Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

J'étais sur le dos d'Héra, entrain de crier quand, tout à coup, elle descendit en piquait. Je criais de plus belle, terrifié à l'idée de m’écraser au sol.Le vent lui, me soufflait en pleine face, ce que je détestais. Mais la louve s'arrêtais pour remonter... Mais finalement elle se cognai à un arbre et tomba à même le seul ! La chute m'avait assommé, plongé dans un profond coma, endormi en quelque sorte. Et j'avais, par dessus tout un mal de crâne incroyable. Je me réveillai quelque temps après être tombé. J'étais paralyser mais je respirais tout de même normalement. Une petit brise vint faire voleter ma mèche.J'entendais le bruit des mouettes et d'autres oiseaux, j'en conclu que nous n'étions pas loin des côtes. Je tournai tout doucement la tête à ma droite. Héra était allongé près de moi, complètement inconsciente. Peut-être m’entendrai-t-elle ? Cela ne comptais rien d'essayer :

"Héra ?" Chuchotais-je avec l'espoir qu'elle me réponde.

Il y eu un court silence avant que le vent vint faire tinter les feuilles et les branches de l'arbre sur le quel elle s'était cognée. Ce calme était reposant. Je fermai les yeux quelques secondes pour en profiter. Je ballai et quelque minute plus tard, je m'assoupi. Pendant ce court instant de sommeil, mon mal de tête m'avait quitté. Je me réveillai et apparemment Héra, elle, était toujours plongé dans le coma. Je me levai doucement puis m’étirai en baillant. Je posai une patte sur son épaule et la secouai doucement en disant :

-Héra ? Héra ! Réveille-toi ! Prononçais-je de lus en plus fort.

Elle ne bougeais pas d'un poil. Je reposai ma patte au sol et soupirai un bon coup. Je regardai autour de moi en faisant un tour sur moi même...Personne. Nous étions en bord d'une falaise, nous avions eu une chance extraordinaire, on aurait pus tomber. Je m’approchais du bord (De la falaise) et regardais en bas. J'avais raison, nous n'étions pas loin des côtes. En dessous, il y avait du sable, des rochers et des pics précédés par la mer . Je fis tomber quelques petits cailloux avant que le vertige prenne possession de mon corps. Je fis immédiatement un pas en arrière. Puis je retournai vers Héra. Je commençais à m'énerver. Pourquoi il y a fallut qu'elle fasse ça ?! Pourquoi se cogner au seul arbre du coin ?! Je lui adressais ces quelque mots, toujours en colère :

-Héra ! Comment je vais rejoindre les printanier ?! Hein ! Dis-je tout en la secouant avec mes deux pattes.

Je me calmais puis pensais :

°Les anges devraient se protéger avant tout...°

Et pourtant, je savais très bien qu'elle n'était pas un ange. C'était un louve comme les autres. Je ressentais pour elle quelque chose qu'il ne m'étais jamais arrivé auparavant. Je versais une petit larme, trsite de ne rien pouvoir faire. J'étais tombé amoureux ? Je l’essuyai immédiatement. Le vent soufflai dans ma direction et m'apportai diverses odeurs...dont une plus démarquée. Elle venait de la forêt autour de la falaise. C'était celle d'un loup ou d'une louve. La chasse avait bien développé mon odorat, je souri heureux. Il pourrait surement nous aider !

Cela faisait 2 mois que ma mémoire s'était envolée. J'avais appris à contrôler mon nouveau pouvoir, et partais maintenant à la recherche d'un clan. Je savais encore parler, marcher, chasser , les  instincts primaires étaient rester, seul mon passé m'était inconnu. Je savais aussi que les loups vivaient en meute pour la plupart, mais c'était une des seules choses que je connaissais de ce monde.
La neige avait enfin fondu, et je pouvais marcher sans me demander où j'allais comme auparavant. J'arrivai près d'une falaise, regardai en bas et vis l'eau s'écraser contre la roche. Un frisson parcouru mon échine. Je décidai de continuer mon chemin en longeant le versant abrupte en prenant soins de ne pas trop m'approcher du bord. Je vis un arbre et partis dans sa direction, contente d'avoir un point en hauteur pour regarder les alentours. Je me mis à courir, impatiente, et ralentis en apercevant deux silhouettes : 'une était debout et l'autre allongée. Il n'y avait aucun endroit pour me cacher, je fus donc obligée d'avancer à découvert, restant sur mes gardes. J'avais le vent dos à moi, préférant être repérée avant d'arriver.
J'étais maintenant à quelques pas d'eux et compris en voyant la tête du premier loup que celui – ou celle ? - allongé n'était pas simplement endormi.

- Que s'est-il passé ?

Ma voix était encore calme, je ne voyais pas la gravité de son état, pour moi elle était juste évanouie pas de quoi en faire tout un plat, elle allait se réveiller...

Je regardais devant moi et vis une louve arrivé. Je l'observai de haut et bas. De diverses couleurs, elle était principalement violette. Elle possédai une guêtre à la patte avant gauche, deux bracelet à clou reliant ses pattes arrière et un collier avec un pendentif en forme de croix ornais son cou. Mais la première chose que j'aperçu chez cette louve était sa mèche blanche ou alors, mauve très claire. Elle était de taille moyenne aux allures un peu masculine, l'ai un peu méfiante. Avant même de me dire son nom elle me demandait ce qui c'était passé. "Que s'est-il passé ?" Demandait-elle doucement en regardant la louve évanouit. Je tournais la tête vers Héra.

-Elle devait me conduire sur les terres printanières. Mais après un mauvaise blague, elle s'est cogné à cette arbre. Lui répondis-je en levant la tête vers l'arbre en question.

C'était un vieux chêne, il était assez imposant, comment avait-elle pu ne pas le voir ?Je regardais Héra puis soupirai tout en me disant qu'elle l'avait tout de même mérité. Je reposai mon regard sur la louve devant moi et lui demandai :

-Qui es-tu ?

En fait, j'essayais de ne plus pensé à Héra en disant ça. J'essayais surtout de me convaincre qu'elle se réveillerai mais je n'y arrivais pas. C'était bête, elle était juste évanouit. Je regardai son ventre pour en être sur. Il gonflait et se dégonflait au file de sa respiration, c'était bon signe. Le vent s'arrêtait et tout à coup, le paysage s'obscurcit. Je levai les yeux au ciel, il se couvrait.

Je m'assis, le loup me détailla du regard quelques secondes avant de me répondre :

- Elle devait me conduire sur les terres printanières. Mais après une mauvaise blague, elle s'est cogné à cette arbre.

Je regardai l'arbre en question et ne pus m'empêcher de glousser, il fallait être sacréent doué pour faire une gaffe pareil ! Il avait dit « Elle », c'était donc une louve.
Puis il arriva au sujet que je voulais le moins aborder : mon identité. Edelweiss ? Iris ? Alix ? Sohraya ? Clem ? Pourquoi pas même Georgette ? Non, non, je n'étais pas assez folle pour ça... Celui que je préférais était Asmentia. Je m'étais entraînée plusieurs fois seule pour être prête lorsqu'on me poserait cette question, pourtant j'étais vraiment mal à l'aise et ne savait trop quoi dire.

- Euh... Je suis moi, une simple louve, pas besoin d'en savoir plus.  avais-je dis, plus froide je ne le voulais. Et toi, qui es-tu ? Et cette louve ?

Je rougis légèrement, honteuse, et baissai la tête, fixant mes pattes. Je ne voulais pas donner mon nom mais je lui demandais le leur... C'était stupide, il n'allait pas me répondre. Je préférai me concentrer sur ses premières paroles. Terres printanières ? Qu'étais-ce ? Je n'osais pas demander, j'allais passer pour une inculte et je n'en avais nullement envie. J'avais peut être perdu la mémoire mais cela ne faisait pas de moi une louve dépendante du savoir des autres, et puis je le découvrirais surement plus tard. Mon regard se posa sur la louve ailée. Je l'avais presque oubliée, celle-la, mais elle respirait normalement pas de quoi s'inquiéter.

Euh... Je suis moi, une simple louve, pas besoin d'en savoir plus. Et toi, qui es-tu ? Et cette louve ? Je n'eu même pas le temps de rétorqué que je vis Héra se réveiller. Un grand sourire apparut sur mon visage. J'allais enfin pouvoir rejoindre les terres printanière dont Sorrow m'avait parlait ! En réalité, je ne savais pas vraiment quoi m'attendre mais j'avais entièrement confiance en mon "oncle" en quelque sorte. Elle se levait et titubais vers la falaise.

Que lui arrive-t-il ? Chuchotais-je.

La question ne se posait pas vraiment, elle n'avait pas l'air dans son état normal. Je courus vers elle en criant.

-Héra ! Pas par là !

Je la vis tomber de la falaise et là, je me figeai. Je n'arrivai pas à bougeai plus, ça m'était impossible. Tout mes espoirs de rejoindre les terres printanières étaient réduits mais surtout j'allais perdre Héra. Je l'aimais bien malgré tout. Quand je repris mes esprits, en quelque sorte, j'allai vers elle en courant le plus vite possible. Je m'arrêtai devant la falaise en manquant de tomber. En bas, je voyais Héra couler, j'étais impuissant. Descendre serait e la pure folie ! Et pourtant, avant même de m'en rendre compte, j'étais dans l'eau, me battant contre les vagues. La mer était agitée mais on m'a appris que la volonté pouvait faire des miracles...Ou pas ! Me dis-je en buvant la tasse.Je plongeais la tête sous l'eau une première fois pour voir ou était Héra. Et la deuxième fois, je plongeai tout entier et nageais vers elle.

Voyant la louve se réveiller je souris légèrement, soulagée. J'allais lui demander si elle se sentait bien lorsque je la vis se diriger vers le bord et chuter. Je me précipitai pour la rattraper, trop tard.
La tâche violette que formait son pelage continuait de se débattre dans l'immensité de l'océan, je cherchais un moyen de la remonter lorsqu'une vague l'engloutie pour ne laisser parraître que de petites bulles de plus en plus rare au fur et à mesure que l'air s'échappait de son corps. Je n'eu pas le temps de m'inquiéter plus longtemps pour elle : Wood se jeta à son tour dans le vide.

Idiot ! C'est pas en crevant que tu la sauveras !...

Je commençais à désespérer, j'étais loin d'être un cerveau, un de ces loups capable de vous pondre une idée de génie dans les pires situations. Je me mis à marché de long en large entre l'arbre et la falaise. Je soupirai et regardai en bas, ayant le petit espoir de les voir revenir à la surface et trouver un endroit plat en dehors de l'eau, mais rien.

- Vous faites un suicide collectif ou quoi ?!

Je me retournai dans la direction d'où provenait la voix et vis un loup.

- Ah ah, très drôle, t'en a d'autre des comme ça ?

Je me re-concentrais sur les deux loups qui se noyaient et retournais la terre de mes griffes pour essayer de me calmer. Je voulais lui demander de l'aide, mais je ne le connaissais pas et ne savais pas si je pouvais lui faire confiance. Je fini par lui demander, hésitante. Autant essayé, de toute manière les choses ne bougerais pas si je ne faisais rien :

- … Tu pourrais m'aider à les remonter ?...