Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !
A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !
Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !
Mon cœur et mon esprit sont déjà parti loin de ses terres... [PV Tayla ]
Invité
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Mar 27 Jan 2015 - 22:12
Mon cœur et mon esprit sont déjà partis loin de ses terres...
« Mon esprit c'est envolé avec le vent d'hiver »
feat Tayla
Le matin se levait avec le soleil, la douce brise de l'hiver que tu détestais tant venait s'engouffrer dans ton poil et le faisait danser au rythme de la saison froide. Les flocons volaient tout autour de toi, quelques-un venaient se poser sur ton museau de temps en temps puis s'envolaient à nouveau ou bien fondaient.
Tes pensées voletaient,elles aussi un peu partout, mais en tout cas tu pouvais être sûr que cette fois-ci tu allais prendre la bonne décision. De plus, tu ne manquerais à personne si tu partais loin d'ici. Pendant plusieurs jours, tu t'étais cacher sur ton propre territoire, mais dans quelque instant, il ne sera plus tien, il fera partie du passé, et toi, tu suivras ton simple instinct pour aller là où ton cœur dit que tu as ta vraie place.
Serte ce clan d'adoption t'as vu grandir, t'as accepté en tant que tueuses, un rang très important pour toi, tu avais pu goûter quelque instant à l'amour, mais par ta folie, tu l'avais perdue, quelque chose qui t'avait plongée dans les ténèbres les plus noires et torturé pendant longtemps, mais maintenant ton cœur lourd était devenu léger, quelque chose étrange, vu que le mâle que tu aimais autrefois avait eu des petits avec ton ancienne amie. Bien sûr, tu avais voulu la tuer pendant les premiers jours, mais avec le temps, tu t'étais dit à quoi bon ? Tu n'appartiens plus à ce monde, ton esprit et ton cœur et bien plus loin, seul le corps est encore présent en ses lieux, il ne reste plus qu'à rejoindre le reste.
Tu regardais au niveau de ton ventre le petit que tu avais sauvé de la mort, personne ne devait être au courant de ça, non, puisque sa mère avait essayé de lui enlever la vie, si elle apprenait que le petit était toujours en vie, il mourait ! De plus, tu t'y étais attachée, mais quelque part l'enlever des terres qui l'a vu naître te faisais penser à ton propre passer, et puis s'il voulait revenir une fois plus grand il le pouvait, tu le laisserais partir au grès des vents.
Tu donnais un petit coup de langue affectueux sur le petit endormi, puis tu tournais la tête vers ton hibou. Il était lui aussi prêt à partir loin de ses terres. Tu lui souriais, montrant que tu étais toi aussi prête. Tu te levais donc, prenant doucement le louveteau dans ta gueule, tu faisais attention de ne pas lui faire mal avec tes crocs, tes crocs qui avaient longtemps servi juste à ôter la vie de loup d'on on t'avait demandé d'éliminer.
Tu soufflais un long moment, formant une petite fumée blanche devant ton museau. Tu te dirigeais vers les frontières, faisant attention à ne pas trop laisser de trace de pas, il fallait le clan pense que tu as été tuée par l'hiver, et vu qu'il y avait une tempête qui se préparait, c'était juste le moment parfait pour faire croire que la saison t'avait emporté.
Alors que ton homme à plume volait avec mal à tes côtés un bruit avait retentit, en alerte et anxieuse qu'on te remarque dans ses lieux où tu ne devrais pas être en ce moment même, tu essayais de deviner d'où pouvait provenir le craquement.
Tu demandais alors au hibou de cacher le petit plus loin et de lui tenir chaud, c'était très important pour sa survie. Une fois le hibou qui s'était envolé plus loin emmenant le petit être, tu regardais autour de toi grondant. D'une lourde voix, tu dis : « Qui est là ? »
Ton esprit était encore embrouillé par la naissance de tes trois louveteaux. Mais pour une raison inconnue, quelque chose t'avais poussé à aller vers la frontière. Une odeur familière ? Un souvenir encore confus ? Une présence ? Un instinct ? Quelque chose. Tu y étais allée, c'est tout. Tu étais encore affaiblie par ton accouchement, et ta folie n'avait pas gagné. Cependant, c'est ce que tu croyais.
Ton pas était lent, ta respiration saccadée. Mais tu avançais dans l'Hiver, alors que la légendaire fumée blanche sortait de ta bouche. Tu marchais vers la frontière, toujours, en ligne droite, décidée. Les coussinets de tes pattes arrières te faisaient souffrir, mais qu'importe, tu venais y aller. C'était important... Très important. Pourquoi des larmes perlaient aux coins de tes yeux ? Eh... C'était très important, le trac, quelque chose, était instable en toi. Seulement, lorsque tu arrivas, tu écarquillas les yeux, fixant une louve que tu connaissais bien. Tu t'étais alors cachée. On se foutait de toi ?! Pourquoi tu voudrais revoir Aglaée ?! Elle avait tenté, un jour, te semblait-il, de tuer Lucian ! Tu ne voulais pas lui parler ! Des larmes ? Pour elle ? Ons e foutait vraiment de toi. Tu les essuyas en vitesse et tu voulus faire demi-tour. Cependant, lorsque tu fis un pas pour partir, tu entendis sa voix, déchirant le silence. A cet instant ton agacement atteint son paroxysme. D'une vois agressive, toujours cachée, tu lui grognas :
- Aah... Tu ne peux pas te la fermer ?! Ta voix m'agace plus qu'un porc-épic enragé !
Tu sortis d'un des buissons non pas normalement, avec tes pattes, mais en utilisant ton pouvoir. Il t'avait tant manqué celui-là ! Tu venais de te "téléporter" à deux mètres d'Aglaée. Tu avais bien maigrie depuis ton accouchement, et c'est à cet instant que tu le remarquas. Sur le coup, tu en fus plutôt fière. Ta silhouette fine, plutôt allongée, t'avais beaucoup manqué. Eh... La folie elle, par contre, ne t'avait pas du tout manqué, mais elle était bien revenue. Tu agissais sous ses ordres à cet instant. Tu fixas la louve d'un regard impassible, avec une pointe de dégout, et d'une voix presque provocatrice, tu lui lanças :
Mon cœur et mon esprit sont déjà parti loin de ses terres...
« Cœur, cœur envole toi, et laisse cette peine, ici bas »
feat Tayla
La seule personne que je ne voulais pas voir était devant moi, Tayla. Pourquoi elle était ici ? Pourquoi elle ? Je n'ai pas envie, je ne veux pas lui parler, car j'ai fait souffrir ma meilleure amie à cause de ma jalousie et folie, et ça, je m'en voudrais pour toujours, je ne veux même plus la regarder en face. JE la hais, je la déteste, mais en même temps, je l'adore, je la trouve formidable et éblouissante.
Ses paroles avaient déchiré le silence du lieu, sa voix si familière que pourtant, j'avais tout fait pour ne plus l'entendre, car à chaque fois, j'avais l'impression d'être coupable de quelque chose. De quoi ? D'avoir fait déjà du mal à ma meilleure amie et à Lucian. La tristesse et la colère montaient en moi, puis je tournais le dos à la louve de ténèbres.
-Je ne veux rien de toi en particulier. Pourquoi ne voudrais-tu pas partir d'ici et me considérer comme morte, puisque de toute façon, c'est la dernière fois qu'on se voit.
Je regardais autour de moi, mais quelque larme roulait sur mes joues et j'avais l'impression d'avoir celle-ci en feu. Je suis coupable, et je n'ai que le droit de souffrir en silence, de toute façon, c'est ce que j'ai toujours fait, me taire et souffrir. Un grand poids me faisait mal au niveau de l'estomac.
J'espérais que mon hibou avait bien caché le petit et le tenait au chaud. Avais-je bien fait de le sauver, mais au prix de l'enlever à sa vraie mère ? Je ne savais pas trop, là encore, je ne savais pas si c'était bien ou mal.
Les flocons de neige volaient dans tous les sens et effectuaient une sorte de dance presque hypnotisant. D'une voix qui trahissait ma tristesse, je dis presque pour moi-même, car je m'enfichais un peu si Tayla m'écoutait ou pas :
-J'aimerais être un de ses petits flocons, ils dansent, s'envolent en fonction du vent, puis se déposent tranquillement sur le sol puis disparaissent quand les beaux jours reviennent... J'aimerais bien m'envoler et enfin me poser dans l'endroit que je rêve de revoir depuis que je suis toute petite.
Ta folie avait réveillé une douleur enfouie. Cette douleur, aussi pénible soit-elle, semblait réveiller encore autre chose : de la peine. Pourquoi accuser cette femelle de ton malheur alors que ce n'est que toi, avec ton esprit si révolté, qui a causé ta propre perte... Cette descente aux enfers payée du péché de la chair, du regard des autres et de l'oubli de ce que tu croyais important. La seule en tort par ici, la seule la plus propice aux démons et qui méritait le plus d'aller dans le royaume des morts à jamais, c'était bien toi. Alors pourquoi accuser quelqu'un d'autres des crimes que tu as commis ? Les mots de la louve résonnaient en même temps que ta folie, créant une sombre mélodie insupportable. Tu secouas la tête une première fois, avant de regarder le ciel. Une parole avait retint ton attention... Mais déjà la femelle continuait de parler. Flocon de neige...? L'Eté parlant de l'Hiver d'une voix aussi douce et à la fois trahie par une tristesse si longtemps refoulée. C'était une scène des plus rares, mais des plus émouvantes. Tu soupiras longuement, avant de t'approcher, puis tu t'assis à côté de ton ancienne amie, fixant l'horizon. Tu inspiras longuement, avant de prendre une voix posée, calme et assez neutre :
- Alors, tu nous quittes ? L'Appel de la Terre Natale, je suppose.
Tu hochas la tête en silence, comme pour acquiescer tes propres propos. Tu l'avais longtemps entendu et, aujourd'hui encore, tu pensais au monde auquel tu avais jadis appartenu. Tu affichas un léger sourire, avant de reprendre la parole :
- Je m'excuse de m'être emportée, peu avant. Ma vie a beaucoup changé et il y a beaucoup d'actes que je regrette aujourd'hui... Si dans ton coeur, il reste encore une infirme place, même si elle n'est que peu perceptible, j'aimerais pouvoir m'y installer à nouveau. Il me manque beaucoup ces temps-ci, y compris des amis. Une amie. Perdue à cause d'un amour commun et pourtant impossible... Je me rends compte que c'était une erreur. Ton départ n'est peut-être pas lié uniquement à cela mais, si un jour tu venais à changer d'avis, je serais là pour t'accueillir comme autrefois, Aglaée.
Tu avais appuyée sur son nom comme pour graver ce mot dans ton esprit et le sien. Ta voix c'était faite plus douce encore et bien plus tendre, traduisant la franchise de tes mots. Tu étais néanmoins plus forte... Ou plus indifférente à cette situation que tu ne le croyais, puisqu'à aucun moment, une larme ne roula sur tes joues. Cette tueuse te manquerait, tu en étais certaine.
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