Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Mhairie marchait depuis quelques heures déjà, plongée dans ses pensées et des questions plein la tête.. Pourquoi se faisait-elle rejeter par les LibresLunes ? Était-elle si différente d’eux que ça ? Ou était-ce tout simplement parce qu’elle était encore trop jeune et trop inexpérimentée pour combattre et aider à rétablir la paix des saisons ? Elle sentait bien que sa sœur s’intégrait beaucoup mieux qu’elle. Mais pourquoi ? Sa sœur était-elle fait pour cette guilde et pas elle ? Devait-elle partir et la laisser ici ? Ces questions ne cessaient d’aller et venir dans la tête de la jeune louve tandis qu’elle hissait en sautant de rochets en rochets une pente raide et escarpée de la falaise de Sérégon .

Enfin arrivée en haut de l'immense falaise, Mhairie s’arrêta et s’assit. Elle réfléchissait toujours et encore, cherchant les réponses à ses questions. Elle leva la tête au ciel, le vent faisait délicatement flotter le bout de sa mèche rousse et de ses poils. Elle ferma les yeux et se vida de ses pensées. Des milliers de parfums différents entraient dans ses narines, Mhairie découvrait ainsi qu’à quelques kilomètres, se trouvaient deux biches broutant l’herbe printanière, que quelques oiseaux planaient au dessus des territoires automnales et.. "Que… Quoi... ?" Une jeune louve se dirigeaient vers elle. Mhairie ouvrit rapidement les yeux et dardas la tête dans la direction de l'autre animal. C'était une neutre supposa-t-elle mais ne voyant qu'une ombre au loin, elle ne put reconnaître qui était exactement cette louve mais sût, à l'odeur, que c'était une adolescente, comme elle il n'y a pas si longtemps de cela..

( je suis neutre pas librelune hein x) )

J'avais passé une très mauvaise nuit ce qui, m'avais laisser un froid. Je marchais, essayant de me changer les idées. Je regardais autour de moi, marchant sur les terres des neutres. L'air était bon et frais. Tout ce que j'aime en fait. Cependant, mon attitude grincheux était resté. Ne pas dormir avait des effets sur moi. Beaucoup même.. j'ai donc eue la merveilleuse idée de ne pas dormir. Et ben ! Que de joie. Je m'arrêtais et pris le temps d'observer ce qui m'entourait. Des daims, oiseaux et tout le tralala. Puis je fermas les yeux et me laissas entraîner par la douce mélodie que produit la nature. Aaaah... n'est-elle pas merveille notre mère nature ? Je la remercie d'avoir crées ces magnifiques paysages qu'on peux contempler aujourd'hui. Bien que légèrement changer. Ce n'est plus comme dans la préhistoire hein.

N'empêche que dans la préhistoire je n'était point née. D'ailleurs, je suis bien heureuse de ne pas avoir fait partie des ancêtres d'aujourd'hui. J'écoutais, ce que mère nature a crée. J'entendis des bruits de pas, le vent soufflant dans les feuilles, les oiseaux qui gazouillaient. Je rouvris mes yeux puis me levas.

J'aime respirer. La sensation d'être libre.. c'est ce qui me faut. La liberté. Je ne me vois point sous les ordres d'un vulgaire loup qui mène à la baguette tout ses membres de sa meute. C'est pathétique faut dire. Je les plaint un peux ces loups sous la soumission de leurs dominants. Ce sont que des vulgaires jouets, de vulgaires pantins a leurs yeux. Mais c'est leurs choix.

C'est bien pour cela que je suis allée chez les neutre. Je me sent à ma place et sa doit rester ainsi.

Je marchais. J'étais trop absorbée par mes pensées que je ne vint pas le ravin et manquas de tomber. Quoi.. un ravin ?

J'observais, avec de grands yeux ronds le vide puis reculas d'un coup. Je suis sans doutes aux falaises de Sérégon. Je me retournas et tombas, nez a nez avec une louve. Une belle louve. Je la détaillais. Crème avec des motifs blancs. Yeux bleus.. mèche.

(Je reprends le RP avec "je" cette fois-ci et c'est définitif ^^)

Quand je vis la louve devant moi, je me méfiai, comme à mon habitude, et pris donc une attitude agressive. Je lui grognai dessus puis sauta sur elle, la plaquant au sol. Les babines retroussées et les crocs bien voyants, je la fixais avec un regard à la fois méfiant et sévère (et ouais, je viens peut-être juste de sortir de l'adolescence mais j'ai déjà un regard d'adulte sévère par moments 8D /PAN/). J'entrouvris alors la gueule et dit sur un ton sec :

- Qui es-tu ?

Je me demandais ce qu'une louve pouvait bien faire ici à une heure si tardive. "Mais en même temps, je suis aussi ici moi." en remarquant que la jeune louve avait l'air fatiguée, je décidai de la lâcher et me relevai. Je la contournai alors et m'assis au bord du ravin. Je regardai la lune et écoutai les bruits puis me replongeai dans mes pensée. M'interrogeant à nouveau sur ce que je devais. "En y repensant, si je décidé de quitter la guilde, je me rends compte que j'y aurais passer une très courte durée seulement.. Mais si je ne m'y sent pas bien.." Je me stopai dans cette pensée et dit :

- As-tu trouver ta place dans ce monde, toi ?

Sur le moment, j'avais oublier ma timidité qui faisait mon caractère et m'adressais à cette inconnue comme si elle était une amie de longue date.

La jeune louve semblais être de mon âge. Ou peut-être plus vieille.. je n'est pas trop le sens de l'observation. Mais bon. Faut s'y faire ! Celle-ci semblais aux premiers abords, agressive, méfiante. Moi, je me contentais de rester calme et de faire un petite sourire, histoire d'essayer de calmer ses ardeurs. Cependant, elle me sautas dessus, me plaquant ainsi au sol. Je lisais dans son regard, de la méfiance absolue et une prudence sans faille. Je n'étais point intimidée ou encore apeurée, au contraire. Il est naturel pour une louve de se méfier. Moi même quelques fois par habitude, je me méfie. Je ne bronchas point, restant au sol à l'observer. Coincée sous son corps souple de jeune adolescente ou encore adulte. A vrai dire, je ne sais point distinguer un jeune ado d'un jeune adulte. C'est vrai ! C'est tellement ressemblant.. même moi je suis troublée par mon propre âge.

Je repris mes esprits quand la jeune louve entrouvris la gueule pour parler. Qui j'étais ? Je n'en sais rien. Je ne sais pas. Moi même, je suis à la recherche de qui je suis. Je me cherche... ou est ma place dans ce monde ? Que me réserve cet avenir plein de mystère que je convoite tant ? Je l'ignore, et c'est sa qui m,agace. La curiosité ronge le plus profond de mon âme, chaque minutes, chaque secondes. Sa me consume. Et un jour, cette curiosité me tueras. Alors je me retrouverais seule au monde.. mon esprit, mon âme se serais volatiliser, ayant ainsi quitter sa propre demeure qu'est mon corps présentement.

Mon regard était maintenant perdu dans la vague, de plus j'étais fatiguée, épuisée. La louve me lâche alors, me contournas pour aller s'asseoir au bord du ravin.

Je me relevas, puis allas m'asseoir à coté de ma compère.

Celle-ci semblas sombrer dans ses pensées un moment.

Aaah les pensées.. quelle plaies. Sa ne nous lâches quasiment jamais. Même parfois sa nous fais sombrer dans la folie.

C'est comme la chaîne alimentaire. L’âme consume les pensées. Les pensées nous consume et nous on consume d'autres proies. On est chacun, à tour de rôles manger, ingurgiter, avaler par ce qui nous ronge le plus. C'est-à-dire, l'âme et les pensées. Ce sont deux, complices du diable et de l'enfer.

Enfin bref. J'ai trop d'imagination.

La louve retournas son regard à moi après un long moment qui me part interminable. Me posas une question qui me rongeais aussi.

Les questions.. ce sont aussi des plaies, des pestes. Ce sont comme des chiens de poches ayant pour but de nous énerver même de nous faire délirer au point de devenir fou et de devoir être exterminé, ou même mourir tout simplement.

Je lui répondis alors très brièvement:

- Sérieusement ? À vrai dire j'ignore vraiment qui je suis. Je suis comme, à la recherche de moi même. Pour ce qui est de trouver ma place dans ce monde a l'envers.. non je ne l'est pas encore trouvé. Puis je pense, que je suis mieux comme sa. Errant sans meute. Enfin neutre quoi. Plus j'y pense, plus je me dit que tout cela est bizarre. C'est vrai. Je suis rongée par une curiosité sans faille. La curiosité c'est une vrai plaie. Sa nous fait sombrer dans des délires profond, parfois sa nous tuent. Comme les questions ou même notre âme. Nous sommes tous nos propres ennemis.

En y pensant un peux plus, c'est bien vrai. Et puis, dire la vérité est bien l'une de mes qualités. Pourquoi mentirais-je ? Sa me servirais à quoi et surtout me mènerais où dans la vie ? Encore un ennemi qui fuse dans mon âme/esprit. Des ennemis mortels.

Mais on ne peux les fuir, ils nous suivent. Ils sont notre ombre, notre part de méchanceté. Ils sont notre folie, notre mort.

( sorry du groooos retard. J'espère que cela te plais ! )

La jeune louve me répondit une phrase très philosophique, voir mélancolique que je compris à l'instant où je l'entendis. Elle avait bien raison. La curiosité nous fait sombrer et nous tue.. Ce qui me sembla bizarre c'est qu'elle m'avait répondu qu'elle ne savait pas qui elle était. Nous ne savons peut-être pas ce que nous sommes mais nous savons normalement tous Qui nous sommes. Mais bon, passons. J'en apprenais un peu plus sur cette louve violette. Elle était donc neutre.. Cela me fit penser à Vaquero. C'est aussi pour cette raison que je vais peut-être prendre la décision de quitter les LibresLunes..Mais est-ce aussi simple que cela ? Dire « Je quitte la meute. » et ne plus jamais revenir ?

Je ne pense pas.. Et puis, il y a Requiem. Oh, après tout, ce n'est pas un problème, les LibresLunes sont un peu comme des neutres, non ? Mais la guilde ne compte pas beaucoup de membres non plus.. Si je pars, ils seront encore moins et ne pourrons jamais faire résigner l'ordre sur les terres de Four Seasons. Je ne peux pas les abandonner aussi facilement que cela. Je dois trouver quelque-chose. Mais quoi ?

Ces questions me trottairent dans la tête un bon moment. J'en oubliai même presque qu'une louve se tenait à mes côtés.

Je levai la tête au ciel. Des étoiles. Des milliards d'étoiles étaient en suspense dans le ciel bleu nuit. C'était vraiment beau à voir.

Je baissai la tête et la tournai lentement vers la jeune louve.

- Je pense que tu as raison. L'être fait de chaire de d'os n'est qu'une vulgaire marionnette de son âme et de son esprit. À quoi bon lutter, nous sommes manipulés par notre propre conscience..

Je marquai un long arrêt et tourna la tête vers le paysage, au loin.

- Est-ce que la vie ne se résume pas à la liberté plutôt que d'être tiré par des ficelles.. ?

PS:

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