Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

J'approchais.
Mon ventre, arrondi, me faisait souffrir.
J'avais mal...je voulais...je voulais Kiba.
Aligner deux pensées cohérentes à la suite était dur, très dur.
Ki...kiba ? qui était Kiba ?
Angoissée, j'essayais de...
Kiba. Mon Amour. Mon Ange. Mon Âme Soeur.
Je le voulais.
Où se trouvait-il, à cette heure ci ?
Je ne...
Je me senti défaillir.
Je tombais sur le sol froid.
Je me débatis.
Je voulais... Ki...kib...kiba...
Utilisant mes dernières forces, je poussais un hurlement.
Un long hurlement, un plainte, un appel, un au secours.

- KIIIIIBBBBAAAAAAAAAA...

Secouée de soubressauts, en sueurs, je fermais les yeux.
Le noir...

Je levais la tête. Oui dans le lointain de la plaine blanche et embrumée, il m'avait semblée entendre un appel.
Par instinct, je me levais et me mis à courrir dans la direction.
Je ne savais pas si je faisais bien. Mais quelque chose au fond de moi, me poussait à y aller.
C'était comme une force qui m'attirait.

Je courus un moment et m'arrêtai. Dans la neige, j'aperçu la silhouette vaporeuse d'un loup. Je sentis sa douce odeur, glacée et fleurie. J'accurus à ses côtés et la couvrit de baiser.

Elle ouvrit les yeux et me fixa. Puis poussa un petit gémissement.
J'arrondis mon corps contre elle, pour la protéger et la rassurer.

Elle se cala contre moi.

Voyant Kiba arriver, je respirait de nouveau sereinement.
Je me calait contre lui, puis lui murmurait:

– Kiba...je crois que...j'attends des petits...

Kiba se figea.
Puis un sourire lumineux vint éclairer son visage.
Soudain, il s'assombrit. Je compris pourquoi. Je n'étais pas une sang pure... J'étais Printanière de sang, mais hivernale uniquement d'âme... Nos petits seraient donc des sangs mêlés...
Et leur vie, par conséquent, en danger...

– Il faut te mettre à l'abrit, murmura-t-il d'une voie inquiète. Tu cours un danger en restant ici...

– Ou-oui, murmurais-je, mais co-comment ?... j-je ne suis p-pas en état de-de marcher, et-et enco-core moins de-de couri-rir...

Ma présence la réconforta. Elle se cala tendrement contre moi et se réchauffait peu à peu.

– Kiba...je crois que...j'attends des petits...
Me murmura t-elle doucement.
Je fus tout d'abord surpris puis heureux d'apprendre une telle nouvelle.
Mais quelques minutes plus tard, mes yeux se voilèrent.
Herenya comprit pourquoi. Elle sembla partager aussi mes craintes.

– Il faut te mettre à l'abri. Tu cours un danger en restant ici... Lui annonçai-je doucement.
– Ou-oui, murmurais-je, mais co-comment ?... j-je ne suis p-pas en état de-de marcher, et-et enco-core moins de-de couri-rir...
– Et tu n'es pas en état d'être portée... J'ai trop peur de te faire du mal mon ange. Lui chuchotai-je pour la rassurer.
Nous allons rester ici un moment. Ne bouges pas je reviens.
Je déposais un baiser dans le creux de son cou. Et lui intima de rester couché. puis je partis en petites foulées légères et rapides.

Je revins quelques minutes plus tard, d'épaisses branches de sapin dans la gueule.
Je les disposai à côté d'Herenya rapidement mais soigneusement.
Ma louve s'y coucha.
J'entrepris ensuite de construire une petite but de terre et de neige, pour la protéger du froid. Elle et le/les futur(s) petit(s).
Je grattais le sol frénétiquement. Ma petit édifice fut rapidement édifié.
N'ayant plus de chose à faire dans l'immédiat.
Je retournais me coucher près de ma fleur hivernale.
Je me pelotonnai contre elle pour la rassurer et la réchauffer à nouveau.

- Si quiconque approche, je le lui ferais payer. Nous sommes sur le territoire de l'hiver, nous n'avons rien à craindre. Le clan t'as depuis longtemps accepté...
Et quant aux petits, nous sommes de bon parents, je pense. Nous les protégerons jusqu'à ce qu'ils soient en âges de quitter le clan, s'ils le souhaitent. Je ne les empêcherais pas s'ils veulent rejoindre un autre clan... pas même pour le printemps...
Lui murmurai-je calmement... Je lui dis autant pour elle que pour moi.
Mais nous n'en sommes pas là. Ce n'est pas le moment de songer à l'avenir. Détends-toi, je suis là, à tes côtés. Je veille sur toi et te protège...

Avec Kiba, j'étais heureuse, rassurée, confiante...comme toujours avec lui...dieu comme je l'aimais...pour lui, je serais allée au bout du monde...

Les paroles qu'il me souffla ne fit qu'affirmer mes convictions : Kiba m'aimait, et me protégerait toujours. Toujours.

– Si quiconque approche, je le lui ferais payer. Nous sommes sur le territoire de l'hiver, nous n'avons rien à craindre. Le clan t'as depuis longtemps accepté...
Et quant aux petits, nous sommes de bon parents, je pense. Nous les protégerons jusqu'à ce qu'ils soient en âges de quitter le clan, s'ils le souhaitent. Je ne les empêcherais pas s'ils veulent rejoindre un autre clan... pas même pour le printemps... Mais nous n'en sommes pas là. Ce n'est pas le moment de songer à l'avenir. Détends-toi, je suis là, à tes côtés. Je veille sur toi et te protège...


Après cela, je me permis même un petit sourire, dans ce grand moment de souffrances.
Je m'endormis...

Mais quelques minutes plus tard, une violente contraction me fit réveiller en sursaut, je poussais un hurlement, faisant à son tour sursauter Kiba. Il s'approcha, non en fait, il fit un bon de 1 mètre au moins, et se retrouva devant moi. Il s'efforça de me calmer :

– Ça va aller...ne t'inquiètes pas... tout vas bien...

Nouvelle contraction.
Nouvelle douleur.
Encore contraction.
Encore douleurs.

J'avais tellement mal que j'étais incapable de hurler.
Tout à coup, après des contractions interminables, de la sueur, des douleurs, des larmes salées...une petite tête sortie, et Kiba se précipita.

Le membre 'Herenya' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé des Naissances' :

Résultat :

Une fois le petit louveteau entièrement sorti, Kiba se précipita et me l'amena, le calant confortablement contre moi. Il était ravissant, gris et blanc, avec un peu de bleu sur le dos. tout à coup, quand le bleu bougea je me rendis compte que le louveteau avait des ailes ! J'étais si heureuse que ma descendance me ressemble. Il était si beau. Comme il était né le premier, j'étais sur qu'il ferait un Alpha formidable, respecté de tous.



J'étais épuisée. J'espérais, plus que tout, la fin de la mise bas. J'avais tellement mal que je ne me rendis pas compte que le 2ème louveteau était sorti. J'étias pratiquement endormie. Kiba approcha la petite loupiotte de moi, elle était noire avec des petites taches blanches, comme des milliers de flocons de neige, tout à fait ravissant. Elle se cala contre son frère, et se mit à têter.



Une bonne heure, pour mon plus grand soulagement, rien n'advint, pas une douleur. Mais me prenant au dépourvu, une violente contraction me fit gémir : je n'avais même plus la force de crier.
Kiba revint, le réchauffa plus longtemps que les autres. Le louveteau avait l'air d'avoir froid. Puis, il vint de lui même contre moi, entre son frère et sa soeur. Mais, ce n'était pas un "il", c'était une petite "elle".
Et elle aussi avait des ailes ! Je nageait en plein bonheur malgré mes souffrances.



Visiblement, elle était déjà initiée au vol, car elle battit faiblement des ailes et parvint jusqu'à moi. Elle se plaça à gauche de son frère.
Je cru, à ce moment, que tout était terminé : tous mes enfants étaient nés. Mais non, visiblement, car une nouvelle contraction advint. Ce ne fut pas long : quelques minutes plus tard, une petite louve, qui avait des couleurs étranges, naquit.



Etrangement, Kiba était comme paralysé, les yeux dans le vague quand il regardait la petite louve. Je du me rapprocher pour la prendre dans ma gueule et la déposer près de moi, quand Kiba revint à lui. Il avait l'air bouleversé.


- Qu'y a-t-il mon coeur ? soufflais-je doucement. Ca ne va pas ?

Lorsque vint la dernière petite... Mon coeur léger et heureux, s'alourdit soudainement...
Je fus comme paralysé, regardant dans le vide...

En réalité, je ne pouvais détacher mon regard des symboles sur ses pattes postérieures...
Ils étaient facilement reconnaissable... Et c'est ce qu'il me faisait bien peur...
- Qu'y a-t-il mon coeur ? soufflais-je doucement. Ca ne va pas ?
Les paroles d'Herenya, me réveillèrent...
- Je... euh.... C'est... Je ne trouvais pas mes mots, embêté, stupéfait...

En l'apercevant, mon coeur avait fait un bond. Mes craintes m'avaient rattrappé; plutôt que je ne l'aurais cru.

Son front était moucheté d'un flocon, mais je redoutais qu'elle ne file du mauvais côté, chez les printaniers... Elle en avait toutes les caractéristiques... Les symboles sur ses pattes et son odeur, plus fleurie que les trois autres...
Je m'étais pourtant promis que je ne ferais rien si tel était son désir...
Mais là, c'étais quand même un peu dur à l'imaginer.

- Elle est sous le signe du printemps Souflai-je enfin à ma compagne...
Herenya la regarda à son tour et vit les marques fleuries. Elle avait compris elle aussi...
Un frisson me parcourut... Décidant d'oublier ce mauvais présage, je vin me coucher près de ma belle et de nos louveteaux, pour les réchauffer.
Ils s'étaient tous endormis, roulés en boule, les uns sur les autres...
C'était attendrissant.
Je léchai doucement le museau d'Herenya, heureux d'être papa.