- PS:
D'abb' je RP au passé mais j'ai eu une envie de le faire au présent.. o/
J'avance, une patte devant l'autre, museau en l'air, oreille aux aguets. J'attends un bruit, une odeur quelconque qui vienne troubler ma solitude, mais rien ne vient. Je baisse alors la tête et regarde autour de moi, pas un loup a l'horizon, pas une proie, je suis seul .Puis je me souvient que je suis venu ici dans le but de chasser un peu. Je me dirige alors vers une petite colline. Arriver en haut de cette colline, je regarde les alentours, mais très vite je baisse mon regard car des petits bruits se font entendre. J'ouvre donc grand mes yeux et mes oreilles pour apercevoir l'auteur de ces bruits ; très vite j'entrevois la queue d'un jeune lapin téméraire qui se promène , nez au vent , sur le flanc de la colline . Ma première réaction fut de me dire " mais quel inconscient." et de lever les yeux au ciel, mais en entendant le bruit de mon estomac mécontent, je compris que ce petit lapin était mon futur repas. Les yeux pétillants, je me concentre, ne perd pas le lapin des yeux, et d'un seul coup, sans bruit, je me jette sur le pauvre petit lapin, et lui tord le cou a l'aide de mes dents. L'instant d'après le lapin n'est plus qu'un souvenir et je décide de retourner sur le haut de la colline d'où j'avais une magnifique vue. Une fois en haut, je lève les yeux, et observe tranquillement l'horizon.
Le vent se lève et je sent sa morsure glaciale parcourir mon échine, je reste encore quelques instants en haut, mais je dois avouer que je me sent un peu seul, et alors que mes pensées vagabondent, je redescend la colline, impassible et solitaire ; et après plusieurs heures passées dans le froid et la solitude, je décide de revenir vers le camp. Je pousse un long soupir tout en prenant le chemin du retour. Une fois revenu je vais directement vers ma tanière, la tête haute, mais le cœur lourd car une question ne cesse de me tourmenter :
"Pourquoi suis-je l'un des seuls loup à ne pas avoir encore trouver une compagne ?" Je traîne les pattes, mais je ne me dirige plus vers ma tanière, je ne sais plus trop où je vais. Quelques instants après, je me rend compte que je me suis bien éloigner du campement. Je lève le museau dans l'espoir de savoir ou je suis mais je ne voit que le soleil, haut dans le ciel, qui tape sur mon pelage et fait disparaître le froid qui m'engourdissait le matin même.
Je sent de nouveau la plainte de mon ventre affamé , et je décide donc de me diriger vers le bord de l'eau. J'observe mon reflet a la surface, perdu dans mes pensées, mais le saut d'un poisson et le contact de l'eau froide me réveille.
-Ah ! saleté de poisson ! je suis tout trempé ! Je baisse le regard sur ma fourrure et aperçois quelques petites gouttes d'eau .
Me sentant un peu idiot, je décide de pécher un peu. Je relève donc la tête et tend ma patte, prêt a la plonger dans la rivière glaciale. Mais le poisson tarde a venir, je replonge donc dans mes pensées où je me pose mille et une question aussi inutile qu’essentielle. Quand je refait surface dans le monde réel, j' abaisse ma patte car Une question - la même qui me taraudait ce matin- me plongea tout a coup dans une déprime complète, je me rendit compte que j’étais là, seul, alors que les autres loups sont tous avec quelqu'un d'autre. Je secoue ma tête pour chasser cette question qui me rend quelque peu triste, et me dirige loin de cette satanée rivière. Je ne sais de nouveau plus où je vais, et c'est alors que je me rend compte que je suis arrivé dans un petit bois couvert. Prudemment j'avance a petit pas car je vois plusieurs traces étranges sur le sol, mon expérience de chasseur me permet de savoir que se sont des traces d'ours, vu leur nombre je regarde autour de moi inquiet.
-C'est tout de même étrange, les ours sont censés hiberner ...