Nouveaux lieux, nouveaux clans et nouvelles espèces. A vous de vivre ... Ou de survivre !

Je savais exactement qu'elle jour on était. Mon jour préféré du mois. Le jour ou la lune devenait très très très belle, blanc, grande, ronde ouaw ! C'était le jour ou ma vrai maman me rendait visite ! J'allais revoir maman, ma maman, je pourrais lui parlé. J'étais partis très tôt le matin, pendant mes fausses mamans dormaient. Elles ne se rendaient toujours pas compte qu'à chaque fois que je disparaissais, c'était toujours un jour de pleine lune. Elles étaient pas très intelligentes mes fausses mamans ! De plus, j'avais dégagé ma mèche, étant bien décidé à utiliser mon pouvoir sur quiconque m'empêcherais devoir maman. Les fausses mamans m'avaient interdit de l'utiliser, car il était trop dangereux celons-elles ! Mais il s'agissait d'un cas d’extrême urgence ! Ce soir là, le ciel était bien dégagé, on pouvait admirer les astres briller dans le ciel, clignoter parfois. C'était si joli ! La bouche grande ouverte d'émerveillement, je trottinais maintenant vers la tour de garde. je connaissais très bien cet endroit. Mais je n'y étais aller seulement de jour, et c'était la première fois que j'y allais la nuit. Une espèce de fourmillement dans ma poitrine me chatouillait, je compris que c'était l’excitation, j'avais si hâte de voir ma maman ! Mes pattes foulaient le sol très vite : j'étais sûr que je n'avais jamais aussi bien courut ! Des larmes avec le vent coulaient sur les bords de mes yeux. c'était pas cool, on voyait tout trouble. Mais bon, je n'y faisais plus attention. J'arrivais bientôt sur la roche tout en haut de la colline et je m'assis, sans prêter attention au froid.

Maman ! Maman, te voilà ! Tu montais peu à peu dans le ciel noir et je continuais de te regarder avec toujours le même émerveillement. Je ne dit rien, trop époustouflé. Tout à coup, un signe mystérieux apparut dans le ciel !! mais qu'est-ce que c'était que ce machin ?!!! Maman, est-ce que c'était toi ?! Tu m'envoyais un signe ? Qu'est-ce que c'était !!

Un bruit me fis bondir sur place. Quelqu'un arrivait derrière moi. Je me retournais en un geste, fixant mes deux yeux sur les buissons. Malheureusement, mon serpent n'apparaissait que le jour, et mon oeil droit fonctionnait mal la nuit ! Comment allais-je faire si c'était une de mes fausses maman qui venait m'arracher de force à ma vrai maman ?!!

J’avais désobéi. Encore une fois, je dois l’avouer, mais c’était plus grave cette fois. J’allais sévèrement me faire réprimander si je me faisais prendre par maman ou papa. Ils avaient fini par tolérer que je sorte la nuit, à condition de rester dans le labyrinthe de préférence ou à la limite sur le territoire automnal. C’était pour ma sécurité. Tout cela m’embêtait et j’avais décidé d’explorer tout le territoire, je ne dépassais jamais la limite tout de même. Je ne souhaitais pas que mes parents s’inquiètent trop pour moi, ils avaient déjà assez à faire de nous surveiller toute la journée pendant que j’entraînais mes frères dans un million de bêtises. Reste que cette fois, j’avais grandement dépassé les limites de notre «contrat » qui m’autorisait à sortir. J’étais rendu en un endroit froid, couvert d’une substance poudreuse blanche et où il ventait fort.

Je n’avais pas froid, ce fut ma première constatation. Malgré les éléments qui tentaient de me glacer jusqu’aux os, je tenais bon. Je tirais la langue à l’hiver de manière innocente, il ne m’aurait pas. Personne, pas même le vent, ne pourrait m’avoir après tout. Je dois par contre reconnaître que marcher dans la neige m’engourdissait les pattes. Je m’avançais vers une espèce de tour de garde au pied de laquelle il y avait des buissons. J’étais caché dans l’un d’eux quand un louveteau, de mon âge environ, se retourna brutalement. Il m’avait l’air nerveux.

Je restais immobile quelques secondes, il m’avait surpris par son vif mouvement. J’étais perdue dans ma contemplation des reflets de la lune sur la neige un instant auparavant. Je finis néanmoins par m’avancer vers lui, gardant la tête basse.

- Pardonne moi de t’avoir surpris, mais la lune est si jolie ici…

L'étranger se dévoila dans de la pénombre. Sa mince et petite silhouette m’interpella. Un jeune, voir très jeune, voir même de mon age. Je baissais vite la tête afin que ma mèche vint cacher mon oeil droit, avant de croiser les yeux du nouveau venu. Je ne voulais pas déclencher une paralysie particulièrement rafraîchissante chez ce louveteau. Oh, une fille ! Cela ce voyais comme la truffe au milieu de la figure ! L'éclairage de la lune me montra sa couleur argenté, et me permis également de discerné deux petites croix roses pâles sous ses deux yeux gris perles. Elle avait également les oreilles tombantes, c'était euuh.. j'avais jamais vue ça. Mais ça lui donnait un certain style. Sa voix aigue et enfantine raisonna.

"- Pardonne moi de t’avoir surpris, mais la lune est si jolie ici…"

Je me radoucis complètement, mes poils hérissés revinrent bien sagement à leur place. Je clignais deux fois des yeux, puis descendis du perchoir pour me mettre à sa hauteur. Je n'aimais pas être au dessus des autres, cela donnait un aperçus de dominance, hors, je détestais me sentir supérieur aux autres. Je me voyais plus misérable que cela, et c'était le cas, j'étais un louveteau bâtard issu d'une relation tabou. Oui mais maman, je ne lui en veut pas, ma vrai maman, c'est la meilleur personne du monde. Je m'en fichais de l'être impure qu'elle avait fait de moi. Je ne voulais pas le pouvoir, je le fuyais comme la peste. Mais revenons à nos boules de neige, voulez-vous. Je m'assis devant la nouvelle arrivée, avec un sourire d'excuse.

- Non, ce n'est pas ta faute, tu ne me dérange pas. Tu as raison, la lune, c'est trop jolie.

Je fermais les yeux, sentant la brise fraîche faire voler mes poils. Mais je n'avais point froid, ma fourrure était faite pour l'hiver. J'inspirais. Automne, cette louve venait de l'automne. Je n'y étais jamais allez. Personne ne m'en avait parlé, pourtant, je savais qu'il s'agissait de l'automne. Odeur de noisette, c'était assez agréable.

- Tu es courageuse de venir d'aussi loin. Je m'appelle Naviel, et toi, c'est quoi ton prénom ?

J'attendis patiemment sa réponse, la fixant intensément et curieusement de mon oeil gauche.

Il descendit de son perchoir, il se tenait en effet sur un monticule plus élevé que moi, donnant une certaine impression de supériorité. En descendant, il fit un mouvement de tête pour ramener ses longues mèches devant ses yeux, je me demandais bien pourquoi. Avait-il peur que je n'aime pas la couleur de ses yeux? Je les trouvais pourtant jolis avec leur couleur verte! Il vint s'asseoir devant moi, ce qui me permit de mieux l'observer. Il avait un pelage gris-verdâtre avec plusieurs motifs, un, non deux pendentifs et un espèce de... serpent!?! autour d'un de ses pattes. Je n'aime pas trop ce genre de bestioles, mais je m'abstiens de tout commentaire, pour une fois.

- Non, ce n'est pas ta faute, tu ne me dérange pas. Tu as raison, la lune, c'est trop jolie.

Il avait aussi raison. J'étais contente de ne pas être la seule louveteau à sortir pour regarder la lune la nuit. Quand je fixais l'astre argenté, je pensais à papa et aux légendes que j'avais entendu à son sujet, ça me rappelait aussi la couleur de mon pelage qui avait presque la teinte que la pleine lune. L'inconnu ferme les yeux pendant qu'un brise vint me chatouiller les poils, ce n'était pas chaud, mais pas frisquet non plus.

- Tu es courageuse de venir d'aussi loin. Je m'appelle Naviel, et toi, c'est quoi ton prénom ?

Il avait dû deviner à mon odeur que je ne venais pas d'ici. Les odeurs c'est quelque chose de très particulier, tout le monde en à une différente. Même Elwyn et Takeo je pouvais les différencier à leur parfum. Takeo sentait un peu plus la boue. Je ne sentais rien de particulier chez ce Naviel, il sentait la neige si je peux dire cela, c'était frais et doux. Un mélange que je sentais souvent chez papa, peut-être venait-il souvent par ici.

- Je m'appelle Liya. Je suis plutôt sotte, je vais me faire gronder si on me trouve ici! Tu es venu voir la lune toi aussi?

- Je m'appelle Liya. Je suis plutôt sotte, je vais me faire gronder si on me trouve ici! Tu es venu voir la lune toi aussi?

J'haussais les sourcils. Elle se disait sotte ? C'était étrange de le dire sois même. En général, les gens avaient plus tendance à se surestimer qu'a se traiter eux même d'idiot. Surtout qu'au final ils ne l'étaient pas. C'était un paradoxe, si tu te rends compte que tu es un idiot, c'est que tu n'en est pas un, car tu as sue le reconnaître. Celui qui est bête, et qui je ne le sait pas, lui, il est vraiment stupide. Gronder ? Bien sur que oui, à notre age, il était très déconseiller de traîner ainsi la nuit.

- Tu sais, moi aussi je vais me faire gronder, si on me trouve ici.

Je soupirais. Les adultes. Ils nous surprotégeaient en permanence, ça en devenait étouffant.
En me tournant vers la petite automnal, je pris bien soin de ne pas la dévisager, mais juste de croiser son regard avec mon unique oeil.

- Oui, elle me rappelle les troubles du passé. Et que j'ai de la chance d'être encore en vie.

Je me détournais d'elle pour regarder maman dans la lune. Elle souriait, elle avait l'air heureuse là où elle était, pourtant, elle y était sans moi. Je songeais à Liya, elle, est-ce qu'elle voyait quelqu'un dans la lune ? je préférais lui poser la question directement.

- Je vois le reflet de ma maman dans la lune. Et toi, que vois-tu ?

- Tu sais, moi aussi je vais me faire gronder, si on me trouve ici.


Une chose était certaine, on allait finir gronder tous les deux si on se faisait prendre à traîner par ici, surtout moi qui ne se trouvait même plus sur mon territoire. La seule solution était de ne pas se faire prendre, on en était capable. J’avais développé un réel talent pour échapper à la surveillance, et donc aux règlements, des adultes de mon clan. Naviel se tourna vers moi, il me regardait d’un seul œil, l’autre étant caché derrière une épaisse mèche de poils longs. Je me demandais bien pourquoi il ne voulait pas montrer ses deux yeux.

- Oui, elle me rappelle les troubles du passé. Et que j'ai de la chance d'être encore en vie. 


Les troubles du passé? Je me demandais bien ce qu’il pouvait y avoir dans son passé à Naviel, il n’était plus vieux que moi, si bien qu’il n’avait surement pas du vivre un million de choses non plus. Ma seule possibilité, je pensais à une de mes copines qui avait perdu un de ses frères récemment, c’était qu’il avait perdu un membre de sa famille.

- Je vois le reflet de ma maman dans la lune. Et toi, que vois-tu ?


Oh… la voilà la réponse. Il devait avoir perdu sa mère très jeune. J’étais triste pour lui, j’imaginais mal vivre sans ma maman. Je lui fis un timide sourire. Ce que je voyais dans la lune était plus compliqué, mais j’allais essayer de faire simple pour Naviel.

- Je vois la maman de mon père. Mon père il vient de la lune, ou du moins de rayon de lune. Alors, j’ai un peu l’impression qu’il y a une partie de moi dans la lune.


Je souris à nouveau à l’hivernal, j’avais envie de lui montrer mon pelage blanc pour qu’il comprenne d’où me venait ma réflexion sur la lune. Je m’avançais donc un peu plus au bord, sortant du dernier bout d’ombre pour m’exposer complétement aux rayons de la lune. Aussitôt, mon pelage se mit à luire d’une blancheur immaculée, même mes marques disparaissaient. Je restais là, souriant à Naviel. Je ne savais pas tellement comment expliquer ce phénomène, si bien que je ne dis rien, me contentant d’attendre ses possibles questions.

Ma phrase terminée, je vis le regard de la petite louve se voiler de tristesse. Elle devait avoir comprit pour ma maman. Mais la pitié me dégoûtais. Je ne voulais pas inspirée la pitié chez les autres, sauf si j'étais en danger de mort. Et pour l'instant rien ne me montrait que j'étais en danger. A moins que cette Liya était en réalité un loup cruel qui prenait l'apparence d'un louveteau pour m'attaquer quand je m'y attendais le moins. Bref je m'égare. De mon unique œil dévoilé, je décelais le sourire furtif de l'automnale.

« - Je vois la maman de mon père. Mon père il vient de la lune, ou du moins de rayon de lune. Alors, j’ai un peu l’impression qu’il y a une partie de moi dans la lune. »

Sur ces mots, elle s'approcha de plus près et là, sous mon regard écarquillé, elle s'illuminait. Vraiment, ce n'était pas une métaphore, elle brillait vraiment sous la lune !Je clignais deux fois des yeux, pour être certain de ne pas rêver. Décollant mon intention de son pelage pour la replonger dans ses yeux, qui arboraient une petite mine fière. Je souris moi aussi, impressionné.

- Ouaw ! Il est top pouvoir !

Puis je baissais la tête.


-Tu as de la chance d'avoir un pouvoir qui ne blesse personne.

Je reniflais. Je n'aimais pas mon pouvoir. A cause de lui je ne pouvais voir que d'un oeil. De plus, je haïssais blesser, ou faire mal, je me détestais par le biaise de ce dont.

- Ouaw ! Il est top pouvoir !

Naviel m'avait souris en même temps, j'étais contente de, si on peut dire, l'impressionner. J'aimais bien cette particularité de mon pelage, mais ce n'était pas un don. Ça me servait strictement à rien et papa m'avait dit que je comprendrais un jour. L'hivernal baissa soudainement la tête, je sentais qu'il était triste ou plutôt déçu ou bien une émotion entre les deux, c'était dur à dire.

- Tu as de la chance d'avoir un pouvoir qui ne blesse personne.

Naviel avait une mine triste, mais c'était dommage, un don ne devrait pas nous pourrir la vie. Je me demandais bien ce qu'il pouvait avoir de si dangereux comme pouvoir pour en être déprimé comme ça. Je lui souris en m'approchant de lui tranquillement pour poser une patte sur son épaule, espérant qu'il ne prenne pas ce geste comme une agression. Je n'avais pas envie de me faire envoyer valser par l'hivernal.

- Ça doit pas être si terrible ton pouvoir voyons. 

J'essayais de le réconforter un peu, je n'aimais pas voir les loups tristes autour de moi. Je réfléchissais à toute vitesse, cherchant quoi faire pour qu'il se sente mieux. Je finis par décider d'user de la seule astuce efficace que je connaissais contre les coups de blues : un câlin. En effet, j'attrapais Naviel dans mes pattes et le serrait contre moi. Ça pouvait sembler un peu bizarre sur le coup, mais j'aime donner de l'Affection aux autres moi. J'ai avais même donné à M.Tid!

Oh non, ce n'était pas bon dutout. Je recommençais à broyer du noir sur mon pouvoir. Pourrais-je un jour regarder quelqu'un dans les yeux, avec les miens. Non, jamais. Je veux dire, je ne pourrais jamais regarder quelqu'un de mes deux yeux sans lui faire du mal. Je baissais la tête laissant échapper un sanglot. Une boule se forma dans ma gorge et j'eu du mal à avaler ma salive. Je haïssais cette sensation, qui revenait chaque fois que je me mettais à pleurer. Soudain, une patte réconfortante se posa sur mon épaule. Je relevais la tête et fixait liya. Elle me souriait chaleureusement et je ne pue m'empêcher de sourire aussi. Ne serait-ce pour lui assurer que tout allait bien.

- Ça doit pas être si terrible ton pouvoir voyons.

Ohh... si seulement elle savait. Je lui montrerais peut-être un jour, mais seulement lorsque je serais sûr qu'elle n'avait pas peur de moi. Je décidais de me rassoire quand la petite louve grise me prit par ses deux pattes avant et me serra contre elle. Je sentis son pelage gris se mêler au mien et je lâchais un soupire de bien être. C'était si rare autant d'affection. Je n'avais plus ma vrai maman pour me faire des calins, et voilà qu'une petite de mon age me câlinait. Je levais la tête vers les étoiles, évitant de croiser le regard de Liya.

- Dit, tu crois que nos parents nous cherche à l'heure qui l'est ?

Je disais cela surtout pour elle. Moi je n'avais pas de parent, j'avais juste de fausses mamans. Mais elle, elle avait au moins un papa comme elle me lavait dit.

Naviel lâcha un soupir, de satisfaction j'imagine ou à tout le moins de bien-être, à près tout qui n'aime pas les câlins. Je sentis qu'il bougeait la tête pour regarder vers le ciel. C'était étrange d'avoir trouvé quelqu'un qui comme moi avait une certaine fascination pour la lune et les étoiles, même si ce n'était pas pour la même raison. En laissant mon imagination s'emballer, je pouvais nous imaginer assis ici sur le bord de ce poste de garde à juste regarder le ciel en silence. C'était une pure utopie puisque selon les règles du jeu des clans, nous n'avions pas le droit vraiment d'être ami, à tout le moins personne ne devait savoir.

- Dit, tu crois que nos parents nous cherche à l'heure qui l'est ?

La question de Naviel me prit par surprise. Je savais pas trop quoi répondre. Surement que mes parents devaient se demander où j'étais, mais je ne pouvais savoir s'ils me cherchaient. C'était aléatoire. Papa savait toujours où j'étais, comme s'il avait une boussole pour savoir ma position exacte à chaque instant. Je relâchais Naviel pour m'asseoir à côté de lui en regardant à mon tour les étoiles.

- Peut-être, mon père sait toujours où je suis donc si on le voit apparaître soudainement c'est normal. Il me laisse souvent sortir la nuit tant que je ne fais rien de dangereux, il sait que j'aime la lune et les étoiles.

Je fermais les yeux une fraction de seconde, cherchant une parole réconfortante pour mon ami. Lui aussi devait avoir des gens qui se soucient de lui dans son clan. Même si l'hiver est froid pour le corps, je sais que les hivernaux ont grand coeur, c'est mon père qui me l'a dit. Il m'a même déjà dit que je ne dois pas craindre leur Alpha, qu'elle ne me ferra jamais de mal. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est comme ça.

- Ceux qui s'occupent de toi doivent aussi te demander où tu es, je suis sure qu'il y a des gens qui t'aiment dans ton clan.

Liya relâcha son étreinte. Un peu trop tôt à mon goût. J'aimais bien la marque d'attention qu'elle avait eu à mon égard. Comme ma maman que me le faisait avec moi. Lorsqu'elle était encore là. Et voilà. C'étais repartit. J'avais encore envie de pleurer. Maman me manquait tellement... Heureusement la voix de ma toute nouvelle amie me remonta un peu le moral.

- Peut-être, mon père sait toujours où je suis donc si on le voit apparaître soudainement c'est normal. Il me laisse souvent sortir la nuit tant que je ne fais rien de dangereux, il sait que j'aime la lune et les étoiles.

Son père ? Lui ressemblait-il ? Etait-il gentil ? Moi je n'avais jamais connu mon père. Maman ne parlait jamais de lui. C'était comme si il n'avait jamais exister. En tout cas, le fait que son père pouvait nous trouver à tout moment me faisait très peur ! D'autant plus qu'elle était en territoire inconnu à son clan, ça pouvait être très grave ! Brrr, l'idée de me retrouver face à un adulte automnale me mettait mal à l'aise. Déjà que le grand loup noir à la mèche blanche au sale caractère dans mon clan me donnait l'impression qu'il avait envie de m'égorger à chaque instant... Ouloulouh il ne valait mieux pas l'approcher lui !


- Ceux qui s'occupent de toi doivent aussi te demander où tu es, je suis sure qu'il y a des gens qui t'aiment dans ton clan.

Zut ! Les fausses mamans ! Je les avais oublié bien trop vite ! Elles allaient m'arracher la fourrure si elles se rendaient compte de ma fuite. Elles je ne savais pas vraiment si c'était de l'amour qu'elles ressentaient pour moi. Elles me chouchoutaient juste parce que j'étais le seul louveteau et que j'avais le poil doux et bien fournit. Elles étaient étouffantes parfois ! Je répondis à la gentille Liya.

- Oui, tu as raison.. je devrais peut-être rentrer. Il puis il commence à faire froid.

Le froid n'avait rien à voir. J'étais juste une poule mouillée. Et puis de toute façon, mon poil était bien trop épais pour ressentir le vent glacé. Mais Liya, elle, j'était sûr qu'elle avait froid. Son poil était tout fin !

Naviel me regarda un instant avec un air déçu. Il voulait un autre câlin j'imagine. Je pourrai peut-être éventuellement lui en procurer un autre s'il était gentil, ce qu'il était depuis le début de notre rencontre! Un "ami", plutôt connaissance, que cet hivernal.

- Oui, tu as raison.. je devrais peut-être rentrer. Il puis il commence à faire froid.

Il avait bien raison, je commençais à ressentir le froid à travers ma courte fourrure d'automnale, mais je doutais que lui le ressente. Après tout, il avait la chance d'avoir un épais pelage d'hivernal, de quoi affronter les hivers les plus rudes sans se soucier de la température. Je n'avais pas tellement envie qu'il rentre, j'étais bien à discuter avec lui. C'était différent. Différent des discutions que je pouvais avoir avec Takeo ou avec maman ou même papa. C'était une discussion plus banale de deux jeunes qui se rencontrent. Malgré tout, je ne devrais pas me trouver ici. Si une des nourrices qui s'occupent de Naviel me trouve, j'allais en avoir mal aux fesses. De ce que je savais, on tuait rarement les louveteaux pour des intrusions, mais sait on jamais, je ne connais pas très bien les hivernaux après tout. C'est la première fois que je met les pattes sur ce territoire.

Je ramenais mon regard son mon compagnon en cette nuit fraîche, il avait toujours sa longue mèche qui lui tombait devant l'oeil et je me demandais ce qu'il pouvait bien cacher de si terrible pour ne pas vouloir me montrer son oeil. Ce ne devait pas être si dangereux, certainement pas quelque chose qui allait me tuer en quelques secondes! Mais je commençais à comprendre quelque chose à force de rencontre : parfois, il est bon de ne pas poser de questions quand les autres ne veulent y répondre. Chacun a droit à son jardin secret au bout du compte! Même moi! Je souris à Naviel, un sourire qui se voulait réconfortant.

- Ne t'en fais pas pour le froid, c'est pas si terrible. Tu peux rester avec moi encore un peu... si tu le désires.

J'accompagnais mes paroles d'un doux sourire. Je regardai la chute des flocons, ils étaient magnifiques. Si beaux, si froids, mais fragiles à la fois. Ils me faisaient penser à la vie ces flocons. Magnifique, mais fragile. Je poussais un tas de neige devant Naviel avec ma patte, un geste surement anodin pour un fils de la neige, mais c'était un peu un "cadeau" d'automnale. Après tout, c'était bien rare que je pouvais offrir un tas de neige à quelqu'un, en fait, c'était la première fois que cela m'était possible! Ça pouvait sembler étrange comme "présent", mais j'en avais envie et je n'allais pas me retenir d'avoir peut-être l'air ridicule en lui offrant de la neige. Au pire, cela détendrait l'atmosphère. La lune semblait nous fuir quelque peu. C'était facile à savoir, mon pelage brillait moins. Signe que les rayons lunaires ne m'éteignaient plus que partiellement. La nuit allait finir par tirer à sa fin et le soleil du matin reprendrait sa place dans le ciel.

Naviel s'en a-t-il ? Est-ce que le RP est terminé ?

Dernier up avant archivage vu qu'on ne me répond pas ^^'

J'ai demandé à Zo, elle ne pense pas répondre vu qu'elle n'a plus d'inspiration avec Naviel louveteau. Je vais lui redemander si je la croise avant que tu archives.

Pas de soucis (: Tenez moi au courant en postant s'il vous plait !