne laisserait personne y répondre, il y veillerait. Elle lui répondit alors enfin, de ce même ton qui cherchait provocation.

" Belle colombe noire ? Je te plais ? Qu'est ce qui me vaut donc cet honneur ? monsieur le rapace. "

Insolence. Oui, c'était bel et bien le mot, mot qui plaisait d'ailleurs tout particulièrement à l'assassin, c'était là une des proies les plus divertissantes. Elle l'attirait comme elle attirait son irritation qu'il bridait pour le moment en se faisant violence, devinant une suite à à cette conversation qui s'engageait cependant dans une ténébreuse pente. L’inquiétude laissait place à un sentiment de méprise qu'ils partageaient désormais, mêlé à une certaine indifférence tandis qu'il la sentait le détailler également, comme si elle jugeait s'il méritait son attention ... Oh belle colombe noire, quel dommage, un oiseau si bel oiseau qui allait être contraint de chuter en plein vol. Ce n'était plus qu'une question de temps, il était impossible de changer les rôles attribués et le regard de Gaia qui brillait de confiance l'affirmerait à quiconque oserait le contredire. Pour sa réponse, il empruntait ce même ton neutre et mielleux, même s'il n'avait plus besoin de dissimuler quoi que ce soit.

- Si tu me plais ? Oh, tu ne croirais pas si bien dire. La plupart du temps mes proies sont peu bavardes, monotones je dirai même, presque ennuyantes, mais toi tu ne l'es pas.

Il voyait la distance qui les séparait tantôt se stabiliser, tantôt se raccourcir. Mais son pas restait constant, son allure régulière, il aurait cette proie, d'une façon ou d'une autre même s'il devait poursuivre dans toute la forêt dorée qui les entourait. Il n'eut pas à attendre bien longtemps, puisque déjà l'Automne poursuivait :

" Je me demandais ... Elle marqua une courte pause avant de poursuivre. Quel type de louveteau tu étais... l'orphelin ou celui dont on voulait se débarrasser tout simplement ? En te voyant je pencherais pour la deuxième option, ai je tord ? "

Lorsqu'on pénétrait dans cette salle-ci d'une manière telle en de telles circonstances, il était pratiquement impossible de s'en sortir comme l'on entrait. Imbécile est celui qui qualifie un nouveau-né de cruel ou pacifique. Ils naissent tous dans une île se situant entre les deux, île se trouvant dans un océan où il y a toujours une part d'ombre et de lumière. La part victorieuse de l'assassin est une part d'ombre et la lumière est si lointaine que c'est parfois à se demander si elle existe encore, même dans la plus profonde des abîmes. Mais cette part n'a pas perdu seule, il y a de mauvaises choses qui se sont agrippées à elle en la tirant de leurs griffes acérées le plus loin possible de la surface. Ainsi est en quelque sorte né l'assassin qui chérissait tout particulièrement son titre. Son passé était bien l'un des sujets qu'il ne fallait pas aborder, ses parents ? Il était sot celui qui osait s'aventurer en un pareil territoire que Gaia haïssait visiblement plus qu'il n'y avait de mots pour le définir.

Les paroles de l'Automnale s'accordaient si bien avec ce passé mort qu'elles n'étaient que plus dangereuses pour elle qui disposait toujours de ce brin provocateur, insolent dans la voix ... En fait c'était peut-être parce qu'elles sonnaient relativement justes à l'esprit de l'assassin qu'elles s'y ancrèrent si bien. Le sang qui battait à ses tempes frappait une mesure qui l'incitait à ne plus attendre mais il se faisait violence pour conserver une apparence parfaitement calme qui dissimulait avec peine les changements brusques qui se déroulaient dans son esprit. D'un mouvement indifférent, il rejeta une fois de plus les mèches de cheveux rouges qui lui tombaient sur ses yeux qu'il ferma. L'esquisse d'un nouveau sourire presque rieur, indicateur, se dessina sous le museau de l'assassin qui ne cessait pour autant sa progression, cherchant désormais à réduire cette distance rapidement et efficacement.

Lorsqu'il rouvrit les yeux quelques secondes plus tard, ses pupilles noires s'étaient réduites à l'état de deux fentes bien distinctes sur ce fond bleu et il darda de nouveau son regard sur la louve. Un grondement sourd s'échappait de ses crocs pour le moment fermés, il était temps. Il n'était pas aussi proche qu'il l'aurait espéré et il était tout à fait possible que la louve parvienne à s'enfuir ou à se libérer lorsqu'il bondirait vers elle, mais comment résister plus longtemps à la tentation accentuée par sa colère ?

- Laisse moi donc te faire regretter de t'être aventurer sur ce sujet là.

Son ton était un mélange de froideur et de sadisme ouvert, comme un avertissement en un sens. Quelques instants plus tard ses muscles se bandèrent d'un mouvement et il se propulsa en avant dans l'idée de plaquer la louve au sol.

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Plague
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Mer 25 Mar 2015 - 0:46

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Lost in Darkness.





En fait, plus la conversation avançait plus elle semblait prendre une dérive étrange.
Le sentiment de peur et de domination n'était plus présent ou presque, il avait été tordu, modifié.
Et par conséquent , il n'était plus tout à fait le tortionnaire et elle n'était plus tout à fait sa victime ou plutôt elle en avait l'impression.
Ce sentiment toujours plus étrange elle le connaissait déjà et il aurait été mensonge de dire qu'elle n'appréciait pas certain de ces aspects.
De l'assurance, cette stupide timidité qui lui rongeait la moelle, elle était morte.
Toutefois trop d'assurance n'était pas non plus synonyme de sécurité mais pour une fois elle en avait que faire de sa sécurité.

- Si tu me plais ? Oh, tu ne croirais pas si bien dire. La plupart du temps mes proies sont peu bavardes, monotones je dirai même, presque ennuyantes, mais toi tu ne l'es pas.

Le masque était tombé, elle l'avait délicatement enlevé afin d'afficher un sourire guère rassurant quoique qu'un peu malicieux par moment.
Plague n'avait jamais réellement été un martyr, elle n'était que folie, la manifestation d'un démanche qu'elle n'avait que trop longtemps étouffée, et qui par moment surgissait sans raison apparente.

"J'en suis flattée chers rapace, mais vous aussi vous êtes parfois bavard n'est ce pas ? Bien trop bavard si bien qu'il serait impoli de ma part de ne pas vous renvoyer l'ascenseur."

Elle avait empruntée cette politesse presque méprisante au mâle, tout comme son ton impassible et mielleux quoi que le sien était peu être plus piquant...sûrement dut aux quelques spasmes et tremblements qui lui traversaient la chair.
Lorsqu'elle remarqua que les mots qu'elle avait prononcé quelques secondes plus tôt avaient eut un effet sur le mâle, elle s'amusa intérieurement, elle avait donc enfin touché une corde sensible.
Ses mèches désorganisés couvraient ses yeux mais elle voyait pourtant distinctement les changements que cela provoquait chez le loup rouge, il était un colère.

- Laisse moi donc te faire regretter de t'être aventurer sur ce sujet là.

Les paroles qu'il venait de prononcer sonnaient comme un avertissement et pourtant seul un fin sourire en coin s'étira sur les babines de la blanche, elle savait vraisemblablement depuis le début la suite de l'histoire et elle l'avait accepté.
Il se mît à bondir mais elle ne bougeât pas, même si c'était un poil suicidaire, elle le laissa la plaquer au sol.

" qu'est ce qu'il y a ? Tu n'arrives pas à supporter les mots qui tranchent ? À moins que ce soit ta propre existence qui  t'écoeure ?"

Elle souriait montrant son horrible sourire de crocodile noir jais, ses mots elle les sifflait presque comme la vipère qu'elle était afin de continuer à creuser la plaie mentale qu'elle cherchait à créer.

"soit réaliste, les monstres dans les contes ne sont pas forcément que de simples légendes puisqu'on existe.
Oui, toi et moi nous somme semblable, des démons, des déchets de la pire espèce parmis les loups et cela depuis notre naissance !



Elle était au milieu des griffes d'un monstre comme elle le nommait, prise au piège et pourtant elle ne s'était jamais sentit aussi libre.



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Dim 29 Mar 2015 - 19:44

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Lost in Darkness

▲Gaia et Plague
La colombe noire restait immobile tandis que, tel un charismatique cobra, l'aigle plantait ses serres en elle comme on glisserait un venin mortel dans le sang d'une proie. Ils étaient malades tous les deux, malades ou fous, l'un comme l'autre convenaient très bien à la situation. C'était comme un jeu qui plaisait terriblement à Gaia qui maniait les cartes avec une habilité qu'il désirait, il choisissait avec soin son jeu comme afin d'honorer l'adversaire qu'il avait rencontré et qui le divertissait tant. Il s'amusait de la louve et des costumes faux qui tombaient de part et d'autre de la scène, dans quel acte fou s'étaient-ils donc engagés ? L'assassin ne craignait rien, oh non, stupide aurait-il été s'il avait craint une seule seconde de perdre à ce jeu là. Il ne craignait pas la louve, elle était à ses yeux aussi inoffensive qu'un brin d'herbe. Pourtant de son prénom jusqu'à son rang, il ignorait tout d'elle même s'il avait quelques idées sur son grade au sein de son Clan ... Mais peut lui importait qui elle était, à ses yeux il s'agissait de sa proie, et fou serait celui qui oserait le contredire. C'était sa proie oui, depuis le début il jouait avec elle, elle l'amusait beaucoup. Qui se cachait véritablement derrière son masque brun ? Même si les costumes tombaient un à un, c'était particulièrement difficile de décrire le caractère de la louve blanche. Soumise ? On l'aurait cru, pourtant on en doutait désormais. Il y avait eu de l'inquiétude au-début mais elle semblait désormais avoir échangé sa véritable apparence pour une autre elle aussi, un masque de folie. Dans cette pièce, tous les acteurs laissaient tomber leurs divers masques et ça, cela amusait Gaia. La louve jouait avec le feu de la provocation qui l'entraînait follement vers un vide dangereux où l'assassin l'attendait, toutes griffes dehors. Mais il prenait son temps, il jubilait d'avance, savourait l'avant-goût délicieux de la victoire qui dansait déjà dans ses yeux, y allumant cette flamme folle qui ne prédisait rien de bon.

" J'en suis flattée chers rapace, mais vous aussi vous êtes parfois bavard n'est ce pas ? Bien trop bavard si bien qu'il serait impoli de ma part de ne pas vous renvoyer l'ascenseur. "

Les tons qu'ils employaient se fondaient parfaitement l'un dans l'autre, abordant ce même aspect menteur où l'on trouvait une politesse trop mielleuse et méprisante. Mais les prunelles océaniques de l'assassin toujours dardées sur la louve blanche, la toisaient avec dédain et mépris comme si elles regardaient un vulgaire louveteau qui ne mériterait pas leur attention. Elle savait qu'elle jouait elle aussi, comme si, résignée, plus rien n'avait d'importance pour elle maintenant. Elle le lui prouva quand Gaia se réceptionna au-dessus d'elle en la plaquant au sol sans qu'elle n'eut esquissé le moindre mouvement pour fuir. Désormais il était plus proche que jamais de sa victoire et il s'en délectait tant. Ses pattes solidement ancrés au sol, il maintenant ses iris dardées sur le masque de la louve qui dissimulait son propre regard mais qui laissait apparaître ce sourire qu'ils partageaient. Cette provocation avec laquelle elle lui répondait plaisait au canin qui y répondait sans attendre, ayant depuis quelques temps maintenant troublé le silence trop paisible de la forêt rousse :

- Je t'en remercie cher oiseau noire, ta compagnie est plaisante ... Quel dommage que nous nous quittions bientôt n'est ce pas ?

Il savait qu'elle avait deviné que c'était là un point qu'il était préférable d'éviter, mais tant pis, maintenant il ne se cachait plus de rien avec elle, la confiance émanait du moindre de ses mots, il voulait conserver le sentiment de mener pleinement la danse. D'un chuintement feutré, il dévoila ses longues griffes brunes aiguisées en pointe, qu'il avait renforcé avec celles d'ours ou d'autres animaux pour en faire des armes de taille. Pour le moment il se contentait de rester dressé sur ses pattes au-dessus de la louve blanche, mais ce n'était plus qu'une question de seconde et son propre corps semblait le deviner. Derrière son poitrail brun son cœur piaffait d'impatience dans sa cage comme un cheval qu'on retiendrait avec difficulté jusqu'à ce que la sonnerie sonore annonce le départ d'une course folle. Ses crocs comme ses griffes ne semblaient plus qu'attendre de se plonger dans la chaire de l'Automnale afin d'assouvir cet éternel désir de sang, de carnage, de souffrance.

" Qu'est ce qu'il y a ? Tu n'arrives pas à supporter les mots qui tranchent ? À moins que ce soit ta propre existence qui  t'écoeure ? "

L'assassin serrait les crocs, les muscles de sa mâchoire contractés tandis qu'il la toisait froidement. C'est parce que ses mots sonnaient justes qu'ils l'irritaient tant, peut-être aussi parce qu'elle le savait mais qu'elle continuait sur cette pente. Sa patte avant droite décolla tranquillement du sol et subitement, il gifla la louve en laissant ses griffes acérées effleurer sa joue. L'esquisse d'un sourire purement sadique se dessina sous son museau qu'il rapprochait du visage afin de souffler à son oreille en un murmure toujours mielleux malgré la froideur plus puissante qui le transperçait.

- C'est vrai, je n'aime pas les mots qui tranchent et c'est pour cela que je me débrouille pour les trancher avant.

Son geste précédent accélérait les battements de son cœur qui piaffaient à un rythme fou, si bien qu'il lui était désormais impossible de le retenir plus lentement. Il avait besoin de sang, la vue des gouttelettes carmin qui s'échappaient d'un corps était tellement agréable à ses yeux. Il ne reposa pas sa patte au sol mais au niveau de la propre patte de la louve dans laquelle ses griffes se plantèrent, la plaquant au sol. Il voulait préserver encore un peu sa proie, jouer avec elle de façon à ce qu'il la garde le plus longtemps possible. En fait il n'allait pas la tuer non, il mettrait un soin méticuleux à la torturer corps et à âme mais il tâcherait de la garder en vie, c'était une proie trop intéressante pour qu'il s'en débarrasse maintenant.

" Soit réaliste, les monstres dans les contes ne sont pas forcément que de simples légendes puisqu'on existe.
Oui, toi et moi nous somme semblable, des démons, des déchets de la pire espèce parmis les loups et cela depuis notre naissance ! "


Ses griffes s'enfoncèrent un peu plus dans les coussinets de la louve. Il savait que l'irritation se lisait dans son regard au fur et à mesure qu'elle lançait ses propos cinglants qui avaient une trop forte récupération sur lui, mais il n'y faisait plus attention. Cela ne faisait qu'attiser un peu plus le feu qui consumait ses pupilles noires réduites en fente, l'incitant à faire couler ce liquide rouge qu'il affectionnait tant. Si simplement cela pouvait-être, il voulait simplement lire la douleur dans ses yeux, et il ne cesserait que lorsque ce serait le cas, et encore, il comptait bien s'amuser un peu avec elle, le temps qui s’étendait devant eux semblait éternel. Des démons. Oui, c'était comme cela qu'on pouvait les nommer, mais il jubilait de ce titre, il le portait fièrement et il s'amusait de l'inquiétude qu'il créait dans le regard des autres. Ce titre lui plaisait. Sur le même ton mielleux et froid, il lui répondit alors :

- Oh non, nous ne sommes pas des déchets, nous sommes fous, totalement fous, mais j'en suis, pour ma part, particulièrement fier. Tu devrais l'être aussi, c'est un merveilleux titre.


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Plague
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Jeu 9 Avr 2015 - 13:50


Lost un Darkness.





C'était ainsi que devait finir les choses ? Face à ce loup à l'odeur immonde dont le poids et la force l'écrasait littéralement au sol.
Un sourire ironique se dessina sur ses babines alors que le brun profitant de sa position dominante en profita pour lui souffler encore des faux compliments.

- Je t'en remercie cher oiseau noire, ta compagnie est plaisante ... Quel dommage que nous nous quittions bientôt n'est ce pas ?

Il y avait un part de vérité dans ses paroles, Plague avait toujours été un oiseau de mauvaise augure, une peste, une maladie se propageant lentement.
Elle se mît à ricaner. Non elle ne croyait pas à la mort, cette dernière lui semblait encore loin mais aussi très proche.
La balance n'avait de cesse de s'inverser au regard morbide et sadique de son interlocuteur.
Quand à elle, elle s'était déjà résigné à le laisser faire ce qui lui plaisait car dans sa tête tout était déjà noir dès lors qu'elle avait commencé à lui parler.

"dommage... en effet, tu risques de t'ennuyer tout seul ici avec les feuilles mortes."

Alors qu'elle le regardait serrer les crocs et se laisser petit à petit emporter par l'impatience, l'envie et la colère, sa patte fournit de longue griffes vint alors se décoller pour lui infliger une vilaine claque.
Son visage blanc immaculé..voilà qu'une première goutte de son sang incarnat presque noir vint le tâcher.
Son sourire était retombé mais elle n'était pas furieuse pour autant, juste sans expression elle continua à l'observer.

- C'est vrai, je n'aime pas les mots qui tranchent et c'est pour cela que je me débrouille pour les trancher avant.

Sans bouger d'un poil, elle nettoya à l'aide de sa langue son visage inexpressif.
Immonde...dégueulasse, pourri par la gangrène, au coin de ses babines apparut un petit rictus de dégoût face au gout acide et immonde de son propre sang.

"tu ne tranches que des choses matérielles comme la chaire, mais au fond ton âme est déjà fragile.."

un léger sourire ironique réapparu alors sur son visage.

" l'âme d'un grand assassin détraquée par un tout petit petit oiseau noir...la loose"

Elle avait bien insisté sur le "petit petit", elle se foutait de sa gueule ouvertement.
Il ne comptait pas la laisser partir..alors elle n'avait pas grand chose à perdre tout de façon.
Les grandes griffes du mâle se plantèrent alors dans ses coussinets.
Un frisson électrique causé par la douleur se fit donc ressentir dans son corps, un grognement étouffé sortit de sa gorge.

- Oh non, nous ne sommes pas des déchets, nous sommes fous, totalement fous, mais j'en suis, pour ma part, particulièrement fier. Tu devrais l'être aussi, c'est un merveilleux titre.

Les muscle de son dos se contractèrent et bien "qu'empalée" au sol elle releva la tête tentant de la mordre fessant claquer sa dangereuse mâchoire dans un bruit sourd.
Elle l'avait loupée de peu, quelques centimètres et elle lui aurait arraché la truffe de ses longs poignards noirs.
Déçu elle se laissa retomber au sol et grogna de nouveau:

"merveilleux titre ? Arrête de raconter des conneries..

La folie...sans forcément être la base de tout ses problèmes avait toujours été lié à la louve blanche, lié à tout ses pétages de plomb dont celui ci.


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Mar 19 Mai 2015 - 19:53

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Lost in Darkness

▲Gaia et Plague

Folie. Un mot intéressant. Certains l'évitent avec une attention soignée, veillant à ce qu'il demeure éloigné de toutes les conversations qu'ils entretiennent. Pathétiques canins. Il se forme agréablement, il glisse naturellement, il s'enroule entre les lettres à la façon d'un puissant cobra et lorsqu'on le pense loin, il est en réalité juste à côté. Il se dissimule derrière le plus infime des mots, la moindre phrase, n'importe quel exclamation. Il trône avec fierté, il se dresse avec noblesse, il règne avec puissance. La moindre tirade, le plus anodin monologue ... Il est partout, il habite toutes les âmes et il y circule en maître. Mais il y a toujours un pathétique loup qui imagine qu'il lui échappe, qu'en bon être bienveillant et juste il est dépourvu d'une trace de sa présence. Pauvre espèce lupine. Folie. Elle demeure quoiqu'il arrive telle une ombre charmante et elle vous accompagne même dans l'ombre la plus profonde où on la regarde vivre avec impuissance. Manipulatrice, elle use de ses charmes et de ses connaissances employés au service d'un esprit parfait contre lequel il est impossible de lutter, même la meilleure volonté n'y fait. Elle vous contrôle totalement lorsque tel est son désir, le moindre geste est alors calculé à l'avance, finement calibré, précisément sélectionné et employé dans des causes sombres dans lesquelles elle vous pousse. Les nerfs se brisent face à elle, les échines se courbent avec faiblesse tandis qu'elle relève le regard avec fierté et vous toise comme un vulgaire pantin articulé, un énième pion dans son royaume où elle règne en reine. Elle vous a enchaîné à elle et ces liens argentés semblent plus résistants qu'on ne saurait le décrire. Une fois que le piège se referme, il est impossible de reculer et l'on ne peut que faire face. Folie. Puissance parfaite.

La colombe noire souriait avec ironie tandis qu'il demeurait dressé au-dessus d'elle, exerçant toujours ce semblant de contrôle et cette pression plus ou moins accentuée dans ses coussinets où les griffes de Gaia s'étaient plantées. Que c'était agréable, il en jubilait, il jouissait de cette sensation de supériorité imaginée qui le traversait. L'assassin n'en était pas à sa première proie mais la sensation que cela lui procurait était toujours la même, toujours aussi parfaite, toujours aussi agréable, toujours aussi délicieuse. L'automnale ricanait comme si plus rien n'avait d'importance, que le futur ne comptait pas et que là où la guidait le présent ne lui faisait ni chaud ni froid. C'était une proie intéressante, amusante, terriblement amusante.

" Dommage... en effet, tu risques de t'ennuyer tout seul ici avec les feuilles mortes. "

Cependant elle jouait beaucoup et elle se promenait au bord d'un précipice sans fond, un gouffre dangereux. Il savait qu'elle se plaisait à lire la colère dans son regard océanique, mais qu'elle continue si cela lui plaisait, cela ne faisait qu'attiser un peu plus encore cette flamme folle qui valsait dans ses iris. La première goutte de sang qui dévalait délicatement son visage de neige teinté ne le laissait pas indifférent non plus ... Nectar de victoire, délicieuse apparition, larmes des anges noirs. En même temps que la goutte poursuivait la course le long de ce visage immaculé, le sourire de la colombe noire disparaissait derrière un masque à l'apparence neutre et impassible qui ne trahissait rien. Gaia l'observa, son sourire jouissif s'étirant au coin de ses babines, tandis que de sa langue noire elle essuyait ce sang noirâtre visiblement peu agréable qui était assez surprenant de part sa couleur notamment. Rapidement, elle poursuivit :

" Tu ne tranches que des choses matérielles comme la chaire, mais au fond ton âme est déjà fragile...Un nouveau sourire ironique se dessina sur son visage, avant qu'elle ne poursuive. L'âme d'un grand assassin détraquée par un tout petit petit oiseau noir ... La loose. "

Elle insista particulièrement lorsqu'elle se rabaissa elle même au rang de petit oiseau ... Elle se moquait de lui il le savait, au fond cette insolence l'irritait assez mais il bridait ses ressentiments en fermant les portes de son regard. Soudain, un léger tressaillement sembla parcourir l'automnale tandis qu'elle étouffait un grognement arraché par les griffes de l'assassin fermement plantés dans ses coussinets. La jubilation de Gaia était grande même s'il ne la laissait pas complètement paraître extérieurement. Il conservait cependant ce sourire, cette apparence de supériorité et il répondit alors, de ce même ton un peu trop calme et froid, un peu trop mielleux aussi, qu'il employait depuis le début de cette folle conversation.

- D'autres proies m'attendent, même si elles ne seront certainement pas aussi intéressantes que toi, et je m'en désole sincèrement.

Il se moquait d'elle aussi dans ses mots qu'il choisissait avec soin et cela l'amusait particulièrement. Mais soudain, il leva l'une de ses pattes en émergeant ses griffes des coussinets de la louve, griffes désormais teintées de ce liquide parfait à l'étrange teinte noirâtre. Cette même patte se posa toujours au niveau de la joue de la louve, là où la première goutte de sang avait démarré sa course suite à la gifle qu'il lui avait donné. Ses griffes se posèrent à ce même endroit et l'assassin les planta fermement dans la très légère coupure qu'il agrandit quelque peu lorsqu'il laissa sa patte descendre le long de la joue de la louve. Ce sourire fou demeura sous son museau même lorsqu'il arrêta, conservant cependant ses griffes plantées dans ce pelage blanc. De nouveau, il formula alors la suite de sa réplique précédente :

- C'est vrai, mais mon âme est déjà détraquée alors qu'importe. Cependant, ne t'avise plus jamais de dire qu'elle est fragile ou je serais dans l'obligation de maculer de sang ce joli petit visage ... Ce serait fâcheux n'est ce pas ma petite colombe ? Ses iris scintillaient d'un éclat indescriptible, ce même éclat qui brillait lorsque le sang s'offrait en abondance à son regard détraqué. Il approcha alors son museau d'une des oreilles de la louve, soufflant la suite de sa phrase toujours sur ce même ton. Mais tu dois avoir l'habitude non ? Un oiseau noir fait toujours tâche dans son clan, ais-je tord ?

Il se redressa ensuite, conservant ce sourire jubilant. Mais subitement l'automnale contracta ses muscles et releva la tête d'un mouvement brusque et précis tout en dévoilant ses crocs aiguisés et taillés en pointe qui claquèrent à quelques centimètres de la truffe de Gaia. La tentative fut vaine mais il fallait avouer que l'assassin ne s'y attendait pas et qu'il avait eu de la chance qu'elle ne l'atteigne pas. Il n'avait strictement rien à craindre, mais le simple fait de savoir qu'elle serait parvenue à se défendre et assez adroitement, aurait été fortement déplaisant. Mais elle retomba au sol dans un grognement qui manifestait sa déception tandis qu'elle ajoutait :

" Merveilleux titre ? Arrête de raconter des conneries.. "

Sous l'énervement, les griffes de l'assassin s'enfoncèrent brusquement un peu plus, que ce soit dans ses coussinets comme dans sa joue. Il ne voulait pas la tuer, ce serait peu amusant, il voulait s'amuser un peu avec elle mais il désirait qu'elle reste en vie à la fin, peut-être mourrait-elle tout de même, peut-être pas. C'était amusant de savoir qu'on ne contrôlerait pas cet évènement. Une fois de plus, il répliqua sans plus attendre à son tour :

- Mais ce n'est que la vérité ma chère, rien que la vérité. Tu le sais aussi bien que moi.

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Comme si tout semblait perdu d'avance seul l'ironie d'un sourire provocateur vint accentuer le visage du corbeau.
C'était marrant hein ? On avait beau se répéter qu'une vie valait le coup d'être vécu et que tout finirait toujours par s'arranger un jour ou l'autre, pour au final tomber sur un fou furieux qui fessait deux fois votre taille et qui, sûrement mécontent de la veille souhaitait vous occire de la plus belle façon que ce soit.

- D'autres proies m'attendent, même si elles ne seront certainement pas aussi intéressantes que toi, et je m'en désole sincèrement.

Il semblait jubiler de son acte, ainsi va la vie ou plutôt la folie et à en connaître les blessures psychologiques que devait subir en permanence ce genre d'individu, elle n'était pas totalement perdante car au final, elle le savait, lui aussi avait souffert.
Elle ferma les yeux, toujours ce maudit sourire qui semblait énerver l'assassin collée aux babines.

" c'est dommage à savoir en effet."

Elle sentit alors les griffes du brun se planter dans sa chair, agrandissant un peu plus la plaie qu'elle avait au visage.
Une grimace accompagnée d'un grognements de douleur et d'un liquide sale se dessinèrent alors sur le tableau pendant qu'il s'amusa à lui siffler:

- C'est vrai, mais mon âme est déjà détraquée alors qu'importe. Cependant, ne t'avise plus jamais de dire qu'elle est fragile ou je serais dans l'obligation de maculer de sang ce joli petit visage ... Ce serait fâcheux n'est ce pas ma petite colombe ?

Un rire retentit dans l'air, elle se foutait ouvertement de sa gueule, tout comme elle savait très bien que lui obéir était inutile...après tout il comptait la tuer dans tout les cas n'est ce pas ?
Le simple fait de savoir qu'elle lui résistait en lui titillant les nerfs était un peu plus marrant.
À avoir jouer les soumises toute une vie, elle était bien plus courageuse que certains soldats dans la mort car après tout, Plague n'avait d'attache que sa survie lorsque tout semblait perdu c'était la folie qui reprenant le dessus.

Mais tu dois avoir l'habitude non ? Un oiseau noir fait toujours tâche dans son clan, ais-je tord ?

Sa langue reptilienne passa une nouvelle fois sur sa joue, léchant au passage la griffe du solitaire qui y était toujours planté, son regard presque méprisant dardant toujours le sien elle répliqua:

" tu n'as pas tord, mais je pense pas plus faire tâche qu'un solitaire qui prend son pied à tuer des gens, bien au contraire....et puis j'aurais le mérite de manquer à personne au moins...

Sa dernière phrase fit "tilt" dans sa tête et sans s'en rendre compte une larme avait coulé sur son visage.
Mercury..c'était à lui qu'elle avait pensée et au final c'était une des rares personnes qui lui fessait un peu regretter sa morne existence.
Son sourire été retombé alors qu'elle semblait plus pensive...toute ces promesse en l'air...elle en était vraiment désolée..
Sous l'énervement il planta une nouvelle fois ses immondes poignard un peu plus profond dans sa chair tout en marmonnant.

- Mais ce n'est que la vérité ma chère, rien que la vérité. Tu le sais aussi bien que moi.

À ce moment là un nouveau sentiment parcouru son corps, de l'adrénaline évidement...mais pas la même..pour la première fois elle était en colère.
Si elle, elle abandonnait volontiers la vie aux griffes cruelles du destins, elle se devait de vivre..enfin d'après la voix dans sa tête...au moins pour lui peut être ?

" tu sais quoi ? Ton petit oiseau noir il s'ennuie ! Et puis j'aime pas ton sourire...

Plaquée sur le dos au sol et d'un mouvement un peu suicidaire, elle se  servit de ses postérieurs qu'elle remonta au niveau du ventre de l'assassin avant de descendre d'un coup sec créant de ses griffes acérés, de longs sillons douloureux ayant pour but de lui laisser une ouverture afin de s'extirper, c'était maintenant que tout allait se jouer.


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