Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Un long soupir s'échappa des narines du tueur hivernal. Celui-ci, exténuer après de longues missions d'espionnages et de protection du territoire, prenait un peu de repos. Il ressentait toujours la fatigue qu'il avait accumuler, même après plusieurs nuit de sommeil dans sa tanière exiguë et isolé. Il avait donc doucement et discrètement demander un petit moment de repos, il avait honte d'avoir demander cela, mais il savais que s'il ne se reposait pas rapidement, il serai de moins en moins efficace et si combat il y a alors il serai rapidement battue. Il était donc à ce moment présent, allonger au bord du lac gelé, à profité des doux rayons matinaux que son pelage noir absorbait. Cette journée allait être belle et lumineuse, une chance pour les chasseurs qui allait pouvoir courir après les proies et avec un peu de chance et de talent, en ramener un peu plus que les jours précédent.

Opium émit un petit grognement, il réfléchissait trop et voilà qu'il commençait à avoir un mal de crâne qui naissait. Il frotta son museau dans la neige aussi blanche que sa pattes avant droite et leva la tête, contemplant le lac aux beaux reflet. Il ne ferai que regarder la glace, loin de lui l'idée de marcher sur celle-ci alors que l'été venait d'arriver, il n'était pas assez fou pour cela. Il rameta ses pattes sous lui et se redressa, fit craquer les os de son corps en abaissant ses paupières sombre sur ses yeux bleu glacé. Ses yeux, un véritable trésor hérité de sa défunte mère, Éternelle. Une jolie louve toute de noir vêtue, une drôle de tueuse vive et au " mauvais caractère", tel était les mots de ceux qui l'avait connue, mais Opium lui ne se souvenait que de sa douceur, de son amour et de son corps baissant dans une mare de sang.  Son mal de tête simplifia et son coeur se serra au souvenir de se cadavre qui était le dernier vestige de celle qui l'avait enfanté. Quand il rouvrit les yeux, aussi immobile qu'une statue de marbre recouverte d'un voile de glace, il vit, devant lui, entre quelques jeunes arbres qui reprenait encore vie car l'été avait du mal à s'installer sur les territoire hivernaux, une jeune femelle dont il ne connaissait pas le nom, mais bien que fatiguer et ronchon de nature, elle sentait le douce odeur de la neige. Une hivernale, il n'y avait donc pour le moment, pas de raison de s'énerver. Le tueur sombre resta à l'observer sans rien dire.

Depuis cette dernière annonce de la part du clan du Printemps , le coeur de Selemba s'était serré. La guerre ? Maintenant ? Le clan devait se préparer. Avec un tel soleil , elle devait bien trouver quelques lièvres bien dodus ! Selemba se léchai les babines à cette pensée. Elle marchait vers le lac, pensant trouver des proies ici. La louve sortait de la forêt. Le lac était encore gelé. °Mince , je voulais trouver de quoi pêcher ici... ° Elle vit loup noir , elle ne l'avait jamais aperçu , qui était-il ? Elle réfléchis un instant et huma l'air ; pour mieux savoir d'où il venait. Il sentait la glace , la neige. Un hivernal ? Comment pouvait-elle ne l'avoir jamais vu ?

Elle fit deux pas en avant et timidement , lança un : 
-Bonjour ...
Elle recula tout  doucement et baissa la tête. Après un petit moment , elle se releva et partit derrière le lac.

- Bonjour ...

Il ne répond pas à son salut, il la regarda s'avancer, la tête base en position soumise. Il avait pour habitude de paraitre intimidant, les louveteaux s'approchaient peu de lui et c'était bien mieux ainsi, les mères évitaient soigneusement le loup sombre et les mâles ne lui parlait pas. Peu de monde lui parlai en fait. Il appréciait la présence de très peu de monde, un petit comité réduit qui lui suffisait largement, Ness sa meilleure amie et son alpha Meneldil avec laquelle il avait tisser des liens d'amitié très fort. Il laissa courir, galoper dans l'air doux et chaleureux du matin, un long soupir, tardivement il répondit à la louve un lent hochement de tête.

Elle lui sembla si fragile, frêle et soumise. Avait-elle autant peur de lui au point de reculer ainsi, alors qu'elle venait à peine de s'approcher de lui. La timidité avait tellement forte qu'Opium la sentait embaumant doucement l'air. Contrairement à la peur et à l'hésitation, la timidité n'était pas un sentiment qui haïssait, c'était un trait de caractère parmi d'autre et lui même était capable d'un tel sentiment, mais la timidité était plus flagrante parmi les femelles et par ailleurs le loups qui aimait celle épouvant se trait de caractère, généralement, elles restaient discrète et étaient très attentive. Il se prit à se demander quel était le rang de cette jeune grise, veilleuse ? Non, elle ne n'aurai pas sa place ici, mais plus long à l'est, aux frontière même de l'hiver. Une chasseresse ? Surement, l'hiver avait besoin de provisions.

- Tu chasses le lièvre ? - Cet animal était le plus chasser par les chasseur solitaire tel que lui, étant donner la gabarie de la louve, il déduit qu'elle ne pouvait chasser que cet animal - Tu auras du mal à en trouver par ici, ils préfèrent la forêt de brume.

Il avait parler d'un ton neutre, à la limite du froid car telle était son habitude. Ses oreilles n'avait pas bouger depuis l'apparition de la louve, légèrement en avant, il était toujours coucher et ne comptait pas se lever de sitôt, il aimait passer des heures à savouré les doux rayons du soleil, ceux qui ne lui brulait pas la peau et qui ne le tuerai pas d'une insolation. En bref, les léger rayons du soleil de l'hiver et s'il aiment entendre le petit son du ruisseau qui s'écoulait, il haïssait l'eau en elle même et en avait même peur, cela devait être cela, le point faible du loup sombre: L'eau.

Il ne lui avait pas répondu.°Il n'a pas l'air très social...°
Le soleil se levait , toujours plus chaud. Elle était de retour sur la berge , à l'orée de la petite forêt. Elle s'assit. Son ventre gronda.

- Tu chasses le lièvre ?
-Tu auras du mal à en trouver par ici, ils préfèrent la forêt de brume.

Le loup noir n'avait pas tout à fait tort. Mais on ne se nourrissait pas que de lièvres quand même ! Selemba soupira ; malgré la faim qui lui tordait le ventre , elle devait être patiente. Elle le regarda , se dressa :


- Le lièvre est très bon mais le poisson est tout aussi gras est il contient plus de bonnes choses . 

Elle se leva puis retourna sur la glace. Elle marchait tranquillement. Elle prit une accélération juste à côté du loup et couru jusqu'à l'autre bout du lac. Elle essaya de s'arrêter mais elle glissa sur la glace , fit un 360°C et tomba. 

-Houch ! Ma tête ! 


Selemba se releva tranquillement. Son ventre gronda encore une fois. L'ombre des arbres calmait un peu la chaleur du soleil.

°J'ai faim !°

Elle s'assit , fixa la glace et ferma les yeux. Une pluie de grêle vint s'abattre sur la glace , en un rond précis et étroit. La puissance augmenta , la glace craquela. Le cercle de glace fut envoyé sous l'eau. La grêle s'arrêta. Selemba poussa un long soupir et oublia le loup à l'autre bout du lac. Elle se coucha et oublia tout. Ses paupières de fermèrent , lourdes.

- Le lièvre est très bon mais le poisson est tout aussi gras est il contient plus de bonnes choses .



Le tueur n'apprécia pas tellement sa réponse, il n'aimait pas qu'on le contredise de toute façon, mais il ne montra rien de ses sentiments à la jeune grise. Il a regarda faire, se retiens de se lever et de lui hurler dessus quand elle mis les pattes sur la glace. En parfait contrôle de lui même il ne fit rien, mais l'envie de lui sauté dessus était toujours là, cette jeune idiote ne savait pas ce qu'elle faisait et même si cela relevait de la gentillesse de vouloir chercher du poisson à la place du lièvre, car le tueur avouait qu'il y avait surement plus de protéine dans ses animaux que dans son met préféré, mais pour Opium cela resté une mauvaise idée. Il suffisait d'un petit craquement, une petite chute dans l'eau froide, bloquer sous le reste de la glace un peu plus solide et il n'en resterai rien d'elle. C'est pour cela qu'Opium n'aimait pas spécialement le poisson, bien que plus nourrissant, l'attraper signifiait se mouillé le museau et les pattes et le contact de l'eau donnait des frissons au loup noir.  

La petite cascade, ou plutôt chute, de la grise ne déclencha aucune réaction chez le loup sombre. Après un long soupir, il reposa la tête sur ses pattes et regarda la petite grise et bleu faire. De la grêle tomba du ciel en un endroit précis, créant un petit cercle d'eau idéale pour attraper le poisson, mais pourtant, de là où il était il vit la louve se coucher et ne plus bouger. En plissant un peu les yeux, il crue voir qu'elle avait fermer les yeux. Il attendit, quelques minutes qui lui apparurent interminable, elle s'était bien endormit. Il soupira, et grogna un peu par la même occasion et se leva. Il étira les muscles de son dos et ses pattes et se mit à marcher le long du lac pour aller réveillé la grise. Il ne se pressa pas, cette besogne n'était pas de son ressort, mais dans la situation actuelle il ne pouvais permettre aux jeunes de fermer l'oeil lors d'une mission de chasse qui plus est. 

Quand il arriva près d'elle, coucher ainsi sur la glace, fine à quelques endroit, il se tâta d'abord à la réveillé, enfin de quel façon le faire surtout. Un aboiement puissant qui la ferai sursauté, un peu d'eau sur le visage ou alors lui jeter de la neige sur le museau ? Loin d'être aussi fourbe et joueur que cela, il préféra la réveillé de manière simple et conventionnel.

- Debout ! - Dit-il d'une voix froide. - Ce n'est pas le moment de piquer un somme, tu as dit vouloir pêcher du poisson à la place du lièvre, alors ne t'endort pas devant ton lieu de chasse. 

Debout à coté d'elle, il l'a dominait de sa taille et son air froid lui donnait un air intimidant. Ce n'était pas à lui à apprendre à chasser aux autre loups.

Elle ne voulait que se reposer quelques secondes , mais elle s'endormit. Son pouvoir lui prenait beaucoup trop d'énergie. Le loup noir à la mèche blanche vint vers elle, tranquillement. Quand il arriva près d'elle , il parut réfléchir et dit , d'une voix froide : 

-Debout ! Ce n'est pas le moment de piquer un somme, tu as dit vouloir pêcher du poisson à la place du lièvre, alors ne t'endort pas devant ton lieu de chasse.


Selemba se réveilla rapidement, surprise mais elle resta couchée. °Et zut ! Je me suis endormi ! Ce pouvoir est trop difficile à contrôler , il me prend toute mon énergie.°


-Je suis désolé... bafouilla-t-elle

Elle laissa le loup étrange retourner sur la côte et commença à se lever. Elle s'assit et observa l'eau par le trou qu'elle avait fait. Brrr... Certes , l'eau était son élément , puisque la neige était elle même de l'eau ! Mais plonger dedans... Franchement , sa ne donnait pas envie. Elle se releva et sembla se dandiner. Elle n'osait pas plonger. Elle ferma les yeux , prit une inspiration et plongea. L'eau éclata autour d'elle. C'était pour ça qu'elle avait préférée attendre que le loup soit sur la côte. Certain n'aimaient pas être mouillés ! Le jeune louve commença à nager. Elle s'arrêta sous l'eau , ferma les yeux , sensibles aux moindre contact. Là ! Une truite bien grosse , d'un coup de patte elle l'attrapa et la tua avec l'autre patte.

Selemba nagea et ressortit par le trou. Son pelage était devenu noir à cause l'eau et collé contre elle , la rendant vraiment maigre. Elle posa la truite sur la glace et plongea de nouveau sous l'eau.

Ne pas grogner, le pas pesté, Opium s’efforçait de ne pas redescendre du petit tas de neige sur lequel il s'était coucher après avoir ,avec délice, retrouver la terre ferme. La louve, aussi vaillante et courageuse semblait-elle être, n'était aux yeux du loup noir qu'une sombre idiote qui ne vivrait pas longtemps au sein de l'hiver si elle agissait ainsi. Alors que la louve grise retournait sous la glace pour chasser comme un phoque ou "pêcher", le tueur pris son courage à deux mains et dénia se lever pour aller donner une petite leçon de survie à la grise. il s'avança prudemment sur la glace, pas après pas, vérifiant qu'elle ne céderait pas, puis il s'assit près du trou de glace crée présentement et attendit.

 Quand sa petite tête, sa mèche blanche et turquoise collant contre son visage apparue, Opium baissa violemment la tête, droit sur sa nuque et planta ses grandes épées blanches dans la peau de son cou et de ses muscles puissant situer dans sa nuque, il tira la louve de l'eau. L'envoyant volé sur la glace, du coté de la berge, il se hâta juste après l'avoir lâché, de retourner sur la terre ferme. Le tueur n'avait peur que d'une seule et unique chose, l'eau. Petite, apprentie tueur, l'eau avait été pour lui une punition et le situmulie de la noyade l'avait à jamais marquer. Délaçant les beaux reflets du lac geler, Opium fusilla la chasseresse du regard. Parler l’exaspérait déjà.

- Tu n'es qu'une idiote. - Dit-il d'une voix froide, mais forte. - Tu es une hivernal et même si tu as un pelage épais, celui-ci te protège d'avantage du vent que de l'eau. Si nous aurions été en hiver, notre saison, tu serai morte à l'heure qu'il est. Réfléchit un peu.

Les sourcils fronçé, il se demandait encore ce qu'il avait put passer par la tête de la louve quand elle avait voulu chasser ainsi. Puis, lui vins l'idée qu'elle n'avait jamais péché de sa vie, ce qui pourrait expliquer bien des choses. Opium, enchaina alors, son masque de glace collé de nouveau à son visage, masquant ses émotions, ses sentiments, ses états d'âme...

- Quand tu pèches, attire le poisson avec des petites branches d'arbres, le bout de celle-ci à peine posé sur l'eau pour faire croire à des insectes, puis happe les d'un coup sec, tu risqueras moins de mourir de froid.

Pendant que la louve était sous l'eau , le tueur s'approcha , pas après pas pour éviter que la glace ne craque. Il s'assit arrivé près du trou et attendit. Quand Selemba commença à sortir la tête , Opium l'attrapa par la nuque et planta ses crocs. Elle eut à peine le temps de pousser un soupir pour reprendre sa respiration qu'il l'envoyait déjà violemment hors de l'eau. Les petites pattes arrières bleues touchèrent la neige de la berge et , aussitôt , le loup noir se hâta de retourner sur la berge. Il devait en avoir vraiment peur de la glace et de l'eau ! Il fusilla Selemba du regard et, d'une voix froide mais forte °Comme à son habitude° pensa la jeune louve , il lui dit :

- Tu n'est qu'une idiote. Tu es une hivernale et même si tu as un pelage épais, celui-ci te protège d'avantage du vent que de l'eau. Si nous aurions été en hiver, notre saison, tu serais morte à l'heure qu'il est. Réfléchit un peu.


Et bien voilà ! Il prêtait un peu attention à elle. Mais ce dernier commençait à énerver la louve.°Et bien justement ! Si nous aurions été en hiver , je n'aurai pas pêché comme ça !° Une douleur se fit dans sa nuque. Elle avait oublié ! Quand il l'avait mordu, il n'avait pas hésité et avait bien planté ses crocs ! ( Du moins , c'est se que pensait Selemba. ) Et bien , sa saigné maintenant. Superbe journée : Rencontre avec un loup peu ( même très peu ) sociable , blessée à la nuque et plongeons dans l'eau froide malgré l'été ! Super... Bon , elle avait une bonne truite au moins !

°Et un petit grêlon pour calmer la douleur...° Elle fit tomber un petit grêlon qu'elle attrapa rapidement avec ses deux petites pattes. Son attention se reporta de nouveau vers le loup noir , sur la berge. Il fronça de nouveau les sourcils et reprit la parole : 

-Quand tu pêches, attires le poisson avec des petites branches d'arbres, le bout de celle-ci à peine posé sur l'eau pour faire croire à des insectes, puis happe les d'un coup sec, tu risqueras moins de mourir de froid.


Pendant qu'il parlait , elle avait un sourcils levé. Quand il eut fini son discours , la louve posa le grêlon sur la morsure et couina un peu mais son acte fit son effet : la douleur se calmait et le sang arrêta de couler après quelques minutes. °est-ce qu'il attend une réponse ? Je l'ignore mais par politesse...°


- Je te remercie de ce conseil et j'y prêterais plus attention la prochaine fois. Elle marqua un temps de pause et, tout doucement , à peine audible même, continua. Merci...


Elle restait sur la glace, ses muscles du cou touchés et si elle avait le malheur de se relever, le grêlon tomberait et la douleur reviendrait rapidement. Elle observa le loup, pour essayer de comprendre quel était son rang. Une longue touffe blanche , un corps noir avec sa patte droite blanche et des yeux bleu comme glace. Un caractère horrible et une voix froide. Une allure de tueur, d'assassin. Est-ce que ce rang existait ? Elle l'ignorait. Mais elle hésita à demander au loup. Depuis ce matin, il ne lui faisait que des misères ! Enfin, presque...

- Comment vous appelez-vous ?


S'était sortit de sa bouche tout seul , sans qu'elle n'ai eut l'intention de lui demander. Elle l'avait même vouvoyé. Elle baissa la tête et regarda ces pattes, pour éviter de voir la réaction du loup.

- Je te remercie de ce conseil et j'y prêterais plus attention la prochaine fois. Elle marqua un temps de pause et, tout doucement , à peine audible même, continua. Merci...

Le tueur soupira et fit rouler ses muscles crisper sous son pelage. Il n'aimait pas donner des leçons et s'énerver, en particulier alors qu'il devait se reposer. Il avait néanmoins eut le droit à une démonstration de ses pouvoirs: Crée la grêle. Cela lui important peu au fond, tant qu'il ne s'était pas énerver pour rien. Il se leva et fit volte face, remontant doucement la petite dune de neige près de la berge, il partait. Partait dans un coin plus paisible, la forêt de brume pourquoi pas, l'endroit était calme et les senteurs provenant des sapins étaient délicieuse, cela valais bien un petit bain de soleil. Mais c'est alors que la douce voix de la gris attira l'attention d'Opium.

- Comment vous appelez-vous ?

Le tueur à la patte blanche tourna un peu la tête, regardant la louve de coté. Ses poils collant conter son corps, son cou ensanglanté et son regard bas montrèrent à Opium une louve fragile, la louve qu'il avait tout d'abord vu. Il ne dit rien pendant un moment, observant la situation et se demandant si cela valais la peine de répondre. Pour un effort de sociabilisation il dévoila alors son nom.

- Opium.

Il ne dit rien de plus, laissant le silence devenir en ses lieux, pourtant il ne bougea pas non plus, comme si entendre une réponse l’intéressait un temps soit peu. Il laissa filer un long soupire entre ses narines sombres et s’apprêta à reprendre sa route si la louve persistait à rester silencieuse.

Il soupira. Il lui tourna le dos et partit vers la dune de neige où ils s'étaient rencontrés. Il partait. La voix de Selemba l'attira à nouveau, lui faisant tourner la tête. Il la regarda de côté, l'observant. Elle sentit le regard de ce dernier et mit sa truffe entre ses pattes, pour jouer un peu. Des larmes montèrent à ses yeux. Elle éternua doucement. 

-Opium
 
Quel nom mystérieux et beau à la fois ! Les yeux de la louve se mirent à pétiller de curiosité. Il ne dit pas mot de plus. Silence total. Le loup ne bougea pourtant pas. Attendant sûrement une réponse de la part de la jeune grise. Le soleil se moquait de leur discussion, il travaillait lui ! Apportant l'énergie au monde entier, la chaleur et les beaux reflets mauves sur le lac entouré de la forêt de pins et de sapins. Les oiseaux retenaient leur souffle. Opium était prêt à partir. Etait-ce déjà la fin ? Allait-elle rester seule ? Elle ne voulait pas ça. Elle n'aimait pas ça.

-J'aime bien votre nom. Je le trouve beau ! 


Elle ne donnerait pas son nom tant qu'il ne lui aurait pas demandé. Une des règles qu'elle s'était imposé. Les oiseaux se remirent à chanter, peut-être heureux qu'une réponse fut dite. Elle regarda le trou crée peu de temps avant mais la truite n'y était plus. Elle avait réussi à s'y glissé. Un long soupir partit, adressé à la terre elle même.

-J'aime bien votre nom. Je le trouve beau !

Cette phrase, cette intonation, en fait tout l'exaspéra au plus haut point. La grise était trop pure et innocente, elle ne voyait pas l'envers du décors. Toutes les souffrances, les obligations, les dangers, le tueur ne supportait que très peu, voir pas du tout. Tant de pureté et de joie qui aillant été volé, il ne supportait pas de le voir dans les yeux d'un autre. C'est précisément pour cette raison qu'il n'aimait pas les louveteaux, bien qu'il y eut également le facteur "bruit" qu'il haïssait également.

Il quitta le regard  dorée de la grise et repris sa marche lente, sans empressement. Il était fatiguer et voulais profité du peu de temps qu'il avait pour retrouver ses forces. Sans plus de mot, sans salut, ni politesse, Opium traversa la dune blanche et laissa là la chasseresse. Pauvre louve adorable, il n'avouerai jamais être un loup mal léché, il avait bien trop d'honneur pour cela. Le soleil le réchauffant de ses rayons et fragilisant la glace le rendrait un jour fou, l'été était mauvais, autant pour l'hiver que pour la guerre à venir. Ce genre de saison avantageait les saison de vie et de naissance. Opium rumina sur le sujet un long moment, oubliant presque sa journée...

[ Oui je sais c'est pas fameux ._. Désolé]

Spoiler:

Il ne répondit pas. Le loup noir quitta le regard de Selemba et partit lentement sans se presser. Le jeune louve voulait lui demander son rang, même la curiosité la poussait à lui demander. Mais elle se retint. Elle ne voulait pas agacer le loup aux yeux de glaces avec toutes ses questions sans importance. Alors elle dû se résigner à rester seule pour la chasse de la journée. Enfin... Si il y en aurai une.

Après avoir regardé une dernière fois le loup noir, elle se leva doucement, sans mouvement brusques pour éviter de souffrir. Elle aura une belle cicatrice ! Mais, heureusement le poil repoussera. Elle se coucha dans la neige. Comme elle était agréable ! Froide, blanche et scintillante... Quelques oiseaux s'envolèrent pour sortir la louve aux signes turquoises de sa rêveries. Elle refit comme tout à l'heure avec son pouvoir mais cette fois-ci la glace céda plus rapidement. Elle tourna la tête pour essayer de voir un bâton mais elle vit la forêt. La forêt était belle elle aussi. Tout était beau en territoire hivernal. 

Il y avait un bâton, à côté d'elle. Elle l'attrapa avec sa petite mâchoire et le posa délicatement sur l'eau, veillant à utiliser à la lettre les "ordres" du loup. Après quelques instant, un petit poisson passa par là et la chasseresse n'hésita pas ; elle plongea sa patte dans l'eau et l'attrapa. Elle mit un coup de crocs sur le cou du poisson et elle le jeta à côté d'elle,dans la neige. Elle reposa son bâton et attendit...

[ouaip, encore désolé pour la qualité caca T_T je m'en veut surtout que tu RPs bien]