Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

J'effaçais mes dernières traces de pas dans la neige et balayais celles-ci de ma queue bleutée. Je m'ébrouai pour chasser les gouttelettes fondues, de neige, parsemées sur mon pelage. Je me passai une patte sur le museau et redressai la tête. Le temple. J'y était enfin parvenu, après ce long périple en terres automnales. J'étais venu observer de plus près ces grandes fresques sur les murs du bâtiment. Je ne croisais que peu de monde, -mais j'en avais été informé- pour la simple raison que mon agressivité n'attirait personne. Je souriais à cette pensée. Je n'étais pas aimé, et cela me plaisait. Enfin... Revenons à nos affaires. J'étais là pour voir les fresques, et je le ferai, quoi qu'il arrive. Enfin, si personne n'était là, bien sûr. Mais la grande salle face à moi semblait paisible. En effet, à cette heure de la nuit, le temple ne devait pas être le centre des intérêts. Bref, j'était tranquille jusqu'à l'aube. Je rentrais donc à l'intérieur, même si le froid était mordant.
Je m'approchais donc des grands murs. Ils étaient gelé, mais on sentait précisément les dessins minutieux. Je passais ma patte dessus. Les symboles ne me disaient rien. C'était comme une étrange langue, une langue inconnue.
La langue des hommes.
J'était tellement concentré que le bruit derrière moi ne me parvint pas immédiatement.

C'était un petit louveteau. Il se tenait devant moi, et il ne m'avait pas vu. Il regardait les fresques face à lui, comme moi. Je n'aimais pas les loups de Clan. Encore moins les louveteaux.
Et alors, mon instinct me dicta de m'en prendre à cet innocent. Je lui voulais du mal. Pourquoi ? Je ne savais pas, mais je le détestais déjà. Je n'allais pas le tuer, loin de là. Seulement lui donner une très mauvais idée de ma personne et lui faire peur. Très peur. Doucement, je sortais ma magnifique épée de ses lanières. Le léger tintement ne sembla pas intriguer l'autre. Il ne se retourna même pas, pour mon plus grand soulagement. Alors, la lame dans la gueule, je m'approchai à pas extrêmement légers de lui. Je respirai à peine. Je ne voulais pas qu'il ne me remarque.
Je me redressais de façon à ce que je me trouve juste derrière lui. Je souriais méchamment. Je préparais ma longue dague et la passait délicatement sous la gorge du louveteau. Je lâchais un ricanement. S'il bougeait, s'en était fini de lui. Qu'allait-il faire ? J'attendais patiemment.

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C'était une journée où tout loup censé devrait se mettre au chaud dans sa tanière. Pourtant une petit silhouette bien trop petite pour être celle d'un s'approcha. Legolas secoua sa patte avant droite afin de retirer la neige qui s'y était collé,chose plutôt inutile vu que cela n'empêchait pas la neige de se coller au pelage duvet soyeux et épais de l'automnal.

Le fils de Mystics n'était pas là uniquement pour attraper une maladie quelconque, il avait entendu parler du temple autour de lui. De plus il avait entendue dire que c'était là qu'il avait été...conçue. Il avait dû arracher cette information des lèvres de sa mère qui se mettait à chaque fois à rougir comme une pivoine. Il regarda les murs et essaya d'y déchiffrer les inscriptions gravés. Une langue inconnu pour lui pourtant il parle quelques mots en langage d'oiseau. En parlant d'oiseau Gimli, qui avec son mauvais caractère, boudait son maître et c'était posé sur un rocher le plus loin de Legolas.

Le louveteau était aussi...soucieux. Il c'était transformé en dragon et n'avait osé en parler à personne. Il avait appris que celui qui vivait à l'intérieur de lui s'appelait Smaug et qu'il était en colère, mais contre qui ? Telle était la question que se posais le jeune loup. Il entendit un léger bruit métallique mais ne pris pas la peine de se retourner. Il essayait de faire bonne figure depuis sa transformation très douloureuse.

Sans un bruit et dans une discrétion infaillible quelque chose de froid et de potentiellement dangereux s'appuya contre la gorge du louveteau.
-Tu sens le neutre. Sans vouloir t'offenser je ne crois pas que le moment soit choisi pour menacer. La dernière fois qu'une louve â prit le risque ça ne ç est pas très bien terminé pour elle malgré moi et je n'aimerais pas qu'il t'arrive quelque chose alors tu pourrais retirer ton arme et on pourrait parler comme des loups civilisées, qu'en dis tu ?

Legolas avait dit ça naturellement. Il ne cherchait pas la guerre, il voulait avant tout la paix et la tranquillité. Gimli s'envola et se dirigea vers lui. Il volera autour de l'inconnu et chatouilla les oreilles de Legolas en se posant sur ses cheveux.

Je maintenait mon épée fermement. Ce petit... automnal ? Je reconnaissais dans son odeur la senteur des feuilles mouillées par la pluie. Je fronçais les sourcils. Le louveteau parlait :
-Tu sens le neutre. Sans vouloir t'offenser je ne crois pas que le moment soit choisi pour menacer. La dernière fois qu'une louve a prit le risque ça ne c'est pas très bien terminé pour elle malgré moi et je n'aimerais pas qu'il t'arrive quelque chose alors tu pourrais retirer ton arme et on pourrait parler comme des loups civilisées, qu'en dis tu ?

Je dévoilais doucement mes crocs et soufflait cruellement sur la nuque du petit. Je passai ma lame dans ma patte, toujours prête à achever l'autre. Je me penchais vers le petit en souriant sadiquement.
-Et que compte-tu me faire ? Dois-je te rappeler que si tu fais, ne serait-ce, qu'un seul geste, s'en est fini de toi ?

Je regardais fixement le louveteau. Il ne paraissait pas effrayé, absolument pas. Je ne put réprimer un grincement déçu. Je grondais sourdement et me redressai, maintenant mon épée. Je soulevai légèrement la lèvre inférieure, silencieusement. Je remarquai soudain l'épaisse couche de cheveux sur la tête du loupiot. Une idée germa alors dans mon cerveau... machiavélique ? Je saisissait une de ses mèches et tirait violemment dessus. Elle ne cédait pas, comme je le souhaitais. Je la maintenant entre mes crocs et articulait correctement :
-Bon... Que vas-tu faire, maintenant ?

Soudain, un petit oiseau vint de poser devant mon nez. Je ne put réprimer un cruel grognement. Je détestais les oiseaux, vraiment.

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Legolas sentait l'épée restée à sa place. Il se demandait pourquoi c'était toujours lui qui avait des ennuies. Son père lui aurais répondue : "Parce que tu n'es jamais à la tanière et que tu n'écoutes pas ce que je te dis". Le louveteau sentit le souffle ardent du neutre sur sa nuque.

-Et que compte-tu me faire ? Dois-je te rappeler que si tu fais, ne serait-ce, qu'un seul geste, s'en est fini de toi ?

Oui moi aussi je me demande ce que tu comptes faire canidé, ce n'est pas en papotant que tu vas t'en sortir.Legolas ne répondit pas à Smaug. Si il était pas content il n'avait qu'à se trouver un nouveau corps.

-Je suis un loup patient, j'attendrais que tu daignes me parler de manière plus civilisé, j'entends bien sur par là sans arme, je ne te veux pas de mal et que pourrais-je faire face à un loup aussi puissant que toi ?

L'automnal pensait vraiment ce qu'il disait. Il ne pourrait rien faire face au neutre. Il n'était pas là non plus pour laisser Smaug détruire tout signe de vie autour de lui. Ce fut lorsque que Legolas sentit qu'on tirait l'une de ses mèches qu'il réagit de manière normal. Il émit un faible grognement. On ne toucher pas à ses cheveux, c'était ce à quoi il tenait le plus dans son physique avec son tatouage en forme de cerf bien entendue.

-Bon... Que vas-tu faire, maintenant ?

Très bonne question. Le louveteau avait pleins d'idées qui germaient dans sa tête mais aucune ne lui paraissait bien.

-Je te retourne la question ne...comment tu t'appelles au fait ?

Il entendit les ailes de Gimli s'agitait autour de lui et donc autour du neutre. Sale colibri au caractère de sanglier ! Pourquoi c'était lui dans la famille qui avait hérité de cet animal au caractère impossible ?

-Gimli, tu seras gentil d'arrêter d'embêter notre...ami. Tu es assez pénible en ce moment donc fait moi un peu d'air.

Gimli était un colibri très fier de lui et les paroles de Legolas avaient pour but de le mettre de mauvaise humeur. Le volatile poussa un piaillement et alla se poser plus loin sur une branche où il ne pourrait pas entendre les remarques désagréables de son maître.

Je souriais méchamment. La plus longue mèche du louveteau pendait de ma gueule. A chaque mouvement, je tirais un peu plus. Quand à l'oiseau, il me tournait autour de la tête, ce qui avait pour le don de m'énerver. Alors, pour finir, je tranchais la mèche avec mon épée et la jetai par terre. Je m'éloigna légèrement, mon épée toujours pointée dans le dos du louveteau.
-Je te retourne la question ne...comment tu t'appelles au fait ?Je grognai légèrement tandis que l'oiseau continuait de me tourner autour... Sale bête.
Je donnai un coup de croc dans l'air pour chasser l'animal ailé.
-Gimli, tu seras gentil d'arrêter d'embêter notre...ami. Tu es assez pénible en ce moment donc fait moi un peu d'air.

Gimli ? C'était surtout une bestiole chiante que aimait embêter le monde ! Tss... Enfin, nous y revoilà. "Gimli" partit se poser sur une branche et nous ignora. Je souriais de nouveau et répondait au louveteau.
-Je te retourne la question.

Je m'ébrouais.
-Je répondrai à la tienne quand tu auras fait de même.

Je baillais d'impatience. Ce petit loup m'intriguait vraiment. Je sentais aune aura très puissante s'échapper de lui. J'attendais sa réponde patiemment, le regard fixé sur les mèches blondes au sol.

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Le petit loup ne tremblait pas. A vrai dire, il ne bougeait même pas. Je le sentais très calme. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, cela ne me dérangeait pas. Justement, ce petit me détendait. Il me plaisait bien, je l'avoue. Je souriais. Il était docile, pour mon plus grand plaisir.
-Je m’appelle Legolas.

Je souriais de contentement. Je m'éloignai lentement, mon épée entre les crocs. Cette dernière parvint à se faire entendre dans ma tête. Je l'écoutais attentivement me parler de sa voix cristalline.
"C'est un brave petit, cependant, je compte sur toi pour ne pas le laisser s'échapper..."

Je regardais un instant le petit. Il était toujours détendu et calme. Je répondais à ma lame, dans mes pensées.
"Oui. Mais je ne comptais certainement pas le laisser partir..."

Je me levai et me plaçai face à Legolas, de façon à ce qu'il puisse me voir. Je lui souriais un peu bizarrement puis l'observait dans tous les détails. Il était jeune, et son pelage était principalement brun. Les motifs qui ornaient sa fourrure étaient précis et bien tracés.
-Mon nom est Akasan.

Je m'asseyais et entreprenait de me lécher une patte.

Jredressai les yeux vers le louveteau.
-Tu te demandes ce que je fais là, n'est-ce pas ?

Je savais bien que mon regard était glacial et qu'il traverserait le petit automnal. Je ne voulais pas lui faire peur, mais je ne voulais pas paraître rassurant non plus.
-Si tu cherche tant à le savoir, je te demanderai d'abord de répondre toi-même.

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"Je ne cherche pas à le savoir. Chacun est libre d'aller et venir là où bon lui semble. Je ne suis qu'un louveteau, je n'ai pas à te demander ce que tu fais ici. Tu pourrais très bien chasser du gibier automnal ça ne le dérangerait pas."

Que dire ? Le loup bleu l'ignorait. Ce petit loup l'intriguait plus que tout. Akasan avait remarqué cette étrange lueur dans son regard. Legolas lui cachait des choses, et le mâle n'appréciait pas cela.
-Soit.

Il avait répondu simplement. Il ne cherchait pas à ennuyer le petit. Non. Ce qu'il voulait c'était en savoir plus. Car sans même se concentrer, le solitaire percevait une aura noire et puissante se dégager du louveteau. Akasan ne voulait pas l'avouer, mais des frémissements incontrôlés parcouraient son échine. La peur menaçait d'empoigner son coeur. Il secoua la tête et fit un tour sur lui-même. Il jeta un coup d'oeil discret à Legolas puis se retourna vers le mur couvert de symboles.
Le loup bleue posa se dressa sur ses pattes arrières et passa ses coussinets avants délicatement sur la paroi.

Akasan se retourna brusquement vers le louveteau. Il murmura dans la salle glacée.
- Connais-tu les significations de cette langue ?

Le loup bleu regarda encore un instant les symboles. Puis il se remit en place sur ses pattes et se tourna vers Legolas. Il s'approcha d'un pas légèrement menaçant, les crocs dévoilés. Il s'arrêta juste devant la truffe du louveteau, le dominant de sa hauteur.
Il souffla d'un ton froid sur le petit.
-Alors, quel secret me caches-tu, Legolas ?

Le loup bleu voulait savoir.