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N'entends-tu pas le doux son de l'orage ? [Pv Lucian]
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Lun 5 Mai 2014 - 22:11


N'entends-tu pas le doux son de l'orage ?


J'étais rentrée d'une mission bien sanglante, mon pelage était recouvert de se liquide poisseux qui brillait à la lueur de la lune, tu aimais beaucoup l'astre de la nuit, car elle était blanche, magnifique sans aucun défaut à tes yeux, de plus c'était la pleine lune, et il n'y avait aucun bruit.

Mes pas m'avaient emmenée à la cascade de Nienor, ce lieu reposant où tu pouvais écouter la douce mélodie de l'eau. J'avançais, ma queue traînait au sol, laissant des marques rouges derrière moi, tout comme mes pattes, elle était encore plus rouge qu'avant, je ne pensais pas ça possible. Je regardais mes ailes, qui elles aussi traînaient dans la poussière et dans l'herbe. J'étais trop fatiguée et beaucoup trop en colère, dès qu'on me donnait une mission, j'exécutais le loup en question sans aucun remords et sans faire de sentiment tachant ainsi ma belle robe foncée de couleur écarlate. Je me disais au fond de moi, que je n'étais encore qu'une machine à tuer, et en ce moment, tous mes sentiments s'étaient envolés, je n'éprouvais plus de tristesses, plus de joie, plus de colère, et même plus d'amour.

Je sentais encore la Louve Yang pas loin de moi, elle qui incarnait parfaitement ma folie était heureuse de me voir ainsi tachée d'une merveilleuse couleur, mais j'avais reçu tout de même plusieurs blessures avant de mettre fin au loup de tout à l'heure.

Je regardais le ciel, les étoiles avides de m'envoler les rejoindre, j'essayais de battre des ailes, sauf que je restais au sol, car mon aile d'écaille laissait passer de l'air dans son trou, ce qui faisait que je n'arrivais plus à voler, je ne pouvais plus regagner le ciel, et je perdais donc ma liberté, une de mes joies de vivre.

Je laissais gambader mon regard sur le magnifique paysage, même si je l'avais vu déjà avant, mais pas de nuit, je trouvais que c'était tout aussi joli, car la lune qui était déjà haute dans le ciel se reflétait dans l'eau, et les lucioles dansaient au-dessus de vague. C'était vraiment joli, surtout qu'avec les chutes d'eau derrière donner des plus beaux effets.

Mais je n'avais pas tellement de temps pour m'attarder sur ce spectacle, car j'avais déjà repéré une petite cascade où l'eau n'était pas trop profonde, j'y allais alors, toujours suivit de la louve noire. Je l'aimais beaucoup finalement et je m'étais vraiment attachée à elle, sauf qu'à part moi, personne ne pouvait l'admirer, car elle était rayonnante de beauté.

Je me mettais sous le filet d'eau, qui n'était pas trop froid pour une heure aussi tardive, pour que la magnifique couleur écarlate aille plus bas et qu'elle ne reste plus sur moi. Je regardais mes pattes, je ne les voyais presque plus, car l'eau avait été salie par mes blessures et la crasse que j'avais sur moi, ainsi que le sang.

Je pouvais voir de temps en temps mon reflet, mes yeux étaient devenus simplement vides de toute émotion, je sais que j'étais une tueuse, mais je voulais simplement être heureuse, mais tout ce que je faisais, c'était faire souffrir ceux qui m'entouraient. Cette pensée m'avait arraché quelque larme, puis je me tournais vers la louve un peu surprise que je pleure, je lui demandais d'une voix tremblante :
- Pour je ne peux pas être aussi heureuse ? Qu'est-ce que j'ai bien pu faire de mal Yang ? Je voudrais juste m'éteindre comme une de mes flammes, je n'en peu plus, je ne veux plus me battre...
- Il est plus facile de vouloir oublier et de tout abandonner, mais ce n'est pas comme ça qu'on peut rendre grâce à ceux d'on, tu leur à voler leur vie. Tu dois donc payer pour tous tes crimes...


Je mettais mon museau en hauteur, pour que l'eau tombe dessus, Yang était directe, mais elle avait raison, je devais toujours continuer à avancer, ne pas reculer ou regarder en arrière, rester forte, même si ça veut dire bannir ses sentiments, oui, je n'avais qu'à faire ça, je n'avais qu'à être un vulgaire pantin au service de sa meute, car de toute façon, ma vie ne se résumer qu'à tuer et souffrir, pourquoi rechercher le bonheur ? J'étais finalement bien comme ça... Je fermais un long moment les yeux, puis je regardais mon pelage, il était rempli de blessure de toute sorte.

J'admirais à nouveau l'aster qui illuminait la nuit, elle me donnait envie de chanter et de hurler, car elle était si belle et si poétique aussi. Je prenais une longue inspiration avant de hurler un long moment, je n'avais jamais vraiment fait ça, car je n'en avais pas éprouvé le besoin jusque ici. À ce moment-là, le seul réconfort à ma solitude était la Lune et la Louve noire, qui je trouve que sa tâche blanche me faisait pensée à une nuit noir, qui est juste éclairer par la lune comme pour maintenant.

Après mon long hurlement, je sentais que le temps allait changer, de plus j'avais entendu du bruit au loin.
Un orage se préparait ?

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Mar 6 Mai 2014 - 17:09



C'était une belle nuit, le ciel était découvert et d'un bleu des plus intense, illuminé par les étoiles et l'astre qui régnait en Reine sur ce moment de la journée, la Lune. Le loup beige marchait dans la forêt, tandis qu'il gardait la tête rivé vers le ciel. Il ne le voyait que très peu, caché pas le feuillage touffu des arbres qui bourgeonnaient et retrouvaient leurs feuilles à cette saison de l'année. Les nuits étaient toujours fraiches, après tout, l'hiver c'était achevé que très peu de temps auparavant. L'humidité descendait et le canon se prit quelques gouttes sur la truffe, qui le firent éternuer plusieurs fois, en saccades. Il stoppa sa marche dans une petite clairière où le ciel était alors particulièrement dégagé, aucun branchage ou feuillage ne venaient importuner sa vue. Il contemplait les petites astres qu'étaient les étoiles, se demandant si, ce n'était que des lumières ou bel et bien des fragments de l'âme des morts qui s'en allait vers cette toison argentée afin d'y observer leur descendant et voir l'évolution du monde avant de se réincarner. Puis, son regard découla vers la Reine de ce royaume si beau et si sombre. Elle brillait de milles éclats, plus grosse étoile et plus impressionnante, la Lune semblait garder un oeil sur les êtres vivants qui se réveillait sous son règne, comme une mère veillant sur ses enfants.

Lucian admirait toujours cette vue. Tout était calme autour de lui, il n'entendait que quelques hululements des chouettes et des hiboux un peu partout autour de lui, cependant, il ne les entendait pas prendre leur envol, leur discrétion étant bien connu, elle était en cet instant avéré. Il ferma un peu les yeux, se concentrant sur les choses qui l'entouraient, le pas des êtres vivants nocturnes, les petits cris, les gouttes tombant, etc. Il se focalisait la dessus jusqu'à un certain moment. Tout était calme, la vie nocturne reprenait son cours après une bel journée à dormir, elle se réveillait pour s'activer tandis que les êtres vivants le jour dormaient. Mais ce calme fut troublé. Les hululements et les pas se turent pour laisser place à un hurlement canin. les oreilles de l’estival se dressèrent. Cet hurlement était sombre et une certaine pointe de tristesse si faisait entendre. Reprenant sa marche, il s'en allait vers la source de cette infime tristesse ...

Le loup beige marcha pendant un moment. le bruit des chutes lui vinrent aux oreilles et il accéléra le pas. Le hurlement provenait de là-bas. Il se fendit entre les fourrés, silencieux comme il le pouvait. Il sentit une odeur des plus familières mais, il ne se montra pas. Lucian se cacha dans un buisson, il posait son regard vide sur la silhouette plus loin, près de la Cascade de Nienor. Aglaée. C'était Aglaée qui s'y trouvait. C'était sans doute elle qui avait poussé un tel hurlement déchirant. L'estival n'était pas décidé à se montrer, se demandant si il le devait ou pas, lorsqu'un bruit des plus sombres et des plus sinistres montait au loin. De l'orage arrivait. Ce roulement de tambour lointain le fit se décider et le voilà qui se faufilait hors de sa cachette. Il n'avait pas spécialement peur de l'orage mais, il n'était jamais bon d'y rester en-dessous. Lucian s'avança près de la louve, ses griffes faisant des petits cliquetis sur le sol rocailleux. la discrétion n'était plus là, mais, il ne cherchait plus à se cacher. Il se posta près d'elle, un peu en retrait. Il la regardait et comprit ce qui lui arrivait en voyant le trou dans son aile draconienne. Même un enfant l'aurait compris. Reron, silencieux depuis un moment, allait parler et se moquer de la louve mais, le loup lui imposa le silence d'un simple regard des plus intenses et des plus menaçants. Pour le moment, il était préférable de ne rien dire ...
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Jeu 8 Mai 2014 - 11:20


N'entends-tu pas le doux son de l'orage ?


J'entendais des cliquetis pas loin de moi, je relevais légèrement la tête pour voir qui ça pouvait bien être, j'avais alors vu Lucian, Yang avait souri à son approche, je ne sais pas pourquoi, mais quand cette louve noire est contente, ça veut dire que les problèmes arrivent, mais je n'avais pas de temps à perdre avec le beige, même si le fait qu'il était là réchauffait un peu mon cœur glacé par le temps, et par mes blessures.

Je me levais en silence et je quittais la petite cascade, saluant le loup beige d'une signe de tête, au moment où je passais devant le loup, Yang qui se trouvait derrière moi avait sourie au mâle, mais se sourire je le connaissais trop bien, je me demandais, si la femelle noir qui était visible seulement à mes yeux, ne ce n'était pas montrer au mâle un court instant, justement c'était au moment ou un éclaire avait diffusée sa lumière et qu'elle avait sourie, sûrement pour faire croire à une illusion si elle s'était montrée.

J'avançais, allant un peu plus loin pour ne plus voir le loup, je regardais mon aile blesser, ma liberté enlevée juste à cause de ça, je regardais le ciel, il était devenu noir et de l'eau en tombait, mais on pouvait encore voir légèrement la lune derrière les nuages noire.

Yang, c'était approché de moi, me disant :
- Tu sais que l'amour donne des ailes ?
Je regardais l'ombre qui représentai la louve, et je lui disais :
- Tu vas te taire ? Tu ne m'apportes que des problèmes, tu ne fais que me pourrir ma vie !
- C'est toi qui as choisi d'aimer, et c'est donc toi qui m'as donné la vie...

Je ne voulais pas lui répondre, je n'avais plus envie de parler avec cette langue de vipère, cette bonne à rien.

J'ouvrais mes ailes, je voulais encore m'entraîner et ne pas abandonner, je sais que je pourrais voler à nouveau un jour, j'y croyais. Je sautais pour prendre mon envol, battant de mes ailes, mais je retombais aussitôt au sol, je pestais et je recommençais, jusqu'à être fatiguée et ne plus pouvoir me lever, je voulais y arriver, mais c'était impossible pour le moment. J'en avais assez, de quoi ? De tout ! Je ne pouvais plus voler, j'étais blessée aussi bien physiquement que mentalement, je n'en pouvais plus, je n'avais plus rien à m'attacher...

- Tu as mal non ?
Je regardais la louve qui était adossée contre un arbre comme si tout ça lui semblait normal.

- Ferme là !
- C'est dur hein ? On t'a enlevé ta famille, puis ta folie et ton pouvoir sont apparue, tu as tuée ceux que tu aimais, tu es devenue une tueuse, tu as aimée donc tu m'as réveiller puis on t'a enlevée ma liberté c'est dure non ?
- FERME LA YANG !

J'étais en colère, tellement que je me jetais sur la louve, mais quand ma patte avait atterri à côté de la tête de la louve, elle avait disparu. Je m'étais assise laissant ma patte sur l'arbre, et je regardais le sol, des larmes coulaient, j'étais, on peu dire désespérer car la louve avait raison sur toute la ligne, je ne pouvais pas la supportée.
- Je te déteste, je te DÉTESTE ! Pourquoi tu veux me faire souffrir, m'audites, louve noire ?
- Je suis comme ça, car sache que une de tes ancêtres mon fait souffrir, depuis les louves de ta famille doivent en subir les conséquences. Marrant non ? Tes marques sont tout simplement la preuve, de plus le croissant de lune que tu as sur la cuisse montre que tu n'as rien à faire ici, je pourrais te raconter beaucoup de choses, mais je suis sûre qu'Enigma le fera mieux, enfin quand elle t'aura retrouvée bien sure...
- De quoi tu parles encore ?

Mais la louve ne disait plus rien et puis elle était partie, elle me laissait seul avec mes larmes et la pluie, j'aurais pu crier, hurler, chanter ma peine, mais aucun son ne voulait sortir de ma gueule, coincée avec ses sentiments répugnant que je pouvais faire sortir, je voulais vraiment m'en débarrasser, mais c'était impossible.

Je regardais le ciel, j'avais toujours cette envie, et je voulais absolument voler ! Je devais y arriver trouver un moyen, le plus dur n'était pas de voler, mais s'envoler, car il n'y avait pas suffisamment d'aire sous mon aile pour pouvoir aller dans les cieux, mais je devais trouver un moyen, oui, sinon je perdrais ma liberté ! Je sautais en battant des ailes, encore et encore, un moment, j'avais réussi à rester quelque seconde dans les airs, mais je n'avais pas réussi plus, je me retrouvais donc encore une fois au sol.
- Maudite louve bleue, si je la revois, je promets d'arracher ses plumes une par une avant de la tuer, je n'aurais pas dû être si gentille ! Je promets de tuer tous les Automnaux que je croise maintenant, ils vont payer !
Je rigolais un peu, m'imaginant bien le cadavre de ses loups galeux, j'en étais impatiente !
Je n'avais pas fait attention que Yang était derrière moi, elle m'avait donner un coup, c'était bien la première fois, ça veut dire qu'elle n'était plus en spectre invisible de tous sauf moi, mais du coup je n'étais plus la seul à pouvoir l'entendre.
- Même si je ne t'aime pas spécialement, je ne tiens pas non plus à ce que tu meures !
De plus, je n'ai pas fini de jouer avec toi...
- Très drôle !
- Tu te jettes dans un piège mortel ! Tu penses à ceux qui t'aiment ?
- Plus personne ne m'aime et personne n'a besoin de moi, je ne suis juste une louve blesser...
Ses mots m'avaient déchiré, mais en même temps, c'était vrai...
- Tu as rencontré tellement de loups, il y en a bien un qui t'apprécie !
- J'ai essayer de tuer tout ceux que j'ai rencontrer, comment on peut m'apprécier ?
- Je te rappelle que tu N'AS pas ESSAYER de tuer Afanasiy, et il et automnal, donc tu pourrais tuer TOUTE cette meute ?
- Non, désoler, j'étais trop en colère contre moi-même, si tu as tendance à massacrer mon esprit avec tes paroles Yang, tu sais aussi me réconforter...
- Et je dois aussi te rappeler ce qu'il, c'est passer avec Requiem ?
- Tu veux bien te la boucler ?
Avais-je répondu toute rouge. Ce n'était qu'un jeu et toi, tu n'étais pas encore là !
- Bas, puisque mon esprit s'active quand une louve ressent de l'amour, et tu es tombée amoureuse de Lucian, mais je ne me suis pas vraiment tout de suite réveiller, il fallait avant tout que je te fasses un peut souffrir pour reprendre mes forces
- Je m'en fiche, de toute façon, je ne sais plus si je dois aimée quelqu'un ou pas, et de toute façon se serait trop tôt pour lui dire, et puis... ET puis tu m'énerves à remuer le couteau dans la plaie !
- Tu es trop mignonne Aglaée, sauf que tu aurais dû le tuer tout simplement, ça t'aurait quelque part sauver la vie, parce que tu sais ce qu'il t'attend si tu restes sur la voix de l'amour, alors deux choix s'offrent à toi : tu aimes et tu sais ce qu'il se passera, ou tu n'aimes pas, mais bien sûre, ça va te torturer si celui que tu aimes fonde une belle et heureuse famille...
- Je m'en fiche... Laisse-moi souffrir et mourir en paix !
- Bien...

La louve était alors partie, je ne savais plus quoi faire, car chaque choix était douloureux pour moi.
Je regardais le ciel, il pleuvait de plus en plus et l'eau coulait légèrement sur mon museau, je ne savais plus quoi faire, la seule chose que je savais, c'était que j'étais seul et que je n'avais plus rien...

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Jeu 8 Mai 2014 - 12:04



Seul, le loup se retrouvait seul. La louve qu'il était venu voir, qu'il était venu admiré dans ce paysage nocturne était parti, le laissant là. La pluie commença à tomber, à petites gouttes avant de se transformer en une averse prolongée. Le canin ne savait plus quoi faire. Lorsqu'elle l'avait abandonné ici, dans un éclair qui avait éclairé tout ce lieu, il l'avait vu. Aglaée ? Non, son tortionnaire, Yang. Il ne la connaissait pas mais, elle ne lui inspirait rien de bon bien qu'elle lui est sourit dans ce laps de seconde qu'avait duré l'éclair avant de devenir un vague souvenir. Il lança un regard vers le ciel. Que devait-il faire ? Il priait les dieux et surtout Naljubuites, Divinité de l'Espoir, du Savoir et du futur ainsi que de l'Eau. Il espérait une quelconque réponse, un signe qui lui indiquerait le chemin qu'il devrait prendre. Se tournant sur lui-même, il guettait un tel indice mais, il n'en trouva pas ... Pourquoi ? Les Dieux l'abandonnaient-ils ? A cette simple pensée, un éclair plus impressionnant que les autres fendit le ciel. Un signe d'Amenominakanushi, Divinité des Cieux ? C'est ce que croyait alors le lupin beige. Il esquiva un sourire et voilà que sa décision était prise. Faisant volte-face, il suivit la trace qu'avait laisser la belle Aglaée.

Il marchait, suivant le parfum de la louve estivale. Il devait faire vite, avant que la pluie ne détruise les traces qu'elle avait laissé. Il avançait, bravant les cieux qui se déchainaient. Il se prenait la pluie de face, poussé par le vent et pourtant, il se cessa d'avancer. Qu'est ce qui pouvait lui donner autant de force ? Il n'en savait rien mais un sentiment fleurissait dans son coeur, le réchauffant de plus en plus. Lucian ne tarda pas à arriver au lieu où se trouvait son amie. Il la regarda essayer de voler, restant à l'abri de son regard dans un grand bosquet. Il l'épiait de nouveau. Elle s'énervait puis, l'inconnue apparu à ses yeux. Elles discutèrent, le vent emmenait le son de leur voix et les mots aux longues oreilles beiges du canin. Essayer de tuer ceux qu'Aglaée aimait ? C'est vrai que l'estival avait failli mourir à leur première rencontre mais, il n'en tenait pas rigueur. Afanasiy ?! Ce nom arracha un tremblement au loup. Son frère ... Que faisait-il ici ? La louve l'avait rencontré ? Où et quand ? Tant de questions trottaient dans sa tête puis, elles parlèrent de Requiem. En voyant le rougissement de son amie face à l simple mention de ce nom, eut le don d'énerver un peu l'estival qui plantait ses griffes dans la terre. Pourquoi réagissait-il ainsi ? Est-ce de la jalousie ? Mais pourquoi ? Il l'ignorait. Il continuait d'écouter leur conservation mais sa Divinité des Cieux semblait être contre à ce qu'il continu d'écouter car le vent changea de direction dans un bruit sec. Il ne put entendre la mention des sentiments d'Aglaée à son égard. Lucian s'acharnait sur la terre à ses pattes. Yang disparue et son amie était désormais seule. Il se décida à sortir de sa cachette. Il s'avança vers elle. Il la regarda, le regard plus aussi vide mais renfermant un peu de colère. Il ouvrit la gueule et sans aucune gêne, il lui demanda :

- Qui est Requiem ? Ton compagnon ? Félicitation.

Il lâchait ses mots avec dédain. Reron regarda son ami. Que lui arrivait-il ? La peluche n'arrivait pas à lire son coeur mais il ressentait quelque chose de sombre, de noir.

- Lucian ... Calmes-toi. Tu ne sais pas ce qu'est l'amour alors, pourquoi t'énerves-tu ?
- Tais-toi. Il me semble pas t'avoir demander ton avis.
Sur ces mots il regardait froidement son compagnon.

Un éclair fendit le ciel, éclairant là où ils étaient. Le loup beige semblait différent de ce qu'il avait toujours été. Son regard était froid et aucun sourire n'était présent. Il reposait son regard sur la louve.

- Si tu ne peux plus voler par un simple trou ... commença-t-il en s'approchant. Je peux essayer un truc.

Il se concentra et de ses cheveux se déformèrent et vinrent se déformer. Comme du fil, ils se tissèrent, rebouchant le trou. Le loup, de ses griffes se coupa les cheveux qui refermaient le trou. Il ne disait de nouveau plus, regardant la louve. Il s'éloigna d'elle, comme si ne c'était jamais rien passé, comme si il n'avait jamais parlé, comme si il ne s'était jamais mis en colère. D'un côté, c'était vrai, il ne se souvenait plus de rien. Reron le comprit en le voyant. cela recommençait, l'estival supprimait ses souvenirs lorsqu'il s'énervait.
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Dim 11 Mai 2014 - 13:49


N'entends-tu pas le doux son de l'orage ?


Lucian, c'était avancer vers moi, en colère visiblement. Il avait entendu la discutions avec Yang ? Je pense qu'il avait même entendu le passage avec le loup gris, car il s'était mi en colère, je ne l'avais jamais vu comme ça et il avait parlé, il m'avait demandé Requiem si était mon compagnon, et puis quoi encore. Parler, il avait parlé ?! De plus, on aurait dit qu'il était jaloux ? Jaloux du loup gris ? Je ne comprenais vraiment plus rien à cette histoire, je regardais juste le loup beige que Reron semblait essayer de calmer.

Alors que j'étais légèrement déboussolée de voir le loup en colère et parler, je sentais que mon aile d'écaille n'avait plus de trous, je la regardais, elle n'avait plus rien, il y avait juste des fils violets à la place de l'énorme trou, je bougeais légèrement l'aile, elle était presque comme avant, j'avais eu un grand moment de joie, je n'avais donc pas entièrement banni ce sentiment de moi ? J'essayais de sourire, mais sans grand succès, alors je regardais le loup et je lui sautais dessus et je le plaquais à terre, j'étais tellement contente.

- Merci, merci ! Merci mille fois, je t'adore pour ce que tu as fait !

Je me rendais alors compte que j'étais sur le loup, je me relevais gênée pour m'asseoir à côté et faire comme si rien n'était, c'était débile d'avoir des sentiments, mais je ne pouvais me cacher que tout de même, j'étais heureuse, je ne savais pas comment remercier le loup, il avait fait tellement pour moi, il m'avait en quelque sorte redonner ma liberté perdue.

Je voyais Yang au loin, et elle était visible aux yeux de tous, du moins je le pense, mais elle n'avait pas l'air.
- Yang ! Mon aile ! Je peux voler !

La louve noire ne disait rien et s'approchait doucement de moi, elle commençait à tourner autour de Lucian, elle observait le mâle d'un mauvais œil, puis mes ailes avaient disparu pour apparaître chez Yang et alors elle avait donné un coup au loup pour le faire voler plus loin.

- Tu es malade Yang ! Avais-je hoqueté.
- Il ne devait pas te rendre ta liberté, il sera tué pour ça.


La voix de la louve noire était glacée, mais une question me torturait, comment elle avait touché le loup ? Elle ne pouvait pas ! Attends une minute, Yang avait une odeur ? Mes ailes ? Mais c'est quoi ces plaisanteries ! Mais pas le temps de discuter elle s'approchait du mâle, mais je n'avais pas de pouvoir plus rien, que faire ? J'avais une idée, je me mettais encore les deux loups et je grognais.

- Tu es pauvre folle Aglaée.

Elle m'avait donné un coup de sa puissante aile pour me faire voler plus loin, je m'étais prise des pierres qui étaient venues me faire de nouvelle blessure voir rouvrir des anciennes. Je me levais tant bien que mal et je me remettais devant la louve, elle n'avait pas le droit d'utiliser mes pouvoirs, et encore moins pour tuer Lucian !

- Arrête ça Yang !

Mais elle ne m'écoutait pas et me redonnait des coups, encore et encore, je me relevais pour me mettre entre les deux loups, je me rendais aussi compte que je n'étais rien sans Yang et mes pouvoirs. Alors qu'elle m'avait encore envoyé au sol, j'avais rampé pour lui mordre la patte, elle se retournait vers moi, je lui disais alors, car elle était en face du loup beige :

- Yang, ne tue pas mes amis, tu peux me faire souffrir, mais tu avais promis ! J'en ai plus qu'assez de tuer mes amis !

Je pleurais en suppliant qu'elle arrête ! Je ne veux plus perdre d'ami, je préfère que c'était moi qui souffre et qui meurs, plutôt ceux que j'aimais. Mes crocs tenaient comme ils pouvaient la patte arrière de la louve, je ne pouvais pas faire plus et j'en étais consciente.

- J'aime ton offre !

Elle avait alors eu un sourire à faire peur, un sourire d'une folle furieuse. Elle m'avait donné un coup avec sa patte puis avec son aile pour me faire voler plus loin, elle avait disparu et mes ailes, elles étaient revenues dans mon dos, j'étais soulagée, sauf que j'avais encore fait l'idiote, je suis une tueuse voir les gens mourir ne devrait pas me déranger ! Alors pourquoi je refuser de tuer mes amis ?
Je ne sais pas, sûrement, car j'en avais assez de les voir mourir.

Après quelque minute je me relevais tant bien que mal, j'en avais marre qu'à chaque rencontre le loup ai des problèmes à cause de moi, je m'enfiche s'il me considérait que comme amie, moi j'aide mes amis, déjà que je n'en ai pas beaucoup et que Yang veut me pourrir la vie.

Je m'approchais du loup beige avant de lui demander :

- Tu n'as rien ? Yang ne t'a pas touchée ?

J'avais essayé de bien articuler pour qu'il comprenne, même si j'avais du mal, et j'essayais de montrer que tout allait bien de mon côté, mes si j'avais plusieurs blessure et un liquide rouge qui coulait sur le sol.

- Désoler encore pour Yang, elle est très gentille quand elle le veut, elle m'a même sauvé la vie plus d'une fois...

Même si ce n'était pas intérêt qu'elle l'avait fait, mais j'étais tout de même contente d'être en vie non ?
Je ne sais pas, et je ne voulais pas répondre à cette douloureuse question. Je m'étais assise, je m'interrogeais sur plein de trucs, et j'essayais déjà de m'imaginer comment contrer les futurs réplique blessante de Yang quand elle reviendrait.
Mais pour le moment, j'attendais la réponse de Lucian pour voir s'il allait bien.


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Dim 11 Mai 2014 - 15:17



La pluie battait tout sur son passage. le canin beige était là, debout. Il ne savait plus pourquoi il était là, un voile était posé sur ses souvenirs mais, il ne chercha pas plus loin. C'était pour lui quelque chose de normal, ça l'avait toujours été. Il y avait des choses qui ne se souvenait plus. La louve lui bondit dessus, le plaquant au sol. Pourquoi ? Il ne savait pas. Elle le remerciait encore et encore pour une raison qui lui échappait. Il ne comprenait pas et pourtant, il ne chercha pas plus loin, se contentant de la regarder. Il se relevait tandis que la louve, après s'être retirée de sur lui, se plaçait près de lui. Il s'ébouriffa, chassant un peu de boue de son magnifique pelage beige complètement trempé et qui ne sècherait pas de si tôt avec la pluie qui tombait encore. Il parcourait du regard le lieu où il se trouvait e il "La" vu.

Yang était droite, un peu plus loin d'eux. Elle s'approcha, silencieuse. Aglaée était contente, elle pouvait de nouveau voler. c'était une bonne chose qui arracha un sourire au jeune Mâle. La louve au pelage noire, qui lui avait sourit plus tôt lors d'un éclair et près des cascades, lui tournait dorénavant autour tel un fauve dans sa cage, près à attaquer tout ce qui lui passerait à sa portée. Les ailes de la tueuse estivale disparurent pour apparaitre dans le dos de l'inconnue - il ne connaissait pas son nom après tout -. Elle ne souriait plus et elle ne lui inspirait rien de bon. Reron comprit ce qu'il allait se passer et s'exclama :

- Lucian, atten ...

Il ne put finir de prévenir son compagnon canin qu'ils se prenait un coup d'aile d'une force époustouflante. Ils volèrent et s'écrasèrent plus loin. Le loup beige était sonné. Il ne comprenait pas pourquoi cela lui arrivait. Il se perdait dans ses pensées. Il entendit les voix des deux louves mais, il ne savait pas ce qu'elles se disaient. Lucian se retrouvait à terre. Du sang s'écoulait de sa gueule entrouverte à demi dans la boue. Une douleur thoracique le clouait au sol ... Il la ressentait, lancinante et le tiraillant qu'il se permis de lâcher un petit couinement. Il se remémorait les nombreux incidents qu'il avait avec la louve. Il avait failli y passer de nombreuses fois puis, une pensée bien triste fleurit dans son esprit : et si Aglaée était en faite une louve non de l'Eté mais d'un autre Clan ? Une espionne et yang serait une autre qui veillerait sur elle. Cela se tenait. Souhaitait-elle à ce point sa mort ? Comment avait-il pu se faire autant avoir ? Avait-elle bâclée ce qu'il ressentait juste pour qu'il lui fasse confiance ? Non ... Ça ne pouvait pas être vrai ... C'était impossible et pourtant tant de choses se justifiait comme celle qu'il est failli laisser sa peau plusieurs fois ! Le loup se perdait dans ses pensées de plus e plus sombres. D'autres questions naquirent dans son esprit tiraillé entre l'amitié et la trahison : depuis quand ressentait-il la douleur ? Depuis quand était-il s'y expressif ? Décidément, elle ne lui apportait que malheur.

- Tu n'as rien ? Yang ne t'a pas touchée ? Désoler encore pour Yang, elle est très gentille quand elle le veut, elle m'a même sauvé la vie plus d'une fois...

Cette remarque le fit ricaner. Oui, le voilà qui riait aux éclats, sombre et sinistre rire. Pas touché ? Vraiment ? Il était cloué au sol dans une incapacité certaine de se mouvoir, une douleur provoquée par une côte fracassée le tiraillant, mais à part ça, il allait bien ... Le loup tournait la tête dans la boue, posant son regard sur Aglaée. La douleur se laissait voir sur son visage tandis qu'il remarquait enfin. Quoi donc ? Un manque se faisait sentir, il tourna de nouveau la tête puis ses yeux se posèrent sur sa queue nue. La peluche ... Reron ... Ou était-il passé ?! La panique commençait à naitre tandis que la colère montait davantage. Il avait été trahi, séparé de son compagnon et elle osait venir le voir comme si de rien n'était ?! Comment pouvait-elle oser lui faire ça ?!

Lucian la trouva du regard, la créature orangée. Elle était face contre terre dans la boue, plus loin. Elle était inerte. Dans un grognement et affrontant son handicap, le canin remua ses pattes. Malgré la douleur, le voilà qui se relevait. Ses pattes tremblaient tandis que la douleur le lançait dans tout le corps. Il ne se laissait pas abattre par sa faiblesse. Il se tenait sur ses membres, et s'avança vers son ami inanimé. Il n'accordait plus aucune considération pour la louve, elle-même blessée. Il s'arrêta près de Reron et doucement, il le reposait son sa queue. la créature se tordit bizarrement et la voilà de nouveau présente. Elle se tournait en vitesse, folle de rage vers la tueuse. Elle cracha alors ces paroles :

- Où est-elle ?! Elle nous a humilié ! Nous allons l'anéantir, la détruire, la rendre en charpie !

La peluche faisait face à la louve tandis que le loup restait dos à elle. Doucement, la canin pivota sur lui-même, se mettant en face de l'estivale. Son regard était froid et brulait de rage et de haine tandis que son visage n'affichait plus aucune expression. Ce masque de neutralité était bien sinistre. L'orage était juste au-dessus d'eux, dans une synchronisation frisant la peur, un éclair bruyant et impressionnant fendit le ciel ralliant de nombreux électrons à sa cause, tandis que Lucian dévoilait ses crocs. La lumière produite par l'élément révéla les crocs longs et teintés de sang de l'animal. Ses babines étaient retroussées et un long grognement se faisait entendre, plus fort que celui du tonnerre, plus sinistre que celui de l'orage.

On dit que les êtres les plus gentils sont les porteurs des plus grandes part de noirceurs ... Le loup beige le démontrait. Si gentille et si prévenant, le voilà sombré dans ses propres ténèbres qui le poussaient à détruire et annihiler cette louve qui était son ami. Lui, il n'était qu'un être prisonnier de ces ombres qui lui faisaient oublier de nombreux évènements. Pelage immaculé ? Non, son pelage était taché de sang tandis qu'un rictus sadique s'affichait sur son visage. Il ne laissait derrière lui que la Mort, il était un Ange Déchu ... Mais, il ne sautait pas à la gorge de la louve. le temps semblait s'arrêter, attendant de voir la suite des choses. Même la Lune prisonnière de sa prion faite de nuages noirs semblait les observer. Dans le silence de la nuit, et la douce mélodie de la pluie battante, un autre son se fit entendre ... Il ne l'était que du canin fou de rage. Ses oreilles basses se dressèrent tandis que la berceuse se propageait en lui. Ses babines retombèrent tandis que ses traits se décontractaient. La mélodie apaisante chassa ses ténèbres, les renfermant au plus profond de lui. Le loup innocent revenait tandis que celui taché de sang s'en retournait au fond de son âme ...
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Dim 11 Mai 2014 - 16:51


N'entends-tu pas le doux son de l'orage ?


Je regardais le mâle, il était en colère contre moi ? Il me détestait non ? Le loup que j'aimais me détestait et voulait ma mort, il voulait ma mort, il voulait ma mort ! Il me montrait les crocs, je ne savais plus quoi faire, j'étais perdue, et j'avais encore fait un sacrifice qui ne servait à rien pour mes amis, pourquoi je devais toujours me retrouver seule ? Abandonnée de tous ? Je ne peux plus supporter ça, toute ma vie était floue, je n'étais même pas une vrais estival, je ne savais même pas mes propres origines, ni la couleur de ma mère ni son odeur, je ne savais tout simplement qui j'étais !
Pour moi, j'étais simplement une tueuse des estivaux, mais il fallait remontée plus loin là où ça faisait mal, là où j'avais tout oublié.


J'ouvre enfin mes yeux, que le monde est beau, tien ? La belle louve blanc et noir, c'est ma mère ?

- Tien bonjour ma petite.

Qu'elle est belle ma maman avec ses beaux yeux rouge, je voudrais bien lui répondre, mais je n'y arrive pas, je suis, pour le moment, incapable de parler, mais je suis contente d'être contre le ventre chaud et réconfortant de la louve blanche. Son lait est chaud et bon, je me sens bien ici, je ne voudrais jamais partir. Une autre odeur, dans le petit trou en terre où j'étais moi et ma mère, se faisait sentir, et voilà qu'un magnifique loup noir à la queue blanche fait son entrée.

- Bon, le bonjour ma chérie ! Dit le loup joyeusement. Voilà donc ma fille, mais dit moi pour la louve noir, elle est morte ?
- Oui Yang est morte, et j'en suis soulagée, mais j'ai peur que notre fille, que j'ai nommé Aglaée, récupère ce démon.
- Ne t'en fais pas, il suffit qu'elle ne tombe pas amoureuse et qu'elle ne fasse pas le bon choix si c'est le cas, et si elle veut des petits, bas se sera compliquer... Elle sera maudite et devra porter le lourd fardeau de la Tribu du croissant de Lune, un jour, elle deviendra sûrement Lune comme toi, mais avant elle va souffrir...
- Je sais...

Je me demandais de quoi pouvait bien parlé mes parents, car visiblement, le loup noir était mon père, celui-ci était venu me lécher la joue avant d'appeler une louve appelée Enigma, c'était une très belle louve qui ressemblait beaucoup à mon père, mais moi, je ressemblais à quoi ? Je me regardais, je n'avais pas le beau pelage de ma mère, mais j'avais celui de mon père, j'étais contente, mais ça veut dire que la louve à côté était ma sœur ?

- Enigma, je te présente Aglaée, ta demie-sœur.

La louve avait reniflé, elle n'avait pas l'aire d'être contente de me voir, je me demandais bien pourquoi, en plus elle avait l'air d'être de très mauvaise humeur, alors je m'étais lever pour faire un câlin à sa patte, car elle était beaucoup plus grande que moi.

Tout le monde discutait, moi, j'étais revenue chez ma mère, elle parlait de la Tribu du croissant de lune était en danger, car la tribu de l'éclipse de soleil nous menaçait, et que Lune, ma mère devait faire quelque chose, car Soleil voulait prendre notre territoire. Je ne comprenais rien à ses histoires, j'étais aussi trop petite, je pense, et je ne voulais rien savoir, mais c'était marrant de les écouter.

Quelque mois avait passé, je m'amusais beaucoup avec Enigma ses temps si, elle ne m'aimait pas au début, mais après on était devenue inséparable... On m'avait tout le temps dit aussi que je devais bannir mes sentiments, car il était inutile.
J'avais rencontré Yang dans quelque rêve, c'était la louve la plus gentille que j'avais jamais vue, je ne comprenais pas en quoi tout le monde se méfiait d'elle comme de moi, mais je m'enfichais, j'étais très heureuse avec elle et Enigma pour seule amie, mais tout ça allait changer.

Après la mort de ma mère et qu'on m'ai emporté, Yang avait juger plus sage d'effacer ma mémoire, mais sauf que je voulais aussi effacer la louve noir, car elle ne m'avait pas aidée à sauver ma mère, elle était un traîtresse....


J'ouvrais les yeux, des larmes en coulaient, je comprenais mieux tout, il avait juste fallu creuser et maintenant, je comprenais pourquoi je ne me sentais jamais à ma place. Je comprenais maintenant certaine parole de Yang, je comprenais qui était Enigma, je comprenais tout, mais même avec ça je n'arrivais pas à m'arrêter de pleurer. Yang était revenue pour s'asseoir à côté de moi, j'étais folle de rage après la louve, et même Lucian qui m'avait obligé à réveiller ses mauvais souvenirs...

- Aglaée, je ne voulais pas déverrouiller ta mémoire, mais tu m'as forcé, et la souffrance est le prix du savoir, maintenant, tu sais...
- Pourquoi tu m'as caché ça Yang ? POURQUOI ?! POURQUOI ?! HEIN ?! Tu n'es qu'un malédiction à la base, je te déteste !
- J'en suis une, mais j'étais aussi ta seul amie...
- Je te déteste ! Et toi aussi Lucian je te déteste !
- Aglaée ! Ne dis pas des truc comme ça....

J'étais partie loin de Lucian et Yang, je les détestais, je détestais tous les loups, les amis ne sont que des ennemis déguiser, l'amour n'était que là pour faire souffrir, le monde n'était que là pour faire souffrir.

~~

Yang était rester assise à se place, elle attendait que la louve noire parte de son champ de vision, puis elle regardait le ciel avant de parler pour elle-même et à Lucian, mais elle lui tournait toujours le dos :

-Bon, la prochaine fois, il faudrait que j'évite de te taper, parce que là, rien ne, c'est passer comme prévue... Surtout qu'elle a retrouvé ce qu'il ne fallait pas...
Elle se parle pour elle-même maintenant, et elle essaye de parler assez bas. De toute façon, son esprit est en ruine, ce n'est plus qu'un pantin maintenant.

La louve disparaissait alors, elle avait gagné quelque part...

~~

Je marchais, j'étais complètement déboussolée, je ne savais plus quoi pensée, je ne savais plus quoi faire, et une même phrase se répétait en boucle dans mon esprit : banni tes sentiments.
Je ne savais plus quoi faire, je ne pouvais plus supporter de souffrir, je n'avais plus de piliers pour me reposer, je n'avais vraiment plus rien, il ne me restait plus rien... Juste de vieux souvenir...
J'avais envie de crier ma colère et tuer, tuer encore tuer, que mon pelage soit recouvert de sang, de faire un massacre.

Mais j'étais trop en colère, je devais avant tout libérer ma rage, je déployais mes ailes comme je pouvais, puis je commençais à enflammer tout ce qui était autour de moi, j'étais trop en colère contre tous que je pouvais tous brûler. Mais il avait aussi la tristesse qui m'aidait à crée les flammes, elles étaient, de plus, en plus puissantes, je devais vider cette colère et cette tristesse ! Quel sentiment répugnant ! Je ne devais plus les avoirs. Yang était apparue un peu plus loin, mais je ne faisais pas attention, je commençais à chanter une mélodie triste et mélancolique, et les paroles renforçaient mes flammes de colère.

- AGLAEE TU VAS TE TUER ! Tu n'es qu'un pantin, tu n'as pas le droit de faire ça !

Je regardais la louve, puis je lui envoyais des flammes pour la faire partir, je ne voulais voir personne, et grâce à mon pouvoir d'air j'avais crée une bulle de flamme, et dans cette bulle chaude qui m'entourait je chantais, je chantais ma colère, ma joie, ma tristesse mon amour e plein d'autre sentiment, je voulais les éliminer, faire qu'ils n'existe plus, pour le plus jamais souffrir....

~~

Yang était parti en courant vers le loup beige, elle lui mord l'oreille et le tire en même temps vers l'endroit où se trouve son pantin puis elle lui dit :

- Si tu considère mon pan... Je veux dire Aglaée comme amie va l'aider, car elle fait tout brûler et elle a besoin d'aide car elle s'auto détruit... Fait chier, rien ne se passe comme je l'avais prévue... Et si elle meut c'est de TA faute...



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Dim 11 Mai 2014 - 17:36




La berceuse résonnait dans sa tête, le calmant de plus en plus, repoussant ses ténèbres les plus profondes ... Il ressemblait à son père, à défaut d'avoir un pelage beige au lieu de celui gris foncé de son géniteur. Mais, il était comme lui. Il n'était que son reflet : affreux à l'âme sanglante et aux noirceurs secrètes des plus hideuses. Cette pensée fit écarquiller les yeux du canin. Il ne voulait pas être comme ce père qui leur avait repris leur mère, non, il ne voulait pas ! La louve noire qui l'avait blessé réapparaissait, la colère envahissait de nouveau le loup jusqu'à ce qu'il entende :

- Je te déteste ! Et toi aussi Lucian je te déteste !


Le visage du loup se décomposait. Il posa son regard sur son amie Aglaée. Elle pleurait et la voilà partie loin d'eux. Elle le détestait ? Pourquoi ? Qu'avait-il fait ? Tout lui revint. Il revoyait son voyage jusqu'à ces terres les clans où il avait halte, leur moquerie, lorsqu'ils lui avait arraché Reron ... le feu, la colère avait dévoré ces êtres d'infortunes ... Il se revoyait anéantir les hivernaux quelques jours plus tôt, les réduire à néant pour son ami et pour Reron ... Et là, il se rappelait de ce qu'il avait fait. Il avais grogné et montré les crocs à la tueuse ! Qu'ai-je fais ...?

Yang lui parlait mais, il ne l'entendait pas. Reron pestiférait des propos calomnieux envers la louve au pelage d'ébène. Mais le canin beige ne les écoutait pas, il se refermait au fond de lui. Il était taché de sang. Qui était-il ? Le parfait reflet de son père, un loup destiné à en tuer d'autres par rage et par incompréhension ? Non, il ne voulait et pourtant, il lui ressemblait tant ! Ses pattes flanchèrent sous lui mais il restait debout. la douleur thoracique le lancinait mais, elle était tue par celle que son esprit recevait ... Lucian posa un regard sur son compagnon. Il voulait des réponses mais la peluche orangée se tut, comprenant que le canin se rappelait de tout, se revoyait comme étant le reflet de son père. La créature lui murmurait des mots. Lesquelles ? Il n'en savait rien, sa blessure spirituel le rendant sourd. L'orage grognait tendit que les deux loups, Aglaée et Lucian se perdaient dans leur propre personne ...

Un contact physique se fit sentir. Le canin au pelage beige posa son regard éteint sur la louve au pelage si foncée ... Elle ressemblait à son père mais, ils n'étaient pas du même sang. Elle lui tirait l'oreille, essayant de l'entrainer à son amie qui semblait être proie à ses émotions. Elle se tuait mais, qu'y pouvait l'estival ? Rien. Que pouvait-il faire ? Rien. Il n'était plus que l'objet de sa haine, elle le détestait. Il était un être exécrable ... Il venait de causer sa perte et ne faisait plus rien pour aller l'aider. Il leva la tête vers le ciel. Il était de nouveau vide, il abandonnait celui qu'il était pour n'être qu'une coquille vide et bien triste. La pluie tombait sur son visage terne, les gouttes dévalaient près de ses yeux. Etaient-elles devenues la représentation de ses larmes ? Sans doute. Il n'en savait rien. Son coeur saignait tendit que son véritable sang s'égouttait de sa gueule, rejoignant les flaques d'eau les teintant légèrement.

- Bouges toi Lucian !

Reron venait se s'être énerver et le voilà qu'il venait de gifler son ami canin. Ce dernier semblait revenir à lui, posant un regard surpris sur la peluche orangée.

- Tu comptes roupiller encore longtemps ?!

Son ami avait raison, il ne devait pas rester planter là. Il posa son regard sur la louve noire. Il hocha la tête et se hâta dans la direction où était partie Aglaée. Il souffrait de cause de sa côte cassée, mais, il ne pouvait abandonner son avancée, il devait lui faire entendre raison ...

Lucian arriva à l'endroit où le feu battait de son règne. Il léchait tout tandis que la pluie, redoublant, parvenait petit à petit à l'éteindre, empêchant aussi sa propagation. Le canin s'avança dans cette guerre entre les éléments, une flamme téméraire s'accrocha à lui, lapant sa patte arrière gauche. Il lâcha un couinement en sentant la brulure, il se dépêcha, se libérant de cette étreinte enflammée. Il lança un regard à sa patte brulée. Elle était douloureuse mais il s'avança vers cette boule de feu. Il s'arrêta près d'elle. Il entendait Aglaée chanter. Il posa une patte sur le dôme de feu, il sentit des picotements et les brulures mais, il se concentra. Son pouvoir de feu engloba celui de son amie. Il réussissait à calmer les flammes tant bien que mal. Il posa son regard sur la louve. Que devait-il faire ? Il ne pouvait traverser son bouclier d'air ...
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Mar 13 Mai 2014 - 22:08


N'entends-tu pas le doux son de l'orage ?


Je m'étais enfermée dans ma boule de feu et de vent, je ne voulais ne plus parler à personne, juste continuer à chanter, je n'avais plus rien sur quoi me reposer, donc je m'enfichais, c'était ma fin, j'étais fatiguée, avec un cœur blesser et j'avais livré mon ultime combat, il était temps de partir loin d'ici pour le plus revenir... Je n'avais plus aucune lumière dans ses ténèbres, je ne savais plus quoi faire, il ne me restait vraiment rien.

J'entendais des pas, et j'avais alors vu Lucian. Et Yang pas très loin, il était dû côté de la louve noire ! Je ne pensais pas ça de lui, je regardais un long moment ses yeux, je continuais toujours mon chant triste, je n'avais aucune raison de m'arrêter, et je continuerais d'utiliser mes pouvoirs, jusque mes propres flammes s'éteigne et ne revienne plus, j'avais été trop longtemps dans des mensonges, je ne savais pas qui j'étais, je ne savais plus rien.

- Aglaée ! Tu ne dois pas oublier qui tu es vraiment !

Qui m'avait crié ses paroles ? Je tournais la tête, et j'avais arrêté ma mélodie un moment, Yang était là assise à me regarder, je ne savais pas ce qu'elle était vraiment, une amie ou une ennemie ?
De toute façon, je ne plus rien, juste une tueuse qui est tombée au combat, et qui ne demande qu'à partir...

Mes ailes me faisaient souffrir, et une couleur écarlate venait en dégouliner, j'étais vers mes fins de réserve d'énergie, je baissais légèrement la tête, versant une petite larme...

- CRÉTINE DE PREMIÈRE. Je suis désolée, je n'aurais pas dû jouer autant avec tes sentiments !
Mais j'étais tellement énervée que tu m'es supprimé comme ça alors qu'on était les meilleures amies !
Je t'en voulais parce que tu voulais me remplacer ! Et puis un sentiment m'a réveillé, et ma mise en colère ! Je suis l'esprit Yang, celle qui torture, mais aussi celle qui aide ! Et c'est tout simplement que quand tu ressens un certain sentiment, moi l'esprit de la folie réveille ses mauvais côtés, et malheureusement, tous les choix que je t'ai demandé, je ne peux plus les défaire, je suis moi aussi enchaîner à ça ! Alors maintenant ! Si tu n'as plus rien, pourquoi pas essayer de partir ? De retrouver ce que tu as perdu à cause de moi ? Ta famille ! Et on pourrait redevenir amie, mas si tu choisis une des voies où je t'ai fait promettre ta mort, alors je peux essayer de te la faire éviter, je peux t'aider !


J'écoutais Yang, je ne savais plus quoi penser, je devais vraiment partir ? Je mettais mes cheveux devant ma tête, je ne voulais rien faire, de plus, ma famille où était-elle ? Je laissais toujours mes ailes utiliser leurs pouvoirs.

- Aglaée ! Je n'accepte pas cet acte de l'acheter de ta part ! Que dirait Eltrynice ? Que dirait toutes les personnes mortes pour te sauver ? Oui car ta mère morte par ma faute, car tu m'avais MOI, c'était écrit d'avance que tu serais une tueuse, mais ta mère voulait te laisser la vie, maintenant tu as le droit de te rappeler ce qu'il fait mal ! J'accepte que tu souffres à cause de moi, mais que tu meurs, ce n'est pas mon rôle pour le moment ! Tu dois te délivrer de tes propres chaînes.


Je n'aurais jamais cru ça un jour, mais la louve noire m'avait apaiser. Je jetais vite un coup d'œil à mes ailes qui étaient devenues rouge, je soufflais un long moment avant de tout faire disparaître, le feu et mes ailes, ainsi que ma prison d'aire.

Yang venait me voir, elle m'avait posé sa queue sur mon épaule, je l'avais repoussée de ma patte, je n'avais vraiment pas envie qu'on me touche ou autre chose, j'avais tellement été en colère, j'avais tellement usée d'énergie, que je ne pouvais plus bouger, juste rester assise, mes flans en sang et quelque poil brûler.

- Je suis désolée, avais-je articulé avec mal après plusieurs minutes. J'étais trop en colère et triste, j'avais besoin de tout faire sortir... Tu sais, c'est dur quand tout ce que tu crois savoir s'écroule, ou que des souvenirs qui font mal reviennent... Pourquoi tu m'as caché mes premiers souvenirs hein ?
- C'est juste que je ne voulais pas que tu retournes chez toi, je te trouvais plus joyeuse ici, même si je t'en voulais... Après tu n'as pas tout oublier par ma faute, tu t'en es pris des coups pas le vieux loup noir, à force, tu as fini par oublier...
- Mais je suis qui vraiment ? Je n'en sais rien, j'ai l'impression d'être personne...
- Bas, tu es Aglaée tueuse estival, mais dans le passé, je ne sais pas... Mais tu dois oublier le passer, tes amis ta famille, mais si ça fait trop mal, on peut essayer de les retrouver ! Alors, veux-tu partir loin de ses terres jeunes Louve pour retrouver ton passé ?


Je regardais autour de moi, je voyais le loup beige, il avait grogné après moi tout à l'heure, mais je ne pense pas qu'il me détestait, enfin je pense, et puis c'était devenu un très bon ami, et je l'aimais toujours, j'avais aussi pour ami Requiem, Tayla et bien d'autre... Je serais prête à tout abandonner juste pour retrouver ce que je voulais ? Après avoir réfléchit un long moment, je donnais ma réponse :

- Non, je ne veux plus revenir en arrière. J'aimerais comprendre pleins de choses, mais je ne vais pas quitter ma maison pour quelque truc aussi ridicule...

Je rigolais un peu pour cacher mes sentiments, mais j'avais toujours mal, et mon cœur était lourd, comme de la pierre. Je levais légèrement la tête pour voir Yang, la présence de la louve me réconfortait beaucoup pour le moment, mais bientôt, on se referait la guerre comme avant je pense.

- Bon, j'ai moi aussi usé trop d'énergie... Je vais devoir m'éteindre pour le moment.

Je me tournais vers la louve noire, montrant mon dos à loup beige et je lavais presque oubliée, mon esprit et mon cœur étaient trop en lambeau pour me soucier d'autre personne, et je n'avais pas envie de me retrouver sans Yang, ce qui était bizarre, je ne voulais pas être seul...

- Attend je ne veux pas être seule !

Mais la louve était déjà partie et j'étais à nouveau seul, je ne pouvais pas supporter ça, même s'il y avait le loup mâle derrière moi, je l'avais oublié ou je ne le voyais plus, je ne savais pas exactement.
Je mettais ma queue sur mes pattes, et je baissais la tête et les oreilles, j'étais encore légèrement troublée par tout ce que j'avais eu comme information... Mais je me sentais surtout pour le moment seul et perdue...

HS:



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Sam 17 Mai 2014 - 17:44



Douce et lancinante douleur, le canin était contraint de la supporter tandis qu'il essayait de ramener son amie dans le droit chemin. Il l'aimait, il l'appréciait et, son chant lui brisait le corps, tandis qu'il la voyait pleurer. Mais, il était bloqué, il ne pouvait rien faire, la boule d'air enflammée de la louve la protégeant de tous actes extérieurs. Il avait réussi qu'une chose : neutraliser les flammes en invoquant les siennes. Il avait soudainement faiblit, sa côté et les brulures venues plus tôt le faisaient souffrir et réduisaient de moitié l'énergie magique qu'il pouvait pleinement utiliser. Il était faible, trop faible à son gout.

La louve noire dénommée Yang entra en jeu, franchissant l'obstacle qui retenait le loup comme si il n'avait jamais existé. Elle parla à la louve grise. les deux s'échangeaient des mots tandis que le jeune mâle ne pouvait être que spectateur, il était des plus inutiles. Il les regarda, entendant à peine ce dont elle parlait, la douleur l'emprisonnant de ses griffes et semblant se faire un plaisir à l'empêcher de se donner davantage à fond pour aider son ami. Cette souffrance ne tarda pas à le forcer à se coucher au sol, chose qu'il fit en suffoquant. Bouger lorsque l'une de vos côte était brisée en plusieurs morceaux n'était pas l'idéale ainsi que de se mouvoir lorsque vos pattes se sont faits ardemment lécher par les flammes nées de la tristesse d'Aglaée. La pluie battait de son fort, Lucian y trouva du réconfort, sa froideur lui refroidissant les plaies brulantes provoquées par les lèches sensuelles du feu qui dansait encore quelque minute plus tôt avant de disparaitre, balayé par cette pluie battante.

Bientôt, la prison d'air que s'était apposée la tueuse estivale s'évanouit tandis que ses ailes et le feu disparaissaient à leur tour. Le canin posa son regard triste et épuisé sur les deux louves. Elles étaient si près et pourtant, il n'entendait pas ce qu'elles se disaient, toujours prisonnier de sa geôle de douleur. Aglaée le regarda un instant puis, lui tournant le dos, elle reprit sa discussion avec la louve au pelage d'ébène. Aucune d'elles ne semblaient se soucier du veilleur qui suffoquait au sol. Il n'était donc pas si important que ça ? Ce comportement le blessa, d'autant plus lorsque le voile l'empêchant d'entendre se leva pour qu'il puisse entendre ces paroles de la louve au pelage grise tandis que Yang s'en allait :

- Attend je ne veux pas être seule !

Ces mots étreignirent le coeur du canin au pelage beige. Son visage se décomposait, la louve l'ignorait ? Le détestait-elle vraiment ? N'était-il plus qu'un mauvais souvenir ? Il ne saurait le dire mais, ces mots l'avaient blessé, resserrant leur étreinte maladive sur ce pauvre coeur perdu. Ce dernier se perdit de lâché un couinement. Il n'était plus le bienvenu, il ne pouvait plus être considéré comme son ami, il n'était plus rien pour la tueuse, il le comprenait à cet instant. Ses oreilles se baissèrent, dévoilant sa profonde tristesse. Ignorant la douleur et trouvant de nouvelles forces dans ce nouveau sentiment l'envahissant, il se releva. Il posa son regard sombre et peiné sur la louve. Il ne l'importunerait plus. Il lui tourna le dos à son tour et commença à s'éloigner d'elle, boitant. La fleur du silence qui commençait à faner engloba entièrement son âme tandis que le canin la laissa faire, s'offrant à elle. Il laissa son coeur se geler de nouveau, son silence, son visage neutre ainsi que son regard, et son faux sourire revenir. Il redevenait le loup renfermer qu'il était, il ne reparlerait pas si tôt, il n'en avait plus le besoin, tout était fini. Il ne viendrait plus vers la louve, il ne le mettrait plus dans des situations si déplaisantes, il ne pouvait plus la blesser, il devait tout bonnement disparaitre.

Lucian lança un regard à son compagnon, Reron. Celui-ci lui sourit, peiné de la souffrance de son ami canin et de le revoir redevenir aussi "mort" qu'il était autrefois. Les deux disparurent de la vue de la louve qui ne leur accordait plus aucune attention. Ils retournaient à leur solitude. Enfin, l'estival avait eut l'occasion de se faire des ami(e)s mais, aucune aussi précieuse qu'Aglaée mais, il renonçait à ce lien pour son bien, il ne pouvait plus se permettre de la faire souffrir davantage. Tandis qu'il avançait, ses oreilles se relevait et sa mémoire commença à effacer les évènements : son réveil et sa prise de conscience de ses noirceurs, le début de sa rencontre avec la louve ... Tout devait disparaitre, tout ne devait devenir qu'un songe lointain ...
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Sam 17 Mai 2014 - 22:01


N'entends-tu pas le doux son de l'orage ?


J'avais encore la tête qui tournait et mon poil sentait le brûler, Yang n'était plus là comme le beige, il était parti, car il ne voulait plus me voir ? Il ne voulait plus être mon ami ? Je regardais le loup commencer à s'enfoncer doucement dans la forêt, je me sentais vraiment seul, mes ailes étaient apparues, je les serais contre moi, j'avais froid et seule la pluie était la seule présence ici...

Je devais courir après le loup ? Non, je n'avais plus la force de le regarder, car par ma faute, il était encore blessé, je ne savais plus quoi faire, j'étais perdue. Je voulais le retenir, lui dire qu'il était mon seul ami et je ne voulais pas rester seul ici, que mes paroles de tout à l'heure n'étaient pas là pour le blesser. J'aurais bien voulu garder notre amitié, mais je ne savais pas comment...

~~ Yang ~~

Moi Yang, une simple ombre observait la scène, tout était de ma faute, j'étais une malédiction, c'est vrai, et je m'en étais toujours voulu de comment j'avais réagi dans le passé, je m'en voulais tellement, alors je quittais Aglaée pour essayer de rejoindre celui qu'elle aimait.

Je l'avais trouvé et aussitôt, j'utilisais de l'énergie pour devenir visible et l'arrêter.

- Ne fais plus un geste, car je voudrais te parler... Si tu en veux à Aglaée de t'avoir ignorer tout à l'heure, de faire comme si tu n'étais rien à ses yeux, c'était de ma faute... Elle a vu une partie de son passé qui lui était interdit, quelque chose qu'elle ne devait jamais se souvenir... Après elle a revu la mort de ses proches, et je m'en veux pour tout ! Je ne suis qu'une malédiction, destiné à faire souffrir !

J'attendais un petit moment pour continuer, je voulais être sur de ce que j'allais dire :

- Vu que c'est toi qu'elle apprécie le plus, je vais te raconter qui je suis vraiment et pourquoi je l'ai fait autant souffrir et pourquoi je t'ai aussi tapé juste avant !
En faite comme tu dois le savoir je suis une malédiction, mais avant j'étais une louve normale. Mon histoire commence dans mon ancienne meute, celle du croissant de lune...


__

Moi et Spirit of the Night, le surnom de la mère de Aglaée, on était sœur et fille de Lune, seul les louve pouvait avoir le pouvoir et être chef, mais bien sûre elle ne pouvait qu'accéder au pouvoir grâce à un compagnon et la naissance de petit... Notre mère s'enfichait de nous, elle nous avait eues pour accéder au pouvoir et avoir une lignée...
- Je trouverais un compagnon avant toi, et je deviendrais la nouvelle chef !
- C'est ça Night !Rigolais-je
- Et toi Spirit of death, tu ne vas pas te trouver un compagnon si tu continues à tuer ! M'avait-elle dit inquiète.
- C'est ça tête de poulpe !Rigolais-je


J'aimais bien enquiquiner ma sœur, c'était drôle, on grandissait et on était toutes les deux tombées amoureuses de King of Hearts, je me demandais qui de nous deux, il allait donner son vrai nom, car seuls nos parents connaissaient nos vrais noms, ou notre compagnon, c'était le signe de grande confiance.

Ma sœur, un jour commençait à fréquenter plein de mâles, et moi j'aimais toujours King of Hearts, il était magnifique, quel beau pelage blanc, sauf que j'avais vu ma sœur l'embrasser alors que je rentrais de mission !
- Mais ça veut dire quoi ça ?
- Calme, toi, on ne faisait que s'embrasser... Et puis de toute façon...
- TU SAIS QUE JE l'AIME ! ET TU ME FAIS CA A MOI !
- De toute façon vus comme tu es sans cervelle, il ne voudrait pas de toi, tu commences à devenir l'aide ma pauvre !


J'étais partie en courant, ma sœur était devenue une langue de vipère, je la détestais plus que tout, je voulais qu'elle disparaisse, quelle meurt !
Les jours suivant je faisais mon travail de tuer les loups errants gênants, je revenais tout le temps couverte de sang et je me faisais appeler le monstre, et ma sœur avait courir une rumeur comme quoi je buvais le sang de mes victimes et je leur arrachais leur cœur quand il était encore vivant.

Des semaines s'étaient écoulées, j'étais seul, j'avais comme seul amie une peluche. Elle n'était pas vivante, mais elle me consoler les nuits froides d'hiver, oui, car la saison froide était tombée.
Je ne pouvais plus rien supportée, en plus hier je m'étais prise une baffe de ma mère car je n'avais pas fait correctement mon travail, elle préférait ma sœur à moi, je voulais hurler mon désespoir, mais je n'avais pas le temps pour ça, je devais aller en mission avec ma sœur.

On était arrivé au grand lac, et celle que j'adorais venait près de mon oreille pour me susurrer quelque mot :
- J'ai gagné !
Je me retournais vers elle, pourquoi elle disait ça ?
- Qu'est-ce tu veux dire ?
- J'attends des petits de King of Hearts...
- Mais il avait déjà une compagne qui a eu des petits il y a une saison !
- Oui, mais il me préférait moi et puis elle est morte il y a 5 lunes, je te rappelle, c'est moi qui l'ai tuée en plus ... Je prendrais donc bientôt le pouvoir, si tu dis la vérité personne pourra te croire et toi, tu resteras une simple louve pour le restant de ta vie ! Pauvre chouchoute ! Tu as mal non ?

Je la regardais avec effroi, pourquoi j'avais mérité ça ? Je ne pouvais plus supporter ça, je m'étais élancée sur la glace, je courrais à toute allure sur l'eau gelée, quand soudain, je sentais la glace se briser sous moi, je me tournais vers ma sœur, elle me regardait plonger dans l'eau glacée, elle n'avait même pas bouger pour venir m'aider.
Je n'arrivais plus à respirer, je devais remontée ! Non, je devais me laissais emporter, mourir, oui, personne me regretterait, moi la louve noir. Alors que mes poumons me brûlaient, je hurlais quelque dernier mot dans l'eau, je criais : je suis Yang ! La louve maudite !

À mon réveil, j'étais dans une pièce noire, enchaîner. Après plusieurs jour j'avais compris où j'étais, dans l'esprit de ma sœur, j'y étais enchaînée, j'avais alors décidé que je le ferais souffrir et quand elle aura ses petits, je volerais la vie d'un et je me réincarnerais pour la tuer, me vanger, ce que j'avais alors fait. Mais comme elle m'avait encore une fois tuée, j'étais allée chez sa seule fille, du nom de Aglaée, dans son esprit, je devais la faire souffrir comme sa mère avait fait, mais au début quand elle était petite je n'en avait pas la force, mais après ma haine avait grandit et mes mauvais souvenirs était revenue...

__

- Voici donc la fin de mon histoire, à toi de faire ce que tu veux avec ses informations, mais je suis sure que Aglaée est triste que tu ne sois pas là, je voulais la faire souffrir pour les erreurs de sa mère, mais elle n'est pas comme elle... De plus, ma sœur est morte... Mon cœur était noir de colère, jusque je vois que vous les jeunes avaient vous aussi un cœur... Je me suis laissée emportée dans la folie. J'étais triste que personne ne regrette que je sois morte, Aglaée pense la même chose, personne ne regrettera qu'elle meure, c'est ainsi qu'elle a failli faire la même erreur que moi, elle souhaite disparaître pour toujours, par pour les mêmes raisons par contre, elle s'en veut, car elle a fait souffrir trop souvent son seul vrai ami, en plus les informations qu'elle a reçues sont lourd à digérer, alors je souhaite juste que vous redeveniez ami, tu sais tu comptes beaucoup à ses yeux, sauf que elle ne sait pas quoi faire, car ses seules amies qu'elle avait dans le passer, ils sont mort de sa patte...

Mais je n'avais pas le temps d'en dire plus j'étais bien trop fatiguée, j'avais dépensé plus que je ne le pensais. Je commençais à devenir encore une fois une ombre, je fermais les yeux avant d'ajouter :
- Va la voir, je ne veux pas voir une belle amitié brisée par ma faute...
Je m'étais endormie cette fois-ci, je ne pourrais plus revenir comme avant, du moins pas pour le moment...
~~ Fin de Yang ~~

Je regardais le ciel, la pluie coulait sur mon visage comme mes larmes, j'avais toujours le cœur lourd, je pensais que j'avais à nouveau perdu un ami, pourquoi ça m'arrivait qu'à moi ? Je commençais à en avoir marre, mais je me disais que ça commençait presque à devenir normal.

- Pourquoi je dois toujours perdre ce qu'il y a de plus cher à mes yeux ? Je suis destinée à souffrir ? Si c'est ça, je préfère encore mourir...

J'avais de mauvais penser, mais je m'enfichais. Je regardais les colliers que j'avais autour du cou, il y avait celui que j'avais offert au loup beige. Je l'enlevais, j'avais envie de le jeter au loin, de m'en séparer, mais je n'en avais pas la force, je venais donc le serrer contre moi, puis je me couchais contre le sol froid et tremper, je me sentais abandonner, seul...
Je fermer les yeux, j'avais envie de tout oublier, de revenir en enfance, ou tout était si bien.
Je voulais juste un ami, quelqu'un ou je pourrais partager mes sentiments mes pensées et d'autre chose...


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Dim 18 Mai 2014 - 10:39



Dans un silence, la mémoire du loup s'effaçait, rognant les souvenirs les plus beaux et les plus laids. Tout y passait tandis que le canin s'en retournait pour de bon dans son infâme mutisme. Pourquoi était-il donc ainsi ? La nature l'avait créé dans ce but : voir, entendre mais se taire sur ce qu'il pouvait voir. Il n'était qu'un spectateur bien triste d'une sombre histoire, où, il ne devait en prendre nullement part. C'était ce qui pensait jusqu'à ce qu'une ombre apparaisse devant lui. Sinistre, elle n'était que noir qui ressortait dans le pénombre de la nuit et dans la lumière des éclairs qui fendaient le ciel en lui arrachant des plaintes. Cette silhouette se changea doucement et devint visible entièrement au loup. C'était Yang, la louve maudite, celle qui était à l'origine du malheur de l'estival. Ce dernier posait son regard terne sur la louve. Elle s'excusait puis, elle lui raconta une bien triste histoire ...

Le temps passa tendit que le loup buvait les paroles de la Maudite Yang. Sinistre et bien triste histoire, il se contentait de l'écouter, ne bougeant plus d'un poils, laissant la pluie le mouiller davantage et la foudre éclairée sa fourrure beige lorsqu'elle parsemait le ciel en ralliant les électrons présents à sa cause. Ses yeux s'illuminaient à chaque fragment de lumière provoqué par cet orage qui ne semblait guère vouloir se dissiper. Les Dieux étaient en colère et, celui qui régissait sur les terres qu'étaient les Cieux, le semblait plus. Amenominakanushi semblait être en fureur et il la laissait se déchainer, provoquant pluie, orage et vent. Le veilleur estival détacha son regard de la louve au pelage d'ébène, pour le poser sur ce royaume qui lui était inaccessible. Que devait-il ? Qu'attendaient les Dieux de lui ? Il ne le savait pas et il ne le saurait sans doute jamais.

- Va la voir, je ne veux pas voir une belle amitié brisée par ma faute...
Je m'étais endormie cette fois-ci, je ne pourrais plus revenir comme avant, du moins pas pour le moment...


Cette remarque fit redescendre le regard terne de Lucian. La louve au pelage noire s'effaçait, elle redevenait plus qu'une ombre si belle mais si froide et sinistre, avant de redevenir qu'un simple songe, un souvenir, un rêve. Ou un cauchemar. L'estival ne bougeait plus, il restait là, sans esquiver le moindre geste. Il gardait son regard dans le vide, là où Yang se trouvait un fragment de secondes plus tard. Un puissant éclair fendit le Ciel si noir et si dense, dans un craquement sinistre qui résonnait telle une détonation ou une explosion. Ce si beau zigzag lumineux ramena le loup à la réalité, ce dernier sursauta, comme si son âme avait enfin retrouver son enveloppe charnelle. Il secoua la tête puis, il se retourna doucement dans la direction d'où il venait. Aglaée était là-bas, seule, triste. Il l'avait abandonné. Quel ami pitoyable il faisait !

- Les erreurs peuvent être réparer tandis que les remords non. murmura la peluche qui le regardait depuis le bout de sa queue.

Le canin la regarda un moment, puis il s'activa. il revenait sur ses pas, luttant contre sa douleur qui le martelait à plusieurs endroits. Son coeur restait de glace tandis que ses pattes brulées le menaient vers là où son seul et unique fragment ardent de lumière se trouvait. Il avançait, luttant contre les éléments, les branches et racines se mettaient sur son chemin, comme essayant de l'empêcher d'aller de l'avant. Il luttait, tandis que l'orage semblait s'apaiser. Le Dieu suprême des Cieux devait sourire et se calmer en voyant son sujet se battre pour rejoindre une personne qui lui était chère.

Après une longue lutte contre ces obstacles, Lucian débouchait enfin là où il avait osé abandonner la tueuse estivale. Il la regarda un moment. Roulée en boule au sol, elle serait ses ailes contre elle, ses yeux étaient clos. La pluie tombait sur elle et esquivait des larmes sur son visage si triste. Baissant les oreilles, le canin s'avança vers elle. Son coeur se déchirait à la voir autant en peine bien qu'il ignorait ce que cela signifiait. Il se stoppa près d'elle et baissant la tête, il li fit une lèche réconfortante sur le museau puis une sur le haut de sa tête. La pluie commençait enfin à se calmer. Le veilleur vient se coucher derrière elle, se collant à elle. Leurs pelages étaient humides mais, ils pourraient se réchauffer un peu avec ce simple contact, du moins, c'est ce que supposait le loup au pelage beige. Aglaée allait-elle lui pardonner de l'avoir abandonnée ? Il ne se souvenait plus trop de leur rencontre près des Cascades de Nienor, de la première fois qu'il l'avait sauvé contre les Hivernaux. Ce n'était plus que des fragments perdus de sa mémoire qui s'était stoppée dans sa dévorante envie de tout lui supprimer de son esprit.
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Lun 19 Mai 2014 - 19:50


N'entends-tu pas le doux son de l'orage ?


Une douce lèche était venue me réveiller, c'était d'abord sur le museau puis la tête, je marmonnais alors de me laisser tranquille et que je me lèverais plus tard pour faire mon boulot, mais bon vu que ça ne s'arrêtait pas, j'ouvrais les yeux, je me souvenais que je m'étais endormie dans la boue, seul et sans personne, alors qui était venu me retirer de mes songes ? Des pattes beiges ? Je levais ma tête pour voir, c'était Lucian. Je clignais des yeux surprise, je n'étais pas seule ? Il voulait rester mon ami ?
J'étais contente, et un petit sourire, c'était dessiner sur ma face, ce n'était pas mon sourire de tueuse, mais un sourire de joie, j'étais vraiment contente, je ne pouvais pas dire à quel point.

Je me levais doucement, puis je venais faire un câlin au loup beige en même temps, je faisais disparaître mes ailes, je voulais le remercier d'être revenue me voir, ça comptait tellement pour moi, mais je n'avais pas les mots, donc je restais ainsi un long moment, puis je trouvais ce que je voulais dire :

- Merci d'être venu... De ne pas m'avoir abandonner, je ne voulais pas perdre d'autre ami... Pourtant, je comprenais si tu partais, tu as été blessé trop de fois par ma faute... Et pourtant tu es toujours revenu, finalement, je suis contente de t'avoir en ami, et je n'ai plus envie de te perdre de mes amis !

Je resserrais un peu plus mon étreinte, mais j'étais si bien comme ça, je n'avais pas envie de m'enlever. Quelque chose me faisait mal, c'était tout simplement les deux colliers que j'avais récupérés dans le désert la dernière fois, il y avait aussi celui que Lucian m'avait redonné, je lui remettais donc au cou avant de lui faire un grand sourire et finalement, je m'étais retirée pour m'asseoir.

Je me rendais compte que toute la boue que j'avais sur le pelage était à présent sur le loup mâle, il était bien marrant comme ça, mais j'avais envie plus envie de rigoler pour faire passer les mauvais souvenirs et me changer les idées.

Je prenais donc un peu de boues, je lui mettais sur ça tête puis lui faire des espèces de pique sur ça tête avec ses cheveux violets, c'était drôle à voir, je rigolais un peu, ça faisait du bien de rire et de ne plus pleurer dans son coin. Avec tous mes ennemis que j'ai, plus mes missions, je ne sais pas toujours si je peux revenir dans ma meilleure forme, donc il faut profiter du moment présent.

Je prenais donc un peu de boues dans ma patte, je faisais attention qu'il n'y ai pas de cailloux, puis je gueulais :
- Bataille de boue !
Et je lui lançais en pleine figure, c'était si drôle de le voir avec cette boue qui dégouline sur son visage que j'en étais tombée par terre en train de rire. J'espère en tout cas qu'il voulait bien jouer avec moi !



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Mer 21 Mai 2014 - 16:42



La louve au pelage gris semblait être surprise de le revoir à ses cotés. Ils étaient amis et donc, il était normal qu'il soir redevenu près de lui. C'était cette logique qui avait affecté le loup et terminé son choix. Il restait contre elle tandis que la tueuse se redressait et vint lui faire un gros câlin. Cette étreinte surpris un peu le loup qui ne bougea plus d'un poil. Que devait-il faire ? Il avait perdu cette habitude si douce qu'il se perdait dans ses souvenirs pour trouver la solution à cette question. Il ne trouvait pas, il n'avait jamais réellement fais de câlin et, il se retrouvait ainsi, à ne rien faire, l'air idiot - ce qui n'empêcha pas d'arracher un rire à la peluche orangée, Reron-. Sa belle amie parla, laissant sa joie de le revoir à ses côtés s'exprimer. Elle resserra son étreinte autour du cou de Lucian qui ne savait toujours pas quoi faire, un peu paro.

Une douleur se fit sentir contre le loup. Il lança un regard au deux colliers qui étaient la source de cette douce douleur. La tueuse prit le collier qu'il lui avait rendu et le lui passa au cou après s'être un peu écarté. Posant sa patte dessus, Lucian posa son regard sur son amie. Pourquoi le lui rendait-elle ? Pouvait-elle de nouveau voler ? cette pensée fit germer un sourire sur les babines du canin, il pourrait la revoir aux côtés d'Amenominakanushi, voleter dans les Cieux d'une beauté inimaginable, changeant de caractère au fil des humeurs du Dieu qui les régit. Le lupin était heureux à cette simple pensée, il l'était tant pour elle qui volait depuis son enfance que pour lui.

Aglaée le regarda en souriant. Elle préparait quelque chose, mais quoi ? Il ne tarda pas à comprendre ce qu'elle lui réservait. Attrapant de la boue dans ses pattes, elle le la lui étala sur la tête, s'amusant avec ses poils. Le pauvre canin se retrouvait avec des pics immenses de cause que ses cheveux en formaient la base et étaient particulièrement longs. Reron explosa de rire, riant aux éclats ainsi que le faisait la louve. Lucian fronça légèrement les sourcils, il ne pouvait se voir mais, à les voir rire ainsi, il se doutait que ça devait être particulièrement comique et ... Ridicule.

Près à aller voir son reflet dans une flaque, il ne comprit que trop tard le danger : il se prenait de pleine face une boule de boue qui ne tarda guère à dégouliner de son visage. Son beau pelage beige se recouvrait de beau ... Bataille de boue avait dit la louve ? très bien, elle aurait droit à un bain de boue. Le loup s'élançait sur elle, ignorant les douleurs de ses blessures, ne voulant l'inquiéter. Il se jeta sur elle et l'entraina dans des roulades de plus en plus rapides car ils dévalèrent une petite pente avant de finir dans l'eau qui découlait de la Cascade de Nienor. Les rouler-boulé achevés, le lupin se redressa, truffe à truffe à la louve. Il la regardait et souriait. Lucian se retira de sur elle, il attrapa de la boue sur la berge glissante à cause de la météo. Il fit une belle boule qu'il lança en pleine face à Aglaée. En voyant sa tête ainsi, il explosa d'un rire sensuel et quelque peu innocent.

- Tu es magnifique pour une fois, susurra Reron, d'une voix mielleuse, tandis qu'il ricanait à la tête pleine de boue de la louve. Il cherchait un peu à la provoquer mais, en toute amitié.
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Lun 26 Mai 2014 - 15:50


N'entends-tu pas le doux son de l'orage ?


Je rigolais toujours de la tête du loup, c'était marrant de voir les grands piques de boue sur sa tête, mais après je n'avais pas compris ce qu'il se passait, mais je faisais un long rouler boulet avec le loup, on était sûrement en train de rouler dans une pante. Heureusement, ça, c'était fini assez vite, mais c'est alors qu'en ouvrant les yeux, j'avais vu que j'étais museau contre museau avec le loup beige, au passage, je pouvais admirer de quelque seconde de très près le loup, puis j'avais rougi au passage, comme à mon habitude en voyant ses yeux.

Je me levais, une fois que le loup s'était retiré, je le voyais plus, mais j'avais vite compris pourquoi quand je m'étais prise de la boue en pleine face, elle dégoulinait lentement, et même si j'en avais dans les oreilles, j'entendais la petite peluche orange rigoler, elle allait fini dans le même état que nous si elle continuait, mais avec plus de boues et enterrer !

J'enlevais d'un coup de patte le reste de boue qui était sur mon visage, je me préparais à lui sauter dessus, puis je l'avais fait tout en rigolant. Je plaquais contre le sol de boue, avant le recouvrir de la bouilli brun, je lui faisais de nombreuses piques avec ses cheveux au passage comme avant, c'était drôle. Une fois que j'avais terminé de mettre totalement le loup beige en brun, je me m'étais assise au niveau de sa poitrine, le regardant de haut avec un grand sourire. J'étais assez fière de moi sur ce coup !

- Bas alors, tu peux plus bouger ? Rigolais-je.

C'était un jeu à ce moment-là, j'avais déjà joué avec lui tel un louveteau une fois, c'était toujours marrant de retombée un peu en enfance. Je le regardais vraiment de haut, et je voyais à quel point il était dégouttant avec toute cette boue sur son beau pelage beige, on le voyait même plus le beige d'ailleurs.

Je m'enlevais donc du pauvre loup, qui je pensais devait avoir du mal à respirer vus comment j'étais.
Je l'obligeai à se lever puis je le tirais par l'oreille jusque au petite chute ou je m'étais nettoyé pour enlever le sang que j'avais eu en mission sur mon pelage gris foncé.

Je le mettais sous l'eau pour lui enlever sa grasse, en passant, j'en avais aussi besoin.
Je retirais la boue qui collait à mes poils avec mes dents, je regardais le loup beige en lui disant après avoir arracher une touffe  :

- Tu peux te laver tout seul non ? Sauf si tu es un louveteau !

Je ne voulais pas le provoquer ou même me moquer, c'était juste pour plaisanter en tout cas. Au moins, cette petite douche avec l'eau qui n'était pas trop froide était juste reposante, calme. J'étais vraiment bien à ce moment-là, car je n'avais pas de problème, je n'avais pas besoin de tué et de plus, j'étais avec un ami, et puis c'était si calme, il avait arrêté de pleuvoir et les Lucioles dansaient à nouveau dans la nuit, et la lune éclairait l'endroit de sa douce lueur, mais je remarquais alors que l'astre de la nuit allait bientôt disparaître, surement pour laisser place au soleil, mais comme à chaque fois, si le soleil se levait, ça voulait dire que je devrais me séparer du loup beige pour reprendre mes fonctions. Je n'en avais pas vraiment envie.

Je contemplais la lune blanche, je ne savais pas trop quoi dire, même si j'avais envie de briser le silence insupportable. Seule l'eau qui coulait de la cascade faisait une mélodie, la mélodie de la nature était la plus belle, mais il fallait briser la glace, le silence était insupportable.

- Tien, tu te rappelles comment on, c'est rencontrer ? Dire qu'au début pour moi, tu n'étais qu'un simple loup flemmard, et au passage un ennemi, mais après tu es devenue mon meilleur ami, et ça, j'en suis très heureuse !

Je m'étais tournée vers lui sur ses derniers mots, je lui avais fait un grand sourire, c'était vrai, il fallait être content de nos amis qu'on avait, même si j'avais voulu que le loup beige soit plus qu'un ami, mais une autre pensée était venue en tête, et le loup gris requiem ? Je ne savais pas vraiment quoi en penser, j'étais, on peut dire diviser en deux à ce moment-là et une sorte de colère commençait à monter en moi, je ne sais pas pourquoi d'ailleurs... Je lâchais donc un petit soupire.


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Lun 26 Mai 2014 - 20:21



La bataille de boue dura un petit moment, les deux canins s'envoyant de la boue encore et encore, jusqu'à ce qu'un vainqueur apparaisse : Aglaée. la jeune louve au pelage autrefois sombre, avait fait tomber le pauvre mâle et, s'était assise dessus, l'immobilisant et continuant à lui faire de magnifiques piques dans les cheveux et les poils qui tenaient grâce à la boue. Lucian était son prisonnier et, il ne semblait pas être si dérangé que ça de l'être, au contraire, il semblait être heureux à sa manière, son fin sourire aux babines fané pour laisser place à un sourire franc et d'une beauté à en coupler le souffle à plus d'une femelle.

La louve riait et se retira de sur lui, ce qui lui permis de se relever en plus de retrouver sa respiration. Il s'ébroua, chassant des particules de boue non séchées de son pelage. Décidément il n'avait plus rien d'un jeune loup au pelage beige ! Il était recouvert de cette substance pâteuse de la tête jusqu'au boue de la queue, et chose étonnante, Reron n'avait pas la moindre trace de cette dernière ! A croire qu'il avait réussi à esquiver toute cette crasse qui volait quelques instants plus tôt. Une légère pression se fit sentir sur une de ses oreilles. La tueuse estivale, par cette prise, le guida jusqu'à la chute où il l'avait découvert des instants plus tôt. Il se laissa faire jusqu'à se prendre la chute qui se permit avec douceur d'arracher la boue de son beau pelage beige.

Une fois propre, Lucian se posa près de la louve qui avait retrouvé son pelage sombre. Il la regarda puis, admira la danse lumineuse des Lucioles qui virevoltaient dans le pénombre sous la douce lueur de la Lune qui avait réussi à s'extirper de ses geôliers : les nuages orageux qui s'en allaient en silence, comme si l'orage n'avait jamais eut lieu ainsi que les averses. Voir ces insectes énormes danser faisant vaciller leur dard lumineux dans la nuit était quelque chose que le loup n'avait jamais eut l'occasion de voir. Il en avait toujours entendu parler mais, jamais il n'avait vu cette danse lumineuse. Aujourd'hui semblait être un beau jour. Malgré les coups durs, il pouvait admirer ce spectacle avec Aglaée, ce qui n'était pas donné à tous ... Il laissa découler son regard bleuté aux reflets violacés vers cette dernière, l'écoutant :

- Tien, tu te rappelles comment on, c'est rencontrer ? Dire qu'au début pour moi, tu n'étais qu'un simple loup flemmard, et au passage un ennemi, mais après tu es devenue mon meilleur ami, et ça, j'en suis très heureuse !

Bien sur qu'il se souvenait du jour de leur rencontre. C'était sans doute le plus beau jour de son existence car, il avait découvert celle qui lui avait permis de retrouver bien des souvenirs, doux, ainsi que de lui avoir permis de retrouver le sourire et son âme. C'était une chose qu'il ne pourrait expliquer mais, il savait une chose : il l'aimait d'une certaine manière ... Il ne savait pas ce qu'était l'amour mais, il sentait qu'elle était plus qu'une simple amie. meilleure amie ? Comme il l'était pour elle ? Sans doute, il ne savait rien et ne le découvrirait sans doute jamais.

L'entendant soupirer, il dressa les oreilles. Il vint lui lécher la joue puis, remarquant à son tour que l'aube ne serait tarder, il se releva. S'ébrouant, il accorda un doux sourire à la louve. Il lui fit une deuxième lèche plus proche du museau. Il lui disait au revoir de ce geste si doux. Il s'éloigna un peu d'elle, puis, il revint en vitesse. Lucian posa sa truffe contre celle d'Aglaée, et, après ce dernier contact, il s'en allait, disparaissant dans les ténèbres de la forêt ...
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