Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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Craignez notre puissance vous qui n'êtes rien que des pions [EVENT]
Oxymore
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Dim 1 Juin 2014 - 11:55

Cette fois-ci il était temps. Ils allaient marcher sur les terres neutres, les conquérir. Ils ne pourraient pas résister. Ils n'étaient que des fétus de paille face à la puissance du printemps, grâce à la puissance de ce Clan qui était devenu le sien petit à petit. Sa belle allait elle aussi au combat malgré sa réticence. Il ne voulait pas qu'elle court le moindre risque. Il était cependant heureux qu'elle puisse être auprès de lui alors que leur destin allait se décider. Les yeux d'obsidienne brillaient d'un sombre éclat et du feu de sa meurtrière folie. Il sentait l'adrénaline qui commençait à courir dans ses veines. Le goût du sang était proche. Il allait pouvoir assouvir sa soif de morts et de vengeance. Ses crocs et ses griffes fendraient les os et déchireraient les chairs tandis que son don sèmerait une mort invisible et contre laquelle nul ne pourrait rien. Ses pattes martelaient le sol avec régularité. Il sentait les siens dans son dos qui allaient avec lui au combat. Ils avaient décidé que le premier territoire à conquérir était le terrain de combat, symbole de puissance aux yeux du couple d'Alphas. Si les neutres tentaient de résister ils seraient écrasés avant même d'avoir eu le temps de toucher un seul de leur soldat. Ils n'étaient pas de taille face à ses troupes aussi nombreuses et fortes. Des entraînements avaient été mis en place et chacun avait pu progresser. Oui, les entraîneurs n'avaient pas été tendres. Mais il n'était pas utile d'être doux lorsqu'on formait des soldats. Le but était d'en faire des machines à tuer. Des loups contre lesquels nuls ne pouvaient rien.

Ils avançaient comme des ombres. Ils allaient comme un seul être. Tous tendus vers un seul et même objectif. Leur respiration se condensait dans l'air froid du matin. Le silence était de mise. Oxymore allait en tête d'un premier groupe. Moune en menait un second. Aïko, en qui il n'avait toujours nulle confiance en menait un troisième bien qu'il eut toujours été contre cette idée. Il fallait croire qu'il ne pouvait pas toujours tout faire comme il le désirait. C'était pourtant sa seule cause de contrariété de la journée. L'appel du sang résonnait à ses oreilles. Ce son était si doux et plaisant. Un sourire plein de crocs naquit sur ses babines. Il rêvait que ce liquide carmin coule au fond de sa gorge et que le goût métallique envahisse sa bouche. Bientôt. Bientôt le carnage serait à sa porte. Depuis que leur départ avait été décidé il sentait son sang bouillir dans ses veines. Il avait hâte. Tellement hâte. Il menait la bande qui attaquerait de front. Parmi ceux qu'il menait au combat se trouait Rage. Le loup vert lui avait plu le jour où il était venu le trouver à la tanière. Il avait autant confiance en lui qu'il détestait Aïko. De penser à ce loup qui n'en était même pas un à ses yeux ses dents grincèrent. Il espérait de tout son cœur qu'il y aurait des résistants neutres pour qu'il puisse assouvir sa soif de sang et passer ses nerfs sur quelqu'un.

Sa patrouille parvint la première au terrain de combat. C'était ce qui était prévu. Ils devaient faire un brin de repérage et s'en prendre aux premiers loups présents sur les lieux. La rumeur disait que les neutres restant étaient sur le qui vive. Prêts à lutter contre l'envahisseur pour certains mais aussi terrés dans leurs tanières comme des lapins pour d'autre. Il adorait débusquer des lapins, ça tombait bien. En quelques signes il envoya des éclaireurs faire le tour du terrain. On n'était jamais trop prudents. Ses espions lui avaient rapporté des mouvements suspects en Automne et en Hiver. Si jamais ces traîtres tentaient d'aider les solitaires il les annihilerait jusqu'au dernier. Personne n'avait le droit de lui tenir tête. Personne. Le couinement aiguë d'un de ses patrouilleurs fit immédiatement dresser les oreilles du grand loup noir. Quelque chose clochait. Il ne savait pas encore quoi mais il n'allait pas tarder à le découvrir. Il s'avança à découvert trois printaniers à ses côtés tout à fait conscients d'être en première ligne. Ils seraient les premiers à se jeter dans la mêlée mais auss les premiers à mourir si tout ne se passait pas comme prévu. Mais tout se passerait comme prévu n'est-ce pas ? Parce qu'il ne pouvait pas en aller autrement. Son plan, leur plan, était la perfection même. Ils ne pouvaient pas échouer parce qu'ils étaient tout bonnement les meilleurs. Moune lui adressa la signal convenu. Mais qu'est-ce que cet incapable d'Aïko pouvait-il bien faire ?! Il était en retard et son flanc droit était, de fait, complètement à découvert. Le vent lui apporta une odeur qui le décontenança quelque peu mais qui, surtout, le mit dans une rage folle. L'odeur était froide. Gelée même. L'odeur de la neige tombant au sol. Les hivernaux étaient ici. Ils le guettaient. Oxymore poussa un long hurlement. L'un de ceux qui vous glace le sang lorsque vous l'entendez. L'un de ceux qui est une menace, qui annonce votre mort prochaine. Il appelait au combat aussi. La phrase qu'il cria par la suite n'avait que pour seul et unique but de souffler sur les braises de cette haine qu'il sentait crépiter autour de lui.

- Les Hivernaux qui se cachent comme des poltrons ? Pitoyable. Avancez dont vers votre mort à découvert que nous puissions voir l'étendue de vote faiblesse !

Le rire du Prince des Ténèbres crissa dans l'air comme un ongle sur un tableau noir. Désagréable. Dérangeant. Il provoquait Meneldil ouvertement. Son but ? La faire sortir de ses gonds et, dans le même temps, de sa cachette. La louve n'avait nulle expérience. Elle ne survivrait pas plus de dix secondes face à lui. Il la tuerait et prendrait la direction des siens. Les hivernaux deviendraient ses jouets, ses choses, comme l'étaient devenus les neutres. Leur pouvoir s'étendrait jusqu'aux confins de Four Seasons. Jusqu'aux confins de toute terre. Il était certains que la neige ne serait pas seule au rendez-vous. Akisa et Ypso étaient attendus de patte ferme. Qu'ils n'en doutent pas une seule seconde.
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Dim 1 Juin 2014 - 18:36

Tu avances vers un destin bien sanglant. Oxymore à quelques mètres seulement, et toi tu n'as jamais parlé à quelconque printanier. Mais la force d'un démon noir est enfermé dans ton corps. Alors tu ne crains rien.

Tu avances, voyant une patrouille de Pâquerettes sadiques s'avancer vers toi, et vers le reste des clan. Tu étais resté dans ton coin pour avancer, et tu ne voulais pas spécialement te battre aux côtés des estivaux, mais tu n'auras sans doute pas le choix si Ypso et Akisa veulent se battre ensemble. Tu ne sais rien de ce qui se trame dans leurs têtes.

Oxymore, dans la patrouille, regarde ce qui l'entoure avec un sourire machiavélique. Un sourire que tu ne crains qu'un peu.

- Les Hivernaux qui se cachent comme des poltrons ? Pitoyable. Avancez dont vers votre mort à découvert que nous puissions voir l'étendue de vote faiblesse ! s'écria la bête affreuse qui sert d'Alpha aux Printaniers.

A ces mots, tu penses que tu n'étais pas seul, mais entouré d'Hivernaux. D'un autre côté, tu n'en es pas sûr : Oxymore a parlé d'Hivernaux, mais tu n'as pas senti d'odeur de neige. Alors tu ne t'en occupe pas davantage

Et puis tu savais que l'Automne ne pouvait pas être loin. Akitaka, Seijii, Azamie, Laskà, Daphné et les autres ne devraient plus tarder à présent. Tes amis sont forcément en route. Et tant pis si Ypso  te cherche, tu lui diras que tu ne tenais pas trop à attendre longtemps une potentielle mort.

"Oxymore, Alpha printanier. Seul contre les trois autres Clans. Débile." te disais-tu.

Tu décides de ne pas te cacher en attendant les autres, tu ferais preuve d'une belle lâcheté. Tu te ranges pour invoquer le Démon.

_Tourments Estivaux, réveillez-vous. murmures-tu.

Tu sens ton corps grossir et s'assombrir. Mais le démon te garde en son esprit pour que tu puisses le maîtriser, même s'il n'aime pas ça. Estivaux, Automnaux et Hivernaux devront se battre face aux Printaniers. Le Démon se fiche donc des Estivaux et se focalise sur les Printaniers, dont bon nombre de guerriers te paraissent absents. Même Moune, l'autre Alpha Printanière, n'est pas là.

La troupes du Printemps en face de toi t'indique que le combat a déjà commencé dans leurs étroits cerveaux.
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Aïko
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Lun 2 Juin 2014 - 19:55


Le levé du soleil n'avait rien d'agréable aux yeux d'Aïko ce matin puisqu'il annonçait le début de quelque chose qui n'aurait jamais dû être. Le mâle grogna en se levant, il n'avait nul envie de servir les intentions du couple alpha. Néanmoins, il devrait si plier un petit bout de temps, juste le temps qu'il faudrait aux autres clans pour arriver. Il jouerait alors sur l'effet de surprise, bien qu'il se doutait qu'Oxymore s'en doutait. En effet, Moune avait nommé Aïko à la tête d'une des divisions qui partait au combat sans même se poser de question. Moune lui faisait confiance, elle lui avait toujours fait confiance. Le bêta s'était fait une question d'honneur de ne pas s'en prendre à sa vraie alpha durant les combats qui allaient venir, il voulait laisser à la louve une chance. Mais une chance de quoi... le mâle ne s'avait plus très bien.

La veille au couché du soleil, Aïko avait envoyé six des résistants prévenir les autres clans. Chaque duo qui partait vers un territoire normalement ennemi était composé des membres les plus jeunes et les plus loyaux de la résistance. Le bêta voulait les protéger en les envoyant au loin, qu'ils prennent du temps pour revenir. Il se souciait de l'avenir du clan, que pourrait-on faire avec un clan anéanti? Il avait cherché Myosotis une bonne partie de la journée d'hier sans la trouver, il espérait de tout son coeur qu'elle se tiendrait loin des combats. Le mâle avait de grands projets pour la jeune louve, il croyait en l'avenir de la petite, mais pour cela elle devait rester en vie. Ce léger détails commençait a être de plus en plus compliqué avec toute la tension dans l'air. Tension qui connaîtrait son dénouement final aujourd'hui.

Aïko se releva, se secouant de tout son corps pour chasser les traces de sa nuit agitée. Nul ne devait voir d'un seul coup d'oeil qu'il n'avait pu trouver beaucoup de sommeil alors que les doutes l'assaillaient de toute part. La matinée avait été relativement calme tandis qu'Oxymore leur répétait les déroulements des heures à venir, comme s'ils ne connaissaient pas touts déjà les faits dans leurs moindres détails. Le bêta devait mener le flanc droit. Il connaissait la composition de ses troupes du jour par coeur, il avait étudier la chose avec une rigueur sans faille. Heureusement, Oxymore avait composé lui-même son unité. Si bien qu'Aïko avait pu conseiller Moune pour les deux divisions restantes. Ce trouvait donc très peu de pro-alpha dans les troupes d'Aïko. Il n'aurait qu'à se débarrasser d'eux avant d'arriver au terrain de combat pour ne pas voir de la division dans ses rangs quand il donnerait ses ordres.

Au signal, le groupe se mit en marche. Au départ, tous restaient bien en vu. Le bêta pouvait donc observer les moindres déplacements d'Oxymore. Le véritable ennemie à ses yeux. Moune ne faisait qu'office de pion, c'était le mâle coloré qu'il fallait abattre pour mettre fin à tout ce carnage. Les groupes dirigés par les alpha prirent de l'avance tandis qu'Aïko faisait ralentir le sien. Un mouvement tout à fait intentionnel, c'était maintenant ou jamais qu'il fallait se débarrasser des trois pro-alpha de la division. Sans un mot, le bêta donna l'ordre. Aussitôt, les trois loups furent ligoter à des arbres avec des lianes. Aucun mal ne leur serait fait, mais ils devaient rester ici. Un jeune guerrier fut désigné pour rester et surveiller les trois otages. Le mâle avait toute confiance en ce guerrier, il pouvait partir l'esprit en paix. Il était désormais temps d'arrêter leur véritable ennemi... Oxymore.

Le reste de la division progressa rapidement, il fallait rattraper le retard pour ne pas trop attirer l'attention. Le groupe arriva finalement au terrain de combat, Aïko prenant les devants. Le mâle remarqua aussitôt qu'Oxymore s'était détaché de son groupe, accompagné de trois garde-du-corps si on pouvait dire cela. Le moment semblait quelque peu irréel. Là devant, l'impressionnant mâle coloré qui s'avançait pour défier les ennemis probablement tapis dans les hautes herbes et qui les appelait à venir se battre. Le sang du bêta tambourinait dans ses oreilles, il fallait faire quelque chose. Maintenant. Prendre le contrôle pour laisser aux alliés le temps de s'avancer. Déstabiliser Oxymore pour détourner son attention.

En un sifflement, Aïko donna son signal. Les loups présents dans sa division fondirent sur ceux des divisions des alphas. Ils étaient moins nombreux, certains allaient mourir, mais tous savaient que de leurs actions dépendaient le reste des choses. Le mâle se contenta d'éviter les combats qui s'étaient déclencher quand la résistance était sorti de l'ombre, il s'avançait à découvert. Il voulait attirer Oxymore, lui montrer que le printemps ne tomberait pas sans se battre.

- C'est toi le poltron Oxymore! Tu n'es qu'un lâche indigne de toute cette attention.

La voix d'Aïko était assurée, même si au fond de lui son coeur de louveteau tremblait de peur. Il espérait que la distraction fonctionnerait, que d'autres pourraient arriver avant qu'il ne finisse en chair à pâté. Le bêta savait qu'il ne faisait pas le poids devant la force brute d'Oxymore, mais il fondait beaucoup d'espoir sur sa ruse et sa rapidité pour se tirer du mauvais pas dans lequel il venait de se mettre volontairement.
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Akisa
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Lun 2 Juin 2014 - 23:12

Il était temps. Akisa l'avait senti dès le lever du soleil, qu'elle avait pu admirer à son aise puisque son sommeil avait été fortement troublé. Ses espions, chargés de surveiller les mouvements printaniers, étaient arrivés à peine une heure après l'apparition du disque d'or dans le ciel clair. Curieusement, la jeune Alpha n'avait pas ressenti l'onde de panique redoutée à l'annonce officielle de la guerre. Elle se sentait sereine, sûre d'elle. Un peu absente, en fait. Mais bon, ça valait toujours mieux que de fondre en larmes...

La Reine de l'Eté traversa les rangs des soldats et combattant qui se formaient, avançant d'un pas assuré et fier vers la tête de la file, à sa juste place. Elle comptait bien mener son clan à la bataille et y participer, elle se l'était promis. En passant parmi les loups qu'elle connaissait, même seulement de vue, son coeur se serra néanmoins. Lesquels d'entre eux reviendraient fouler le sable estival ? C'était une idée qui ne la quittait plus, mais elle tâcha de la mettre de côté pour le moment. On pleurerait les morts quand ils seraient tombés, pour l'instant il ne fallait penser qu'à la bataille.

Rapidement, sa troupe fut prête. Les préparatifs avaient été mis en place de longue date en prévision de ce jour, aussi les gestes et placements devenaient presque machinaux. Akisa regarda autour d'elle, à sa droite, à sa gauche. Orphée d'un côté, Kéwan de l'autre. Il était temps de partir. Au signal de la louve couleur de sable, le clan se mit en mouvement, et ils partirent en direction des terres neutres, lieu où se rendaient les printaniers d'après les informations des espions.

Ils allaient à bonne allure, mais Akisa ne voulait pas trop forcer, il fallait qu'ils se gardent pour les affrontements. Et puis elle devait s'avouer que l'envie n'était pas bien grande de se diriger vers la mort. Loin, au fin fond de son subconscient, le louveteau qu'elle avait été pleurait et lui criait de faire demi-tour, mais il n'en était pas question. L'honneur et la liberté de l'Eté, de Four Seasons même, étaient en jeu, et elle ne se déroberait pas face au danger.

La route ne fut guère agréable ; marcher jusqu'aux terres neutres ne prenait pas énormément de temps d'ordinaire, mais ce matin-là, la jeune Alpha eut l'impression que la moitié de la journée était passée. Un silence lugubre régnait tout autour d'eux, le seul bruit se faisant entendre étant celui de leurs pas. Mais le territoire neutre fut bientôt en vue, et avec son apparition commencèrent à monter des bruits sourds de lutte.

Un brin décontenancée, Akisa marqua un arrêt durant un court instant, et observa le lieu où ils devaient se rendre. Les hostilités avaient commencé ? Bon, il n'y avait plus de temps à perdre en ce cas ! Haut les coeurs, mes braves, l'heure de la bataille avait sonné ! A nouveau, les troupes se remirent en marche, mais cette fois-ci l'allure était plus vive ; la tension était palpable, mêlée d'excitation et de peur.

Les Estivaux firent leur apparition sur le Terrain de Combat, et la Reine de l'Eté ne put s'empêcher d'être perplexe quant au chaos qui y régnait déjà. Les combats avaient commencé au sein même du clan printanier. C'était idiot, mais elle s'était imaginé toute une scène de cette guerre, se voyant face aux autres Alphas dans un duel de regards lourd de menaces, puis d'un coup le déclenchement... Mais ce n'était qu'une vision romancée. La vraie guerre était bien différente, et elle avait commencé. Donc il fallait oublier les discours et passer à l'action, en résumé...

Akisa se retourna vers les membres de son clan, ses membres, ses frères presque... Elle se sentait incroyablement proche d'eux, mais craignait qu'une fois de plus, ce soit dû à une vision romantique de la chose. Quoi qu'il en soit, elle appréciait ce lien, et accompagnait en pensée chacun de ses combattants. Que le sort soit avec eux, pour le meilleur.

- Estivaux... Il est temps de se lancer à notre tour dans l'assaut. A ce que je vois, la rumeur de la résistance était fondée ; tâchez de vous concentrer sur les partisans du loup noir...

Le loup noir... Akisa posa ses prunelles vertes sur lui, et un frisson parcourut son corps. Quel monstre effrayant... Et dire qu'il était à l'origine de tout ce chaos ! Il avait le profil de l'emploi, c'est certain... Mais elle ne devait pas se laisser effrayer ou impressionner. Elle serait forte jusqu'au bout.

- Estivaux, au combat !!

Sa voix avait sonnée, claire, ferme, et fut suivie du grondement, du martèlement des pattes estivales qui fondirent à l'assaut. L'Alpha elle-même se lança parmi ses braves, bien entourée de ses guerriers, mais déterminée, arrivée à ce point, à se battre jusqu'au bout...
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Mer 4 Juin 2014 - 11:43


L'Alpha hivernale dormait. D'un sommeil profond comme elle n'en avait pas connu depuis longtemps. Lorsqu'elle entrouvrit un oeil elle sut pourtant que la journée ne serait pas bonne. La voix de Lapiz résonnait dans la tanière, provenant de la surface. Des printaniers étaient arrivés très tôt ce matin disant venir de la part du Bêta de leur Clan et qu'ils devaient impérativement lui parler. Meneldil grogna mais ne fit pas de commentaire. Elle avait rencontré Aïko quelques temps auparavant et se doutait de la nouvelle que devaient porter ces messagers. La guerre était à leurs portes. Oxymore et Moune avaient décidé que ce jour-ci serait un jour de sang. Le louve tricolore prit tout de même le temps d'étirer ses muscles endormis. Il ne s'agissait pas de se claquer quelque chose bêtement. Les siens avaient besoin qu'elle les mène au combat. Enfin, ils n'avaient pas besoin de ce combat mais elle tenait à être parmi eux. Elle se devait de montrer quel était le courage hivernal. Elle remonta rapidement jusqu'à la Grotte aux Cristaux et écouta patiemment les printaniers. C'était bien ce qui lui semblait. L'Alpha leur permis de se reposer sous l’œil attentif d'un ancien soldat qui, même s'il ne pouvait prendre part aux combats, serait à même de maîtriser les deux jeunots si besoin était. Montant sur le promontoire la femelle poussa un long et lugubre hurlement. Les siens n'allaient pas tarder à se rassembler. Il était temps.
Elle partagea ses forces en deux divisions. Les combattants les plus expérimentés viendraient avec elle pour former l'avant garde. Elle ne prit avec elle que des loups en qui elle avait pleinement confiance. Que des loups qui ne risqueraient pas de reculer face à l'ennemi. Parce que les premiers qui allaient arriver là bas ne seraient pas vraiment de ceux qui rentreraient indemne. Une arrière garde, qui resterait un peu en arrière de la première, fut composée des chasseurs et de soldats plus jeunes. Cette troupe ci serait menée par Lapiz, son garde du corps. Elle avait toute confiance en lui et savait qu'il serait à même de gérer la peur des moins expérimentés. Elle dépêcha aussi quelques loups en direction des terres automnales. Une troupe devait être composée d'hivernaux et d'automnaux. Cela avait été entendu avec Ypso. Surtout composée de Tueurs cette dernière escouade ne devrait arriver qu'en dernier. Les Tueurs seraient les seuls, aux yeux de la louve tricolore, à pouvoir garder suffisamment leur calme pour faire la différence entre amis et ennemis lorsque les combats feraient rage.
Elle n'avait pris dans l'avant garde ni Adagio ni Opium. Ces deux là étaient bien trop chers à ses yeux pour qu'elle se permette de les mettre ainsi en danger. Elle serait plus sereine et concentrée en les sachant plus loin. Elle ne doutait pas de leurs capacités seulement elle ne voulait pas avoir à s'inquiéter pour eux. Ils le comprendraient sûrement. De toute manière la voix qu'elle avait adopté en distribuant les rôles de chacun ne laissait pas la moindre place à une quelconque réplique.

Les pattes des combattant frappaient le sol derrière elle. Ils ne faisaient pas tant de bruit que ça lorsqu'ils se mouvaient dans la neige. L'Alpha hivernale avait la mine sombre. Elle s'en allait au combat pour la première fois de sa vie. Et la dernière espérait-elle. Elle n'aimait pas ça. Les terres neutres ne lui avaient jamais semblé si vastes avant aujourd'hui. Elle se forçait au calme. Le masque de glace était bien en place et on ne pouvait lire qu'une froide détermination dans les prunelles de cristal. Elle écraserait ses ennemis et paierait de sa vie pour sauver les siens si cela s’avérait nécessaire. Tout plutôt que de voir le couple d'Alpha régner sur ses belles terres enneigées. Sur tout Four Seasons. Akina et Little Wings, les Veilleuses, faisaient partie de l'avant garde et sondaient le terrain, se faufilant partout en avant d'eux. Elle revinrent l'air passablement affolées. Une troupe de printaniers avançaient ! Ils étaient menés par Moune et, tout comme eux, se rendaient sur les terrains de combat. Dans l'esprit de la jeune Alpha les plans changèrent en un instant. Elle avait entendu le cri d'Akisa. Les estivaux luttaient déjà dans la plaine. Et même si elle aurait été ravie de rayer ces stupides loups de la carte elle ne pouvait nier qu'en cet instant ils avaient besoin d'unir leurs forces. La bataille serait trop inégale si une seconde escouade de printaniers mêlés de neutres se jetaient sur sur les troupes de l’Été. Un jeune hivernal arriva lui aussi sur ces entre faits. Lapizavait fait forcer l'allure en entendant des déplacements ennemis et le second groupe se trouvait maintenant en place. Fermant un instant les yeux la louve tricolore lança l'ordre de l'attaque. Ils ne pouvaient plus attendre.
Elle dirigea ses propres troupes en direction du groupes de printaniers menés par Moune. Il fallait leur couper la route à tout prix ! Le tout sans se retrouver pris entre deux ennemis. Ce serait certainement cela le plus compliqué. Elle poussa un long hurlement. Elle n'exprimait rien de précis si ce n'était qu'il était l'heure de combattre. L'heure d'honorer l'Hiver. L'heure de sauver leurs terres de cette folie.
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Glycenne
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Mer 4 Juin 2014 - 17:41

L'entraînement de mon père allait payer. Il avait voulu faire de moi une mercenaire lorsqu'il était encore en vie, j'allais en devenir une le temps d'une guerre. Ma nuit avait été agitée. Le peu de fois ou j'avais trouvé le sommeil, le visage déformé par la folie de Sarkan m'était revenu à l'esprit. Faisant les cents pas durant tout le reste de la nuit, j'avais sentis mes jambes trembler sous moi pendant un bon moment. Je m'étais demandé si ma loyauté jusque là sans failles allait finir par flancher, mais j'avais finalement tenu, j'avais réussit à tenir. Je n'ose pas imaginer la jubilation dissimulée de mon père avant la bataille. S'il avait été là, il se serait sans doutes mis à l'écart avant de hurler sa joie, de sauter dans tous les sens, s'imaginant déjà le sang écarlate de ses ennemis tâcher sa fourrure et envahir sa gueule. Je repoussait l'image en secouant la tête, tentant en vain de penser à autres chose qu'à mon géniteur.

J'avais vu le jour se lever lentement, jusqu'au moment où Meneldil monta sur le promontoire et se mit à hurler longuement. Je savais ce que ce hurlement signifiait... La guerre était proche... Toute proche. Ce n'était plus qu'une question de minutes. L'Alpha divisa les troupes. Je faisait partie du second escadron. Je suivis Lapiz lorsque ce dernier donna l'ordre de partir, jetant un dernier regard aux louveteaux que je laissais derrière moi. Ces petites boules de poils dont je m'occupait d'ordinaire. Allais-je seulement les revoir un jour ? La troupe avançait, moins silencieuse que nous ne l'aurions voulu. Nos griffes claquaient sur le sol, crissant parfois sur des rochers. Le paysage dénué de neige n'était pas réellement à notre avantage, et mon angoisse de la veille revint à la charge. Je savais cependant que je n'abandonnerais pas. Je le ferais, pour ma mère qui ne combattait pas. Mon frère lui, avait tenu à se battre. Il était violent, il avait besoin de se défouler, mais il voulait avant tout rétablir un minimum de paix et conserver notre territoire. Etrangement, je ne parvins pas à le voir. Il avait pourtant une robe brun doré héritée de notre mère, qui était facilement repérable parmi les fourrures ternes des loups de l'hiver.

Nous arrivions finalement au lieu de la bataille, restant en retrait par rapport au premier groupe. Meneldil et sa troupe s'élancèrent à couvert, fonçant sur les printaniers dirigés par Moune. Etant tout à l'arrière du groupe, je ne voyais pas grand chose. Aussi, je me rapprochais discrètement, regardant ce qu'il se passait. Les printaniers de la résistance s'en étaient pris à Oxymore et son groupe, tandis que les estivaux dirigés par Akisa arrivaient pour les aider. Les pattes tremblantes face à la bataille qui faisait rage, j'attendais les ordres du loup gris pour pouvoir avancer. La bataille, c'était aujourd'hui et maintenant. Celle qui allait peut-être changer nos vies. Le retour de la "paix" allait dépendre de notre victoire ou de notre défaite.
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Mer 4 Juin 2014 - 19:06



Un sommeil lourd avait plongé les deux compères. Bien que la tension se faisait sentir, ils restaient plonger dans leur sommeil jusqu'à ce que des voix se lèvent. Une patte les frôla, les arrachant de cet état, du moins Lucian qui se leva en vitesse. Même trop vite qu'il en eut la tête qui lui tourna. Il voyait les Estivaux se rassembler. La Guerre était là, tapant sur leurs terres dans des fracas sourds. L'heure n'était plus au repos mais au combat. Aujourd'hui serait un jour où le sang quittera les corps tandis que certaines vies s'en iraient dans l'Au-Delà accompagnées de la Mort. Agitant un peu la queue, il arracha  son compagnon de voyage, Reron qui lâcha une plainte. Il était pour grogner sur le canin au couleur beige lorsqu'il comprit la cause.

Rejoignant le groupe de canins le plus proche, ils se mirent dans les rangs. Ils n'avaient pas peur. Enfin, la peluche. Pour le loup, c'était une autre affaire. Il connaissait la peur mais chose étrange, cette journée qui s'annonçait avec le spectre de la Mort ne semblait guère le toucher ... Il ne pensait qu'à une chose : faire tomber l'infâme loup noir à la tête des Printaniers, celui qui était à la cause de temps d'évènements. Le veilleur s'ébroua, chassant un peu de rosée de son pelage, c'est ce qui arrivait lorsque l'on dormait sous un buisson. Le soleil n'était pas bien haut et pourtant, il avait l'impression qu'il faisait chaud. le sang de guerrier hérité de son père se réveillait, c'est ce que l'on aurait pu dire.

Un petit temps passa puis, tous les Estivaux, dans une marche synchronisée, quittaient le camp, s'aventurant davantage dans leurs Terres. Le jeune loup beige reconnaissait les chemins qu'ils empruntaient : ils filaient, à un pas moyens, vers les Terres Inoccupées. Il comprit alors que la bataille aurait lieu là-bas. Il sentait ses plaies, pas toutes cicatrisées lui faire un peu mal mais, il les ignora comme il savait si bien faire. Il devait aller combattre pour certains principes et aussi, pour les siens.

Un arrêt fut marqué puis, les voilà qui s'en retournaient en guerre, dans une allure plus soutenue. Reron gardait le silence pour une fois, comme si il se préparait au combat. le canin sentait la tension monter dans la peluche par le lien qui les unissait. Pourquoi donc était-elle si inquiète ? Il ne savait pas mais, il n'avait aucune raison de s'inquiéter. Si aujourd'hui était son dernier jour, il mourrait avec le sourire d'un être heureux et comblé, tombé pour sa fratrie et la bonne cause. Ce sont ces pensées qu'il laissa découler vers la peluche qui laissa un sourire s'échapper.

Un nouvel arrêt eut lieu. Ils étaient tous arrivés au Terrain de Combat, là où se jouerait la dernière partie, là où la délivrance ou la suprématie gagnera après un combat acharné. Les hostilités avaient déjà commencer et, leur Alpha, Akisa, ne tarda pas à donner le signal de l'assaut. Tel un seul corps, les Estivaux dévalaient et franchissaient le peu de distance qui les séparaient du lieu du combat. Lucian et Reron étaient parmi eux, filant vers les combats tandis qu'ils adressaient une prière muettes à leurs Dieux tant chéris. Priaient-ils pour leur survie ? Non, loin de là, mais ils prièrent pour le survie des autres et pour la tombée du Loup noire Printanier.
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Mer 4 Juin 2014 - 20:38




Nymeria s'était levée tôt ce matin là. Un soleil de printemps réchauffait la louve sable. Printemps ... ce mot signifiait tout autre chose à présent. Il avait été sali par la folie d'Oxymore et il allait l'être encore plus par le sang qui allait couler. Au lieu de se souvenir d'une saison fleurie ou le soleil chauffait en même temps qu'un doux vent soufflait et où les loups vivaient en harmonie, on verrait les corps des loups de toutes saisons ensanglantés et les massacres commis.  A l'ambiance qui régnait dans les terres estivales, on ne doutait pas qu'une bataille se préparait. C'était comme une ruche qui fourmillait, tout avait été préparé pour ce jour, tout avait été prévu et pourtant ... Ce fameux jour ... le jour où l'on perdra peut-être des êtres qui nous sont chers ou que l'on verra des loups inconnus mais innocents se faire tuer. La louve sable avait une boule au ventre et elle était certaine que cela la poursuivrait jusqu'à ce que le combat soit enfin fini ... ou alors qu'elle meurt. Ce qui était possible. Bien que courageuse, Nymeria n'était pas inconsciente. Si elle se retrouvait face au loup noir, elle n'aurait aucune chance face à son pouvoir destructeur. Mais si vaincre Oxymore était hors de sa portée, elle pouvait encore affaiblir ses alliés et un loup seul ne peut rien face à des centaines de loups prêts à se battre pour la liberté de leurs clans respectifs. Debout, la soldate regardait des hordes d'estivaux qui partaient pour le combat. Parfois l'estivale aurait aimé être neutre. Même si les loups contre qui elle se battra sont dit mauvais, sa conscience en prendra un coup. En tant que soldate, elle n'a jamais tué personne. Juste blessé pour faire fuir. Aujourd'hui c'était  une autre affaire, elle se battrait pour sa famille et pour ses idéaux. Nymeria avança d'un pas décidé vers le flot estival.


Dirigés par Akisa, les estivaux avançaient en une vague bien ordonnée dans les terres neutres. Nymeria y était déjà allée quelques fois mais pas pour un combat qui allait peut-être bouleverser le court de leurs vies. Enfin ils arrivèrent dans la plaine d'idromède sur un terrain où étaient déjà arrivés les printaniers. Oxymore se dressait, effrayant, au devant de ses troupes et Nymeria sentit un frisson lui parcourir le dos. La folie qui brillait dans ses yeux ne présageait vraiment rien de bon. La peur était en elle, mais c'était une alliée qui nous pousse à la prudence et la louve sable avait fois en ses talents de combattante. Cependant, les doutes assaillaient son esprit. Allaient-ils perdre malgré leurs efforts ? Seraient-ils assez puissants pour vaincre les printaniers alors qu'ils sont à l'apogée de leur puissance ? L'estivale chassa l'hésitation de son esprit. Su elle laissait ses questions l'envahir, elle ne serait bonne à rien. Un coup d'oeil aux estivaux à ses côtés chassa entièrement ses doutes. Quand elle lisait la détermination dans leurs regards, cette détermination qui montrait que l'on ne mourra pas avant d'avoir tout donné et que si la mort nous prendra, nous serons morts dans l'honneur et sans regrets, elle se sentait poussait des ailes. Nymeria eut un peu honte d'avoir eu ces faibles pensées. Elle regarda alors droit devant elle, droit vers l'avenir. Cet avenir pour lequel on se battrait aujourd'hui.




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Jeu 5 Juin 2014 - 18:08

Tu étais toujours derrière ton rocher, mais plus pour longtemps. Tu venais de compléter ta transformation et te battre serait permis quand ta puissance aurait rejoint celle du Démon. Ce qui ne tarda plus, et tu sentis la force de la Bête te porter. Tu t'en sentis heureux pour une fois.

C'est alors qu'arrivèrent Aïko, Bêta Printanier et meneur de la résistance, Akisa, fille de ton ancienne Alpha, Bebop et désormais meneuse estivale et enfin Meneldil, Alpha hivernale. Mais toujours pas d'automne en vue, juste cette petite peste Estivale que tu as déjà surpris sur les terres automnales. Mais aujourd'hui, pas de haine envers elle. Le contexte atténuerait-il ta haine ? Possible : tu savais bien que les Estivaux n'ont rien à se reprocher, et tu n'en avais rien à foutre. Et quelle utilité ça aurait, de toute façon ? Aucune, évidemment.

Tu détaillas le Clan de la louve sable, cherchant ta sœur. Un frisson te parcourut quand tu découvrit la louve noire se battant contre un loup partisan d'Oxymore. Tu ne voulais pas le croire, mais tu ne le savais que trop bien : des Lunes que tu voulais la revoir, et c'est au combat que tu la vis. Tu entendis le Démon te murmurer de tuer ta sœur (oui, sa haine, à lui, est toujours là), mais tu ne l'écoutais pas. Tu avais son corps, mais pas son âme, et tu faisais ce que tu voulais du corps noir de ton autre toi.

Tu te mis alors à courir vers la bataille, laissant ta présence signalée à tous. Tu bondis sur l'adversaire de ta sœur, lui décochant une morsure à la gorge qu'il n'eut pas le temps d'éviter, et qui le tua.

Tu regardas ta sœur, les yeux du Démon dans ceux d'Azur. Tu la saluas et tu repartis te cacher en attendant ton Clan.

_Vaquero, je sais que c'est toi. Pourquoi tu m'as laissée seule, salaud !? te hurla la voix de ta sœur.

Tu ne répondis pas. Tu attendais ton Clan, cherchant leur odeur parmi celles qui t'entouraient, mais en vain. Pas d'Ypso, personne qui ne portait l'odeur des feuilles mortes et des noisettes de chez toi. Et tu commençais à t'inquiéter : Ypso est vieux, il lui faudrait plus de temps pour venir ici.

"Pitié, faites qu'il soit assez en forme pour venir et se battre !" pensais-tu, inquiet.
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Ven 6 Juin 2014 - 20:51

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Le soleil avait à peine eu le temps de se lever, que déjà, toutes les troupes étaient prêtes. Nous partîmes très tôt dans la matinée, suffisamment pour que les autres clans n'aient pas encore eu le temps de se déplacer, voir même de se lever. Nous avions marché durant une bonne demie-heure, si ce n'était plus. Mon cœur battait la chamade, et je dois avouer que j'étais effrayé, très effrayé. J'avais suivi des centaines de cours, de leçons, d'histoires, d'entrainements. Mais jamais, ô grand jamais, je n'avais participé à une guerre. Certes, je m'étais déjà battu auparavant, mais ça n'était rien à côté de ça.

Et plus j'avançais, plus je sentais que mon destin me devenait inconnu, incertain. A ce moment précis, je ne savais nullement si demain, je serai vivante... Ou morte. Nous avions divisé les combattants en trois groupes, mené par Oxymore, Aïko, et moi. Oxymore se tenait à quelque dizaine de mètres devant, il semblait pressé, et sa tête, son expression, ne me rassurait pas du tout. Depuis longtemps, je n'avais pas eu l'occasion de voir ce visage, ce sourire carnassier, cette allure de... Monstre. Et même pour moi, qui suis sa compagne, ce grand loup me faisait peur. Je sentais d'un côté des frissons se répandre dans chaque partie de mon corps, et une envie subite de faire retour arrière, et de l'autre, une envie toute aussi meurtrière que celle de mon beau Prince. Nous attendions cela depuis si longtemps. Et cela faisait justement trop longtemps que trop de monde se fichait de moi, de lui, et de nous. Et enfin, le Printemps allait pouvoir montrer qu'il n'était pas qu'un clan de pâquerette, qu'un clan bon à faire pousser de petite fleufleurs, et faire la fête en dansant la valse.

Je me retournais. Derrière moi se tenait tant de loups, de chiens, de bêtes, prêts à me défendre. Prêts à défendre notre cause, notre famille, notre clan. Prêts à ce sacrifier. Et jamais je ne m'étais sentie aussi proche de ma meute, aussi fière d'elle. Je ne pouvais que m'en vouloir de les mener, pour une partie, vers une mort certaine. Mais parfois, il faut savoir faire des sacrifices pour de grands bénéfices. Et chaque survivant, chaque famille des morts, seront récompenser pour le bien et pour la loyauté qu'ils ont montré envers le clan. Oui. Lorsque nous aurons gagné, je changerai. Je me montrerai meilleures, et digne d'eux. De ma saison, et de mes ancêtres.

Chaque pas que je fais semble être plus dur, je me sens plus lourde, moins prête. Mais je dois continuer, je ne suis pas lâche. Je ne l'ai jamais été, et je ne dois pas l'être, surtout pas maintenant. J'essaye de trouver du réconfort dans un visage familier, mais je dois avouer que je ne reconnais pas grand monde. Plus loin derrière moi se tient Aïko. Il semble tout aussi perdu que moi, si ça n'est pas plus. J'ai toujours apprécié ce loup, même si ces dernier temps, l'animal s'est comporté de façon plus ou moins étrange. D'un côté, c'est pas comme si je pouvais le lui reprocher. Nous sommes tous légèrement à fleur de peau ces temps-ci.

Devant moi, le brouillard s'installe, et je ne distingue plus qu'un masse sombre, qui s'éloigne encore et toujours. La cadence d'Oxymore est plus rapide que la mienne. En fait, je préfère prendre un peu mon temps, laisser respirer tout le monde, au moins quelques minutes.

Au loin, j'entends le signal de mon compagnon. Je fais alors signe à mon groupe de stopper notre avancé. Le groupe derrière le notre semble s'être aussi stoppé, peut être par notre arrêt aussi soudain. Les miens s'exécutent, et je me retourne alors vers eux, prête à leur donner les ordres. Nous avons tout répété des dizaines de fois. Imaginé énormément de scénarios... Plus rien ne semble pouvoir nous arrêter, et tout semble si enclin à notre victoire. Mais pourtant, quelque chose me dérange, même si je ne saurais dire quoi. Un mauvais pressentiment j'imagine.

Je donne des coups de tête vers la gauche, et Aïko dirige alors sa petite troupe vers la droite. Je suis surprise... Peut être a t-il entendu un bruit ou vu quelque chose vers là bas. Ce n'est pas un mauvais bougre, et je sais que je peux lui faire confiance. Il ne reste plus que nous dans tout ce noir. C'est lugubre, et presque... Oui, non en fait, il faut souffler, et reprendre ses esprits. Je ne dois pas faillir à ma tâche, pas maintenant. Et en aucun cas mes soldats ne doivent se douter et ressentir mon stress; ce serait pire.
Je les regarde. Dévisage chacun d'entre eux. Je suis si fière, et j'en aurais presque une larme à l'oeil. Jamais je n'aurais imaginé en arriver là, et pourtant, c'est le cas. Il est temps.

Au loin, j'entends hurler. Une longue et dure plainte. Je reconnais la source de ce bruit. J'imagine que c'est le lancement. Et déjà, on entendre du mouvement, des coups. Une embuscade?

Je fais signe au Printaniers de me suivre, discrètement. On va répondre de la même façon qu'eux l'ont fait. Combien sont-ils? Hiver, Eté, Automne? Tous ensemble?
J'espère au moins qu'Ypso sera là. Un combat d'Alpha que personne ne pourra oublier. J'oublie toutes mes frayeurs, ne pensant alors qu'à anéantir et à tuer.

Nous apercevons enfin la masse sombre où doit certainement se dérouler le combat. Pourtant, pas de bonds, de hurlements, de coups, de mouvements. Rien. Et la masse sombre se rapproche. Je recule, de façon à me mettre au niveau de mon clan. Un nouveau piège? Je hume l'air, air qui me glace le sang si je puis dire. L'Hiver est là. Et le froid se fait sentir.
Je ne sais pas s'il s'agit du clan entier, ou seulement d'un groupe, mais je vais agir comme s'il s'agissait de l'intégralité de la meute.

Je regarde quelques loups dont les pouvoirs sont les plus puissants, et leur fais signe d'intervenir en cas de soucis.

"Meneldil je présume?"

La tâche se rapproche toujours, et l'atmosphère se fait toujours plus glaciale. Je ne me sens pas très à l'aise, et commence à gratter le sol. Derrière moi, je sens du monde s'agiter, je ne suis pas la seule à m'inquiéter.

"Mh... C'est la première fois qu'on se rencontre... Du moins, la deuxième. Mais je ne pense pas que tu ai le moindre souvenir de moi."

Première, et certainement dernière.

Encore une fois, j'entends au loin des hurlements. Il faut trouver un moyen d'aller les aider, ou alors il sera trop tard.
Une sensation étrange, désagréable envahie tout mon corps... Pourtant, et même si je ne l'ai jamais ressentie, je sais de quoi il s'agit.


... J'ai peur de perdre Oxymore.

EDIT: Quelques changements sur les ordres de sa majesté Aïko.
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Sam 7 Juin 2014 - 15:21

Ypso fixait la flamme bleue qui régnait au milieu de son lieu de repos, au fin fond de sa tanière. L'heure était venue. Il avait finalement décider d'agir... Concentré, il imaginait toute les scènes possibles des "quelques" heures à venir. Sa respiration forte résonnait dans la tanière. Il détourna son regard de la flammèche immortelle pour le poser sur la sphère automnale qui contenait le pouvoir de son clan, en espérant qu'elle les protège.
Des bruits de pas résonnèrent au loin et un grand loup sombre arriva devant Ypso, lui faisant un signe de tête. Silver' était venu le chercher. L'alpha se leva, étira longuement son échine et suivi son fils adoptif à travers les galerie couvertes de filets de lave. Il n'avait jamais été aussi prêt à combattre, comme s'il avait retrouvé toute sa jeunesse. C'était l'occasion de réduire Moune à néant.

Arrivé dehors, Ypso observa le ciel nuageux. L'atmosphère était froide, le silence était étouffant... c'était signe de mauvaise journée. Les deux mâles traversèrent la plaine volcanique qui émanait d'étranges odeurs de souffre. Ils se dirigeaient vers la forêt orientale où ils avaient donné rendez-vous à tout le clan.
Il ne leur fallut pas plus de quelques minutes pour rejoindre leurs congénères déjà tous présents. L'alpha les salua et s'assit devant eux les regardant un a un. C'était peut-être la dernière fois qu'il pouvait les voir, on ne sait pas ce qu'il pouvait arriver.

-Nous allons nous mettre en route, Shaé et Laska vous rejoindrai le groupe de tueurs hivernal. Les autres, nous nous diviserons en trois groupes quand on sera arrivé au terrain de combat. Blake, Aralion, Akitaka et Daphné avec moi. Les autres formeront deux groupes, l'un avec Silver' et l'autre avec Roxy. Le groupe de Silver' agira un peu plus tard, celui de Roxy se battra en même temps que nos pseudos alliés et le mien...trouvera Moune. En route.


Le loup se leva et entama son chemin en direction des terres neutres suivi de son escouade automnale. Il était toujours convaincu que le printemps allait perdre cette bataille, mais il savait aussi que beaucoup de loups seraient blessés, ennemis ou alliés.
Regardant droit devant lui, il écoutait les bruits de pas qui le suivait. Dire que certains perdront peut-être la vie dans ce combat. Si cela ne tenait qu'à lui, il y serait aller seul. Il ne fallait pas se voiler la face, seul, il n'était capable de rien face à une armée de printaniers.

Après plusieurs minutes qui parurent des heures, les automnaux foulèrent enfin les terres neutres. Ils se trouvaient dans la plaine d'Idromède la où tout se finira. Ypso pouvait déjà sentir cette abominable odeur de fleur mélangée à celle du froid hivernal et de la chaleur de l'été. Il ne manquait plus que l'automne au rendez vous.
L'alpha fit signe à Silver' d'éloigner son groupe discrètement. Il voulait qu'ils agissent de manière incongrue, sans que personne ne les voit, ou du moins pas tout de suite. Le mâle continua sa route suivit des quatre automnaux qu'il avait choisis et du groupe de Roxy qui restait à un dizaines de mètres derrière. Il distinguait des tas de silhouettes au loin, certaines étaient agitées d'autres ne bougeaient pas d'un poil. Il cherchait Moune. Sa grande ennemie. S'il devait se battre contre quelqu'un c’était bien contre elle. Le regard à l'affut, il fini par la repérer, elle n'avait pas l'air très à l'aise.

-Moune... murmura-t-il.
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Sam 7 Juin 2014 - 16:17

Ce matin là, le clan avait été réveillés au lever du soleil, la guerre allait commencer. Oxymore donnait ses dernières instructions et divisa les troupes, le grand loup noir en pris une partie, Moune une autre et Aïko la dernière, Kinitos sentie que Oxymore ne lui fessait pas confiance,mais Moune oui. Les troupes partirent, la louve tricolore avait la peur au ventre, mais pas seulement sa peur, la peur de tous les autres aussi. À plusieurs moments du voyage, elle regretta de ne pas pouvoir faire plus. Elle trouvait la cause d'Oxymore ridicule, mais elle devait suivre son chef, en plus elle devait protéger Moune, celle-ci marchait en avant du groupe. Kinitos sentait qu'elle était anxieuse, mais elle ne voulait pas le montrer. Après avoir marcher un temps qu'il lui semblait très court, la troupe arriva sur une colline. L'espionne ressentait la peur et l'excitation de tous le clan, mais aussi celui d'un autre clan, l'Hiver était là! Un hurlement froid se fit soudain entendre. Kinitos reporta son attention sur le combat. Oxymore avait aussi sentit la présence des hivernaux, il s'avançait maintenant avec trois autres loups, et il commença à crier des insultes aux hivernaux pour qu'ils sortent de leurs cachettes.

"Pas bête comme idée! Plutôt que d'avancer vers l'inconnu, nous attendons que se soient eux qui nous attaques en premier!"

La louve sentait maintenant parfaitement la présence de l'hiver et de l'été. Elle devrait peut être le dire à Moune, mais comment expliquer son pouvoir? Moune fit justement signe à ceux qui avait de puissants pouvoirs d'avancer et de se préparer à attaquer en cas de détresse. Même si la louve ne l'avait pas nommé, Kinitos se prépara à tirer. Un second hurlement se fit entendre et une première troupe s'avança, Kinitos sentie Moune se crisper, se faisait t-elle du soucis pour son compagnon? Les Estivaux attaquèrent suivit des Hivernaux, pourtant les Automnaux n'était pas présent! Les troupes se lancèrent dans le combat et Kintos se mît en retraite pour charger son pouvoir, des nuages sombres apparurent dans le ciel, signe que sont pouvoir était charger. La saveur du sang était déjà imprégnée dans sa bouche et l'idée du combat l'excita. Elle se lança dans le combat, elle chercha Moune  des yeux. Lorsqu'elle la trouva, elle se dit qu'elle était correct ainsi même si elle resterait proche d'elle. Un loup au pelage couleur sable sauta sur elle. Elle lui mordit le cou, ressentit la douleur de son ennemi et en profita pour se remettre sur ses pattes lorsqu'elle fut en équilibre, elle lui donna un coup sur le museau, il s'en alla immédiatement. Lorsqu'elle était sur le dos, le loup lui avait griffer les cotes. Elle soufrait à cette endroit là, elle regarda, et vit qu'elle saignait tout de même beaucoup. Elle rechercha Moune, mais elle ne la vit pas. Elle chercha partout et vit Ypso qui regardait quelque chose avec de la haine, elle essaya de voir se qu'il regardait et elle trouva. Il regardait Moune!

-Moune! Fais attention Moune... Ypso est là!

Elle essaya de courir jusqu'à Moune, mais un autre canin lui sauta dessus.
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Sam 7 Juin 2014 - 17:56

Ypso arriva enfin, accompagné de tous tes amis. L'arrivée de ton chef t'enchanta fortement. Tu étais heureux de voir que tu n'étais plus seul. Tu te décrispas quand tu découvris Akitaka et Daphné, deux de tes amis qui avançaient, suivis d'autres loups que tu avais déjà vus de loin qui suivaient Ypso.

Soudain ta transformation se rompit, ta colère ne nourrissant plus ton corps. Cela te dérangeait un peu, mais bon, quand tu recommencerais à te battre, ce corps noir se reformerais.

L'un des trois groupes automnaux se sépara du reste de ton Clan, sans doute pour agir discrètement. Tu rejoignit calmement ta meute, attendant que tout le monde soit en place et prêt à mourir pour l'avenir de Four Seasons. Cette idée te fit frissonner de peur. Tes amis comptent trop pour toi, mais tu tiens aussi à ta misérable vie. Quant à Laskà, il était aux côtés d'une autre louve avec une couronne sur la tête. Bizarre ...

Ypso semblait chercher Moune. Vu qu'il n'avait pas l'air de remarquer ta présence, tu décidas de l'interpeler calmement.

_Ypso,désolé d'être parti sans vous, je ... je pensais que vous étiez déjà parti. Je n'ai pas encore agi. Que dois-je faire ? dis-tu assez fort, au dessus des bruits de gémissements et d'attaques assidus porté par les guerriers.

_Moune ... murmura t-il.

Tu attendis les ordres du vairon, trépignant d'impatience de rejoindre tes camarades de Clan pour te battre. Le sang coulait où tu regardes, il faisait briller de rouges blessures sur les uns, il déferlait sous les cadavres des autres.
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Sam 7 Juin 2014 - 18:27




L'ambiance était électrique sur le terrain de combat. Les quatres clans étaient réunis et toutes les odeurs se mélangeaient. C'était tellement rares et pour une fois que ça arrivait, il fallait que ce soit pour une guerre. Les hivernaux les avaient rejoint les premiers et les automnaux n'avaient pas tardé à faire leur entrée. C'était étrange de voir les hivernaux se battre aux côtés des estivaux, la répulsion qu'ils éprouvaient les uns envers les autres étant assez connue. Comme toujours, il faut que le sang coule pour que les loups se rapprochent mais tout redeviendrait sans doute comme avant quand tout serait fini. Non, penser cela était tout à fait stupide, plus rien ne serait comme avant mais nous pouvons tirer profit de cette guerre pour ne plus reproduire les mêmes erreurs à l'avenir et Nymeria espérait bien que de nouvelles mesures seraient prises pour éviter de retomber sur un fou.

Quelque chose avait troublé la louve sable quelques temps auparavant. Vaquero, le loup automnal qu'elle ne pouvait clairement pas blairer était arrivé bien avant ses congénères et s'était lancé dans le combat sans réfléchir. Il aurait pu foutre en l'air les plans des automnaux - si ceux si en avaient un - rien qu'en fonçant seul sans prendre conscience des conséquences de ses actes.  Il aurait du arriver en même temps que les autres mais non, il fallait qu'il se démarque en se comportant comme un grosse brute assoiffée de sang. Pourquoi assoiffée de sang ? Parce que l'estivale avait très bien remarqué qu'il se jetait avec une violence assez forte contre ses ennemis qui ne pouvait être due qu'à la volonté de gagner. D'ailleurs son pelage était devenu sombre, ce qui devait sûrement être son "démon" comme la dernière fois. Mais pourquoi s'attarder sur des détails aussi futiles lorsque des loups sont en train de risquer leurs vies ? Nymeria reporta son attention sur le couple d'alpha. Oxymore qui lui avait l'air complètement contrôlé par sa folie - faut dire, pour elle il était toujours sous le coup de la folie - quant à Moune, elle n'avait pas l'air aussi sûre d'elle que son compagnon. Peut-être avait-elle une soudaine prise de conscience ? Ça l'étonnerait bien, elle ne pouvait plus reculer après être allée aussi loin. Entourée d'estivaux, la soldate prépara ses pouvoirs pour l'attaque. Et comme tous ceux qui l'entouraient fonça vers les printaniers pour se battre de toutes ses forces.



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Sam 7 Juin 2014 - 19:23



Loki s'était réveillé très tôt. Enfin, réveillé, c'était un bien grand mot. Le loup orangé avait en effet eu du mal à dormir. Qui aurait passé une bonne nuit en sachant parfaitement ce qui attendait les loups de Four Season le lendemain ? Les partisans d'Oxymore, certainement. Ils devaient être sûrs de leur victoire, mais ils allaient être déçu. Les trois autres clans ne laisseront jamais le couple printanier prendre le pouvoir. Alors tous allaient partir à la guerre, en terres neutres. Sans être sûrs de revenir vivant et en regardant un lever de soleil pour ce qui sera peut être la dernière fois. Loki avait la gorge serrée. Il avait peur, oui. Peur de mourir, peur que les ennemis finissent par réussir, peur de voir les siens mourir. Mais ce dont il avait par dessus tout, c'était de perdre Nymeria. Ainsi, il profita de la matinée qu'il lui restait à passer avec elle, il en profita comme s'ils vivaient leurs derniers instants. Puis l'heure était venue de se préparer.

Alors qu'Akisa traversait les rangs de loups qui s'étaient formés en silence, Loki était solidement campé sur ses pattes, le regard déterminé. La Reine de l'Eté semblait fière, et déterminée elle aussi. Elle allait participer à la bataille. Le soldat était lui-même plus que fier d'être des estivaux. Il la regarda s'avancer jusqu'au bout des files, une lueur d'admiration dans son regard d'acier. Il jeta des coups d'oeil furtifs aux loups qui l'entouraient. Tous avaient la même envie de vaincre, tous avaient la même crainte de ne plus être de ce monde à la fin du combat. Il allait y avoir des morts. Dans chaque camp. C'était toujours le prix à payer lors d'une guerre. Certains même ne s'en remettrons peut-être jamais. Lorsque ses yeux avaient croisé ceux de sa compagne, son cœur se serra. Il n'avait pas le droit de mourir. Il ne devait pas l'abandonner. Le signal avait été donné par Akisa et tous les estivaux partirent vers le champ de bataille, dans un silence de mort.

Le loup orangé n'avait aucun mal à suivre le rythme imposé par la Reine de l’Été. Tous les loups allaient à une allure respectable, afin de ne pas arrivés épuisés devant l'ennemi. Et puis, on sentait comme une espèce de réticence à partir vers leur destin. Quoi de plus normal. Seuls les loups fous ou avides de sang se dirigeaient vers la mort d'un bon pas. La route semblait longue et interminable aux yeux du loup. Le paysage se déroulait autour de lui sans qu'il n'y prête la moindre attention. Tous ses sens étaient focalisés sur les affrontements à venir. Le territoire neutre se profila à l'horizon, et le regard du loup orangé devint sombre. Après un court arrêt, les estivaux reprirent leur route, plus rapidement qu'auparavant.

Ils étaient enfin arrivés sur les lieux. Le combat faisait rage et l'endroit grouillait de loups qui se battaient de tous les côtés. La plaine retentissait de hurlements et de gémissements. Rien avoir avec le silence qui avait entouré les estivaux pendant leur marche. Le soldat dressa les oreilles en voyant son alpha se tourner vers les estivaux. Elle allait prendre la parole. Ils allaient se jeter dans la mêlée. Ils allaient luter, et pour certains d'entre eux, ils allaient mourir.

- Estivaux... Il est temps de se lancer à notre tour dans l'assaut. A ce que je vois, la rumeur de la résistance était fondée ; tâchez de vous concentrer sur les partisans du loup noir...

Oxymore... Comment différencier ses esclaves des loups de la résistance ? Peut-être à leur tête. Si'ls l'avaient suivi, ils devaient au moins être aussi fous et assoiffés de sang que lui... Où alors c'étaient des loups qui faisaient leur devoir envers Moune. Après tout, n'avaient ils pas juré allégeance à leur alpha ? Loki se demanda alors comment il aurait réagi si c'était Akisa qui voulait prendre le pouvoir, à la place de Moune.

- Estivaux, au combat !!

La voix de la Reine de l'Eté tira le loup orangé de ses sinistres pensées, et il s'élança avec les autres vers les printaniers qui entouraient Oxymore en hurlant. Les estivaux attaquaient tel une vague, le martèlement de leurs pattes sur le sol résonnait aux oreilles du loup comme une musique sauvage. Une musique de guerre. Ils étaient un seul et même être, ils étaient l'Eté et ils se battraient pour lui. Coûte que coûte.
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Sam 7 Juin 2014 - 19:49

Pandore n'avait dormi que très peu, cette nuit là. Tout était en ébullition chez lui! Que ce soit les scénarios envisageables du carnage à venir, ou le fait qu'il allait y avoir... Enormément de sang qui coulerait, il y avait toujours une chose pour le titiller, l'exciter d'avantage. Car la jubilation commençait déjà a prendre le loup. Elle parcourait son corps entier doucement, effleurant assez la peau pour lui déclencher des frissons d'excitation. Oh, la journée promettait d'être grandiose. Il allait tuer, tuer et encore tuer, ou amocher certains, au minimum. Mais qu'importe le minimum, la seule chose qui faisait qu'il se sentait... Lui même, était le fait que le printemps dominerait, grâce à l'hémoglobine des autres clans. Et puis... Rien que le fait qu'il allait pouvoir se battre égayait son humeur. Tandis que certains se terraient encore pour le peu de temps qu'ils leur restait à vivre, lui, savourait par avance le goût du sang sur ses crocs, ses papilles, les babines... Il giclerait de toute part, sans pitié. Ils crèveraient tous, et s'il pouvait, il en abattrait le plus possible. Là, s'imposait un problème. Les troupes seraient divisées en trois. Ce qui voulait dire, trois fois moins de chance d'accéder aux proies. Bon... Il avait réussit à se dégoter une place dans l'escouade de l'alpha dont il partageait et la folie et l'envie de meurtre... C'était une place qu'il n'échangerait pour rien au monde. Premier au front, premier à tuer, et aux côtés d'un monstre similaire, sinon pire que le sien.
Le loup étira ses muscles. Ils avaient doublé de volume. L'entrainement imposé par le mâle dominant s'était montré fructueux. Il contrôlait mieux que jamais ses pouvoirs, eux aussi décuplés par la pratique ainsi que le printemps qui s'était installé sur l'ensemble des terres. Oh, le tueur mauve ne regrettait vraiment pas le choix de son alpha. Oxymore avait été une... Si belle courbe dans l'histoire du clan. Pandore se leva enfin. Le rassemblement était proche, autant y aller en pleine forme. Contrairement à certains, il était totalement joyeux ce matin là. De bonne humeur... D'humeur à faire tomber des têtes. Son état se dégradait au fur et à mesure que le loup avançait vers le lieu de rassemblement. Ses prunelles étincelaient d'une lueur malsaine. Totalement malsaine, emplie de folie pure et dure. A l'intérieur, son coeur bondissait, tout en lui était en ébullition, ton en lui lui disait qu'aujourd'hui, il pourrait enfin montrer qui il est. Quel monstre il était. Qui il était vraiment. C'est à dire un psychopathe tout à fait sanguinaire. La jubilation grandissait, encore et encore. Son adrénaline grimpait en flèche. Ce serait un véritable carnage, et il serait l'un des principaux causeur de perte... Après avoir trottiné joyeusement a travers le territoire printanier, avoir rempli son estomac qui réclamait sa part de chair, il fut enfin arrivé. L'un des premiers au rendez-vous. Il ne salua personne, trop impatient de partir. Encore une fois, l'un des seul à vouloir partir. Le moindre bruit le faisait tressaillir, le moindre mouvement l'incitait à bondir, la moindre odeur à épier... Il était sujet à sa démence, à sa douce folie qui l'emplissait dès que du sang était prévu.

Enfin, le signal fut enfin donné. Il suivait l'Alpha comme son ombre. Il serait l'un des premiers sur le champ de bataille, mais il comptait bien être l'un des derniers à y rester. Peut être même l'un des seuls à retourner en territoire printanier. Mais une chose était sûre, il ne retournerait pas perdant dans son clan. Jamais. Le loup avait assez d'orgueil pour y tenir comme à la prunelle de ses yeux. Survivre serait surement un défi, mais à quoi servirait-il de vivre si la honte devait s'abattre sur eux ?  A rien, si ce n'est vivre mal. Il n'en était pas question. Il ne remettrait pas une patte en terre printanière si l'alpha partageant sa folie meurtrière n'y retournait pas... Le pas léger, vif et énergique, Pandore avançait rapidement, à la même cadence qu'Oxymore. D'ailleurs, ils devaient avoir distancé le groupe de Moune et de... C'était comment déjà ? Ah oui, Aïko. Pourquoi oubliait-il son nom ? Parce qu'il n'avait un mauvais pré-sentiment envers lui. Juste un doute... Il était bizarre. Mais, ce n'était pas sa principale préoccupation. Pour le moment, c'était de rejoindre les territoires neutres. Là-bas, ensuite, l'objectif serait de... Faire une hécatombe. Puis, il pourrait chercher pourquoi ce loup ne lui inspirait pas grand chose de fiable.

Une fois la patte posée en terre neutre, ils se dirigèrent vers la plaine. Quoi de mieux qu'une étendue dégagée pour y répandre de l'hémoglobine... En énorme quantité ? Peut être un une plaine plus grande encore ? Cela faisait ricaner le tueur prune dans sa barbe. Oh oui, il ricanait nerveusement. Tout cet apport d'adrénaline lui montait à la tête. La seule façon qu'il avait de l'évacuer, serait de foncer sur la première pauvre petite chose qui s'opposerait au mastodonte prune. Certes, Oxymore était beaucoup plus grand que lui, mais il se rapprochait tellement de la carrure de l'alpha. Seul son pelage tachait. Le reste pouvait rendre un loup fier de lui.

Le groupe se stoppa une fois en place. L'excitation était encore plus grande qu'à son réveil. Enfin. Il n'avait pas tellement dormi, et pourtant, il devait être l'un des plus en forme du groupe. Le mental jouait beaucoup aussi, surement. Quelques-uns allèrent tâter le terrain. Lui resta là, un combat était d'autant plus jubilatoire lorsqu'on en connait pas les recoins... C'était vicieux, mais tellement plus stimulant, comme état. Lorsqu'un veilleur alerta Oxymore, le tueur suivit ce dernier, juste à quelques mètres derrière. Il serait finalement au courant de ce qui clochait dans le contexte. Après un moment, le mâle dominant hurla longuement. Un appel au meurtre. Un frisson de délice parcouru le tueur. Ce moment, il l'attendait depuis des lustres.

- Les Hivernaux qui se cachent comme des poltrons ? Pitoyable. Avancez dont vers votre mort à découvert que nous puissions voir l'étendue de votre faiblesse !

Le loup ricana entre ses babines. Ils n'avaient même pas le courage de faire face à leur destin. Sérieusement ? Et cela veut détruire un clan... S'il avait pu sans risquer la réprobation, Pandore aurait rit à pleine gueule. Puis, le loup brun vint faire face au mâle ébène. Cette sensation de mauvais avait donc aboutie...

- C'est toi le poltron Oxymore! Tu n'es qu'un lâche indigne de toute cette attention.

Une déboulée de printanier se ruait vers eux. Sérieusement ? Une résistance ? Des louveteaux ayant peur de leur chef ? C'était... Délicieusement pathétique. Sans attendre, le monstre fit bondir le loup. Pandore s'élança avec force. Sa foulée était brusque, tonique. Le premier à tomber sous sa patte fut vite amoché, mais pas le temps de finir le travail, des félons sont ce qu'ils sont. Il fallait les anéantir au plus vite, avant de s'occuper d'autre chose. Cette autre chose apparu. Akisa et ses loupiots... Le sourire sadique de Pandore s'étendit d'avantage. Un vrai monstre dans un corps de fou. Le loup fit apparaître des ronces, lorsque la troupe s'élança vers eux. De fortes et belles ronces. Les pelages s'accrocheraient, et ils auraient le temps de se remettre de l'attaque résistante avant de leur fondre dessus. Cette scène était tellement affligeante. Aïko était si faible qu'il demandait l'aide aux estivaux, et surement aux autres clans. Le loup ricana, avant que son regard anis tombe sur celui d'un autre loup, ou devrait-il dire d'une louve. Cette estivale, il l'avait déjà rencontré, en ce même territoire, mais un peu plus haut, sur les falaises. Cette prise de bec, il ne l'oublierait pas... Et le moment était venu de lui rendre la monnaie de sa pièce. Le mâle esquiva une attaque et s'élança à pleine puissance sur l'estivale. Le sang coulerait de sa carcasse... Le mâle sourit.

*Aglaée...*
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Mer 11 Juin 2014 - 13:14

Le soleil n'avait pas encore pointé le bout de son nez quand je me réveillai. Aujourd'hui est le jour-J, celui de l'affrontement. Je devrais dormir, mais la proximité de la bataille m'en empêche. Je n'ai insisté, je suis sorti m'entrainer sans un bruit afin de ne pas réveiller la meute. Je ne me fatigue pas, m'épuiser ou me fouler quelque chose n'est absolument pas à l'ordre du jour. Silencieusement, je répète mes techniques de combat. Les mêmes que celle de mon père. Ce traitre, cet assassin... Je ne prétends pas être un loup meilleur, Sarkan ne méritait pas de vivre. Mon père... Il serait si content de la guerre qui approche à grands pas. Exactement comme moi. Un frisson de dégoût et d'excitation me parcours tout entier. Je suis d'un naturel bagarreur, j'ai besoin de me défouler. Pour moi, ce conflit est une aubaine. Mon père était, au seul point près que je veux le bien de mon clan, contrairement à lui. Cette ressemblance me fait peur parfois, mais elle m'indiffère la plupart du temps. Je ne suis pas du genre à nier ce que je suis. J'aime me battre, j'aime tuer. J'aime le sang qui quitte les corps sans vie de mes victimes, et les souffrances qu'elles endurent par ma faute. J'aime par dessus tout répandre la mort et le bien autour de moi, deux choses opposées qui, pourtant, peuvent s'allier avec un peu d'astuce. Je suis sadique, je n'y peux rien.
Je ressasse toutes les possibilités existantes de la bataille, toutes les tactiques que l'on pourrait adopter, toutes les morts que je pourrais distribuer. Des plans se créent dans ma tête, mais ils sont inutiles, je m'en remettrais à Meneldil. J'ai hâte, je l'avoue. L'impatience habituelle qui précède une lutte se mêle à celle de protéger le clan. A la fin de la bataille, je le veux sain et sauf et victorieux. Autour de moi, je sens de l'agitation, un sourd brouhaha qui se mêle aux chants des oiseaux et au doux murmure du vent. La meute se réveille. Tout en léchant consciencieusement mon pelage flamboyant à la lumière tamisée de l'aube naissante, je me préparai mentalement. Je n'ai pas peur.  Avant un combat, je n'ai jamais peur. Je suis excité, joyeux, passionné, mais jamais effrayé.

Pendant ce temps, le clan s'organise à la venue de l'affrontement. Du haut de son promontoire, Meneldil hurle interminablement. J'ai le sentiment que tout se passe au ralenti, tout est trop long... Elle et Lapiz nous répartissent en deux divisions. Notre chef m'a placé dans la première, celle qui contient artillerie lourde. Elle a confiance en ma combativité et mon efficacité, et cela me fait immensément plaisir. Ma sœur et ma mère, qui n'était, à la base, pas censé combattre, se trouvent dans le deuxième escadron. En toutes dernière ligne, Glycenne jette des coup d’œil mal assurés autour d'elle. Malgré les gestes frénétiques que je fais pour attirer son attention, elle ne me remarque pas et ne voit même pas Iris, notre mère, quelques rangées devant elle qui la couve d'un regard angoissé. Je partage son anxiété. Elle se tourne dans ma direction, les babines retroussées en un rictus nerveux et je me charge de la rassurer par des signes et le regard, alors que la même sourde inquiétude me tord l'estomac. Je suis un soldat, un combattant acharné. J'ai avec moi mes muscles, ma force, mon expérience et mes tactiques. Ma mère est une chasseuse expérimentée qui a plus d'un tour dans son sac. Mais ma sœur ? J’espère que le peu des entrainement de papa qu'elle a suivi suffiront aujourd'hui. Même si je ne doute pas des capacités de Glycenne, ce n'est à près tout qu'une nourrice. Elle n'est pas taillée pour la guerre. Si elle fait des merveilles avec les enfants, qu'en ait-il de ses adversaires sur un champ de bataille ? Je me promets de garder un œil sur elle le long de l'affrontement. J'ai déjà perdu une de mes sœurs à cause de mon meurtrier de père, je ne veux pas que la seule qu'il me reste disparaisse par la faute de ces maudits printaniers. Cette promesse m'apaise et je reviens sur le combat. Je bouillonne sur place. J'image déjà toutes les morts, aussi cruelles et violentes les unes que les autres, que je vais avoir l'occasion de faire subir à mes adversaires. Je piétine, quand est-ce que cette bataille va-t-elle donc débuter ?

Ça y est. Meneldil hurle sa rage et nous invite à entrer dans la danse. sur la musique des Quatre Saisons. Énergique, la meute répond vaillamment à son appel et l'armée qu'elle est devenue se met en branle. Il est temps de remettre le clan du Printemps à sa place et de rétablir paix et sécurité ! Nous fonçons sur les printaniers dirigés par Moune. Oxymore et son escadron de combattants étant déjà attaqués par les printaniers de la résistance et les troupes d'Akisa. Je n'aperçus pas celles d'Ypso, mais n'y fis pas attention.
La guerre a commencé. L'assaut est lancé. Et la mort se répand déjà autour de moi. Une mort qui ne m'effraye pas.
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Opium
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Lun 23 Juin 2014 - 18:52



Il était temps. La nuit avait été difficile pour le tueur, en proie à de multiple réflexion. Le temps de combat approchait. Tout ce que le clan de l'hiver avait effectuer ses derniers mois avait préparé ce moment . Espionnage, patrouille, capture. Demain, se serai l'heure de la bataille et alors, le sang de multiples loups souillerai la terre. Opium appréhendait ce moment, il ne pensait pas aux personnes qui risquait de perdre la vie, cas cela semblait une évidence. Dans se genre de combat, il y aurai toujours des pertes, grandes ou petites, c'était une évidence. Ce dont il songeait le plus, c'était comment aller se dérouler l'attaque.
Divisez en plusieurs groupes, l'hiver agirait de concert avec l'automne pour faire plier le printemps. Opium, Ness, et tout les tueurs hivernaux se ferai parti d'un groupe spéciale. L'élite de l'hiver, et ses derniers devraient s'allier à l'élite de l'automne pour asséné un coup fatale à l’ennemi alors que la bataille ferai rage. Avec eux, se retrouverai d'autres loups, des spéciaux, des champions, des expérimentés, des chasseurs ou des veilleurs qui connaissait l'art du combat et qui possédait l'entière confiance de Meneldil. Parmi eux, Adagio. Le tueur à la patte blanche n'appréciait pas beaucoup le chasseur, mais si sa reine l'avait affecter à son groupe c'est qu'il y avait une raison. Pour cette journée funeste, il accepta sa présence à ses cotés, en temps que compagnon, de camarade... Il se força à dormir, il s'en savait capable et pour demain, toute son énergie et son talent de tueur sera sollicité.

Il le leva avec ses "frères" aux aurores. Un rapide repas et il attendit patiemment, coucher contre un mur de glace que l'appel de Meneldil retentis. Il fut rejoins par Mozart, qui s'assit à coté de lui sans dire mots. Il aperçue Ness dans la foule, mais si elle vit sont léger signe de tête, ce fut bien pour elle, mais le tueur n'avais pas l'envie de la saluer d'une autre manière, bien trop concentré sur les combats à venir pour se laisser distraire. Il aperçue une nourrice parmi les troupes, retiens un soupir en se demandant ce qu'elle faisait parmi les troupes. Il vit ses alliés dans cette bataille, il les compta même, sans pour autant chercher à se souvenir de tout leur prénoms sachant pertinemment qu'il ne reviendront pas tous. De plus, cela lui évitait une fatigue mentale inutile. Meneldil forma les groupes, elle en première lignes avec les plus robuste, Lapiz à sa suite avec les plus jeunes et « L'élite». Elle ne les nomma pas ainsi, mais ceux qui avaient été sélectionne pour ce groupe savaient, il savaient tous leur mission, leur rôles.

« Que vos esprits soit bons et ouvert, car demain vous ferez équipes avec les élites de l'automne. Une alliance à été former entre nos deux alphas alors que vos mentalités s'accordent ne serait-ce qu'un temps et que vos corps ne forme plus qu'un. Et n'oubliez jamais, tueurs hivernaux, que vous serez la dernière carte de nos dirigeants et que parmi le chaos de la bataille, il vous faudra différencier vos alliés de vos ennemis

Il avait bien compris. Avançant en silence, avançant tel un seul être de glace en direction des terres automnales, Opium se souvenait encore et encore, du discourt de celui qui les menaient aujourd'hui. Mozart. Bien qu'il n'avait pas garder de très bon termes avec son ancien mentor, il n'eut rien à redire quand sa reine des glaces l'avait nommer comme meneur de la troupes spéciale. Contrairement à lui, l'assassin avait l'expérience. Celle de tuer sans piter et de mener avec un poings de fer, sans peur, sans crainte, quelques soit la bataille à mener il savait que Mozart était le loup parfait pour guider de tels soldats vers la bataille. Il répugnait à l'admettre, mais il savait que l'inverse aurait été impossible. Le tueur avait toujours agit seul, alors lui dire aujourd'hui de mener un groupe vers le combat, en particulier un groupe dont l'importance était cruciale.
C'est au frontière d'une clairière automnale qui retrouvèrent le groupe qui devait les rejoindre, et avec eux Ypso et le reste de sa meute. Mozart lui fit un large signe de tête en signe de respect, outre Kiba et Meneldil, c'était la première fois qu'il voyait le vieux loup saluer un Alpha des autres clans, mais Ypso semblait différent. Il était un vétéran, le plus vieux des seigneurs de FourSeason, c'était lui dont les plus sages accordait le respect et ils s'accordaient également à dire qu'il était l'une des plus grandes pages de l'histoire des FourSeason. Menant son peuple avec justesse, sous son règne, rare ont été les moments de troubles de l'automne. Le tueur n'en pensa pas grand chose, mais il le contempla un long moment, lui aussi risquait de mourir, pourtant Opium ne voyait pas le souverain de l'automne de la même façon que tout les soldats qui se joindraient à la bataille. Même s'il n'en pensa rien , il ne put nier que le gris dégageait cette aura, ce charisme qu'on reconnais aux alphas et qui nous pousse à sourire d'admiration et à leur obéir.

- Je ferai de mon possible, Ypso. Puis-je vous revoir en vie à la fin de cette guerre.

La troupes d'assassins repartie sans un silence macabre. Certains ne faisait pas un bruit, on ne pouvait lire aucuns pensé sur le visage d'autre, leurs pas cadencer laisser pensé que ses loups avaient toujours fait équipe, qu'ils avaient étés entrainer pour cela. Le corps de soldats c'était former et en chacun d'eux, ils savaient ce qu'ils étaient et il était fier avancer comme un seul loup vers le combat. Ils étaient des supers soldats, des templiers entrainer pour le combat, des chiens de chasses capable de pisté n'importe quel proie et de la tuer sans la moindre hésitation. Et ses élites qui n'étaient pas des leurs avancèrent malgré tout avec eux et ils les acceptèrent comme étant des leurs. Si se tenait aujourd'hui parmi leur troupe, c'est qu'il y avait une raison.

La troupe fit halte en haut d'une colline, sous le couvert des arbres et du vent. Mozart et deux autres loups automnaux gravirent en haut de cette colline pour observer le champs de bataille. Devant eux, le ciel bleu bercer la plaine d'Idromède en compagnie d'une petite brise alourdie par le sentiment de la haine et de la peur. Le lieu était idéale pour le combat, le temps était beau, le vent calme et pourtant, ce lieu allait bientôt basculer dans l'autre monde avec les loups qui deviendront cadavres. Ce lieu allait devenir un véritable enfer, ni plus, ni moins. Mozart contempla la plaine quelques instants, la troupe entendit nettement son soupir. Le loup gris se retrouva et les fixa, toujours planter entre ses deux grands arbres aux feuilles verte gorger de vie.

- Combattants d'élites des clans hivernaux et automnaux ! L'heure de la bataille approche, mais patiente. N'oubliez pas qui vous êtes et ceux pourquoi vous êtes ici. Votre force mettra surement un terme aux agissement d'Oxymore, mais pour cela, vous devrez attendre que la bataille commence et que les forces de se derniers diminue. Courage et patience seront vos plus grandes armes.

Sur ses mots, il descendit doucement et les rejoignit. Les loups s’installèrent, récupèrent de leur voyage en vue du combat. Certains se relièrent par groupe d'un à trois loups pour aller voir la pleine d'Idromère, surement pour la dernière fois. Opium fut l'un d'eux, il s'éleva pour voir cette terre, la tête dresser, les oreilles droite, il la jugea aussi sévèrement qu'un loup dont il accuserai être coupable de la pire des trahissons, accusant muettement ce Prince Noir t’attentai à la vie de sa reine. Meneldil. A aucun moment il n'avait réellement pensé à elle, à aucun moment il ne s'était dit qu'un de ses proches mourait sur le champs de bataille, songeant qu'il n'en avait pas, mais si Meneldil mourrait, que devrait-il faire ? Cette plaine funeste avait hurler une vérité aux oreilles du tueurs qui firent serrer son coeur de glace. Si Meneldil venait à disparaitre, il ne s'en remettrai surement pas et c'est pour cette raison, pour qu'elle vive, qu'elle sourit encore, qu'elle règne sur l'hiver sans qu'un autre imposteur ne soit juger digne de prendre sa place qu'il se battrai. Il se battrai pour Meneldil, la reine des glaces. Fort de ses convictions, fier d'être ce qu'il est, ce chevalier servant dévoué, il jeta un dernier regard glaciales à ce lieu de bataille et retourna avec ses frères d'arme, a attendre le combat.
Ils étaient calme. Certains dormaient d’un oeil, d'autre priait on ne sait quel divinité ou proche qu'ils vivent, d'autre attendait simplement patiemment. Quand le premier hurlement du combat retentis, les moins aguérit sursautèrent. Les coeurs se mirent à battent plus fort, mais dans un effort surhumain, grâce à leur propre fort psychique ou grâce aux regards de leur camarades, le groupe entier se tien au calme et attendit, encore et encore, malgré la sinistre chanson de la bataille, malgré l'odeur de la mort, malgré cette envie irrésistible d'aller voir ce qu'il se passait. Ils attendirent le signal. Pour certains, l'attente fut insupportable,Opium lui même se mit à douter. Ses réflexions le conduirent sur le chemin des suppositions, « Et si il était déjà arriver quelques chose à Meneldil ? », « Et si elle m'appelait en plein combat et que je n'entendait pas son appel ? », et ce fut ainsi pendant un long moment, il avait beau les chasser, ses sombres idées revenaient toujours au galop.  

En plein milieu de la bataille, Mozart se leva, alla voir le déroulé de bataille. Tous levèrent la tête pour le regarder. Pour ceux qui le connaissait bien, ils purent sentir qu'il était temps. Opium, ainsi que quelqu'un de ses confères se levèrent en sentant le vent glacial qui l'entourait peu à peu. Le vétéran se tourna vers les assassins et leur dit, une voix ferme et froide :

- Il est temps.

Il était temps d'intervenir. Tous reprirent leur poste, ils formèrent a nouveau cette unité, ce corps que la terre avait crée et au signale du loup gris, après une bouffé d'air et de courage l'élite s’élança par dessus la colline. Tout alla si vite, pourtant pour ceux qui se rue à l'assaut, le temps paru ralentir. Certains était à cran, d'autre avait le coeur emploie de joie et de courage d'être l'un de ses sauveurs et d'autre, déterminé et sauver les derniers survivant. Leurs foulé étaient grande, leur souffle mesuré, tout autour d'eux volait les saveurs épicé de l'automne se mêlant avec la froideur de l’hiver. Au dessus d'eux, le vent d'automne emporta avec lui un fin voile de glace et de neige.
Un bon, et les premier tueurs entrèrent dans le combat, faisant couler le sang de leur ennemis sans la moindre onde de remord. Le tueur à la patte blanche continua sa route parmi la foule, se faufila entre les combats pour trouver un adversaire de taille, un combat difficile au milieu de la foule sans gêné ses frères d'arme. Quand il la trouva, la pauvre victime n'eut le temps de réagir, juste de voir de longs crocs blancs s'abattre sur lui sans un bruit. Opium ne connais pas celui, qu'il venait de tuer, mais il était printanier et il avait perdu son combat contre le tueur. C'est tout ce dont il jugea bon de savoir. S'assurant à peine que ce dernier était mort, l'assassin reparti combattre.


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Opium
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Mar 24 Juin 2014 - 14:00

Lancer du dé d'attaque pour l'assaut de la troupe spéciale.

EDIT : C'est qui le papa ? 8D
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'Dé de Combats' :
Craignez notre puissance vous qui n'êtes rien que des pions [EVENT] SwordAxe-icon
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Craignez notre puissance vous qui n'êtes rien que des pions [EVENT] 45jz
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Mar 24 Juin 2014 - 14:08




Le grand jour était enfin arrivé. Non pas que je l'attende avec impatience comme certains loups. La tension qui régnait était palpable, les loups s'agitaient, ayant sûrement en tête la bataille à venir, pensant à la douleur qu'ils pourraient ressentir si leurs amis mourraient. Tous voulaient protéger leur clan et leur famille. Et moi je voulais quoi ? Me battre pour sauver des loups que je ne connaissaient même pas ne m'enchantais guère et bien que je sois une tueuse redoutable, je ne suis pas non plus assoiffée de sang. Je cherche au fond de moi un motif sérieux, des valeurs à défendre mais sans résultat. Donner une bonne leçon à mon stupide frère ? A part Liya, je ne m'inquiète pour personne. Cela me trouble un peu en fait, il y a tant de désinvolture en moi ... Il faudrait bien un jour que je me batte pour une cause qui me tienne à cœur non ? Cependant, si le jour où je perdrais mon attitude je-m'en-foutiste n'est pas près d'arriver, je me battrais pour autre chose, pour le monde que les autres veulent préserver. Et maintenant que je suis automnale, je vais défendre mon clan, tout d'abord parce que je déteste les printaniers et que les voir venir écraser les jolies feuilles orangées et rouges de leur démarche brutale ne me plait pas du tout. C'est décidé ! Shaé se donnera à fond - enfin je ne suis pas sûre que cela soit nécessaire pour les réduire en charpie - et la dernière chose que verront ses ennemis seront son incroyable beauté et son rire cristallin. C'est d'une démarche joyeuse que je suivis les automnaux. De toute manière, j'aurais bien le temps de m'inquiéter de mûrir quand je serais plus vieille alors je vais m'occuper de tuer ces loups tout en finesse sans me poser trop de questions et quand ce sera fini ....  bah je continuerais mes petites occupations pas très nettes ! Nous arrivions à la frontière d'une clairière quand je sentis l'odeur des hivernaux. Un loup s'adressa à Ypso avec une sorte d'admiration ou de je ne sais quoi dans le regard. Pour moi, c'était un vieux loup grognon mais fichtrement amusant et je serais déçue qu'il casse sa pipe pendant le combat parce que mine de rien, j'aime bien le papi des automnaux. Faisant partie du groupe d'élite, je me joignis aux tueurs hivernaux et aux quelques chasseurs et soldats d'exception qui venaient avec nous. Le trajet jusqu'au lieu des combat se fit dans le silence le plus total, tout le monde était dans ses pensées, regrettant peut-être de se trouver dans le groupe qui attaquera en dernier. Effectivement, ça doit être dur d'être là pendant que les autres se battent mais pour moi - et c'est  peut-être une qualité - nul stress, nulle angoisse ne venait m'envahir, je me battais juste pour mon clan et pour moi. Si c'est une occasion de sauver Four Season, c'est aussi une occasion de s'entraîner même si je doute que les autres voient les choses de la même façon. C'est donc à la fin de ce trajet très ennuyant - et durant lequel j'ai réussi l'exploit de rester sérieuse - que nous nous arrêtons sur une colline. Je ne parlais pas, j'avais pour une fois conscience de l'importance de se que nous nous apprêtions à faire. C'était une mission importante et là, je dois avouer que je gardais mon sérieux. Non pas que je n'avais plus envie d'être joyeuse ou quoi que ce soit mais j'avais besoin de toute ma concentration.


- Combattants d'élites des clans hivernaux et automnaux ! L'heure de la bataille approche, mais patiente. N'oubliez pas qui vous êtes et ceux pourquoi vous êtes ici. Votre force mettra surement un terme aux agissement d'Oxymore, mais pour cela, vous devrez attendre que la bataille commence et que les forces de se derniers diminue. Courage et patience seront vos plus grandes armes.



Comme je le pensais, tout reposait un peu sur nos épaules. Nous sommes alors descendus un peu plus bas pour nous reposer. Mais un petit détail me gênait. Patience. Personnellement, patience pour avoir ce que je veux, ok mais patience pour attendre sagement que notre tour vienne non merci. C'est pas non plus comme si j'avais le choix alors je pris mon mal en patience et m'allongeais. Quitte à attendre, autant faire un petit somme. Je fus réveillée par un hurlement qui marquait sans doute le début du combat. Je m'étirais en regardant autour de moi, certains loups se mordaient les pattes d'impatience tandis que d'autres attendaient patiemment et encore un autre groupe qui essayait de dormir mais apparemment, ils n'avaient pas le même succès que moi parce que j'avais dormi comme un souche tandis qu'eux ne dormaient qu'à moitié. Tous étaient dans l'attente du combat. Nous étions peu mais nous étions expérimentés. Et me dire que je faisais moi aussi parti de ce groupe était pour le moins grisant, surtout que j'étais sûrement la plus jeune. A partir d'un bout de temps, le chef de notre groupe se leva.

- Il est temps.

Enfin ! Je rejoignis les autres et notre troupe s'élança. J'avais l'impression de ressentir ce que ressentait les autres, même si je ne le ressentait pas moi même et cette impression était aussi étrange qu'agréable et nouvelle pour moi. C'est donc ça une famille ? Malgré nos différences de caractère et de valeurs, nos différentes raisons de combattre, c'est tous ensemble que nous nous battrons. C'est avec un sourire aux lèvres que le premier printanier apparut devant moi. Un mot, un ordre et il ne bougea plus. Mes crocs plongèrent dans la gorge, cherchèrent sa jugulaire, la trouvèrent et il s'effondra au sol. Il n'avait pas encore touché ce dernier qu'une tornade de plume bleue nuit s'envola pour trouver d'autres victimes.

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Sam 19 Juil 2014 - 14:51

Tu avais décidé de rejoindre la troupe de Roxy. Tu n'étais pas très rassuré à l'idée de te joindre à une troupe dont tu ne connais pas le leader, mais, au moins, dans une troupe aussi peu importante, tu ne risquais pas d'envoyer en l'air les plans de l'alliance des hivernaux avec ton Clan. Akitaka, Laskà, Azamie, Daphné et Seijii étaient introuvables. Mais il te rassurait de savoir que tu n'étais pas seul. Ton démon ainsi que ton Clan t'entouraient.

Une troupe composé de tueurs et des meilleurs guerriers automnaux et hivernaux venait de partir. Il t'aurait plu de rejoindre cette troupe, ton démon aurait pu les aider, mais tu t'en tins à la troupe de la louve, qui devait agir en même temps que les autres combattants hivernaux. Votre troupe suivit donc la soldate marron.

Il serait bon de refaire apparaître la Bête. Tu décidas donc de le préparer, pour que ta transformation soit rapide quand le moment viendra.

"Hey, le Démon, debout, c'est pas le moment de dormir !
_ Ok, ok ... J'suis réveillé, là.
_Je t'appellerai quand j'aurai besoin d'un coup de patte."


La présence du Démon se fit sentir dans ton esprit, mais elle était moins offensive que d'habitude. Tu avançais donc aux côtés de tes camarades de clans et des guerriers hivernaux. Il ne plaisait pas de savoir tes amis loin de toi.

"Nous envoyons de jeunes soldats à la guerre, espérant qu'ils rentrent sains et saufs, mais tout en sachant que certains seront perdus dans la foulée."

Une phrase que ton père avait prononcé pour t'expliquer la guerre un jour ou la bataille faisait rage et qu'il se devait de partir au combat. Tu étais bien trop jeune à ce moment là, pour te rendre compte de l'horreur qu'il l'attendait ce jour-là. Il était revenu avec un œil en moins, qu'un aigle sous l'emprise de son adversaire lui avait arraché.

Depuis, tu te battais en suivant son exemple : dans le calme et la loyauté, sans pour autant laisser passer les remarques désobligeantes. Et ce serai encore le cas aujourd'hui.

La bataille faisait rage autour de toi, et les mots de ton père guidaient chacun de tes pas.
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Ezéckielle
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Ezéckielle
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Ven 25 Juil 2014 - 0:37


Ezéckielle dormait sagement, à l'écart des autres loup déjà éveillés. La veille, elle s'était couché stressé par le combat du lendemain. Sa vie allait se jouer demain. Et si elle vivait ? Comment allait-elle sortir du champs de bataille ? Ce qui était sûr, c'est qu'elle en serait changée à jamais. Surement traumatisée par tout le sang déversé. Quoique. Le sang et son odeur métallique... Dans son passé, il était quotidien. Chaque jour ou presque, elle se retrouvait du sang sur les pattes et le museau. Mais enfin, l'Hivernale ouvrit les yeux. Le soleil brillait, les oiseau chantaient et pourtant, l'heure était à la guerre. Elle ne pu s'empêcher de soupirer. De toute façon, les dés étaient jetés. La femelle se leva et s'étira longuement. Une fois bien échauffé, elle trottina, zigzagant à coté des autres hivernaux. A présent, elle était prêt à prendre part au combat. N'aurait-elle pas mieux fait rester solitaire et nomade le temps de trouver un clan pacifiste ? Tout ça vie elle avait dû tuer.

Un long hurlement retentit. Meneldil. Le clan fut divisé en trois troupes. Ezéckielle se retrouva dans celle de l'Alpha, presque tout derrière. Et voilà que les divisons se mirent en marche vers le terrain de combat. Les pattes des soldats qui frappaient le sol stressaient le Nouvelle hivernale. Chaque pas qu'elle et ses frères effectuaient les rapprochaient du combat, de la mort. Oui, ses frères. Elle n'en connaissaient presque aucun, mais elles les considéraient déjà comme des frères et sœurs. C'était ça un clan non ? ors de la marche, les loups entendirent le cri d'Akisa retentir sur le champs de bataille. Les estivaux combattaient déjà face aux printaniers d'Oxymore.

La Chef mena sa troupe à celle de Moune pour lui bloquer le passage. Et d'un hurlement, Meneldil donna l'ordre d'attaquer. La bataille commença enfin. Ezéckielle resta immobile, subjuguée par la violence des combats. Malgré tout ce qu'elle avait vu auparavant, jamais elle n'avait vu tant de haine rassemblé en un même lieu. Très vite, elle se retrouva couverte de sang. Pas du sien. Mais de celui des victimes que les autres loups avaient abattus. Leur sang giclait sur la pauvre louve meurtrie. Mais elle se ressaisit très vite se disant que si elle sortit de tout ce carnage, elle en sortirait plus fort, plus endurcit. Et là, elle se laissa prendre par la folie. L'Hivernale bondit sur un loup au hasard. Un printanier bien sûr. Et elle se dépêcha d'enfoncer ses crocs dans son cou. La mort était assurée.
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Rage
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Ven 25 Juil 2014 - 13:18

Aaaah, la guerre... Les gerbes de sang qui éclaboussent de ci, de là, telles des fontaines pourpres, les hurlements de terreur, de haine et de barbarie, le doux bruit des os qui craquent, des griffes qui lacèrent, des crocs qui arrachent, l'entêtant parfum de la mort et de la peur, l'excitant contact de l'adversaire qu'on écrase comme une fragile pousse printanière...


Ce jour là serait sûr'ment un des plus beaux de la vie de Rage. Depuis le lever du soleil, tout lui paraissait incroyablement beau et lumineux ! Il n'avait presque pas dormi d'la nuit, mais ne s'était jamais senti aussi bien. Tandis qu'il attendait le départ, sagement assis, le sourire aux lèvres et ses yeux dorés brillant de férocité, il en surprenait plus d'un. On n'l'avait jamais vu aussi calme et discret. Oui, mais aujourd'hui était un jour spécial, et le grand vert voulait en profiter entièr'ment. Et ça commençait dès maint'nant, en observant l'agitation silencieuse qui remuait le clan printanier, avec les braves d'un côté et les trouillards de l'autre. Son sourire plus grimaçant que jamais, le soldat s'amusait à poser ses prunelles acérées sur des loups, tâchant d'estimer qui reviendrait ou pas ce soir. Enfin, ce soir, ou dans quelques jours, on n'savait pas encore combien de temps durerait la tuerie.

Final'ment, le grand loup noir fit son apparition, visiblement aussi excité que tout le groupe qu'il emmenait vers la future boucherie. Le top départ était donné, la troupe en marche, à présent c'n'était plus qu'une question de minutes avant que la fête commence pour de bon. L'adrénaline de Rage pulsait dans ses veines, se distillait dans tout son corps, mais il restait maître des ses mouv'ments et émotions, se contentant de son grand sourire carnassier. Il était fier de marcher dans la colonne de son roi, sûrement la meilleure de toutes. Pendant un instant, y se demanda si Myosotis était quelque part parmi les combattants, mais chassa vite cette idée. Il ne penserait à personne aujourd'hui, à rien d'autre qu'à tuer, sous peine d'être déconcentré dans son travail ; et il l'avait attendu depuis tell'ment longtemps qu'il ne se permettrait pas d'être déconcentré. Il constaterait les morts importantes plus tard, si morts importantes il y avait.

Le Terrain de combat. La scène sur laquelle se déroulerait le magnifique spectacle de mise à mort de ceux qui osaient se dresser contre Oxymore et le Printemps. Pour l'instant, ils manquaient des protagonistes, mais nul doute qu'ils se trouvaient quelques part dans les parages... Le loup noir l'avait senti aussi, et le soldat perçut une incroyable haine irradier de son chef. Des hivernaux qui se terraient dans le coin, voilà qui était contrariant. Et qui suscita un formidable hurlement de la part du Ténébreux, celui qui vous fait regretter de pas être du bon côté d'la partie. Mais qui émerveilla le loup vert.

- Les Hivernaux qui se cachent comme des poltrons ? Pitoyable. Avancez dont vers votre mort à découvert que nous puissions voir l'étendue de vote faiblesse !

Bien lancé, s'dit Rage dans un ricanement sourd. Il ne pouvait que partager ce point d'vue, de toute façon c'était une question de temps avant que tous les clans ploient sous leur férule. Le grand vert se demanda depuis quand il était aussi confiant de la victoire du printemps, mais trouvait ça tellement drôle d'y croire qu'il n'y prêtait pas beaucoup d'attention. Sûr'ment l'état d'esprit de ses Alphas qui était contagieux.

La troisième colonne, celle d'Aïko, venait d'arriver sur leur droite ; haha, on dirait que les drôleries allaient commencer. Au signal du bêta, les printaniers attaquèrent... la troupe d'Oxymore. La fameuse résistance, donc. Comme c'était gentil de se sacrifier pour leur donner un avant-goût de la baston ! Le mâle au pelage brun s'avançait fièrement contre le Ténébreux, dans une démarche suicidaire sûr'ment, mais Rage ne s'y intéressait plus. Printaniers ou pas, il avait enfin des ennemis à se mettre sous la dent, il allait pas se priver.

Il venait à peine de se j'ter dans la bataille que tout s'était précipité ; les estivaux étaient arrivés à la rescousse des traîtres, puis les deux autres clans se montrèrent enfin. Mes amis, que le spectacle commence...


Dans le chaos qui commence à s'installer dans le terrain de combat, une masse verte, semblable à ours, se déchaîne sans vergogne, à grands coups de crocs et de griffes. Ceux qui s'en sortent avec une simple éraflure ont la joie de constater que leur blessure se met à pourrir et à attaquer leur chair. Pour les autres, eh bien ils n'ont plus à se soucier de l'état de leurs blessures. Et maintenant que ce qui semble être l'élite hiverno-automnale arrive, les yeux dorés, emplis de folie, brillent de l'envie malsaine de faire jaillir le sang, encore et encore.
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