Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

La situation dans laquelle je m'étais mis pouvait être embêtante.
Oui, car quand on est un louveteau qui fait pousser de l'herbe sur son passage, on évite d'aller dans un champ de coquelicots et d'herbe !
Maintenant les herbes étaient encore pus hautes, et pour avancer dedans...
Les coquelicots dégageaient ce parfum doux qui leur était cher.

Abandonné, je n'avais plus qu'à quitter le territoire, mais là où étaient situées les frontières, bonne question...
Je pense avoir fait toutes les terres, la sortie ne devait pas être loin.

J'espère.

Un mal de pattes terrible me rongeait, après tous ces kilomètres parcourus.
De toute façon, une fois parti, qui me nourrirait ?

Grognon, je m'assis lourdement sur mon derrière.

Quand serais-je arrivé hors du territoire ...?

Je pensais y être avant la nuit, le jour où je suis parti.
Maintenant peut-être 2, voire 3 jours s'étaient écoulés...

Soudain je cria de douleur.
Une épine venait de me transperçer la patte.
Je n'arrivais pas à la retirer, bien enfoncée dans mon coussinet.
Ah!, bah voilà que ça saignait !
Le rouge de mon sang ne choquait pas trop, vu qu'on était dans un champs de coquelicots...
Mais quelle douleur !
Quelle souffrance !
J'essayais de marcher.
Argh, pas moyen, c'était trop intense.
Je devais attendre de l'aide, à présent.
Seul un autre loup pouvait m'aider.

Je crois que, je ne quitterais pas aujourd'hui le territoire.

Après mon passage aux tropiques, j'avais par hasard attéris ici.
Je venais rarement dans ce coin, les herbes trop hautes cachent souvent des serpents, et je n'aime pas me frottais à eux, ils rampent et n'ont rien d'interressant.

Ma patte me faisais toujours un male de chi....
Même ce mot, je ne pouvais et ne voulais plus le prononcer, je souffrais et ma vie n'avait plus aucun sens maintenant.

Je devais trouvais de quelle façon me venger.
Pour l'instant je n'avais pas la moindre idée de comment oeuvrer, aller t'il mourir à petit feu, ou rapidement.

Je n'arrivais pas à croire ce que j'étais en train de penser.
Comment en est on arrivé jusqu'ici, si Princess n'avait pas fourré son nez la dedans, nous serion peut être couché ensemble sur la plage en admirant les vagues.
Oû peut être pas, mais la situation n'aurait pas put être pire qu'en ce moment.

Un bruit coupa cour à mes pensées, un petit couinnement vain me sifflait dans les oreilles.
Je me mis en position d'attaque, sa aurait put être n'importe qui, un loup de n'importe quel clan.
Dans l'état oû j'étais je n'aurais pas fait long feu.
Ne voyant rien arriver je sautais sur la personne responsable du bruit.

Tel ne fut pas ma surprise lorsque je découvrit un louveteau.
Sa couleur dominante était le marron, on pouvait penser qu'il provenait du clan de l'automne.
Bien heureusement son odeur elle, indiquait qu'il appartenait à mon clan.
Je n'avais aucune envie de m'attarder, les louveteaux c'est pas mon truc, tout le monde le sais.
Surtout que je ne suis pas en état d'élever quoi que ce soit.
Je me retourna et continua en direction de ma tanière.
J'avais besoin de me soigner, de manger et piquer un somme.

Quel ne fut pas mon agacement lorsqu'en tournant la tête, je découvrit que le louveteau au couleur de l'automne me suivait, que me voulait t'il ?!

Hourra!, quelqu'un vient pour me sauver !
C'est une jolie louve printannière, crème, marron, rouge, jaune, orange, plein de couleurs !
Elle va m'aider, c'est sûr !
BAh non.
Elle vint à moi, me regarde, et puis tourne les talons.
Mais j'avais mal à la patte, moi !
Je la suis.
Elle se retourne, agacée.

-Mais attend, madame la louve ! J'ai mal !

Je m'arrête. Je fais mes yeux doux. J'ai trop de douleur, il faut qu'elle m'aide.

-Mais attend, madame la louve ! J'ai mal !

Je me retourne, le louveteau me fait de petit yeux, il est mignon à croquer.
Je m'approche, le petit loup recule et je m'apperçoit qu'il boite.

- Que t'arrive t'il petit ?

Il continuait de me regarder avec ses yeux doux,
et me répondi d'une voie d'ange

- Je... Je me suis enfoncé une épine dans le pied, et maintenant j'ai mal.

Il commença alors à s'engloter.

° Je ne peux pas laisser ce loupio ici, il pourrais lui arrivait malheure °

J'était réellement étonné de mes propos, jamais je n'avais appréçié les louveteaux, il était bête, ne comprenait jamais rien à ce qu'on leur disaient et ils franchissaient toujours les limites. Ne sachant jamais s'arretter.

Je m'approcha et le pris dans ma geule, il était vraiment légé,il n'avait rien du manger depuis un bout de temps. Que lui était t'il arrivait ?

Ouf, elle s'est retournée.

"- Que t'arrive t'il petit ?"

Avec ma voix la plus agréable je répondis :

- Je... Je me suis enfoncé une épine dans le pied, et maintenant j'ai mal.

Trop de douleur.
Je me mis à pleurer à chaudes larmes.

La louve me regarda encore, puis craqua.
Elle m'attrapa par la cou, d'un coup.
Je me balançais au bout de sa gueule, elle allait sûrement me détacher mon épine. Mais pour l'instant, il fallait sortir du champs.

-Comment tu t'appelles, madame la louve ?

Le petit s'amusait à se balancer de droite à gauche, d'avant en arrière.
Il semblait heureux, un peu de bonheur en cette dure journée.

-Comment tu t'appelles, madame la louve ?

J'attendais que nous arrivions en dehors du champ pour pouvoir le poser à terre .

- Tu n'est pas obligé de dire Madame, je m'appelle Moune et toi ?

Il était vraiment mignon

- d'accord Madame Moune , moi je m'appelle Willy

je sourie, j'en profitais pour lui arraché son épine, il poussa un couinement.
Mais fut soulagé que tout cela soit fini.

- Je vais t'emmener chez moi, nous verrons ensuite ce qui t'attend.

Je le repris par le cou et l'emmena en direction de ma tanière.

Youpi, on était sortis du champs !
C'est là qu'elle me répondit :
"- Tu n'est pas obligé de dire Madame, je m'appelle Moune et toi ?"

Je souris.
Elle était gentille, Moune.

- d'accord Madame Moune , moi je m'appelle Willy.

Elle sourit.
Elle était encore plus jolie quand elle était contente !
Aïe, elle venait d'enlever mon épine.
Je laissais échapper une petite plainte, mais finalement cela me fit du bien d'avoir la patte libre.

"- Je vais t'emmener chez moi, nous verrons ensuite ce qui t'attend."

Elle me prit par le cou une seconde fois et reparti, en route !

-Moi j'espère que je vais rester avec vous !

C'est vrai, elle était drôlement gentille Madame Moune !

Je ferme ^^