Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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A très bientôt !
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Ne trouves-tu pas ce lieu splendide ? [PV Aglaé] [Achevé]
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Ven 18 Avr 2014 - 20:22



Lucian faisait le tour des terres Estivales. Etant veilleur, il devait faire ce tour chaque jour, afin de s'assurer qu'aucun intrus ne se présente en ces temps troublés par la guerre qui gronde, se rapprochant davantage chaque jour. Le canidé mettait ainsi les pattes sur la berge de la petite marre que formait la cascade de Nienor. Il admira ce lieu si calme, si serein et se concentra davantage sur sa mission. Il fouilla les alentours, il ne trouva aucune présence nuisible. Il avait fini son tour et se permit de rester ici pour y passer du bon temps. Il s'approcha des minis chutes et, il quitta la berge pour rejoindre l'eau. Lucian s'avançait à contre courant mais, l'eau peu profonde, ne pouvait l'emporter.

« Là Lucian ! »

Reron lui indiquait un rocher qui n'avait pas été submergé et qui était particulièrement plat. Le loup beige remercia son ami d'un hochement de tête et se hissa sur cette plate-forme rocailleuse. Il s'ébroua puis s'assit. Son regard bleuté et violacé suivait le mouvement de l'eau, du début de la grande cascade à la fin de sa chute, créant de l'écume et envoyant des gouttelettes d'eau pure. La peluche orange s'agita un peu puis vint se placer sur la tête de son ami loup. Il regardait lui aussi la cascade et dans un soupire, il murmura :

« C'est beau ... Mais dangereux pour nous autres ... »


Lucian hocha doucement la tête, restant bouché bée face à sa contemplation. Il était calme, comme à son habitude, un fin sourire aux babines et le souffle léger. Le bruit de la chute d'eau apaiser d'une certaine manière son coeur gelé, c'était un phénomène qu'il ne pouvait expliquer avec ou sans mots.
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Ven 18 Avr 2014 - 21:34


Ne trouves-tu pas ce lieu splendide ?


C'était une belle journée pour se promener et s'amuser, il y avait du soleil et il faisait bon. De plus, je n'avais pas grande chose à faire, car je n'avais personne à tuée, car j'avais encore beaucoup de mal à contrôler ma folie et mon pouvoir par conséquent, je me m'étais donc mis en route, et profité de cette journée et être au calme.

J'avais quitté ma douce tanière depuis un bon moment, me baladant à l'ombre des arbres, appréciant la douce musique des feuilles qui bougeaient avec le vent et des oiseaux. Je ne savais pas trop où j'allais, mais tant que je ne quittais pas le territoire ça allait. Je commençais alors à chantonner une petite chanson qui me passait par la tête, la mélodie se synchronisait avec mes pas. Je regardais en même temps les belles couleurs vertes de la nature. J'étais de bonne humeur, et je ne voulais pas que ça cesse.

Ma balade m'avait emmenée aux cascades de Nienor. Je m'étais arrêté près de l'eau pour admirer les fameuses chutes d'eau. Elle était magnifique, et l'ambiance de cet endroit était très apaisante. Je regardais l'eau bleue, et je voyais mon reflet. Je ne pouvais m'empêcher de m'admirer, mais le rouge sur mes cheveux blanc comme la neige me contrariai, car j'avais la perfection. Je haussais tout de même les épaules avant de m'approcher de l'eau pour en boire quelque gorgée, et ainsi étanchée ma soif.

En relevant la tête, j'avais aperçu un loup au pelage beige et avec une peluche orange sur son crâne. Je le regardais pour essayer de me souvenir de lui, et savoir s'il faisait partie des Estivaux. Je pensais qu'il en faisait partie, mais son nom ne me revenait pas, mais il était veilleur non ? Alors pourquoi il restait là sans bouger à regarder l'eau qui tombait. J'ouvrais la bouche pour lui crier de faire son boulot et de ne pas rester planté là, mais aucun mot n'était sortit. J'avais l'air bête comme ça, mais heureusement, il ne m'avait pas encore remarquée, du moins je le pensais. Je regardais toujours le loup, commençant à me mettre en colère pour je ne sais trop quelle raison. D'un coup, je m'étais souvenue de son nom, il se nommait Lucian, alors cette fois-ci, j'avais réussi à crier :
- Et le veilleur ! Tu n'es pas sensé faire ce que tu as faire et non flemmarder ?
Je voulais rester à bonne distance de lui, je ne sais pas trop pourquoi, mais j'étais encore plus énervée en le voyant qu'avec Héra, cette louve qui m'avait mis dans une drôle de situation. En même temps, c'était un beau loup qui se trouvait devant moi, avec de belle couleur, de belle forme, et une peluche bizarre qui l'accompagnait. Je recommençais à raconter des trucs bizarres moi. J'avais alors croisé mon regard avec le sien, je me sentais comme gênée et je m'étais mise à rougir bêtement, même si ça ne se voyait pas beaucoup. Je commençais à me dire que je devenais, de plus, en plus folle, et qu'il fallait que j'arrête.
J'attendais toujours la réponse du loup, en évitant soigneusement ses beaux yeux bleu violet.



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Sam 19 Avr 2014 - 12:43


Le calme était quelque chose de formidable,il réussissait même à calmer la boule d'énergie qu'était la créature orangée. Les deux compères restaient le regard fixé sur la cascade qui, avait des reflets arc-en-ciel du fait que les rayons de soleil venait la caresser avec douceur. Ce spectacle était beau et non lassant et, l'air était particulièrement agréable. Il ne faisait ni trop ni trop froid, c'était la température idéal bien que les deux amis étaient habitués à la chaleur du fait qu'ils venaient de terres de désolation où la chaleur régnait en toutes les saisons. Le loup remua légèrement les oreilles lorsqu'il entendit un bruit venant d'un peu plus loin, derrière lui. La légère brise lui apporta l'odeur d'une louve Estivale, c'est pour cela qui ne se retourna pas.

- Et le veilleur ! Tu n'es pas sensé faire ce que tu as faire et non flemmarder ?

Les paroles firent tourner la tête du canidé beige. Il plongea son regard neutre dans celui de la louve. Aglaé, une tueuse de son Clan. Il l'avait déjà aperçu, mais de très loin. Contrairement à lui, elle avait un pelage sombre, des cheveux blancs immaculés se finissant par du rouge écarlate. Elle était intrigante. Lucian pencha alors la tête, remarquant qu'elle esquivait son regard depuis leur premier échange visuel.

- Nous ne flemmardons pas, nous avons fini notre ronde. Nous ne faisons qu'une pause avant de recommencer.

Reron disait ces mots avec un ton qui en énerverait plus d'un. En effet, c'était à la fois dédaigneux et un peu : "Je suis supérieur à toi et puis, nous, nous avons déjà fais ce qu'on avais à faire." Le canidé beige leva la tête dans un coup sec, faisant terre la créature orangée qui s’apprêtait à sortir d'autres propos cinglants. Le silence retomba un instant, Lucian ne quittait plus la belle louve des yeux, la détaillant et inscrivant chaque partie visible de son corps dans sa tête, ainsi, il la reconnaitrait du premier coup d'oeil à l'avenir. Il se leva du rocher plat et y descendit. Il s'approchait un peu de la louve, marchant dans l'eau mais, il garda une distance de sécurité face à elle, il sentait qu'elle pouvait sombrer dans ses ténèbres.
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Sam 19 Avr 2014 - 14:27


Ne trouves-tu pas ce lieu splendide ?


Le loup avait enfin répondu, il lui en avait fallu du temps à celui-là, mais en plus de prendre du temps, c'était ça peluche qui parlait et sur ton que je n'aimais. Le loup donne un petit coup à sa peluche, sûrement, car celle-ci devait encore avoir envie de dire une parole qu'elle allait regretter quand mes crocs la déchiquetteraient, mais comme elle n'avait rien dit d'autre, je ne ferais rien.
Le mâle au pelage beige me regardait un long moment, ce qui me gainait encore plus, mais aussi ce qui m'énervait.

Le loup était descendu de son rocher, et commençait à s'approcher de moi, mais il restait tout de même à bonne distance. En même temps, c'est normal, vus ce qu'il s'était passé dans la grotte avec Héra, ça avait dû faire le tour de la meute. La pensée de ce qu'il s'était passé dans la prison de pierre m'énervait. Pourquoi il avait fallu que je rencontre le loup beige, à cause de lui, j'étais en colère et ma bonne humeur était partie. Je n'avais même pas fait attention que je grattais la terre de mes griffes tellement que j'étais énervée.

Pour me calmer, j'avais alors décidé de ne plus faire attention à mon camarade, alors je lui tournais tout simplement le dos, puis j'allais dans l'eau, une petite baignade me ferait du bien. L'eau était légèrement froide, mais je m'en fichais et je commençais à nager. Sous mes pattes qui battaient pour pouvoir rester à la surface, j'avais vu des poissons. Des poissons de toutes les couleurs, ça me donnait envie de pêcher. Je plongeais essayant d'atteindre quelque chose avec mes crocs, et quand j'avais eu enfin quelque chose, j'avais décidée de remontée pour voir ma prise. J'avais été vite déçu, car se n'était qu'un bout de bois. J'avais recommencé plusieurs fois, et à chaque fois, je ramenais un bout de bois, ou une algue. Au bout d'un moment, mes crocs avaient mordu dans quelque chose d'écailleux, et je remontais donc encore une fois ma prise, priant pour que ça ne soit pas encore une algue. Quand j'avais ouvert mes yeux, une fois mon museau hors de l'eau, j'avais vu un poisson qui bougeait dans ma gueule. Contente de ma prise, je m'approchais du rivage pour la déguster.

Quand mes pattes avaient atteint la terre ferme, je posais le poison au sol. Je regardais autour de moi, voir si le mâle était toujours là. Il était toujours là et il me regardait, j'évitais toujours son regard, alors je me mettais à nouveau de dos pour éviter de le voir, et je commençais à déguster mon repars que j'avais si durement attrapé. J'étais assez fière, car c'était ma première pêche et j'avais réussi à avoir un gros poisson.

Alors que je dégustais ma proie, j'avais entendu un bruissement devant moi. Je m'étais mis en position de défense, prête à attaquer un ennemi. Le bruissement était, de plus, en plus fort, et ce qui sortit du buisson était quelque chose de blanc et de petit. C'était un chat. Un chat ! J'étais folle de joie, car j'adorais ses bêtes intelligentes, enfin ce que j'avais rencontré. Mais quand j'observais mieux le chat, je voyais qu'elle avait les yeux bleus comme... Comme... Eltrynice. D'un coup de mauvais souvenir était revenu à la surface, des souvenirs qui avaient tendance à me torturer. Autrefois, j'avais tué mes amis, et je m'en voulais toujours. Sans le vouloir, j'avais activé mes ailes, et un plume blanche tombait de mon aile droite, et se posait devant moi et m'a folie s'était, cette fois-ci, activée par le chagrin, sauf que cette fois-ci, j'étais tout de suite engloutie dans mes propres ténèbres crée par mon passée.

D'un coup de crocs, j'avais tué le pauvre chat qui n'avait rien demandé, sa belle fourrure blanche souillée par le sang me plaisait tellement. J'avais vu tellement de sang dans ma vie. Je commençais à rire puis à me retourner vers le loup beige que j'avais voulu éviter, et je marchais tel une poupée détraquée. Le sourire aux babines, je commençais à répéter une phrase en chantonnant :
- La neige blanche et souillée par le sang, et tout le monde autour de moi se sont cadavre. Qui va être le prochain à avoir le pelage taché de cette belle couleur ? Je me le demande bien. Viens,viens danser avec moi, et laisse y la vie pour que je m'amuse avec toi.
C'était parti pour partie dans ma folie du chagrin et du regret. Cette folie-là, personne ne pouvait l'arrêter, car elle était plus forte que ma folie du sang...

HS:



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Sam 19 Avr 2014 - 16:02

Hs : Effectivement, tu étais inspirée e pauvre chat ! >o<


Le canidé était intrigué par la louve au pelage sombre. Elle ne semblait pas l'aimer et puis, elle avait perdu toute sa bonne humeur, semble-t-il, à cause de lui. Il ne comprenait pas et ne le comprendrait sans doute jamais. Il pencha de nouveau la tête sur le côté, mais de l'autre. Il suivait les actions de l'Estivale. Elle n'avait rien dit face aux propos dédaigneux de Reron et ne disait plus rien. Elle se mettait à l'ignorer tout bonnement. Décidément, elle était bien plus étrange que lui. Il la regarda se lever et tenter de pécher. Il ne disait rien, restant spectateur. Bouts de bois, algues ... tels étaient les êtres qu'Aglaé pécha pendant un certain temps. Son compagnon orangé se retenait de rire, le canidé beige lui lançant un regard dès qu'il était sur le point d'exploser de rire. Reron s'ennuyait à mourir bien que la louve était un sacré clown, il avait besoin de se balader de nouveau mais le loup beige ne semblait pas être de cet avis.

Lucian bougea un peu, envoyant un poisson dans la direction de la louve, discrètement afin qu'elle ne le voit pas faire. Juste après, elle ressortait la tête de sous l'eau, envoyant de l'eau un peu partout autour d'elle, troublant la surface limpide, un poisson gigotant dans la gueule. Elle avait réussi à attraper un poisson - bien que le loup beige est un peu forcé le poisson à prendre la fuite de ce côté, mais, cela devait rester secret -. Il était sur le point de la féliciter mais, elle ne daigna pas le regarder une seule fois, ce qui fit légèrement baisser les oreilles du lupin. Il la regarda se mettre dos à lui pour déguster sa prise fraiche. Il s'assit de nouveau, mais dans l'eau, attendant patiemment qu'elle lui accorde de nouveau un peu d'attention.

Un bruit lui vint, se rapprochant. Il ne bougea guère et pencha la tête en voyant une petite créature blanche sortir des fourrés. Un chat ... C'était si rare d'en voir, ils préféraient la nuit et se déplaçaient en silence. Lucian fit un bond en arrière en voyant des ailes apparaitre, volantes, au-dessus du dos de l'Estivale. Il les détailla, toujours silencieusement puis, il sentit un danger. Se relevant, il s'éloigna un peu, les oreilles basses, guettant les réactions de la louve. Reron se mettait aussi sur ses gardes, s'extirpant de sa somnolence face à cet ennui. Ils la regardaient, près à agir.

- La neige blanche et souillée par le sang, et tout le monde autour de moi se sont cadavre. Qui va être le prochain à avoir le pelage taché de cette belle couleur ? Je me le demande bien. Viens,viens danser avec moi, et laisse y la vie pour que je m'amuse avec toi.

Elle chantonnait ces paroles, comme si tout n'était qu'un jeu. Lucian la regardait. Reron lui répétait de reculer, de quitter ce lieu mais le canidé ne bougeait pas. Il n'avait pas peur, il lui faisait seulement face, la laissant s'approcher de lui. Il se releva, dressant un peu les oreilles sur sa tête. Il fit un pas vers elle. Quelles étaient les intentions du loup ?
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Sam 19 Avr 2014 - 17:16


Ne trouves-tu pas ce lieu splendide ?


Je m'apprêtais à jouer avec le loup, de le faire souffrir, je de le torturer, mais je n'avais aucune réaction de sa part, il n'y avait que ça peluche qui avait réagit à mes dires, ce qui m'énervait un peu tout de même. Il n'avait donc pas peur de moi ? Il n'avait pas peur de ma forme de folie ? Sans importance, vu que mon esprit était englouti déjà pars mon chagrin et que s'était dure dans ce cas pour moi de me réveiller.

Mon esprit se réveillait un peu, obligeait mes ténèbres de s'arrêter et de ne pas attaqué le loup beige. J'essayais de me réveiller, de ne pas sombré dans le chagrin, dans cette folie qui me nargue, qui me mange depuis toujours et qui me laisse à chaque fois un peu plus blesser.
Je ne voulais faire de mal à personne, j'aurais voulu que tout ce qu'il s'était passé ne soit qu'un rêve. Mon esprit était alors à nouveau plonger dans sa folie, ne laissant verser qu'une larme.

Je regardais à nouveau le loup beige, maintenant que la folie contrôlait mes moindres mouvements, je ne pouvais rien faire, et même pas l'épargniez. Je me jetais alors sur le loup mâle, le plaquant au sol, le maintenant fermement et montrant mes crocs. J'étais prête à le mordre à la gorge et de le finir d'un coup de crocs et m'amuser avec son cadavre.

Dans mon esprit endormi, je commençais à me poser une question, je ne sais trop pourquoi. Ma fameuse folie du sang, elle ne serait pas simplement là pour me voiler la face, pour cacher tout simplement mes peines et mes chagrins ? Je dois apprendre à me réveiller, à me débrouiller, je pourrais demander que Tayla m'aide puisqu'elle arrive à me réveiller, il suffirait que je m'entraîne et au bout d'un moment, je ne ferais plus de mal à personne, sauf au personne qui le mérite. Il fallait que j'arrive à ma contrôler, à activer ma folie quand il le fallait.

J'approchais mes crocs de la gorge du loup, croissant son regard violet. Là, je n'arrivais plus à me détourner de son regard, et puis mon esprit froid s'était décongelé, je reprenais enfin conscience de ce que je faisais, je hoquetais de surprise et puis je reculais très vite du loup. Je m'éloignais en marche arrière de lui, et j'étais toujours aussi terrifiée de ce que j'avais voulu faire.

Quelque larme était venue, et je m'étais donc retournée pour ne plus le voir, ne plus voir le visage du loup que j'avais failli tuer. J'étais encore trop sous le choc que ce que j'avais encore presque fait, j'avais encore fait approcher un camarade de meute près de la mort. Mes larmes commençaient donc à couler sur mes joues, je ne sais pas trop pourquoi, mais je n'arrivais pas à m'arrêter. Je disais cette foi-ci, après avoir fait disparaître mes ailes :
- Je suis désolée, désolée, tellement désolée, je ne voulais pas...
Et je recommençais à pleurer à chaude larme. Je n'osais pas me retourner pour croisé son regard, car pour lui, j'étais sûrement une tueuse psychopathe, c'était serte mon boulot, mais pas tué mes camarades ainsi ! Je regardais le sol sablonneux qui était mouillé de mes larmes.

HS:




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Sam 19 Avr 2014 - 17:55

HS : Je comprends, les musiques inspirent énormément et donnent des choses époustouflantes **


Lucian ne quittait pas la louve des yeux, suivant tout ses moindres gestes, même sa simple respiration. Il n'avait pas peur face à elle. Il ne savait pas pourquoi mais, même si elle l'attaquait, il ne lui ferait rien. Reron voulait la carboniser sur place mais, il se retrouva bloquer, le canidé beige bridait ses pouvoirs. La peluche grogna et demandait des explications à son ami qui gardait le silence, tandis que la louve s'approchait dangereusement. Il vit l'unique larme tomber d'Aglaé. Elle était triste et cela affectait le coeur gelé du loup. Espoir puis elle ... Il y avait beaucoup d'âmes en peine sur ces terres.

C'est à bras ouverts, qu'il l'accueillit, se laissant tomber a sol, dans l'eau. Elle était folle mais, il ne réagissait pas, la laissant être au-dessus de lui, prête à le tuer au moindre instant. L'eau était fraiche et venait s'engouffrer dans le pelage du canidé, le rendant plus lourd mais, il ne s'en rendrait compte que lorsqu'il se relèvera, si cela venait à arriver. Lucian laissait la gueule d'Aglaé s'approcher dangereusement de sa gorge. Il sentit son souffle chaud dans le cou. Elle était décidé à en finir et pourtant, l'estival ne fit rien pour la repousser. Reron voulait la faire partir mais, il était bloquer sur la queue de son ami qui la gardait assez loin de lui, afin qu'il n'intervienne pas, ce qui faisait rager la peluche. Puis, la louve sembla se réveiller et, comprenant ce qu'elle faisait, elle s'éloigna en vitesse.

Lucian se releva péniblement, s'ébrouant. Il regardait la louve qui se retourna, lui montrant son dos. Il baissa les oreilles et s'approcha d'elle, toujours sans éprouver la moindre peur. Elle avait beau s'excuser, rien ne pourrait réparer l'acte qu'elle avait tenté mais, le loup ne lui en tenait pas rigueur, au contraire, il s'en fichait même. Il atteignit la berge et se plaça derrière lui.

- Mais tu es mala ...

Reron se tut lorsque Lucian lui lança un regard et fit calquer sa mâchoire. La créature orangée frissonna face  cet attitude et garda le silence. Le loup beige s'approcha de nouveau Son pelage lui pesait un peu, après tout, il était complètement humide. Il vint se placer devant la louve et glissa sa tête entre le regard d'Aglaé et le sole sableux. Il ne souriait plus puis, ses babines se déformèrent un peu. Un beau sourire venait d'apparaitre sur son museau. Il donna un petit coup avec sa truffe à celle de la louve. Il lui montrait que ce n'était rien.
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Sam 19 Avr 2014 - 19:37


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HS:

Lucian était venu me consoler, et faire comme si tout ça n'était rien. Mais pour moi, c'était vraiment beaucoup ce que j'avais fait, je m'en voulais tellement, et je ne me pardonne pas si facilement de ce que j'avais fait. Le loup m'avait donné un coup de museau sur le mien, j'avais eux un petit mouvement de recul. J'avais à nouveau rougi bêtement en croisant son regard, j'étais vraiment idiote, alors je recommençais à essayer de ne pas regarder ses yeux. J'étais un peu confuse, car je ne savais plus quoi pensée, je l'avais presque tuée et ça ne lui faisait rien.

Je soupirais un long moment, je ne savais vraiment plus quoi pensée, alors je levais ma tête vers le ciel, regardant le beau ciel bleu. Je regardais les oiseaux voler, j'aurais bien voulu être à leur place, pouvoir m'enfuir loin d'ici, voler se serait bien. Je regardais mes marques, rien ne servait que j'utilise mes pouvoirs pour quelque chose d'aussi débile, mais j'avais vraiment envie de m'envoler. J'hésitais un moment, puis je déployais mes ailes. Quand j'y pense, ma folie s'activait seulement si j'étais en colère, en danger, triste ou face à un ennemi. Je prenais appui sur mes pattes arrière, et m'envolant, oubliant encore une fois le loup beige qui était sorti de mes pensées. Je volais maladroitement, mais j'y arrivais.

Je regardais en bas et j'y voyais le loup beige, j'avais alors décidé de revenir le voir, et lui faire profiter du beau spectacle. J'approchais à toute allure du sol, me prenant le sol, la tête, la première. J'étais la tête contre le sol un long moment, et en me relevant je rigolais un bon coup, ma bonne humeur était revenue et je voulais en faire profité ceux qui m'entourait. Je venais alors vers Lucian, je faisais un grand sourire, c'était un peu grâce à lui qui j'avais compris enfin comment faire pour utilisée mon pouvoir sans sombré dans la folie.

Je m'étais assise devant lui et je lui disais :
-Viens, je vais te faire profiter de cette belle vue.
J'utilisais mon pouvoir du vent pour le mettre dans un espèce de bulle avant de le faire élever dans les airs, en même temps que moi, je battais des ailes. Une fois à bonne hauteur, J'arrêtais la bulle et commençais à voler autour.
- C'est pour me faire pardonner ! Et pour te remercier en même temps, tu m'as aidée à comprendre comment contrôler ma folie, je sais, c'est bizarre mais bon.

Je souriais, puis je montrais aussi le couché du soleil au loin, vu d'ici, c'était magnifique et je voulais qu'il en profite.
Sans qu'il le remarque, je descendais la bulle d'aire assez près de l'eau puis je le lâchais. Je rigolais, je ne pouvais pas m'arrêter, c'était vraiment drôle, car quand il était remonté à la surface, il avait eu un nénuphar sur la tête.

Je regardais à nouveau mes ailes, et puis ma folie n'était toujours pas venue, tout comme les blessures dû à mon pouvoir, juste un peu de fatigues. Mais ailes avait disparurent d'un coup, j'étais, du coup, tombée moi aussi dans l'eau. Quand je sortais ma tête de l'eau, j'avais une algue sur la tête. Je rigolais à nouveau, puis j'étais venue sur le rivage et je m'effondrai dans le sable chaud, je rigolais encore. Je n'arrivais vraiment plus à m'arrêter, et je me mettais sur le dos tellement que j'en avais mal au ventre à force de rire. C'était rare que je m'amuse autant, mais j'étais contente.


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Sam 19 Avr 2014 - 20:13

Hs : Merci, elle est magnifique ** En plus, avec Kaname comme fond *o*



Le canidé ne la quittait pas du regard. Elle rougissait un peu et il pencha la tête. Espoir avait eut la même réaction qu'elle, lorsqu'il l'avait lécher et l'avait protégé d'un étranger de ces terres. Il ne comprenait pas bien ce qu'était ce rougissement et quelle en était la source. Il ne fit pas un pas en avant lorsqu'elle recula, il se redressa légèrement. Décidément, plus ça allait, plus elle l'intriguait. L'Estivale regarda le ciel puis, ses ailes réapparurent et la voilà partie. Elle fendait les cieux, Lucian ne la quittait pas des yeux, esquivant un sourire plus franc que celui de d'habitude. Reron le vit et en était étonné, il ne pensait plus revoir un sourire comme celui-ci sur les babines de son ami.

La louve descendit rapidement de son empire des cieux et s'écrasa au sol. Le loup beige dressa les oreilles et s'approcha un peu d'elle puis, ce fut elle qui franchit les mètres qui les séparaient. Elle vint s'assoir devant lui. Elle voulait lui faire partager la vue dans haut, mais comment ? Avant que son compère puisse poser la question, ils se retrouvaient dans une bulle de vent, qui s'envola en même temps que la louve, par battement d'ailes. Lucian ne comprenait pas ce qui lui arrivait mais, une fois tout là-haut, tout changea. Son masque neutre fondit, emporté par la vue magnifique. Le soleil se couché, derrière le Pic du Soleil, éclairant un peu dans des dernières lueurs toutes les terres qu'il éclairait. Le loup beige était ébahit face à ce spectacle, il avait l'impression de voler, chose qu'il aurait voulu tant de fois. Le paysage se reflétait dans ses yeux, tandis qu'il gardait la bouche ouverte face à cette magnificence. Pour la première fois depuis son arrivée ici et, après un long moment, ses lèvres s'agitèrent et formulèrent des mots inaudibles. Lucian venait de parler, enfin, d'esquiver le mouvement le permettant ... N'ayant plus parlé depuis un moment, les mots qu'il venait de prononcer ne purent sentir, par manque de voix. c'était impressionnant et Reron en était davantage étonné que de voir un tel paysage. Un oiseau passa près de la bulle et le loup beige jappa comme pour l'appeler. Il remuait la queue, chose qui déplaisait à son ami.

La bulle descendit doucement, mais, ébahit, il ne comprit pas. Elle le lâcha en disparaissant et il se retrouva dans l'eau. Il reprit conscience de ce qui lui arrivait dans l'eau et en sortit, se retrouvant avec un beau nénuphar blanc et sa feuille sur la tête. Il s'ébroua pas, regardant la louve rire face à ce spectacle. Il esquiva un petit sourire lorsqu'elle tomba elle-même dans l'eau, ses ailes l'abandonnant. Aglaé en sortit avec une algue sur la tête. Reron pouffa de rire tandis que Lucian retrouvait doucement son air neutre. Il la suivit du regard aller sur la berge. Il la suivit et vint se coucher près d'elle, restant sur le ventre. Il se pencha et attrapa entre ses crocs, l'algue qui n'était pas décidé à la lâcher. Il se releva et retourna à la l'eau. Il relâcha l'algue et déposa le nénuphar et sa feuille sur l'eau. Il les regarda un moment, les poussant d'un coup de patte. La plante se fit alors emporté par le courant, le loup la suivit du regard, les oreilles droites jusqu'à ne plus la voir. Dans ses yeux, une petite lueur sembla être présente mais disparue très vite. Il revint vers la louve et se recoucha près d'elle, se mettant en boule, Reron couché sur son dos. Il était trempé mais il s'en fichait.
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Dim 20 Avr 2014 - 11:23


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HS:

Lucian s'était roulé en boule à côté de moi, je le regardais un moment. Mon ventre gargouillait, même si j'avais mangé un poisson juste avant ça n'avait pas suffit à me caler. Je regardais à nouveau le ciel. Ma soif de volée était si grande, car j'avais découvert cette liberté unique et sensationnelle. Je me rendais compte que maintenant, il était bien triste de ne pas pouvoir fendre les cieux et s'amuser.

Je me levais et je regardais le ciel orangé, je sortais mes ailes et c'était reparti pour voler, mais cette fois-ci, j'allais chasser. Je volais parmi les oiseaux, j'essayais de repérer une proie assez grosse. J'avais vu un aigle, je commençais à le rattraper de quelque coup d'aile, mais il m'avait vu.
Une jolie course se poursuivait, il était rapide, mais moi encore plus. Au bous que quelque minute j'avais réussis à morde dans la queue de plume du volatile, il se débattait comme il pouvait, mais je commençais par déjà le secouer dans tous les sens pour légèrement l'assommé, puis une fois que c'était le cas je le lançais pour le reprendre au niveau du dos, d'un coup de crocs je craquais la colonne vertébrale ainsi que la nuque, puis je brûlais l'aigle pour ne plus avoir de plume qui resterais au milieu de la gorge.

Je descendais du ciel pour me poser, j'allais vers l'eau, car je voulais voir ce que je pouvais faire avec mes pouvoirs, quelque chose que je n'avais pas encore testé. Je posais une patte sur l'eau, activant mon pouvoir du vent au même endroit, puis les autres pattes. Ce que je pensais faire, avait fonctionner, grâce à mon pouvoir, je pouvais marcher sur l'eau, enfin en quelque sorte. Je repliais mes ailes, pour commencer à marcher vers le loup toujours allonger au sol.

Une fois près de lui je lâchais ma proie devant son museau. Je lui faisais un grand sourire, puis je commençais à manger le gros poulet grillé. J'avais bien fait de le griller, ça donnait un bon goût.
J'engloutissais ma part à toute vitesse, c'était si bon.

Après ce repas, je regardais le soleil qui avait presque disparu, je soupirais. Il était temps de rentrer et terminée cette magnifique fin d'après-midi. Je n'avais pas vraiment envie, mais je me levais sans dire un mot, puis je prenais le chemin du retour. Les arbres n'étaient plus aussi colorés qu'avant et le chant des oiseaux et du vent n'était plus là. J'avais tout d'un coup un grand vide, je ne sais trop pourquoi.

Alors que j'avançais lentement, pour éviter de tout de suite terminer cette magnifique journée, je n'avais pas remarqué qu'il y avait de drôle d'odeur. J'avançais la tête basse, je regardais le sol, quand je percutais quelque chose de mou. Je relevais la tête. C'était drôle, je ne connaissais pas ce loup blanc, mais attends ! C'était un ennemi, comment j'avais fait pour le rater celui-là ?

Alors que je me mettais en position d'attaque, un autre loup au pelage brun était apparu derrière moi, puis de chaque côté de moi, ils avaient le pelage de couleur noir, j'étais encerclée de loups sûrement hivernaux. Pourquoi il venait gâcher ? Hein ?

Alors que j'allais activer mes marques, on me les glaça. J'étais vraiment mal là, car sans mes ailes, j'étais complètement paralysée au niveau pouvoir, mais il me restait ma folie. Mais avant que je puisse faire autre chose, c'était au tour de mes pattes et mon museau. J'étais très mal, alors vraiment mal.
- Tu penserais tout de même que ne se serait pas aussi facile petite ? Il se tournait alors vers autres et continua de parler. C'est bien cette fameuse louve qu'on peut programmer à tuer ?
Un autre lui avait répondu :
- Oui, il suffit que l'Alpha lui dise qui tuer, et puis sa folie prendra le dessus, on pourra éliminer quelque Estivaux comme ça, c'est drôle tout de même.
De quoi ? Ils étaient sérieux ? J'étais vraiment dans une mauvaise situation, et je ne pouvais rien faire. Un loup m'avait mis sur son dos tel un paquet. Je soupirais, il fallait que je trouve un moyen de partir, mais comment ?


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Dim 20 Avr 2014 - 12:11

Hs : Pas de problème ^^



Le loup beige suivait toute les moindres faits et gestes de la louve. Il voulait comprendre comment un être comme elle avait pu vouloir le tuer quelques minutes plus tôt. Elle avait changé de caractère en à peine un laps de temps, c'était à la fois impressionnant et effrayant, et pourtant, le jeune mâle n'avait éprouvé qu'une phase d'émerveillement face à ce changement brutal. Il la vit déployer de nouveau ses ailes, apparues comme par magie, et la voilà partie dans les cieux. Lucian l'enviait, il ne s'en cachait pas. Combien de fois avait-il rêver de pouvoir voler pour fuir ses anciennes terres ? Un nombre incalculable de fois. C'était compréhensible, se faire battre à longueur de journée, ne vivre qu'avec la solitude ... C'était une pensée des plus normales surtout lorsqu'au dessus de vous, les oiseaux parcouraient le ciel, comme si rien ne pouvait les atteindre. Reron somnolait sur son dos mais le loup restait vif. Il releva la tête lorsqu'il vit la jeune louve prendre en chasse un bel aigle. Elle s'éloignait, il avait l'impression qu'une distance se creusait, il avait l'habitude après tout. Puis, elle revint après avoir tué l'animal ailé. Elle marcha sur l'eau puis revint à ses cotés. Lucian la regarda manger l'aigle grillé, il n'avait pas faim.

Quelques minutes passèrent puis, elle se leva et s'en alla. Elle avait du se lasser du loup beige qui ne bougea pas de sa place. Il ne posa aucun regard sur elle lorsqu'elle emprunta le chemin de regard. Reron dormait, Lucian se retrouvait seul. Doucement, il se leva et posa son regard bleuté violacé sur son reflet produit par l'eau. Son sourire neutre fana au même moment où il brouilla la surface limpide d'un coup de patte. Seul, il retrouvait sa nonchalance. Il détestait être seul, c'était un fait. Il comptait sur la compagnie de son ami orangé mais là, il dormait. Le loup n'allait pas le réveiller, il n'était pas égoïste. Il secoua doucement la tête puis, il se redressa. Il chassa ses sombres pensées et retourna sur ses pas. Il s'approcha du cadavre d félin blanc. Il le regarda. Puis, il se mit à creuser la terre près de lui. Il ne cessa de gratter la terre, la chassant de son lieu d'origine. Une trou profond se creusa, le loup beige avec deux coussinets ensanglantés par la marche de la journée et par son action de creuser, il était tombé sur de nombreux cailloux. Attrapant doucement le chat blanc par la peau du cou, il le déposa dans cette petite tombe. Il attrapa la plume blanche qui avait quitté l'aile d'Aglaé lorsqu'elle l'avait achevé. Il la posa sur le corps inanimé et reboucha le trou. Chose faite, il s'éloigna, laissant l'animal reposé en paix. Lucian alla dans l'eau pour se nettoyer un peu les pattes et le ventre qui avaient été sali par la terre.

Le canidé beige ne savait plus quoi faire. Rentrer ? Il n'en avait pas particulièrement envie, et puis, personne ne l'attendait.  Il posa son regard sur le ciel orangé. Le soleil disparaissait un peu plus à chaque instant, mais Lucian ne pouvait le voir de la terre ferme. Reron se réveilla d'un coup e grognant. Une odeur ... Non des odeurs inconnues flottaient. Le loup retroussa les babines, dévoilant ses babines. Des inconnus avaient foulé le sol Estival de leur sales pattes. Il fit volte-face et se dirigea vers les odeurs. Reron surveillait ses arrières. Discrètement, il se faufila dans les fourrés, suivant le chemin. Trouvés. Ils étaient au nombre de trois ... Un blanc, un brun et un noir. Non, ils étaient quatre. Le canidé leva la tête et posa son regard sur celui au pelage argenté qui était dans un arbre. Il devait les chasser ... Une nouvelle odeur lui vint. Ce n'en était pas une Hivernale mais Estivale ! Les deux compères regardèrent et découvrirent qu'Aglaé était prise au piège. Les étrangers parlaient de la tuer. Elle était bloquer par de la glace. Lucian devait aller l'aider. Il reposa son regard sur le loup argenté. Silencieux, il s'approcha de l'arbre où il observait la scène. Imbécile. Les cheveux de l'estival se déformèrent et, dans l'ombre, ils escaladèrent l'arbre tels des serpents, sans faire le moindre bruit. Arrivés à l'hivernal, ils se regroupèrent et lui chopèrent une patte arrière. Ils le tirèrent vers le sol, il dégringola de son promontoire, tombant avec violence sur le loup blanc. Les cheveux violets revinrent dans l'ombre après avoir lâcher le loup argenté dans sa chute. Ils redevinrent de parfaits cheveux innocents sur la tête de Lucian.

Cet acte créa un petit effet de panique et de grognement. Les hivernaux regardaient autour d'eux, ne voyant rie, ne sentant rien ... Etaient-ils encerclés ? Tel était leur question commune qui germait dans leur esprits. Les deux compères étaient invisibles, le vent était avec eux, empêchant les loups de le sentir. Le loup brun recula, s'approchant des fourrés où ils étaient cachés. C'était une femelle, elle paniquait face à la vue du loup argenté qui était assommé ou probablement mort. Le loup blanc s'était dégagé de sous lui, il avait quelques côtes broyées. Un effet de panique ... C'était parfait. Lucian posa son regard sur Aglaé. Il devait se dépêcher avant qu'il ne lui soit fait du mal. Les deux amis réfléchissaient à comment déjouer cette situation. Ils ne pouvaient foncer dans le tas, la louve était prisonnière ! Oh ... La louve brune se rapprochait encore et encore ... Les cheveux du loup se déformèrent de nouveau et se glissèrent un peu partout. Sortant des fourrés, ils attrapèrent à plusieurs endroits la louve, la bloquant et tirant doucement. Elle couina de douleur. Il était impossible de savoir d'où ses ficelles violettes provenaient - ils n'étaient pas évident de reconnaitre des cheveux -. Ses deux compagnons se mirent à grogner et ne portaient plus qu'attention à ce spectacle, ne regardant plus Aglaé.
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Dim 20 Avr 2014 - 17:53


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J'avais les yeux fermés, et j'étais toujours sur le dos du loup quand j'avais senti une odeur familière,
celle d'un estival, j'hésitais à ouvrir mes yeux, mans quand je l'avais fait, j'avais alors vu Lucian qui combattait les loups ennemis. Le loup qui m'avait sur le dos, me jeta alors au sol. J'avais eu le souffle coupé quelque seconde quand j'avais percuté le sol. Je regardais la bataille faire rage, je voulais aider le loup beige, mais j'étais toujours prisonnière de mes liens de glace. Allongée sur le flan, je n'arrivais plus à suivre le combat de mes yeux. Ma vue se brouillait de noir et je sombrais dans les ténèbres d'un sommeil lourd et profond.

---- Rêve ----
Je courrais depuis un moment, mais le paysage noir et jonché de sang ne semblait pas changé. Mes pattes me faisaient mal, et le sang recouvrait mon pelage noir. J'étais perdue et apeurée, quant au bout d'un moment, j'avais vu une peluche au milieu de toute cette plaine de sang. Je m'approchais doucement, quand deux ombre plus loin se détachait. Il y avait une ombre blanche et l'autre noir.
Elle s'approchait de plus en plus quand enfin, elle était devant moi. La belle louve blanche avait les yeux bleus et l'autre était son inverse. Puis le louve blanche et la louve noire avait disparu dans un rafale de vent, puis avait réapparut en loup gris, ailé d'une aile blanche et d'une aile noires. Sur ses yeux, il y avait d'un côté du blanc et de l'autre du noir. Le loup s'était jeté sur moi, il m'avait plaqué au sol et commençait à m'étouffer de ses pattes avant, je n'arrivais plus à respirer, je paniquais, quand tout d'un coup...

--- fin du rêve ---

Quand tout d'un coup, je me réveillais un sursaut, haletant. Je ne bougeais plus, et mes pattes tremblaient. C'était un horrible cauchemar, juste un horrible cauchemar, mais je n'arrivais pas à m'enlever la sensation qu'on m'étranglait, qu'on voulait ma mord et ma propre peur. Je soufflais, tout de même soulagée d'être réveillé et d'être en vie. Tien, je n'avais même pas fait attention que j'avais mes ailes de sortie. Je regardais autour de moi, et au sol, j'avais vu Lucian, que j'avais dû taper en me réveillant si brutalement. Je m'étais excusée de l'avoir frappée, puis je regardais autour de moi. Il n'y avait plus les loups de tout à l'heure, je soupirais, contente. Mais je ne sais pas pourquoi, je n'avais pas la conscience tranquille.

Je regardais autour de moi, comme toujours effrayée, même si je me répétais que ce que j'avais vus était juste un rêve, mais je ne pouvais n'empêcher de m'effrayer à moindre petit bruit de la forêt. Un moment, je m'étais retournée à cause d'un bruit qui venait de derrière moi, et je me retrouvais museau contre museau avec celui de Lucian. Je rougis vite fait, puis je reculais au plus vite, sauf qu'un patte s'était prise dans une racine et j'étais tombée sur le dos. J'avais encore pris peur, et au sol mon cœur battait à toute allure, il fallait que je calme, mais je n'y arrivais pas. Je me roulais en boule et mes poils avaient gonflé de volume. J'essayais vraiment de me calmer, mais rien ne fonctionnait, car je n'arrivais pas à m'enlever l'horrible rêve de ma tête, ni comment le loup gris m'étouffait tout en me regardant comme si de rien était, comme si c'était ma propre folie, mais encore plus dangereuse.


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Dim 20 Avr 2014 - 19:05




Le loup beige restait dans sa cachette, maintenant toujours fermement la louve brune par ses cheveux qui s'étaient déformés. Il faiblissait à vue d'oeil mais il ne relâcha pas sa prise. Il devait vite en finir avec eux. Mais une chose l'en empêchait : Aglaé. Elle regardait dans sa direction. Il ne pouvait pas la faire voir une telle horreur dans ses actes prochains, bien qu'elle soit une tueuse estivale. Elle tomba alors, ses yeux se fermant doucement. Le jeune mâle crut alors qu'elle avait été frappée ou autre, ce qui le fit grogner. Il se manifesta alors, sortant de sa cachette, le regard caché par ses cheveux violets qui tombaient sur son visage. Les loups explosèrent de rire en voyant le visage et l'apparence chétive du loup mais, ils ne turent en remarquant que les fils violets provenaient de la natte de l'estival. Cette dernière flottait dans les airs, les cheveux la constituant se dédoublant pour devenir fils. C'était un spectacle sublime et effrayant, car à la simple force de ses cheveux, il maintenait une louve bien plus grande et plus musclée que lui dans les airs. Les fins filaments violets se déformèrent subitement, Lucian fatiguait, cela se voyait. Le loup blanc en ricanant, profita de cela pour lui sauter dessus.

- Tu n'es qu'un être malheureux, deviens cendres.

Reron sortait de l'ombre depuis la queue de son compagnon. Une boule de feu devant la gueule et qui fendit l'air, allant droit à sa cible. Le loup blanc hurla de douleur, le feu le rongeait petit à petit, se répondant sur son pelage. Un de ses amis l'aida à éteindre le feu, c'était le loup au pelage de jais, le seul qui pouvait encore pleinement bouger. Le grand mâle calciné hurla vengeance mais, il fut stopper et envoyer plus loin, car les cheveux de Lucian avait balancé la pauvre louve brune sur lui.Les deux étaient à terre, sonnés. Le loup noir se précipita vers l'estival. Attends ... Encore un peu ... et le loup beige bondit sur le canidé. Un combat sanglant éclata. des grognements, des halètements, des couinements retentirent dans la forêt, faisant fuir les oiseaux et autres animaux des environs. Puis l'un des deux combattants s'écroula au sol, mort. Il était couvert de blessures, son sang teintait l'herbe. C'était le loup noir. Cependant, Lucian ne s'en sortait pas indemne. Des traces de griffures se voyaient là et là, laissant son sang coulé. Il haletait, après une journée d'errance sur le territoire, il avait mal partout, mais, il ne pouvait abandonner ce lieu aux pattes des Hivernaux et puis, il devait aider la louve, Aglaé.
Le loup blanc et la louve brune revinrent à eux ainsi que, par pure surprise, le loup argenté. L'estival se retrouvait à un contre trois ... Ça allait être dur, il était épuisé. Les trois s'entendirent et bondir sur lui en même temps, Lucian esquiva le blanc et la brune, mais se tapa de plein fouet l'argenté. Il roula plus loin, ne lâchant aucun couinement. Il allait se relever lorsqu'une patte massive se posa sur son dos. c'était celle du grand loup blanc. Il ricana et attrapa la nuque du loup beige, mordant bien profondément. Une vive douleur se fit ressentir mais il ne s'en plaignit pas. Puis, l'impossible se produit. La brune, par vengeance, attrapa Reron qui se débattait et l'envoya plus loin.

L'estival écarquilla les yeux et vit le corps de tissus et de mousse de son compagnon tomber au sol, plus loin. L'argenté comprit qu'il y tenait et enfonça une griffe dans le tissu, le coupant au niveau de la tête. De la mousse en sortie et le feu en fit de même mais du corps de Lucian. Le canidé beige venait de voir une scène qui le fit sortir de ses gongs. Maudits loups, crevez tous ! telle était la pensée de l'estival à se moment. Le loup blanc ne le lâcha pas tout de suite, ricanant mais, très vite, il se dégagea de là, du feu venant lui lécher la patte. Tous reculèrent tandis que Lucian se relevait. Son visage était caché mais, lorsqu'il tourna la tête, il n'était plus le même. Plus aucun sourire, il ne restait que des yeux écarquillés, remplis d'une haine sans pareille. Les hivernaux tentèrent de fuir ... Fuir ? cela était impossible, des mains de feu les attrapèrent et les maintenant bien, elles se resserraient sur leurs corps frêles, les broyant et les brulant. Des hurlements de douleur de faisaient entendre mais très vite, ils se turent et un silence retomba sur l'endroit du combat. Il ne restait plus aucun corps, même celui du loup noir mort plus tôt avait été éradiqué par le feu de l'estival. Il s'avança vers son ami et lorsqu'il le toucha, le feu émanant de son corps ne devint plus qu'un souvenir. Reron se réanimait dans un grognement furax.

- La prochaine fois, je les tue !

Mais, il ne vit aucune trace des loups et comprit que Lucian les avait complètement détruits. Il caressa la tête de ce dernier qui retrouvait son visage innocent, après tout, lors de telle colère, le loup beige oubliait tout ce qui se passait, il ne gardait en tête que sa bataille physique ou magique, mais, plus aucun souvenir de sa colère et de sa haine demeuraient dans son esprit, c'était comme si ils brulaient en même temps que les malheureux êtres qui l'avaient provoqués. Les deux compères filèrent vers Aglaé, toujours endormie, chose qui rassura un peu l'estival qui vit qu'elle n'avait rien. Il s’asseyait près d'elle, veillant.

La louve se réveilla et lui asséna un coup. Le loup ne dit rien, elle s'excusa de lui en avoir donné un. Ce n'était rien, il ne ui en tiendrait jamais rigueur. Elle semblait effrayée et regardait partout puis, un bruit lui vint et elle se retourna rapidement. Sa truffe vint se coller contre celle du loup qui dressa alors les oreilles. Rouge, elle s'éloigna en vitesse. Elle tomba au sol, une racine ayant eut raison d'elle. Elle empestait la peur, ce qui fit plisser les yeux de Lucian. Elle ne bougeait plus du sol, après s'être mise en boule, son pelage hérissé à son maximum. Le jeune mâle devait la réconforter. Tant bien que mal, il se releva de sa position assise. Ses muscles le lançaient, il ne voyait plus très bien, complètement vidé de son énergie magique. Il perdait du sang mais, jamais il ne se plaignit malgré de nombreuses douleurs. Il avait le corps en feu à cause d'elle, son pelage beige n'était plus que fait de poils rouges. Il réussit à franchir les pas qui le séparait de la louve. Doucement, Il se coucha près d'elle, évitant de la toucher pour ne pas la salir. Il lui lécha le haut de la tête puis le cou, essayant de se faire réconfortant, tandis que Reron attrapait des plantes pour les appliquer sur ses plaies multiples.
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Lun 21 Avr 2014 - 11:21


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HS:

Alors que je tremblais toujours comme une feuille, toujours aussi confuse et appeurée, quelque chose était venue me lécher la tête, j'avais regardé qui c'était, par peur de je ne sais trop quoi, et j'avais vu Lucian, je soupirais soulagée. Je ne disais rien, car ne me gêner pas, et même ça m'apaisait un peu ma consience déboussolée. J'avais alors posé ma tête sur mes pattes avec cette couleur rouge du sang qui ne partait jamais, et je commençais à haïr cette couleur. Depuis combien de temps, je ne faisais que marcher dans le sang de mes victimes ? Je soufflais contrariée de ne pas pouvoir dire une réponse exacte, et quand j'inspirais, j'avais senti une odeur acre de sang derrière moi. Je jetais un coup d'œil au loup beige qui était alors rouge. Je n'avais pas vu qu'il était dans un état aussi grave, il avait des blessures de partout.

Je regardais vite autour de moi, et j'avais vus Reron apporter des plantes pour aider Lucian.
Je sentais tout de même qu'il fallait que je l'aide. J'essayais de voir où je pouvais trouver des toiles d'araignée, pour au moins arrêter les saignements le temps que la peluche orange trouve tout ce qu'il fallait. Je me levais donc, car j'en avais trouvé une. Je la récoltais et j'étais revenue près du loup blesser. Il fallait avant tout traiter les plus grosses blessures. Je regardais alors une blessure qui parfait de l'épaule du loup mâle jusqu'aux flans, elle n'était pas belle à voir et elle était sale. Je commençais donc à la nettoyer à coup langue, mais le goût du sang réveillait un peu ma folie. Je devais m'arrêter sinon se ne serait pas bon. J'avais alors une idée !

Je prenais mon envol après avoir sorti mes ailes fait de plume et d'écaille , je me sentais tout de même un peu coupable de le laisser seul dans un endroit noir comme ça, mais il fallait que je cherche quelque chose pour l'aider, pour au moins évité que ses blessures ne s'infecte. J'avais alors atterri au lac, mes marques commençaient à me faire mal, j'avais sûrement trop abusé de mon pouvoir, mais je m'en fichais, et je ne disais rien, je faisais comme si la douleur n'était que imagninaire. Je prenais un peu de mousses qui se trouvais sur un grand arbre, je le trempais dans l'eau,  puis je repartais.

Une fois arrivée là où j'avais laissé le loup un peu plus tôt, j'atterrit, et je rangeais mes ailes. Après les avoirs rangés, un liquide rouge avait coulé de mes marques. J'avais utilisée beaucoup d'énergie pour faire cet aller-retour tout de même. Je commençais à nettoyer lucian de toute cette saleté, et de se sang. Une fois que j'avais enlevé tout ça, je mettais les toiles pour arrêter que les saignements des plaies. La petite peluche, elle s'occupait du reste.

Je me couchais à côté du loup, qui avait enfin à nouveau le poil beige, pour lui tenir chaud, car il commençait à faire froid, et l'eau que j'avais utilisée pour le laver était aussi froide.
Je mettais ma tête sur mes pattes avant de dire :
- Je suis désolée, tout ça est de ma faute. J'aurais dû faire plus attention... C'est ma faute si tu es blessé.
Je tournais la tête, car quelque larme commençait à coulée le long de mes joues. Je me sentais coupable de son état. Je n'arrivais plus vraiment à le regarder à ce moment-là, quand on y repense, je l'avais presque tué juste avant, et maintenant, je l'avais entraîné dans un combat qui aurait pu être mortel, tous ça à cause de ma naïveté.


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Lun 21 Avr 2014 - 12:01



Douleurs ... Lancinantes et meurtries, elles se faisaient ressentir dans le corps du pauvre loup blanc. Il avait mal mais jamais il ne se plaignit. Reron pouvait toucher ses plaies, une vive sensation se faisait sentir dans tout son être mais, il gardait le silence, le regard vide et son fin sourire vide sur les babines. C'était comme si il était insensible à cette douleur, à cette peine qui le tiraillait de partout. Il n'en parla même pas à la louve qu'il avait sauvé de ces ingrats d'hivernaux et, son ami orangé s'était tu, selon sa volonté. Il avait sentit que la louve n'allait pas bien, il ne voulait pas l'inquiéter davantage à cause de son état mais, elle s'en rendit compte. Lui portant secours, elle s'éloigna de lui, allant chercher une toile d'araignée. Reron la remerciait d'un regard car, ses plantes ne suffisaient pas et puis, il n'avait guère beaucoup de marche de manoeuvre, étant bloqué sur le bout de la queue du loup beige ou plutôt rouge. Lorsqu'elle revint, l'estival sentit ses lèches parcourir sa plaie la plus affreuse, la plus béante qui partait d'une de ses épaules, se creusant un chemin jusqu'à son flanc. Il perdait beaucoup de sang à cause de cette dernière. Un frisson le parcouru en sentant les allers et retours faits par la langue rapeuse de la louve, ce n'était pas agréable mais, il garda le silence. Lucian sentit alors qu'elle n'allait pas bien, s'en doute que sa folie revenait petit à petit par la vue de tout ce sang, encore chaud et dégageant un fumet qui en effrayerait beaucoup et en attirerait d'autres. Elle s'éloigna de lui et, à tire d'ailes, elle s'en alla.

Les deux compères se retrouvaient seuls dans ce lieu sombre, le soleil s'étant caché complètement entrainant dans sa chute la chaleur qui restait. La nuit installait doucement son empire ainsi que le froid qui venait attaquer les êtres vivants qui étaient encore dehors. Le loup beige frissonna mais, il gardait son silence. Il connaissait cette situation. Combien de fois avait-il passé des nuits dehors, de nombreuses plaies saignant encore ? Beaucoup, ce n'était donc pas un problème pour lui. Son champ visuel se rétrécissait, des points noirs apparaissaient. Il ne commençait à ne plus voir grand chose. Il laissa sa tête tomber au sol. Reron se précipita vers lui, lui ordonnant de garder les yeux ouverts, chose difficile lorsque la fatigue cherche à vous entrainer dans un profond sommeil. Lucian obéissait et, lutta contre ses paupières qui s'alourdissaient. La peluche orangée attrapait toutes feuilles qu'elle pouvait, les dépossédant de leur sang gluant. Il vérifiait qu'elles ne contenaient aucun poison puis, les posait sur les plaies afin de minimiser les pertes sanguines.  

On dit que lorsque l'on approche de la mort, on revoit défilé des évènements qu'on avait vécu, à différents âges. Etait ce réel ? Nul ne le savait mais le loup beige revoyait le louveteau qu'il était, courant et fuyant ses tortionnaires. Il revoyait les terres désolées de son enfance, là où l'eau était rare, là où l'hiver n'était qu'un simple mythe ainsi que la végétation. Cela faisait combien de temps qu'il avait tout quitté et avait entrepris une vie d'errance avec Reron ? Deux ans ... Ou trois ? Il ne s'en souvenait plus. Il allait fermer les yeux lorsqu'une image lui vint en tête, une belle louve au pelage d'un beige immaculé, une longues chevelures bouclée flottant dans le vent, assise et tendant les pattes avants vers lui ... Il ne voyait pas son visage, son regard, mais, il discernait juste son grand sourire qui lui réchauffa le coeur. C'était sa mère ... Si douce et si pure avant de les abandonner dans leurs vies de misères, ses frères, ses soeurs et lui. Il ferma à demi les yeux, ses oreilles se dressèrent sur sa tête. Il entendait la berceuse qu'elle leur chantait avant de s'endormir. Belle mélodie qui bien que faite pour endormir, les laissaient toujours réveillés, car, ils étaient tous focalisés par la magnifique voix claire et pure de la louve. Il ne se souvenait plus trop de la chanson, mais, il avait la mélodie en tête, il pencha doucement la tête. Reron s'approcha de son visage, veillant à ce que le loup ne s'abandonne pas au froid. Lucian posa son regard à demi-clos sur lui et lui accorda un petit sourire. Son coeur s'était réchauffé grâce à ce souvenir lointain.

L'estival balaya l'endroit du regard, il ne voyait pas bien, mais il savait qu'elle reviendrait ... Il accordait sa confiance à Aglaé. Etait-elle partie chercher de l'aide ? Il n'en savait rien, mais il savait qu'elle ne l'avait pas abandonné. Comment en être sur ? Il n'y avait pas de moyen pour le savoir mais, il lui faisait confiance, ce qui le faisait croire à son retour. Il ne se trompa pas, la jeune louve revint. Elle le nettoya grâce à des mousses qu'elle avait humidifié dans la rivière où il se trouvait plus tôt. Il la laissait entièrement faire, il n'avait plus trop la force de résister à quoi que ce soit. Reron remercia la louve qui, mettait des toiles d'araignées sur les plaies pour les faire taire. Lucian avait retrouvé son beau pelage beige, bien que devenu humide et parsemé de toiles d'araignées par-ci par-là. Aglaé vint se coucher contre lui, lui offrant un peu de chaleur dans cet endroit où le froid régnait en maitre.

- Je suis désolée, tout ça est de ma faute. J'aurais dû faire plus attention... C'est ma faute si tu es blessé.

... Ça faute ? Non, le loup beige avait foncé délibérément dans le tas, et puis, elle n'y était pour rien dans l'entrée en effraction des hivernaux, qui auraient pu le savoir ? Personne. Il posa son regard sur le corps gris de la louve. Un liquide se faisait voir à la douce lumière de la lune qui montait, à l'endroit de ses marques. Elle avait abusé de ses pouvoirs ... Elle n'aurait pas du. Lucian, avec courage, se releva un peu et attira avec une de ses pattes avants, un peu plus la louve contre lui. Il posa son regard sur son visage sombre et lui fit une lèche bien baveuse sur la joue, chassant quelques larmes sur la joue qui subissait ce sort. Il fit un sourire, comme pour dire que ce n'était rien. Il lui attrapa une oreille puis, après l'avoir un peu mordillé, il se retira d'au-dessus d'elle et se laissa tomber par terre, se collant à son dos. Reron, ne les regardait plus, il leur tournait le dos, il avait l'impression d'être en trop mais il pouvait quitter la queue de Lucian. Il attrapa donc une longue épine d'une plante, il tira sur une toile d'araignée et entreprit de se recoudre la plaie, en appuyant sur mousse pour la faire rentrer.
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Lun 21 Avr 2014 - 22:09


Ne trouves-tu pas ce lieu splendide ?


HS:

Alors que quelque larmes parlaient le long de ma joue pour aller s'écraser contre le sol froid, une grosse léchouille bien baveuse était venue en l'enlevée et en même temps un peu me réconforter d'un côté. Je regardais Lucian surprise qu'il ai fait ça, je rougissais à nouveau comme une idiote sans savoir pourquoi quand j'avis croisée son regard, et encore plus quand il m'avait un fait un sourire pour me montrer qu'il ne fallait pas pleurée pour si peu, j'avais alors détourné mon regard quelque second, car j'avais toujours autant de mal à le regarder dans les yeux. Comme il devait sûrement voir que j'étais un peu embarrassée par ce qu'il avait fait, il me mordillait légèrement l'oreille. Je regardais où se trouvait la peluche, je l'avais alors vu qui n'étayais toujours les blessures du loup. Lucian, c'était alors lever, je voulais le retenir, car il pouvait rouvrir ses blessures, mais le loup se recouchait aussitôt de mettant son dos contre le mien, il était légèrement plus grand que moi, et la chaleur de son dos me réconfortait. Je rougissais toujours, je ne s'avais vraiment pas trop pourquoi, mais ça commençait à m'agacer.

Finalement, je m'étais mise sur le dos pour ainsi admirer la vaste étendue du ciel noir, accompagnée d'étoile, je le demandais si un jour, je pourrais atteindre ses étoiles, les touchées, car ma mère m'avait longtemps dit que chaque étoile était l'âme d'un ancêtre, et que même s'ils n'étaient plus sur cette terre, ils veillaient toujours sur nous et que jamais était abandonnée. Le souvenir de ma mère me réchauffait le cœur même si je ne me souvenais plus de son visage, de ses paroles, juste de son pelage teinté de rouge. J'avais alors un frisson qui m'avait parcouru l'échine à cette pensée, je voulais retrouver l'étoile de ma mère et la ramenée, comme mes amis qui m'avaient abandonnée, puis je me souvenais d'un coup d'une vielle histoire qu'on m'avait racontée alors que je n'étais un louveteau, j'avais aussi envie de la raconter maintenant :

- Il y a bien longtemps on m'avait raconté une histoire, c'était l'histoire d'un petit loup gris, il était perdue entre deux nations, celle des loups blancs et des loups noirs. Personne voulait de lui, car il n'avait pas la fourrure assez pure, ou assez ténébreuses pour venir les rejoindre. Le petit loup exclue et moquer de tous commençait alors à chanter, il chantait de sa magnifique voix chaque fois que le soleil levait, et que la lune venait. Les loups des deux meutes commençaient alors à s'approcher pour écouter ses mélodies pleines de tristesse et de tendresse, pour l'apprécier et faire taire tout conflit entre ses deux meutes. Les loups blancs du jour s'endormaient avec sa mélodie quand les loups noirs du soir levaient l'astre de la nuit, et inversement, les loups noirs s'endormaient quand il y avait l'astre du jour grâce à la mélodie. Tout le monde appréciait cette mélodie, l'écoutait, mais un jour le chef yang à la tâche  blanche au niveau de l'œil de la meute noir à , et le chef yin de la à la tache noir au niveau de l'œil de la meute blanche se déclarèrent la guerre. Tous les deux voulaient ce qu'avait l'autre, pour la meute blanche, il voulait que l'idéale devient réalité, et pour la meute noire que la réalité devienne un idéale, mais malheureusement, la meute blanche n'avait que l'idéale et la meute noire la réalité. La guerre avait tué tous les loups des deux meutes, sauf les chefs qui se combattaient maintenant entre eux. Le petit loup gris rejeter de tous commençait alors à chanter une mélodie triste en mémoire des loups morts, car même s'il s'était moqué de lui à cause de son pelage, il ne supportait pas qu'on tue des loups ainsi, car ils avaient écouté sa douce mélodie, et ils avaient ressenti ce qu'il avait ressentit. Les deux chefs s'étaient endormis avec cette berceuse la plus triste chanter jusque-là. Depuis, le petit loup gris n'a pas cessé de chanter en mémoire des loups morts, et afin que plus personne n'ai la quête de la réalité et de l'idéale. Depuis lors, la réalité ne peut devenir un idéale et l'idéale une réalité. On dit que c'est ainsi qu'est apparue le yin et le yang, mais on oublie souvent se petit loup gris sang nom, qui lui continue de chanter. Il est aussi dit que si on dresse l'oreille on peut encore entendre cette douce mélodie qui résonne chaque nuit et chaque matin dans le vent qui souffle.

Après avoir fini cette histoire, je regardais le ciel, et j'écoutais le souffle du vent, espérant écouter un jour cette triste mélodie, même si elle n'était pas forcément réelle. Cette histoire m'avait beaucoup plus était plus petite, même si je n'avais jamais compris cette histoire, mais maintenant, je l'avais comprise. La mélodie du vent m'apaisait et m'emmenait dans mon passé. Je me revoyais jouer avec mon ancienne amie, se racontant des histoires, riant comme deux vraies amies. Dire que s'était ma faute si elle n'était plus là, pourquoi tout avait changé comme ça ? Ma folie avait tué mes deux seuls amis. Et j'étais encore contente quand j'avais tuée le petit chat noir, content d'avoir son sang sur mes pattes. Sans le vouloir, je regardais mes pattes, pourquoi je regardais tellement dans le passé ? Je ne sais pas vraiment pourquoi.

Mes paupières étaient devenue lourde et il était tard, mais je luttais contre le sommeille, regardant toujours les étoiles. Un moment, mon esprit s'était englouti dans le noir, et je m'étais endormi. Je tombais alors du côté de Lucian, mettant mon museau entre ses épaules et en le prenant comme peluche. Dans mes songes, ça me rappelait mon enfance, là où j'étais encore heureuse, que je vivais sans aucun souci et que je ne portais pas la couleur rouge. Quand j'inspirais une grande bouffée d'air, l'odeur du loup était venue, mais elle me rappelait une autre odeur, je ne sais plus là quelle. Alors que ma respiration indiquait que j'étais maintenant profondément endormie, une petite larme avait coulé sur ma joue, la larme de mon heureux passé, celui que je ne retrouverais jamais, mais je pouvais me faire un nouveau future, avec mes nouveaux amis pour m'accompagnée...


© Fiche par Beroz
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Mar 22 Avr 2014 - 16:28


Toujours enfoui dans son silence qui semblait ne pas pouvoir faner, le loup beige écouta l'histoire d'une oreille attentive. Il imaginait très bien la scène, il pouvait ressentir jusqu'au fond de son âme la tristesse du jeune loup qui ne pouvait appartenir à aucun des deux clans. Il était seule et ça, l'estival pouvait le comprendre. Il avait souvent été seul jusqu'à pouvoir avoir un ami : Reron. Il lança un regard à celui-ci qui dormait contre lui, ayant à peine écouter l'histoire que la louve venait de raconter. Lucian la regarda alors. Elle s'était mise sur le dos et regardait le ciel avec envie. Il ne pouvait que trop la comprendre, lui aussi voulait pouvoir voler, mais ce n'était pas ce à quoi songer l'estivale. Après tout, elle pouvait voler quand elle le volait maintenant alors que lui, il était destiné à rester un être terrestre, à se déplacer d'un endroit à un autre que par le biais de ses pattes. Il baissa un peu les oreilles.

La louve, après son histoire, changea un peu de position, entrainée par un profond sommeil. Elle dormait un peu sur lui, chose qu'il laissa faire. Cela ne le dérangeait pas, au moins, il servait à quelque chose ... Oui, il se considérait que comme un outil, après tout, tout le monde ne s'intéressait qu'à Reron, une peluche qui parle n'était pas courant. Il se permit alors de lâcher un soupire. Il était seul, encerclé par les deux dormeurs. Il releva la tête, faisant attention à ne pas réveiller Aglaé. Il posa son regard sur le ciel nocturne. les étoiles brillaient de milles feux tandis que l'astre lunaire éclairait ce qu'éclairait l'astre solaire. Lucian les enviait un peu, ils étaient complémentaire. Bien que là règne sur le jour et l'autre sur la nuit, ils se suivaient dans un enchainement perpétuel et logique, ne laissant quasiment jamais les êtres vivants dans l'obscurité, sauf quand le temps se dégradait. Le loup se demandait si il trouverait quelqu'un qui le complèterait dans un enchainement aussi logique que ces astres ? Non, il ne pouvait pas éclairer les autres, mais, il voyait cela différemment. Lorsque le soleil se couche, il se fait relayer par la lune, et ainsi de suite, ils s'entraidaient d'une certaine façon et c'était cela que l'estival enviait. Reron l'aidait mais, ce n'était pas la même chose. Il soupira de nouveau.

Une douce mélodie se fit entendre. Ses oreilles se dressèrent. Un ennemi ? on, c'était une douce chanson. Il se posa alors la question : est-ce le loup dont parlait Aglaé ? Il ne pouvait en être sur et puis, il était bloqué par ces deux compagnons. misère, ce mystère ne pourrait être éclaircit puis une ombre apparue devant lui, un sourire sur les babines, un regard envoutant. C'était un jeune loup qui s'avançait vers lui. Lucian allait pousser un grognement mais la silhouette s'arrêta, et, plaçant une griffe devant son museau, elle souffla dans un murmure un "chut", chose que fit l'estival. Il le détaillait en silence, il n'était ni noir ni blanc ... Le loup beige voyait devant lui le loup de l'histoire qui s'asseyait devant lui. Il entrouvrit la gueule et se mit à chanter, une chanson triste et nostalgique. L'estival se laissait aller, se plongeant dans cette douce mélodie qui réveillait en lui un bon nombre de souvenirs d'enfance, lorsqu'il était encore aimé de sa mère, quand il était heureux. Un sourire triste apparu sur ses babines tandis qu'une larme dévalait une de ses joues.L'inconnu continuait sa chanson jusqu'à ce qu'elle change du tout au tout. Elle devint plus douce et plus mélancolique aux oreilles de l'estival ... Il connaissait cette berceuse ... C'était celle que lui chantait sa mère ! Il en était étonné mais, il ne dit rien et laissa le bel ange la lui chanter, lui rappelant les paroles de cette dernière.

Lucian s'était endormi, il était profondément dans son rêve, écoutant la musique du loup de l'histoire. Il l'écoutait tout en se rappelant des souvenirs, tel était son rêve : un jeune louveteau courait. Il avait le pelage beige et une petite touffe de cheveux violets. Il avait un grand sourire aux babines, des yeux pleins de curiosité et qui semblaient scintiller de cause de son immense bonheur. Il appelait sa mère, en jappant et en disant "Maman ! Maman !". Cette dernière était fine et lui ressemblait, bien qu'elle ait les cheveux plus loin. Elle riait aux éclats face à son fils un peu fou-fou. Ce dernier jappa et se mit à poursuivre deux jeunes louves, ses soeurs, leurs pelages se ressemblaient tellement ... Leur mère essaya de les calmer, il était déjà très tard, ils devaient se reposer. Elle les attira grâce à sa longue queue touffue, contre son ventre. Elle les lécha tandis que le jeune mâle se débattait. Elle continuait à rire mais, ne cessa pas pour autant ses léchouilles, surtout sur le petit qui grognait et essayait de fuir ! Lucian s'agita un peu, secouant la tête, il se mit un peu plus en boule. La maman stoppa ses lèches et, leurs petits lui quémandant une chanson, elle céda à leurs avances. Elle se mit à chanter une douce berceuse, les deux soeurs s'endormaient petit à petit, tandis que le petit mâle restait éveillé, le regard fixé sur les lèvres de sa mère. Elle chantait tellement ! Il l'enviait et, essaya de retenir les paroles de cette berceuse. tandis que la chanson se continuait, c'est avec émerveillement que le petit vit le ciel orageux se dégager, laissant place à une pleine lune des plus magnifiques. C'était si beau ... Il n'eut pas le temps de finir d'admirer ce beau paysage que le ciel devint lumineux. Des étoiles filantes fendaient avec rapidité la toile bleu foncé de la nuit, laissant derrière elles des poussières d'étoiles, brillantes. C'était une pluie d'étoiles, chose qui arrivait rarement et le jeune petit en avait vu une tout en écoutant la chanson de sa mère ... Lucian revoyait ce beau souvenir dans ses rêves, la voix de l'inconnu se mélangeant avec celle de sa mère, lui soufflant presque à l'oreille : "Souviens-toi ...". C'était comme si ils voulaient qu'il se souvienne des paroles, de la berceuse ... Promesse d'un songe, il jura à son être que lorsqu'il reparlerait, ce serait pour cette berceuse dont les paroles lui échappaient encore ...
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