Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
Viens incarner TON personnage : loup ou chien pour les Survivants, et bien d’autres (félins, ours,...) pour les Insulaires et fais le vivre à travers des aventures nommées RP !

A très bientôt !
Four seasons
Tu as posé les pattes sur Four Seasons !

Tu te retrouves dans un monde étrange, peuplé d'animaux désignés comme dangereux...Quel camp choisiras-tu ?
Mais ne t'inquiètes pas : ils sont civilisés et ne te mordront pas au moindre mouvement ! (encore que...)
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Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !


 
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La fin d'un long règne [pc Zayt et Leynea]
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Lun 22 Avr 2013 - 11:44

Tu ne te souviens même plus de ton clan. Ni de ton nom, tu ne sais plus qui tu es. Tu es seule, perdue, tu ne sais pas ce que tu fais, ni ce que tu cherches. Tu as souvent des sautes d'humeurs. Un coup tu es heureuse, tu sautes partout, tu aimes tout, tu apprécies tout les goûts, tu as même adoré grignoter une chenille une fois. Mais ça, bien sûr tu ne t'en souviens pas. Tu oublies tout, tes propres enfants, ton territoire, les personnes qui ont faits partie de ton existence...


Aujourd'hui, tu es dans un de tes jours sombres. Tu n'as plus envie de rien. Tu ne sais même pas où tu te trouves, mais tu t'en fiches éperdument. Rien pour toi ne compte. Tu es triste et la solitude te rends encore plus malheureuse. Tu regardes la falaise devant toi, tu t'approches, comme si elle t'attirait, comme si elle t'appelait. Tu avances prêt du bord, et tu regardes en bas les vagues claquer violemment contre les rochers quelques mètres en dessous de toi. Tu te dit que tu es comme une goutte dans cette grande marre d'eau. C'est vrai, tu pourrais très bien être à la place d'une simple goutte de ce liquide salé, et tu mourrais éclater contre des rochers. Mais cela n'a pas d'importance, il y en a une infinité qui pourraient te remplacer. Finalement, tu es inutile dans ce monde. Tu ne vaux pas mieux que ces stupides volatiles qui ne pensent qu'à piailler lorsqu'un intrus approche. Tu ne le sais peut-être pas, mais avant, on aurait pu te comparer à l'un d'entre eux, lorsque tu étais alpha du clan estivale, tu hurlais sur les premiers étrangers qui osaient se montrer sur ton territoire.

En faite, tu te dit qu'il serait peut-être mieux que tu prennes ton élan avant de sauter, oui, ce serait une bonne idée. Tu n'as plus peur à présent. Tu recules, regardes une dernière fois derrière toi, puis tu cours, tes pattes bougent toutes seules. Tu sautes de toute la hauteur que tu peu. Puis tu sens un grand vide en dessous de toi. Tu n'as même pas une pointe d'adrénaline qui ronge ton coeur. Tu n'as pas de regrets.


Mais alors que tu allais heurter les rochers. La mer se soulève comme par enchantement, te prend dans ses bras et lentement, délicatement, comme si tu étais le plus fragile des nouveaux nés, elle te remets sur la rive. Tu ne comprend pas. Pourquoi la mer ne souhaitait-elle pas ta mort ? Tu es bien trop concentrée sur cette question pour entendre les deux loups qui approchent derrière toi.
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Lun 22 Avr 2013 - 13:58

Nous revenions, nous avions entendue ses pleures, Leynea s'était inquiété pour sa soeur. Nous avons donc repris le chemin du retour, la tête pleine de souvenir. C'était étrange de revoir ainsi les territoires de Four seasons se dresser devant nous. Ils n'avaient pas changer, toujours cet air mystérieux se dégageant de tout ces paysages, la terre de nos ancêtres, notre terre natale, là où nous avions vue le jour. Tout ça m'avait manqué, je l'avoue, mais le sort que nous avions endurer sur cette terre nous rappelait ce drame. J'observais Leynea, toujours aussi belle à mes cotés, elle n'avait pas changée. Sa couleurs brune me faisait toujours autant d'effet, elle aussi me regardait, et je pouvais alors éprouver le bonheur de me plonger dans ses deux magnifiques yeux verts pures.

Après de longues heures de marche, nous arrivâmes sur les falaises de Sérégon. Je n'eut pas de mal à discerné la silhouette de bebop, elle était si semblable à Leynea, sauf peut-être ses muscles un petit peu plus formés, qui dévoilait sans doute un dur entrainement. Cette louve était plus battit que la dernière fois où je l'avais vue, encore adolescente, qui s'était aventurée un peu trop en territoire automnal, à qui j'avais envoyer une belle décharge sans savoir qui elle était. Leynea m'en avait beaucoup voulut après cela.
La louve semblait abattu, les yeux fixant ses pattes avants. Que faisait-elle là ? Elle était pourtant une bonne guerrière du clan estivale, et tout le monde savait qu'elle avait bien mieux à faire que trainer sur les Territoires inoccupés. Il s'était passé quelque chose, j'en avais la certitude. Je m'assis assez loin de l'estivale, attendant que Leynea fasse le premier pas, après tout, elle était sa soeur.
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Lun 22 Avr 2013 - 22:14

Un long voyage. Un long chemin pour une personne qu'on aime. Un périple pour sauver une âme qu'on chérit. Le juste retour des choses, sans doute. Jusqu'où peut-on aller pour préserver une simple conscience ? Tant qu'elle nous est précieuse, le ciel ne pose aucune limite. Imprimer une dernière fois son pas sur le sol de Four Seasons ; si c'était là la seule condition pour aider sa soeur, Léynéa s'y plierait. Jusqu'à ce jour, apparaître et disparaître de ce monde sans laisser de trace, de preuve de sa vie en son sein ne lui avait posé aucun problème. Le répit, c'était même ce qu'elle avait ressenti. Pouvoir passer les dernières années de sa vie comme une immortelle. Comme une éternelle étoile filante, faute de trouver plus neutre. Dans l'esprit de ceux qu'elle avait croisés, elle restait une image fixe. Au début, même avec Zayt à ses côtés, la vie n'avait pas été facile ; revenir chez elle lui apparaissait le plus raisonnable. Bien que sa nouvelle existence soit menée avec un certain bonheur, elle était aussi et surtout marquée d'insatisfaction. En tant que mère ayant abandonné ses enfants, en tant que soeur ayant laissé sa fratrie. L'insouciance possédait ses propres limites. La sienne s'arrêtait à ces deux titres. Partir sans adieux ou presque, sur un "coup de tête", se révélait être une solution pour se libérer. Prendre un nouveau départ plutôt que de se laisser plonger. Se fabriquer des ailes après avoir perdu les siennes, s'envoler une dernière fois avec ces prothèses psychologiques pour ne plus s'en faire. Pour une louve, ce schéma de vie était compliqué, même accompagnée. Revenir lui paraissait risqué. Elle n'avait aucune envie de revoir ces terres, aussi heureuse eut-elle été là-bas. Tourner le dos à son territoire natal n'était pas une mince affaire. Le pire était encore d'avoir à y remettre les pieds. Mais après avoir douté, cette option lui était apparue étonnamment raisonnable et calculée. Il lui fallait intervenir, auprès de sa soeur, même si elle avait pu se montrer indifférente.

Comme autrefois, elle passa la frontière qui séparait son ancien lieu de vie, et son nouveau chez-elle. Elle souffla :

-Bienvenue chez nous.

Traverser les terres des jeunes années de sa vie avec Zayt fut difficile. Elle ne retint pas ses larmes. Les spectres représentant le début de sa vie défilèrent, les uns après les autres. Elle se rendit compte à ce moment qu'elle ne valait pas mieux qu'eux à ce stade. Ils étaient des fantômes. Des esprits. Ils ne pouvaient se vanter d'avoir fait de grandes choses, outre que d'avoir vécu. Cette position était légitime. D'un côté, ni l'un ni l'autre ne semblaient regretter. Il était des choses bien plus graves que d'avoir mené sa vie. Les souvenirs heureux et les représentations du bonheur sonnaient beaucoup plus que tout le reste.

Comme elle l'attendait, Léynéa trouva Bebop en été. Sur une falaise. Pensait-elle se tuer ? La louve de l'eau souhaitait-elle donc se débarrasser d'elle-même en plongeant dans son propre élément, dans son propre corps ? L'ironie du geste avait un côté théâtrale et dramatique. Cependant jamais elle n'y parviendrait. Avait-elle perdu tout contrôle de sa conscience au point de s'être convaincue du contraire ? Autant tenter d'électrocuter Zayt. Qu'elle ne s'en fasse plus, la goutte d'eau sur le sable estival. Sa soeur de saison fraîche venait la délivrer. Briser les barreaux de son esprit à tout jamais. En ce jour, elle lui offrait ses ailes. Elle n'eut pas à regarder Zayt. Leur connexion n'était plus à remettre en question. Il s'arrêta alors que sa compagne s'approcha encore. Sans hésitation, la revenante vint à sa soeur. Sans hésitation, d'une marche souple, lente, pieuse, elle s'approcha. Elle l'embrassa du regard avec tout l'amour qu'elle n'avait jamais porté à quiconque. Les larmes lui montèrent aux yeux. Sous cette émotion, elles ne purent même se résoudre à tomber. Elle l'aimait, plus encore que Zayt. Plus encore que sa nourrice. Plus encore que sa propre vie. Elle accueillit le regard de Bebop avec un sourire modeste et débordant de sentiments. Comme elle l'aimait, cette soeur. Elle entama d'une douce voix raillée par l'émoi :

-Bebop, ma chère Bebop... Je suis venue, tu vois, commença-t-elle dans un chuchotement. Il s'agit de mon rôle, non ? Je te libère... Laisse-moi te sauver.

Elle renifla, tout doucement, et vint poser sa tête contre la sienne ; elle approcha délicatement de son oreille pour lui souffler ses mots.

-Tout n'a pas été beau, hein ..? Entre nous moins encore... Tu te souviens comme je t'aimais ? Comme tu as pu me détester ?.. Je me souviens, moi.. Tu sais, tes enfants sont très beaux.

Bien sûr, le spectre qu'était devenue Léynéa n'aurait pu passer à côté de l'occasion de voir son neveu et ses nièces. Ils étaient forts. L'une d'entre eux, après tout, dirigeait le clan... Même si elle n'était pas sa mère, et que toutes ces choses étaient à des millénaires d'elle à présent, la louve brune n'avait pu s'empêcher d'être fière d'elle.

-Je suis revenue pour toi. Tu vois ? Rien que pour toi. Si tu le souhaites... Viens avec moi. Là où nous vivons à présent.. Réfléchis-y, tu peux me suivre, maintenant. Je viens te chercher.. Je viens te libérer, ma Bebop.

L'ancienne automnale laissa échapper un sanglot silencieux, mêlant ses poils à ceux de sa soeur avec ses larmes. Oui, elle l'aimait. Elle était revenue pour elle, parce qu'elle l'aimait, tout simplement. Elle voulait sa petite soeur près d'elle. Elle ne sombrerait pas, non, ni ne tomberait dans tous les sens du terme ; pas si Léynéa l'emmenait avec elle.
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Jeu 9 Mai 2013 - 18:40

Une bruit, un froissement derrière toi te fais sursauter. Tu te demande qui ose venir troubler cet instant avec toi même, ou plutôt, le toi même que tu n'es pas, cette image de louve errante, dont personne n'ose s'approcher. Pourtant, elle, elle s'approche, elle avance doucement vers toi. Tu te demande bien de qui il peut s'agir. Peut-être quelqu'un de ton ancienne vie, cette vie dont tu ne te souviens de rien. Cette personne porte sur toi des yeux emplient de ... compassion ? Tu ne comprends pas ce sentiment qui te gagne à l'instant où tu te plonge dans ses yeux d'émeraude, si semblables aux tiens. Tu vois des larmes qui commencent à se former dans les coins de ses yeux. Cette personne verserait-elle des larmes pour toi ? Cette louve semble douce et gentille, aimante et attachante. Tu discernes en elle un souvenir, rien qu'un mince éclair de mémoire concernant cette louve au pelage brun. Mais tu n'arrives pas à mettre la patte dessus. A présent tu es sur de ne pas te tromper. Cette louve, tu l'as déjà vue quelques part. Elle t'offre un sourire emplie de douceur. Et tu comprends.
Oui, à présent tu comprends. Ta soeur est venue te chercher ! Elle est venue pour toi, alors qu'elle avait disparut, pendant tout ce temps ! tu meurs d'envie de lui sauter dans les pattes, de sentir son odeur réconfortante et de te sentir protégée rien que par ce geste. Ta soeur commence d'une voix qui, pour toi, te fais penser à celle d'un d'ange, d'un sauveur, de la personne que tu désirais le plus au prêt de toi à cet instant.

"-Bebop, ma chère Bebop... Je suis venue, tu vois.Il s'agit de mon rôle, non ? Je te libère... Laisse-moi te sauver. "

Elle pose ensuite sa tête contre la tienne. Ce contacte te fais énormément de bien, tu as chaud au coeur, et tu sens tout tes troubles s’effacer peu à peu. Comme le vent qui vient balayer la poussière recouvrant une précieuse relique des temps anciens. Tu sens cette légère odeur si familière, quoi que un petit peu changée, il n'y a plus ce parfum humide de l'automne. Mais peu importe, tu la préfères comme cela. Tu sens ta soeur se rapprocher encore plus et te souffler dans l'oreille ces mots réconfortants.

"-Tout n'a pas été beau, hein ..? Entre nous moins encore... Tu te souviens comme je t'aimais ? Comme tu as pu me détester ?.. Je me souviens, moi.. Tu sais, tes enfants sont très beaux. "

Tu te demande comment elle fait pour trouver les mots dont tu as le plus besoin d'entendre. Non, c'est encore mieux que ce que ce que tu avais besoin. Ses mots sont sincères. Tu te demande aussi comme elle fait pour savoir que tu avais des enfants, cette idée t'effleures à peine l'esprit, puisque le bonheur de retrouver ta soeur t'envahit de plus en plus. Tu te dit que tu te préoccuperas des détails plus tard. Tu auras tout ton temps pour ça. Car tu sais qu'à présent tu désires rester avec cette personne qui compte plus que tout pour toi. Et tu sais déjà qu'elle t'acceptes comme tu es à ses cotés, et aussi celui de Zayt, son compagnon.

"-Je suis revenue pour toi. Tu vois ? Rien que pour toi. Si tu le souhaites... Viens avec moi. Là où nous vivons à présent.. Réfléchis-y, tu peux me suivre, maintenant. Je viens te chercher.. Je viens te libérer, ma Bebop."


Sa voix raisonne encore à tes oreilles. Tu n'as pas besoin de réfléchir. Tu as déjà pris ta décision, à la seconde ou tes yeux ont croisés les siens. Tu ressers ton étreinte contre ta soeur. Ce qu'elle t'avait manquée ! Ta grande soeur, celle qui veille sur toi ! Celle qui veillera toujours sur toi... Tu souris et ferme les yeux, et tu lui répond, de ta voix à peine audible, ressemblant à celle d'un enfant, à peine enrouée.

- Je te suis !

Tu continues de te blottir contre ta soeur, comme une fille se blottissant contre sa mère. Car pour toi, elle est tout comme. Voir plus, elle est celle qui changera ta vie, qui rayera toutes les mauvaises passent, qui te guidera, qui te sauvera.

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Blue
Nobody
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Espèce : Hybride loup/chien
PUF * : Quelqu'un
Féminin
Messages : 1992
Date d'inscription : 26/07/2011
Âge : 29
Ta localisation réelle : Quelque part entre rêve et réalité

Identité du personnage
Spécialité:
Total des PNs: 0 PN
Dim 9 Juin 2013 - 14:00

http://mytheaerin.forumactif.org/
Ce RP est-il terminé ?
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