Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Je marchais le long de la rive, le Printemps arrivait et il était temps de ce mettre au travail. Une bonne partit de l'herbe était gélée et aucune fleur ne pouvait y pousser, il fallait attendre que le soleil réchauffe tout ça. Aussi je ne m'occoperais que des parcelles dégelées. Je m'approcha donc de l'herbe et fixa une pousse, aussitôt une belle joncille fleuris, elle était magnifique. Cepandant n'étant pas sentimentale je ne m'attarda pas sur celle-ci. Quelque pacerettes par-ci par là et le tour est jouer. Après une bonne demie-heure j'eu finit, je monta sur un petit talus pour voir mon travail. j'étais fière de moi, ce champs sentait très bon. Je préfère vraiment le Printemps aux autres saisons, surtout à l'Hiver, cette maudite saison, le clan qui a emportait ma soeur. Je pensais à elle, je me souvient encore des jours oû on jouaient à courir après les papillons, celle oû on reniflaient le parfums des fleurs. Ensuite, le matin oû nous nous sommes reveillés et qu'elle n'était plus là. J'avais pleurer sa mort pendant les jours, des semaines et même des mois jusqu'au jours, oû je suis devenu chef du clan. Un jour oû je suis allé espionner chez les Hivernales, j'y est découvert ma soeur, heureuse aux côtés d'un des leur. Un horrible goût me vint dans la bouche, je me dirgea vers la rivière pour en laper le dessus. Mais rien n'y fait, le goût n'avait pas l'air de ce déssider à partir. Puits je marcha jusqu'au grand arbre, il était majestueu et s'élevait haut dans le ciel. Biensurs l'hiver l'avait dépourvu de toute beauté, il était vraiment moche, malheureusement les saule pleureur ne fleurisse pas, je ne pouvais dons pas lui rendre de sa beauté. Je me retourna car un léger craquement attira mon attention, je regardais de partout mais rien. Pas une bride de vie dans les environs. Seule quelques papillons et abeilles était venu butiner les quelques fleurs apparu. Un nouveau bruissement se fit, non je ne révais pas, il y avait bien quelqu'un.

-Qui est là ! Montrez-vous, je sait me battre et je n'hésiterais pas à mordre !

Je savais que personne ne se montrerait aussi je restais sur mes gardes si quelqu'un attaquait. Toujours personne, j'utilisa mon pouvoir pour me transformer en oiseau, je prit mon envol pour voir de plus haut. Je vis un loup juste en dessous, mais d'aussi haut je ne pouvais rien voir.

Je regardais Moune. Je gonflais mon plumage, ouvrait les elles.
Elles étaient un peu gelées, mais je voulais voir Moune.
A tout prix.

Je pris à mon tour mon envol, la suivant à la trace.
Heureusement, ne sachant pas que c'était moi, Moune ne pensait pas à regarder derrière elle et je ne fut pas repérée.

Je volais vite, et ma puissance naturelle m'aidant, je me plaçais devant elle.
Je la regardais sauvagement, lisant la surprise et la peur (pour une fois !) dans ses yeux.
Je voulais que l'on s'explique, aussi lui fis-je signe de descendre.
Méfiante, celle ci resta quelques instant à tournoyer dans les airs, mais ne montrant pas de signes d'attaques, elle se calma et se posa près de moi.
Elle se transforma en louve habituelle, mais resta à distance.



Que me veux-tu ? fini-t-elle par lancer

Lorsque je vit que c'était ma soeur, le goût amer me revint dans la bouche comme une bombe. J'au légèrement peur, en effet je ne m'attendais pas du tout à la voir. Bien sur je me ressaisi vite mais restais tout de même méfiante, on ne savait jamais. Elle était ma soeur mais je ne pense pas que c'est cela qui l'empercherait de me tuer. Elle me fit signe de la tête de dessendre. Je r'attéris au sol et repris ma forme inisiale de louve. Surtout que j'aurais plus de chance de survivre en louve. Je la dévisagea du regard et lui lança désagréabement;

- Que me veux-tu ?

Elle réfléchis un léger moment à ma question, pourquoi, que me voulait elle pour venir ici pendant mon travail. Je m'approcha légèrement, décochant un léger rictus sur me lèvres. Je me moquais d'elle, personnellement je n'avais pas du tout peur de celle-ci et encore moins de son clan. Je commançais à m'impasienter...

Je la regardais.
Ma soeur.
SI loin et pourtant si proche de moi.
J'eus un pincement au coeur en me souvenant de notre enfance.
Le souvenir s'immergea en moi...


"Deux jeunes louves, l'une de noisette, l'autre de suie, courraient dans les chants en fleur.
Elles criaient, riaient, s'aimaient.
Elles jouent, insouciantes, profitant pleinement de leur vie.
Pendant le cache cache, la louve de suie voit un un loup blanc.
Un beau loup blanc. Elle abandonne sa cachette, court à en perdre haleine, le suit.
Pendant une course effrénée, elle l'observe, tout en courant. Jeune, puissant, bien batti, dans son adolescence comme elle.
Réussi presque à le rattraper.
Presque.
Le loup franchit la rivière séparant le territoire Printanier du territoire Hivernal.
La louve voudrait le suivre, nager...
Mais l'interdiction de sa mère lui barre la route.
'Ne Franchit jamais notre territoire, Herenya. Jamais.'
Elle retourne sur ses pas, anéantie.
Retrouve sa soeur.
Sa soeur.
Moune...


...la regarde.
D'un regard de fer.
Inflexible.
Brillant d'une rage inaudible, ses yeux lancent des éclairs.
Qui touchent le coeur d'Herenya.
Lui rappellant d'autres souvenirs...



- Je t'aime fort Herenya, dit l'une.
- Moi aussi !!
- Non, c'est moi qui t'aime le plus.
- Même pas vrai !!
La louve de noisette regarde la louve de suie.
Sourit. D'un sourire tendre, émerveillé.
- Dis, Herenya... murmure-t-elle.
- Oui ?
- Tu ne me quitteras jamais, n'est-ce-pas ?
- Quelle idée ! jamais de la vie. Je t'aime trop, Moune pour faire une chose pareille.
- Je veux ta promesse.
- Moune, enfin ! pourquoi donc ?
- Je veux ta promesse !
- Je te promets que je ne te quitterais et ne te trahirais jamais.
Moune, rassurée, la regarde de nouveau, fixant son regard d'ambre dans le regard de cristal.
- Je t'aime, Herenya.
Elle se couchent côte à côte.
Les deux soeurs.
Herenya.
Moune...



...lui parle.

- Que me veux tu ? répète-t-elle, iritée. Le clan de l'Hiver t'aurait-il rendu sourde ?


Herenya soupire.
D'un soupir triste, pas de ce soupir habituel signifiant qu'elle s'énerve.
Elle regarde Moune. Son regard ambré la transperce.
Pourquoi, tout à coup, se sent-elle responsable ?
La réponse, qu'elle ne voulait pas entendre depuis sa trahison, éclate soudain devant elle, pleine de vérité.
°Tu l'as trahie !!!°

Herenya s'évanouie.

- Tu la trahie, tu a trahie notre clan !!

Elle me regarda, les yeux remplis de tristesse, voilà qu'elle se mettait à être sentimentale, comme si j'avais besoin de ça ! Elle me lança un dernier regard et sans même m'en rendre compte elle s'écroula par terre. J'eu un hocètement de surprise et m'élança à ses cotés. Que faire, je ne pouvait appeller mon clan, elle se faiait emprisonner et peut être même tuer pour haute trahison. Pour commencer je fit pousser un berceau d'herbe pour qu'elle soit plus confortablement installée. Je me dirigea vers le petit ruisseau et puisa de l'eau avec l'aide d'une feuille creuse. Je pris la tige dans la bouche et regagna ma plaçe auprès d'Herenya. Elle bougeait légèrement, comme si elle faisait un cauchemard, je me pencha sur sa tête et y fit couler délicatement l'eau. Je croisait les doigts pour qu'elle se reveille, pourtant toute ma vie j'ai attendu qu'elle partent et ne réapparaissent jamais, maintenant que je peux accomplir ce souhait, je ne fait rien. Je regarde, c'est ma soeur et même si je la deteste elle reste ma soeur.

- Herenya, s'il te plait, reveille toi !

étrangement, j'ai conscience de mon alentour.
J'entends des, ou plutôt une voix.
Celle de ma soeur. Moune.
J'aurais envie de revenir, de m'excuser, de me faire pardonner.
J'ai honte, mais rien que pour l'honneur, je voudrais y aller.
Mais quelque chose m'en empêche. Certainement mon inconscient, qui, lui, ne veux pas.
Ne veux pas par...
Par lacheté.
Pas peur.
Par honte.

Je lutte contre ce sentiment qui s'infiltre en moi.
La peur, la panique, la lacheté arrivent, tels un troupeau de bisons énervés.
Ils galopent, impossibles à arrêter, vers moi.
Vers mon âme.
Ils essaient de m'envahirent. Je résiste, pas pour longtemps.
J'entends Moune.

- Herenya, s'il te plait, reveille toi !

L'appel de l'espoir fouetta mon sang.
Je me rappelais des paroles de Kiba :

- Tu ne nous abandonneras jamais. Tu seras forte, et rien ne nous séparera, pas même la mort.

L'appel de l'amour transperça mon coeur.
Devant une bataille perdue d'avance ces deux sentiments firent faces à la peur et la lâcheté.
Espoir contre peur.
Amour contre lâcheté.
L'espoir et l'amour furent les plus forts.
Je ne sombra pas dans les abysses de la peur, ni dans l'abîme de la lacheté.

Revivre.
J'avais l'impression que ce mot s'était barré de mon vocabulaire depuis ma trahison.
J'avais tellement honte que ne voulais pas me l'avouer, et j'étais devenue un monstre d'égoïsme et de mensonge.
Aujourd'hui, grâce à Moune et Kiba, je sentais en moi la petite flamme qui s'était éteinte lorsque j'étais partie.


Souffle de vie
Flamme d'espoir
Joie de vivre


Je me levais.
Je regardais Moune.
Presque avec tendresse.
Presque.
L'amour que je tenais pour Kiba, l'attachement que j'avais aux Hivernaux formaient comme une barrière entre elle et moi.
Mais je ne voulais pas.
Je ne voulais pas de guerre entre Moune et moi.
J'aimais ma soeur, je le savais.
J'aimais les Printaniers, je le savais.
J'aimais Kiba, je le savais.
J'aimais les Hivernaux, je le savais.

J'aimais tant de gens... comment pourrais-je choisir ?
Je regardais de nouveau Moune.
J'étais déchirée.


- Je suis désolée... je ne voulais pas... murmurais-je. Mais tu comprends, ajoutais-je, je suis attachée par des liens bien plus que de l'amitié à un Hivernal. Je ne pourrais pas... le quitter. Ce serait trop dur. Mais toi aussi je t'aime, comment choisir entre deux personnes que j'aime autant l'une que l'autre ?

Je marchais au hasard en suivant le courant. J'espérais voir cet ours et le tuer aussi sauvagement qu'il avait tué mon père.
Sa disparition avait laissé un grand vide et une profonde tristesse dans mon coeur.

Le printemps arrivait. Cela ne remontait pas vraiment mon moral.
Avec sa mort, je n'avais pas vraiment fait en sorte pour que l'hiver reste. *
Je n'avais pas non plus pousser le clan.
Maintenant, je le regrettais.
Tout ce renouveau m'écoeurait. Il restait encore quelques plaques gelées. Et ces arbres dépourvus de feuille. Mais plus pour longtemps malheureusement...
Je soupirais.
Le vert est bien l'une des plus triste couleur.

L'ours n'était pas là. Le lieu était plutôt calme. L'eau s'écoulait limpide. Je grimpais su un petit talus.
°Oh non quelle horreur !° Un champ rempli de paquerette et de jonquille.
Je descendis du monticule et m'approchait de la première fleur, une jonquille.
Puis je fis pousser un ken-no-hi. Il engla la tige et les pétale. La fleur mourra brûlé par le gel.
Je soupirais. cela m'ennuyait; A quoi bon détruire cette fleur, il y en aura toujours d'autres.

Mon père m'avait appris à être patient. Mais la patience n'était pas vraiment une de mes vertues. Je soupirais. L'hiver reviendra, tout n'est que patience. Se sera long...

Des voix faibles parvinrent à mes oreilles. Intrigué j'avançais dans leur direction. apercevant une printannière, je me fis discret et restait là où la neige persistait. Mon pelage, était un excellent camouflage...

Je regardait la louve intrigué.
Ma belle Herenya, elle semblait confuse.
Je m'inquiétais alors pour elle mais décidais de ne pas me montrer.
Je ne souhaitais pas intervenir puis qu'il s'agissait de son ancien clan.
Mais je restais pour écouter, par malice et par curiosité.

Herenya ne se reveillait toujours pas, j'avais peur, sans le montrer mais au fond de moi une boule de tristesse ne demandait qu'a sortir.
Les yeux brillant je continuais à m'occuper de ma soeur,
Ma soeur, mot que je n'avais pas prononcé depuis si longtemps tellement sa
raisonnance me torturé interieurement. J'étais maintenant heureuse de la
revoir.


Soudain elle ouvrit les yeux, plein d'espoir. Je lui décocha un sourir de coté, se regard qui m'avais abandonné depuis si longtemps.

- Je suis désolée... je ne voulais pas... murmura t'elle. Mais tu comprends, je suis attachée par des liens bien plus que de l'amitié à un Hivernal. Je ne pourrais pas... le quitter. Ce serait trop dur. Mais toi aussi je t'aime, comment choisir entre deux personnes que j'aime autant l'une que l'autre ?

Moi j'avais la solution, elle n'aurait jamais du nous quitter, rester à nos cotés et ne pas nous trahire.

- Tu n'imagine même pas comme j'ai souffert toute ces années, au début j'ai eu peur, peur pour nous, notre clan, que tu soit morte !!
Puis le jour oû je t'est vu avec ce... cette chose que tu appelle Kiba, mon coeur c'est déchiré en des morceaux, et je peut te promettre que des années n'ont pas suffit à reparer la plais. Je souffre toujours !!


Je devais me calmer, je commencais à m'emporter et je ne voulais pas,

- Il serait mieux pour toi que je partent. Et je promet que jamais je n'abandonnerais ma lute pour te sauver, un jour on sera de nouveau réunis, et même si nous devons mourir toute deux, ce jour arrivera, je le promet !!

Sur ce je fit demi tour et commença à partit vers mon clan, les larmes que je n'avait sut et put tenir commençèrent à perler sur mes joue, dégoulinant le long de mon cou pour former de légères gouttes s'écrasant au sol.

J'étais brisée.
Si je rejoignais ma soeur, je perdrais Kiba, et si je restais avec Kiba, je perdrais Moune.

Je ne voulais plus penser.
Ne plus souffrir.
Ne pas avoir à choisir.
Rester là, profiter de la vie, tout oublier.
Jusqu'à mourir.

sans m'en rendre compte, je pleurais, et chacune de mes larmes devenaient de fines lames de cristal.

Je pleurais sur ma soeur perdue, sur mon amour que j'allais peut être perdre, sur la vie qui n'avait jamais été tendre avec moi.

Elle m'avais offert l'amour d'une soeur, et l'amour d'un loup, et m'avais retiré celui de ma soeur, genre "tient tu l'as vu, t'en a profité et maintenant il est partiiii !!!".

Je voulais mourir.
Rejoindre le ciel, et enfin, connaître le repos éternel.
Ne plus être tourmentée.
Etre saine d'esprit.

Je m'allongeais dans l'herbe recouverte de fleur.
Leur parfum me fit du bien.
Je couchais la tête entre mes pattes.
Je m'endormis...

La printannière me traita de chose 0o.
Je me redressais irité, amusé.

°Une chose ? Moi !
Se croyait-elle mieux placé elle ? Une fi-fille qui fait pousser les fleurs ?°

Je fis claquer ma langue dans ma gueule et je laissai un échapper un "tssss". Cela résumait tout mon ressenti à l'agard des printanniers.

Je voulais bondir devant les louves et criant :
- Voici la chose !
Mais je me retins. Je m'assis et tendis un peu plus l'oreille .

Moune exprima sa souffrance. Elle souffrait. Encore un truc de fille. Trop émotive.
"tssss".
Je ne comprenais pas ses ressentiments.
Hérénya avait choisi. Pourquoi n'acceptait-elle pas son choix ?
Certes la situation était particulière. Mais si Moune l'aime vraiment, le pardon est naturel...

°La sauver. De moi, de mon clan.°
Je ne voulais pas la perdre. Je l'aimais. Non, Moune tu ne la sauvera pas.
Tu devra accepter son choix...

La printannière partit. Ma belle se coucha abattue et s'endormie. Et moi, je restais planté là, indécis...

Finalement, je pris une impulsion, fit quelques bonds et courut au devant de la printannière.
Je perçut ses larmes. Je sautai devant elle et lui barrai le chemin. Je me dressais de toute ma hauteur, faisant gonfler mon poil. Non en fait, mes longs poils flottaient autour de moi. J'avais l'air d'un hérisson, toujours décoiffé.

Moune s'arrêta surprise. Et avant même qu'elle ne dise quoi que se soit, je pris les devants.

- Pourquoi n'acceptes-tu pas son choix ?

Tes larmes coulent car tu es triste. Triste de l'avoir perdue. La chose n'y suit pour rien. Herenya a fait son choix.
Etant sa soeur, tu devrais l'accepter et vivre avec. Lui pardonner et l'aimer comme autrefois. Si tu l'aime vraiment, ça ne peut être autrement. Nous avons tous nos faiblesses. Herenya, toi et la chose qui s'appelle Kiba...
Lui dis-je alors doucement, presque dans un mumure.

Ma soeur m'avait lançé un dernier coup d'oeil, fatiguée par les évènements elle avait fermé les yeux puis s'était endormie.

Je continuais à marcher droit devant, en réalité je ne savais oû aller et je pense que j'avais besoin d'hurler ma peine. Je reniflais un coup, mais rien ne pouvait m'empechais de pleurer. J'essayais mais rien n'y faisait, trainant des pieds je me dirigeais vers un talus.

Je repensais à tout les événements; le départ de ma soeur, son absence , ma peine, ma peur, sa découverte troublante et choquante, les années passé à la detester, me renfrognant de plus en plus sur la haine que j'ai pour les hivernaux; ce clan qui a volé ma soeur, les combats, mon passage de simple membre à Alpha, encore quelques années de haines et d'attente, puis aujourd'hui. Mais rien n'était encore fini, loin de la, je dirais même que tout à commencé.
Dès aujourd'hui, je vengerais la perte de ma soeur. En commencant par la chose.

A peine fini je d'éclairsire mes pensé que la chose ou le loup comme vous préférez surgit de nul part, se jettant avec souplesse devant moi. Je ravalais ma peine, prette à lui bondir sur le cou, de lui enfonsser mes crocs jusqu'au sang, lui bloquer la trachée pour l'empechait de respirer.

Pour plus de sûretée je fit pousser quelque racines autour de ses jambes, mais le plus marrant c'est qu'il ne pouvait rien sentir. Ces lianes trop légères lui encerclaient les pattes, allant jusqu'aux genoux, voilà cela devrait suffir.

Je le regardais de nouveau, souriant mais pas de rire, plutôt machiavéliquement. Je réspirais fort, sentant peut être l'heure de ma vengeance arriver. Juste pour le narguer je fit pousser un carré de tournesols, vu sa tête cela ne lui avait pas plut. J'en riais de plaisir, puis arrêtant mes jeux enfantins je me résolut à passer au sérieux;

- Que me veut tu la chose !?! lui avais-je lançé en pleine figure.

- Pourquoi n'acceptes-tu pas son choix ?

Tes larmes coulent car tu es triste. Triste de l'avoir perdue. La chose n'y suit pour rien. Herenya a fait son choix.
Etant sa soeur, tu devrais l'accepter et vivre avec. Lui pardonner et l'aimer comme autrefois. Si tu l'aime vraiment, ça ne peut être autrement. Nous avons tous nos faiblesses. Herenya, toi et la chose qui s'appelle Kiba...
Lui dis-je alors doucement, presque dans un mumure.

Comme si ses paroles me faisait peur. Il m'avait tout de même surpris, je ne m'attendais pas à ces questions.
Pourquoi ?!

- Je vais te dire pourquoi ! , si tu ne m'avais pas volé ma soeur aujourd'hui je l'aimerais encore, comme si tout ne s'était jamais passé. Mais non, tu a tout gachée, je lui crachais limite dessus; Aujourd'hui elle serait même Alpha du Primtemps, mais puisque tu le dit, qu'elle vive sa vie auprès des choses. Là oû il fait toujours froid. Je ne la retient pas, mais lorsqu'elle sera à nouveau consiente, dit lui que se sera la guerre entre nos deux clans, tant qu'elle ne sera pas libre, je combatrais contre vous !!

Je le contournais et passa sans même lui adresser un regard. Je ne put m'empechais de le regardais du coin de l'oeil, attendant qu'il s'éttale de tout son long.

Je narguais la printannière, prenant un air dédaigneux.

Elle fit pousser des lianes autours de mes pattes. Je ne les sentis pas, mais je les vis s'enrouler, m'immobiliser sur place. Je ne me débattais pas, je me laissai faire.
Comme si elle me faisait peur...
"Ttssssss"

Puis elle fit pousser des tourne-sols autour de moi.
Je trouvais leur odeur désagréable. Et leur couleur horrible.
Mais je n'en montrais rien devant elle, à part un regard réprobateur.
"Ne pas montrer ses faiblesses et ses répulsions à ses ennemis"

C'était l'un des principes de mon défunt père. Un que je respectais à la lettre.

Moune me répondit sur ton acerbe, réprobateur. Elle était agressive, hargneuse.
Moi je restais calme, posé. J'esquissai tout de même un sourire narquois.
La réponse de la louve me fit pitié. Non, à y bien y réfléchir. Elle me faisait entièrement pitié. Son comportement si pueril, dénué de réflexion.

En fait, elle était dénuée de réflexion. Les printanniers n'ont que des paquerettes dans le cerveau. Tout ce qu'ils savent faire, c'est compter les pétales et encore il ne faut pas que ça dépasse 30...
Tout les hivernaux le disent. Je ne le croyais pas jusque là, mais maintenant si.

En réalité, il s'agissait d'un comptine de mon clan :

Les printanniers, n'ont rien que des paquerettes,
rien ne se passe dans leur ptite tête...

Les loups d'été ne font que s'amuser,
A force, le soleil les a grillés.

Les autom-naux ont une drôle de saison.
Toutes ces couleurs,..., un vrai poison.

Quand à l'hiver,
nos paysages de brume et de mystère,
nous, nous en sommes très fiers !


Je soupirai.

J'étais le plus jeune des quatres alphas, et pourtant j'avais l'impression d'être le plus matûre.

La printannière passe près de moi. Un frisson me remonta l'échine mais je ne tressaillis point.
Je restais digne et fier dans tout les cas. Je la suivis du regard avec insistance.

Avant qu'elle ne fasse autres choses avec ces lianes autour de mes pattes, je créais un mini Ken-no-hi.
Mon attaque "Bloody rain" plus particulièrement.
J'atrappai plusieurs particules d'eau dans l'air et les transformai en lame tranchante.
Elles s'abattirent sur les lianes et rompirent mes liens.
[Ces pic étaient tout petits, je pouvais maîtriser leur taille et leur puissance.
Dans ce cas là, ils pourraient être comparé à la taille d'aiguilles. Des aiguilles de glace.]

Je fis un bond en avant. Pour m'en dégager complètement et regardai Moune malicieusement.
- Je ne la retiens pas. Elle est libre de partir ou de rester. Mais si toutefois tu décides de mener la guerre, je serais là.
Non en réalité, je n'avais pas envie de me battre contre les autres clans.
Ma famille était marquée par la mort, comme s'il s'agissait d'une malédiction ou d'un mauvais karma.
Mais je ne croyais pas à cette deuxième hypothèse.
Ma mère, puis ma maman de substitution, puis mon père... Je craignais que cela ne se reproduise...
J'en avais un peu peur.

Mais bien evidemment, je ne voulais pas me montrer émotif devant une printannière...

Il me regardait avec méprise, me narguant par le sourir. Un sourir narquois, cachant tout. Les lianes poussaient toujours autour de ses quatres membres. Le plus marrant c'est qu'il ne s'en était pas encore rendu compte. Le coup des tournesols me fit rire d'autant plus, la tête qu'il à fait à ce moment là. Pourtant il ne rechignait pas, comme s'il s'en foutait complétement. Je detéstais ça, que l'on ne fasse pas attention à mes blagues puérils. Et puis pourquoi j'avais l'impression qu'il ce fichait complètement de moi, la même impression que s'il était venu me rire au nez. Peut importe, je gardais mon sang froid, je n'avais pas envie de me battre, même si je l'aurais fait en cas de besoin.

Après ma réponse il leva la tête, mais il ne me regardait pas, non il regardait au loin. Il pensait à je ne sais pas quoi, une pensée surment importante puisqu'il ne faisait plus du tout attention à moi, si je l'aurais voulu j'aurais pu lui sautais dessus, le mordre le cou et en finir avec le clan de l'hiver. Et tenir ma promesse ; libérer ma soeur. L'idée était si aléchante, mais je ne voulais pas que l'état de ma soeur empire, aussi je pris ma pensée et l'enferma dans un tiroir à double tour, je l'ouvrirais une autre fois.

La chose rebessa la tête, il regardais à présent ses pieds, apparament il était surpris de voir des lianes l'enchainer de cette façon au sol. Herenya ne lui avait jamais parlé de mes pouvoir... Maintenant que j'y repensais, ce pouvoir là était apparu qu'au moment oû je fut nommée Alpha. Oui, c'est pour cette raison que les deux loups n'en savaient rien.

Je me retourna, prête à partir. Avais-je eu à peine le temps de faire quelques pas que le loups blanc avait bondit lourdement devant moi. Je peux dire que j'avais étais vraiment surprise, jamais je n'aurais pensé qu'il réussirait à s'échaper aussi vite. Surment avait t'il utilisé ses pouvoirs.

Il me regarda malicieusement avant de lançer froidement ;

- Je ne la retiens pas. Elle est libre de partir ou de rester. Mais si toutefois tu décides de mener la guerre, je serais là.

Je souriais, heureuse d'entendre cette réponse, je serais là et bien entendu je voulais que la chose fasse de même. Le tuer m'aurais permit de libérer ma soeur, vengeais mon premier frère et par la même occasion, fragiliser le clan hivernale. De plus, mes espions m'avaient raporté que le père du loup était mort depuis peu. Très bien, tout cela tombait si bien. Des occasions comme celle-ci n'arrivaient pas souvent.

Le soleil ce couchait, il commençait à ce faire tard, je ne m'étais même pas rendu compte. Cette journée est passé si vite, je contourna le loup, lança un dernier regard à ma soeur et m'élança en courant vers mon territoire. Je ne pensais pas que le loup me suivrait, il n'y avait plus de raison tout c'était dit et il n'allait pas laisser Herenya toute seule dans un si piteuse état.

Je murmura légèrement;

- Ne t'inquiète pas Herenya, l'heure est bientôt venu. Oui bientôt tu sera libre même si le prix à payer est la mort.

Sur ces derniers mots, je partit vers les miens, le coucher de soleil était magnifique, et les reflets sur la glaçe restantes illuminaient le sol de rouge et de jaune. Là journée avait était parfaite et j'était contente de cette discussion entre la chose est moi. Je décocha un sourir alors que le soleil était passé derrière la montagne. Tout étaient noir.

La printannière s'élança dans le soleil couchant.
Elle murmura quelque chose mais je ne pus saisir ses paroles.

Je restais là, soucieux. Je savais que je la reverrais. Que cette histoire ne faisiat que commencer.
Et malgré mon calme apparent , il n'en était rien.

La première chose qui me contrariait est que je n'apprécis pas le fait qu'elle me traite de "chose". La prochaine fois, elle le regrettera !
Au fond de moi je bouillonais. Mais je ne suis pas un loup bagarreur.
Cela pouvait être une de mes faiblesses...
La deuxième était la peur. J'avais peur de cette guerre.
Je regrettais déjà mes paroles. Mon père n'était plus là. Etais-je assez fort pour défier les printanniers ?
Je ne m'en sentais pas capable. Pas maintenant. Et j'avais peur que ce jour arrive bientôt. Trop vite même.

Je regardai l'hoizon. La lune bien ronde montrait le bout de sa paleur. Et l'obscurité croquait les rayons du soleil.
Le monde s'endormait. Le ciel était rouge-orange, comme un mauvais présage.
Je frissonais. Puis je fermais les yeux et inspirai pour chasser mes craintes et mes sombres pensées.

Je décidais de partir, laissant Herenya se reposer. Je pense qu'elle en avait besoin...