Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !
A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !
Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !
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Jeu 10 Sep 2015 - 19:58
Le monstre, ici, c'est moi
Artemisia & X
“Chacun a en lui son petit monstre à nourrir.” Mon monstre à moi est gargantuesque. Et il a faim. ▬ MADELEINE FERRON &I
Étirant mes membres engourdis par le froid, baillant aux corneilles, j'en profitai pour jeter un coup d'œil alentour. Mes prunelles rouge sang se posèrent sur les hautes haies qui bordent l'allée, tentant d'en percer le secret. Taillées impeccablement, aucune branche n'ayant l'audace de dépasser de cette formation géométrique parfaite, les haies semblaient me toiser de toute leur hauteur. Je leur jetai un regard mortel avant de me détourner sans leur accorder plus d'attention. D'autres desseins m'attendaient au centre de ce Labyrinthe. Je ne doutais pas de mes capacités et j'étais certaine d'atteindre le centre et d'en ressortir vivante, mais j'aurais aimé que l'affaire soit vite expédiée. Le monde n'attendait pas que l'on soit prêt pour continuer de tourner ; je devais faire vite avant que les nourrices stupides se mettent à ma recherche ou qu'un de mes jouets de me tombe dessus par hasard, quémandent de ma noble attention. Me redressant de toute ma hauteur, je secouai ma longue chevelure de jais, les oreilles dressées à l'écoute du moindre bruit. Puisque, apparemment, je ne pouvais pas compter sur ma vue avec tout ce brouillard, il allait falloir que j'écoute. Je ne craignais aucune des soit-disant bêtes vivant dans ce labyrinthe. J'étais brillante et en bonne santé physique, et il n'y avait aucun risque que je me fasse dévorer par une bête légendaire. Tout me poussait à croire que ce n'étaient que fariboles inventées pour terrifier les petits morveux qui auraient eu dans l'idée de se promener gaiment dans ce labyrinthe. Comment auraient fait ces bêtes pour survivre si longtemps sans nourriture ? Aucun herbivore n'avait élu domicile dans le coin, et pas assez de louveteaux se perdaient pour entretenir un cheptel de bêtes. Pas de nourritures, pas de vie, c'est aussi simple que ça. En revanche, j'étais persuadée que quelque chose se trouvait au centre de ce labyrinthe, quel que soit ce quelque chose. Loup ? Ours ? Créature surnaturelle ? On avait bien vu un monstre endormi sous le volcan de Nestariel, alors rien n'empêchait que semblable créature vive au centre de ce labyrinthe. Et la plupart des loups étant trop idiots pour enfreindre une règle - intelligents, disent-ils. Voilà comment ils justifiaient le fait de se fier à un unique chef - il était normal qu'on n'ait pas encore eu la preuve de son existence. Mais cette preuve, j'allais la ramener ; pas pour la gloire, ni la reconnaissance, ni l'honneur, ni l'admiration ; non, pour aucun de ces buts stupides que les loups du commun cherchaient à atteindre au cours de leur misérable vie. Cette preuve serait pour moi, pour mon utilisation personnelle. Un monstre ! À mon service ! Qui ne rêverait pas de pareil serviteur ? Je voyais déjà ce que je ferais de pareil laquais, tout ce qui serait plus facile avec lui. Je souris, dévoilant mes longs crocs d'un blanc pur.
Au bout de quelques heures, lasse de cette marche inutile qui ne me menait visiblement nulle part, je pris le temps de m'asseoir, laissant l'ombre des haies m'envelopper dans sa froide et noire étreinte. Je ne l'aurais dit à personne pour rien au monde - pas même à Dean ou Doll - mais parfois, ce flot de pensées continu et ininterrompu m'éreintait. Une idée en entraînant toujours une autre, mon esprit associait chaque détail à une idée, me permettant une gymnastique de l'esprit incroyable, m'autorisant des déductions inaccessibles au commun lupin. Je réfléchissais à la vitesse de l'éclair et mémorisait chaque détail que mes yeux ou mes oreilles captaient. J'aurais pu faire tomber les dirigeants actuels rien qu'en me rendant chez eux, car j'avais cette étrange capacité de voir des choses qui me semblaient pourtant évidentes mais qui étaient invisibles aux autres loups. Jamais cette différence ne m'avait dérangée, j'y trouvais au contraire de nombreux avantages - dont celui de ne jamais avoir besoin de faire mes preuves - mais cela m'épuisant. Mon esprit tournait sans arrêt, depuis mon premier jour et sans doute jusqu'à mon dernier souffle, ne m'autorisant aucun répit. Parfois, j'aurais aimé être normale. Parfois.
Fermant les yeux et expirant profondément, je pris quelques instants de repos. J'étais encore une jeune adolescente et bien que musclée et avec une bonne endurance, je n'étais pas habituée aux longs efforts. Soudain, mes yeux se posèrent sur une ombre qui ne suivait pas la ligne parfaite des ombres des haies. En temps normal, je ne me serais pas inquiétée de ce qui faisait que la limite de l'ombre n'était pas rectiligne. Mais durant mon périple j'avais eu pendant des heures sous les yeux le même paysage, celui de rectangles géométriques avec une nature soumise et docile, droite et morne. Cette forme n'aurait pas dû se trouver là. Quelque chose, ou quelqu'un, se cachait donc derrière la haie. J'avais pensé à tout cela en un millième de secondes - quand je vous disais que c'était parfois fatiguant de réfléchir si vite... - et je retins ma respiration presque automatiquement. Alors qu'une seconde auparavant j'étais détendue et presque prête à piquer un petit somme, j'étais d'un coup aussi réveillée que si j'avais plongé dans une rivière glacée. Tendue comme un arc, tous mes sens aux aguets, j'attendis que ce qui se cachait derrière l'angle de la haie se montre.
Belle Artemisia, je pense que tu ne saisis pas vraiment la situation, le monstre ici ce n'est non toi, mais le dragon qui habite à l'intérieur de moi et fais attention il risque d'être très capricieux si tu te lets en tête que tu es " le " seul montre des environ.
Legolas qui avait bientôt l'âge adulte avançait à travers les hautes haies du labyrinthe. Cette phrase vous chiffonne n'est-ce pas ? Ne vous inquiétez pas nous y reviendrons un peu plus tard, parlons tout d'abord des raisons qui avaient poussés notre apprenti libre lune à se rendre dans un endroit si peux chaleureux que ce labyrinthe. Il venait tout juste de terminer sa mission qui consistait à aller patrouille du côté du territoire estivale afin de voir si le clan n'avait pas était toucher par cette douteuse épidémie toujours présente. Au fond, il avait surtout espérer pouvoir revoir son ami du clan, Ouranos. Cet ami précieux qui avait sembler si intéressait par l'histoire de la racine de lune, enfin, nous nous éloignons du sujet. Legolas s'était donc rendu aux quartiers générales de la guilde qui se trouvait sur le territoire hivernale, avait fait son rapport et était aller faire un tour sur son territoire natale. N'ayant jamais été particulièrement attaché à l'automne on ne pouvait pas dire qu'il était réjouit de se trouver ici mais bon, il était temps d'annoncer à au moins un membre de sa fratrie que Mystics n'était plus. Malheureusement, Legolas avait l'impression que ces derniers temps, les derniers membres de sa famille encore vivant avait littéralement disparu, ou du moins, impossible de leur mettre la patte dessus peu importe le moyen utiliser. De plus, circuler sur le territoire automnal devenait d'autant plus compliquer vu que les hivernaux étaient toujours présent sur le territoire du vénérable Ypso. L'état de Meneldil ne s'étant toujours pas davantage améliorer, il semblait qu'ils n'avaient pas le choix. Le membre de la guilde avait donc errer par-ci et par-là du territoire automnal et avait fini par se rendre au labyrinthe. Il était venu une seule fois en ce lieu il y a cela pas mal de temps. Il avait failli se perdre à travers ces murs de végétation mais heureusement pour lui, il possédait un plutôt bon sens de l'orientation ce qui n'était pas le cas de tout le monde. Le lieu semblait aussi désert que d'habitude quand Legolas s'était assis devant l'entrée avant de s'engouffrer dans l'étrange lieu englouti par les légendes qui l'entouraient. Le canin avait donc marcher durant de longues minutes puis pendant quelques heures. Il n'arrivait plus à savoir le temps qu'il était rester dans le labyrinthe mais il s'en contrefichait. Il avait par dessus tout besoin de réfléchir sur lui, son entourage, sa famille et par dessus tout, il devait s'interroger davantage sur ses sentiments.
Cela devait faire maintenant quelques mois que le lupin avait rencontrer Lector. Au début de leur première rencontre tout avait sembler normale mais en le laps de temps où Legolas ne revu plus son ami hivernale il en avait ressentit un pincement au coeur. Ne connaissant pas cette étrange chose qui commençait peu à peu à l'envahir, il alla demander conseil à un loup plus ancien que lui. Au début l'ancien avait rigolé pendant de longues minutes puis il avait reposé son regard sérieux sur le fils de Nennvial et Mystics. Il ne lui avait pas donner des tas et des tas d'explication juste une seule phrase plutôt énigmatique " Ce que tu ressens, les autres le ressentent ". Cela n'avait pourtant pas avancer le moins du monde Legolas qui ne comprenait toujours pas. Les seules choses qu'il savait c'est qu'il était heureux lorsqu'il était aux côtés de Lector, qu'il voulait retirer toute tristesse de ce monde afin que l'hivernale ne cesse jamais de sourire, qu'il était malheureux de ne pas pouvoir lui raconter quoique ce soit sur lui même, il y avait tant de choses qu'il était prêt à faire pour Lector, mais il ne comprenait toujours pas pourquoi. Il savait qu'un jour il finirait par comprendre mais il ne savait toujours pas quand...
Revenons à notre point de départ voulez-vous ? Nous disions que Legolas traversait les hautes haies du labyrinthe. En vérité notre lupin ayant eu envie de sortit de cette endroit et lassé de tomber sur des culs-de-sacs, il décida de foncer droits à travers les haies. Bien sur, ceci avait un prix, les buissons qui constituaient les hais étaient fourrés de ronces et il arrivait fréquemment que des épines s'enfoncent dans son pelage. Cependant à cette période de l'année, qui disait ronces, disait en partie mûres. Ces petits fruits juteux étanchait la soif de Legolas lorsqu'il avait la chance de tomber sur quelques fruits. Certaines avaient aussi la fâcheuse tendance à tacher le pelage de l'ancien automnal. Le loup sentit alors une odeur qui semblait appartenir à une femelle et de plus, automnale. Le libre lune déglutit et s'approcha en direction de la louve qui d'après l'odeur était jeune, surement une adolescente. Legolas traversa une ultime hais et rentra dans la jeune louve qu'il retient par les cheveux as ses crocs afin de lui éviter de tomber sur le sol. Il la lâcha se rendant compte qu'il devait lui faire mal et s'écarta d'elle.
-Excuse moi, mon but n'était ni te t'offenser ni de te blesser.
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Sam 9 Jan 2016 - 16:17
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Daphné
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Ven 15 Jan 2016 - 12:47
Le monstre du labyrinthe
Daphné & Artemisia & Legolas
Daphné avait rusé. Pour que ses cheveux ne lui tombent pas incessamment devant les yeux ou ne s'emmêlent dans ses pattes, elle avait tant bien que mal ramené toute sa chevelure d'un côté - le côté droit - et les avait nattés. Ensuite, elle avait grosso modo fixé le tout en une sorte de chignon, dont s'échappaient de manière fort romantique quelques boucles bleues. Elle avait aussi réussi à attraper les mèches qui ornaient son visage de part et d'autre, et se retrouvait donc avec une vision claire et nette assez inhabituelle. Mais en ces temps troublés, c'était bien ce dont elle avait besoin pour rester sur ses gardes...
La deuxième ruse de la journée utilisait le labyrinthe comme raccourci ; pour certains, cette idée serait folie pure, puisqu'il planait une sombre rumeur sur ce qui se trouvait entre ses austères haies. Mais pour la sentinelle, tout ceci n'était que balivernes. Elle se sentait autant chez elle au creux des passages sombres du labyrinthe que n'importe où en Automne. Pour cause, il l'avait accueillie de nombreuses fois, tandis qu'elle était persécutée par quelque rigolard idiot désireux de se moquer d'elle. Au moins ici, personne n'avait jamais eu le courage de la suivre, et depuis elle avait eu le temps d'errer longuement dans chaque recoin, dressant une carte mentale précise des lieux afin de les exploiter au mieux. Connaissant chaque entrée, elle utilisait donc souvent les passages tortueux pour éviter de faire un long détour. C'était bien là une qualité primordiale pour tout veilleur qui se respecte, à son humble avis : le sens de l'orientation.
Trève de bavardages. La belle marchait donc d'un pas vif et silencieux entre les vertes murailles, désireuse de se rendre au plus vite aux tanières communes. Non pas que cette perspective l'enchante vraiment, mais dans sa rigueur toute professionnelle, elle se hâtait d'aller transmettre son rapport au chef. Rien à signaler aux frontières hivernales, et dans un sens c'était plutôt inquiétant. Ne pas voir de loups, fort bien. Mais c'est comme si tout était... mort. Silencieux. Pas âme qui vive. Vraiment rien à signaler. Cette histoire d'épidémie toujours... Pourvu qu'ils en finissent vite.
Quand elle entendit un mouvement sur sa gauche, derrière une ou deux parois de végétaux, Daphné fit halte, l'oreille tendue. Ce bruit, on aurait dit quelqu'un qui se frottait ou se débattait dans un buisson... Il y avait donc d'autres présences ici ? Rares étaient les fois où elle avait croisé du monde dans le labyrinthe. D'autant qu'en général, elle ne les croisait pas : elle les repérait de loin, et se contentait de les observer en cachette ou de passer son chemin. Il était inutile de se fier aux odeurs présentement, le vent étant rapidement coupé par les obstacles, on ne pouvait que difficilement savoir d'où venait le bruit et à qui il était dû. Que faire, aller voir où ignorer ?
Habituellement, la sentinelle aurait continué sa route en haussant les épaules, laissant l'inconnu à son sort. Mais sa petite voix intérieure lui rappela qu'ils étaient en quelque sorte en situation d'urgence, et que contrôler que tout aille bien ne serait peut-être pas une mauvaise idée... Qui sait, peut-être un membre de son clan s'était-il égaré et entortillé dans une haie en essayant de couper pour sortir. Fort bien, elle pouvait toujours jeter un œil, en deux minutes elle serait renseignée.
C'est ainsi que notre louve aux cheveux bleus revint sur ses pas, changea de direction à l'embranchement qui s'offrit à elle et fit un petit détour pour essayer de localiser sa cible. Ne sachant trop précisément où elle se trouvait, elle dut s'y reprendre à plusieurs fois, jusqu'à ce qu'elle tombe presque par hasard sur le relief tourmenté d'une haie ; comme elle le pensait, quelqu'un avait forcé le passage par ici, certaines branches étaient cassées et ça sentait la mûre écrasée. Elle n'était donc plus loin. Encore un peu de marche, et l'intrus ne devrait pas tarder à apparaître...
Moins d'une minute lui suffit pour se retrouver de l'autre côté par les voies normales, et elle suivit la piste de ce qui devait être un loup égaré, qui n'hésitait pas à enfreindre les règles et les barrières végétales. De quel clan, elle l'ignorait encore, mais quelque chose lui disait qu'elle ne tarderait pas à l'apprendre... La belle sursauta lorsqu'elle entendit une voix surgir à proximité, et crut d'abord qu'on s'adressait à elle. Un coup d’œil au virage suivant lui apprit qu'en réalité, il y avait deux personnes, et la situation était pour le moins... étrange.
Deux yeux ambrés emplis de surprise firent un rapide état des lieux : une jeune louve automnale - Daphné se rappelait l'avoir déjà vue de loin - et un parfait inconnu. Son pelage pourrait passer pour celui d'un automnal, mais il n'évoquait pas grand-chose à la sentinelle. Que faisaient ces deux-là au milieu du labyrinthe..? Dans un premier temps, le regard acéré de la veilleuse tomba sur le loup, et elle fit un pas vers lui, fièrement campée sur ses quatre pattes, sa voix résonnant clairement entre les parois végétales.
- Qui êtes vous et que faites vous ici ? Vous êtes perdus ?
Cette autre question était aussi valable pour la louve au pelage blanc, à qui Daphné accorda un regard. Elle avait des yeux couleur sang proprement saisissants, d'une intensité presque troublante... En un instant, la belle comprit qu'il fallait s'attendre à un éclat de fureur de cette jeune demoiselle, celle-ci ayant certainement été bousculée par l'intrus vu l'endroit duquel il venait de jaillir. Plus qu'à jouer les diplomates et calmer tout ce petit monde avant de l'inciter à quitter les lieux... Le rapport allait devoir attendre.
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