Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Aujourd'hui, j'étais énervée, j'aurais pus terrasser tout ce qu'il se trouvait devant moi, pourquoi ? Parce que j'en avais marre de tout, je commençais à détester tous les loups que je croisais, que je parlais, je ne voulais plus rien entendre, en plus mon nouveau surnom était le ''monstre'' en ce moment, et j'avais tendance à m'énerver avec tout le monde, pour un oui ou pour un non, en plus de je n'avais personne à tuer, à enlever la vie pour ne plus que avoir le cadavre sur le sol maculé de sang.

Pour me calmer, on m'avait conseillé d'aller faire un petit tour à la forêt de palmier, tu parles, c'était juste pour éviter que je continue de râler dans leur patte, ou que même certaine personne reçoivent une patte dans la figure, si seulement je pouvais faire évacuer cette rage qui était en moi, et j'étais encore plus énervée, car Yang refusait de me dire ce que je voulais absolument savoir, elle ne me taquinait plus comme avant, finalement, j'aimais bien, car ma rage sortait de cette façon.

J'avançais donc les pattes dans la boue, oui, car il avait eu de la pluie il n'y a pas si longtemps, ce qui fait que mon pelage noir était rempli de boue, d'herbe et autre truc en tout genre, je m'enfichais beaucoup, je voulais juste planter mes crocs dans quelque chose et sentie la peur de quelqu'un, en parlant d'odeur, j'avais senti un lapin, et un Hivernal ?

Je voyais un lapin partir en courant et un pauvre petit loup effrayer, une proie parfaite, je m'amuserais bien avec lui, car il était à côté d'un palmier rouler en boule et il sentait la peur à plein nez, quelle douce odeur...
Je m'approchais donc du loup et je commençais à parler d'une douce voix puis elle se durcit :
- Tu es perdu ? Tu cherches ta moman sale chien galeux ? Ou tu chasses sur nos terres ? Et bien sache que je vais t'en faire passer l'envie !

Je prenais le loup par la peau du cou, je le jetais en l'air tel un chiffon puis avec un coup d'aile, car j'avais eu le temps de les déployer et utiliser l'aire pour l'envoyer un peu plus haut, je lui donnais un coup dans ses côtes pour le faire voler plus loin et pour lui faire se prendre un palmier, ce qui doit faire vraiment très mal. Je ricanais, je sentais ma douce folie revenir, ça faisait si longtemps, j'étais heureuse comme jamais, je pourrais enfin m'amuser, retrouver un ancien bonheur que je m'étais privée trop longtemps.

- Ne me dit pas qu'un tueuse comme moi à fait mal au pauvre louveteau comme toi ? Je t'ai juste un peu taper, ce n'est pas bien méchant pourtant, sauf si tu es qu'un dégonflé, et un loup merdique en plus !

Je m'approchais à nouveau de ma victime au sol pour m'amuser, je rigolais toujours. Je m'enfiche si je n'avais pas reçu l'ordre de tuer de notre chef, c'était plutôt l'ordre de me calmer, mais il était sur nos terres, en plus il chassait notre gibier, et je détestais l'hiver, la neige me rappelait le doux pelage chaud et réconfortant de ma mère. Tuer, la seule pensée que j'avais en tête...

Le loup me traitait de monstre, il avait raison quelque part, mais c'était suis plaisant de faire souffrir quelqu'un, et d'avoir le pouvoir de lui ôter la vie ! Il avait raison sur tout, mais le fait que je sois devenue ainsi remonte si loin, je me couchais donc à côté de ma victime pour lui souffler quelque mot à l'oreille :

- Tu sais, nous les monstres, les tueurs... Tu ne peux pas savoir toute la souffrance que l'on peut avoir, de toute façon, je ne peux plus me passer de tuer ! C'est si marrant ! De voir la peur dans les yeux ennemis, d'avoir le goût de son sang dans la bouche et puis sentir son âme partir... Tu sais à l'origine, on fait ça pour cacher notre souffrance, mais après ça devient une délivrance ! On ne peut plus s'en détacher, mais croit moi, je vais te délivrer de ses chaînes du monde, et tu n'auras plus à me voir, promis...

Je me levais doucement, sans lâcher un seul instant des yeux mon jouée, c'était si plaisant faire se boulot. Je le reprenais par la nuque pour le lancer en l'air, qu'il était beau de jouer ainsi, et vus que j'avais fréquenté des chats, je savais parfaitement comment jouer avec une proie, donc j'attendais qu'il revienne au sol.

Il était venu s'écraser au sol de terre et de pierre avec un bruit sourd, très jolie son d'ailleurs, car ça devait être patte brisée ça, voir prise, mais il était toujours en vie, c'était la principale pour continuer à m'amuser. Je commençais à lui donner des petits coups, puis je m'amusais à le traîner au sol par la queue, lui faire mordre la poussière était marrant, en plus je pouvais jouer avec lui autant que je voulais, car vu dans quel état était le loup, c'était dur pour lui de faire quelque chose.

Au bout d'un moment, je l'avais lâché, pour aller m'asseoir sur lui, il faisait un bon coussin, mais je voulais encore un peu le torturer m'amuser avec lui.

J'approchais ma patte de son œil, qui était ouvert au passage. J'enfonçais mes griffes dedans, la mélodie de la douleur était si douce à mes oreilles. Je récupérais l'orbite, regardant mon trophée, il était si beau cet œil couvert de sang, j'aurais pu l'admirer pendant des heures, mais se n'est pas tout, ma séance de torture n'est pas fini, et il avait toujours un deuxième œil qui n'attendait que moi. J'approchais ma tête près de celui-ci, je le pris entre les crocs, se qui est assez du toute de même, je l'arrachais lentement, pour bien entendre les cris de ma victime. J'avais cette orbite dégoulinant de sang dans ma gueule, j'adorais faire ça.

J'étais devenue timbrée, on peut dire ça, mais je m'enfichais, c'était si drôle, si divertissant. Je crachais ce qui se trouvait dans ma bouche puis je regardais mon œuvre, c'était si beau ce visage en sang, mais il m'en fallait plus, toujours plus ! Mon âme était vraiment noire, salie, souillé par le sang, donc rien ne pouvait plus m'empêcher de m'amuser pour une fois.

Je m'approchais d'une des oreilles de ma victime, je faisais apparaître une espèce de ciseaux fait d'aire, mais il ne faut pas croire, ça coupe très bien. Je lui léchais son oreille, puis je venais avec mes ciseaux, et je lui coupais l'oreille d'un coup. Le joli son qui en suivait était si grandiose !

Je posais après ma patte au niveau de sa poitrine et je commençais à le brûler, et en même temps avec mes ciseaux d'aire, je lui faisais tout sorte de petite entaille bien profonde et douloureuse, elle était accompagnée de brûlure souvent.

Je me couchais sur ma victime lui demandant doucement :

- Tu veux tout de suite avoir le coup final ? Où que je te torture encore un peu et que je te laisse vivre ?

Pour le laisser vivre, il n'en était pas question, mais je voulais savoir sa réponse, dans tous les cas, je le torturais encore et encore, jusque je m'en suis lasser pour lui enlever sa précieuse vie !

Le loup essayait de récupérer ses yeux qui avaient roulé au sol, c'était marrant la scène, surtout que je faisais exprès de ne pas répondre au loup, ni de lui rendre ses précieux yeux que j'avais enlevés il y a quelque instant. Voir le beau visage du loup réduit ainsi à être taché de rouge, et ses magnifiques yeux arracher me rendait heureuse, surtout l'odeur de la peur, c'était ça qui me donnait une bouffée de fierté. Fière de quoi ? De tuer un loup ? Bas oui, c'est mon boulot, ma vie.
Mais d'où était venue cette envie de torturer ainsi de pauvres loups, je ne sais pas...

J'étais encore plus en colère, contre qui, quoi ? Je ne sais pas, mais j'avais une grande tendance à m'énerver sur tout et n'importe quoi ! Tuer ! Tuer ! Tuer ! Il n'y avait que ses mots dans ma tête, je devais le faire souffrir.

J'allais donc quelque instant retrouver les arbres de la forêt, laissant ma proie seul, j'avais alors cassé une branche, je l'avais taillé en pointe puis j'étais revenue vers ma proie, qui gisait toujours dans son propre sang, maintenant, il était temps de ne plus s'amuser avec, mais de le tuer, de le faire souffrir jusque je lui ôte sa vie !

Je brûlais alors légèrement la branche avant de dire simplement :

- Ça va encore fait un peu mal, mais après, tu ne souffriras plus jamais, promis... Avais-je ricaner.

Je mettais le loup sur le dos, je le regardais droit dans les yeux, enfin du moins ce qu'il en restait, puis je lui plantais le bâton en feu dans le ventre, le cri qui en avait suivi était si doux à mes oreilles, je voulais encore et encore les entendre, mais je venais avec d'autre bout de bois affûtes que j'avais préparé pour ma séance de torture.

Je lui avais planté une des branches dans l'épaule, dans l'oreille restante, dans une patte, et dans sa queue, j'en bougeais de temps en temps pour entendre les cris de douleur de ma victime. Puis de mes griffes, aussi affûtées que celle des chats, je commençais à lui faire plein d'entaille ici et là, au passage mes griffes lui brûlaient le pelage.

Je regardais la mare de sang, mes pattes et mon pelage, tout était rouge. J'étais rouge, le ciel était rouge ! Je perdais un moment mon sang-froid, qu'est-ce qu'il se passait ? Je devenais folle, même si je l'étais déjà ?

J'entendais un bruit derrière moi, c'était simplement Yang ! Elle était venue pour m'aider non ?
Me faire sortir de ce cauchemar ? Mais elle avançait paisiblement jusque au loup allonger au sol, et qui lui aussi était tintée de la couleur écarlate.

- Toutes tes souffrances vont prendre fin maintenant.

Que voulait dire la louve noire par là ? Mais je n'arrivais pas à parler, à lui poser la question l'atmosphère était si tendue, si noir d'un coup. Yang sortait une fiole de je ne sais pas trop où, puis elle avait versé le contenu dans la bouche de ma proie, puis elle murmurait, mais assez fort pour que j'entende :

- Ce que tu as bu était du poison, tes poumons vont être en flamme, puis chaque muscle va te torturer, tu auras une telle douleur dans ta tête que tu vas croire qu'elle va explose, puis tu auras froid, comme tu n'as jamais eu froid, et enfin, tu pourras t'éteindre, tel une étincelle dans la nuit la plus obscure .

Je regardais la louve noire, elle était plus cruelle que moi à ce niveau, je pouvais à peine le croire. En plus, c'était la première fois que je le voyais tuer quelqu'un, de plus elle avait gardé son sang-froid.

Les minutes, c'était enchaîner, on avait vus le loup souffrir du poison, agoniser et souffrir le martyre à cause de ça, il avait même supplié qu'on le tue tout de suite, plutôt que rester ainsi à mourir lentement. Puis après un très long moment, son souffle, c'était éteint, il n'y avait plus trace de vie, ce n'était qu'un cadavre.

Bizarrement, c'était la première fois que je me sentais mal après avoir tué un loup, je me disais que ça aurait pus être moi ! Je détournais le regard un moment, puis je m'approchais du corps sans vie.
Il était maintenant froid, il n'y avait plus rien, et tout était de ma faute... Je suis un tueuse ! Je ne devrais pas avoir de problème avec ça !

J'enlevais les piques un par un, j'étais submergée par l'odeur de la mort, et mon estomac me faisait souffrir. Après je commençais la toilette du loup, on aurait dit que je disais au revoir à un ami, j'étais faible sur se point là, je le reconnaissais, mais c'était le moindre des choses.

Après, on aurait dit le loup que j'avais rencontré, sans ses yeux bien sure, et avec plein d'entaille et des trous partout. Je me couchais près de celui-ci, avant de dire :

- Désoler...